mardi 26 juillet 2016

J27 : De l'art de la planification (quinquennale à minima)

Hier soir, HotSpot-Evier-Vêtements-Lessivesicelas'applique : CHECK.
(Et Decent Hour, aussi. En théorie. On y croit fort)
Ce matin : Préparée de la tête aux pieds, CHECK !
                        Room Rescue CHECK !
                              Swish'n Swipe CHECK !
                                            relu nos post-it / Control Journal CHECK !
                                                  Géré nos lessives CHECK !
Et cet après-midi :
                                                         Lancé le dîner longtemps avant CHECK !


Allez, je vous en avais déjà parlé y a quelques jours, l'heure est au
Babystep n°27
C'est le but
Prévoyez votre menu du dîner à l'avance

Nous avions déjà anticipé le lancement du dîner, il s'agit maintenant de se lancer dans la planification des menus. Notre Babystep du jour nous en rapproche :
  • inclure un moment "What's for Dinner ?" / "qu'eeeeeest-c'qu'on mange ce soir" dans nos routines :
  • caler ce moment soit dans la routine du matin, soit dans la routine de la veille au soir

Personnellement, je l'avais rajouté dans ma routine du soir.
Cela me permet de
  • pouvoir anticiper dès la veille certains points de préparation :
    • des choses à faire tremper (pois chiches, lentilles, etc),
    • ou de la viande à décongeler par exemple
  • me lever en sachant que ce point est tranché: le matin je suis pressée, je ne veux pas me poser de questions
  • débattre du sujet tranquillou, du coup, avec Monsieur Bout : "qu'est-ce qui te ferait plaisir", et notamment avoir une idée, en fonction de son emploi du temps de la journée, de ce qu'il risque ou pas d'avoir pris au déjeuner (si réunion tard le matin, fort risque de sandwich par exemple)
  • avoir une idée précise des étapes de préparation que je pourrai anticiper durant la routine d'après-midi : ce qui permet de renforcer le déclic autopilote de ce point-ci.

Et de là à déborder et à prévoir ses menus sur quelques jours, le pas est vite franchi : on se retrouve à manier plusieurs idées, hop, il est vite fait de constater que l'idée-pas-retenue-pour-demain conviendrait merveilleusement bien au surlendemain. Et le fait d'aborder le sujet à tête reposée permet à l'un ou l'autre conjoint de se dire "ah et puis en fait je mangerais bien un XX, un de ces 4".

Selon Flylady, il faudrait s'asseoir toutes les semaines pour planifier les menus, et à partir de là faire sa liste de courses de la semaine.

La version de Flylady a cela de bien qu'elle permet de garder ses stocks à un niveau minimal,
  • limitation extrême du risque de "vivre et laisser pourrir", ce qui, au vu des résultats du vide-placards dont je vous parlais ici, (y avait des abricots secs périmés en 2014, alors même que nous avons déménagé en 2015...) constitue un aspect indubitablement intéressant : on fonctionne en flux tendu, on mange ce qui rentre, rien ne reste en attente dans un coin.
la photo n'est pas booonneuh mais on peut y voir / des abricots secs bien pourris dans la douceur du soir...
  • économies: évidemment, si on mange tout ce qu'on achète, on n'achète pas des trucs qui vont à la poubelle...
  • allègement de la trésorerie : pas ou peu d'actifs immobilisés (ceci est à peu près la seule notion de mes cours de Gestion que j'aie retenue. Prenez la en photo, donc, puisqu'il s'agit d'un collector).
  • gain de place: diminution des stocks donc moins d'espace à prévoir pour les entreposer
  • et partant, renforcement de l'effet anti-gaspi : si les stocks prennent moins de place, il est d'autant plus facile de garder un oeil sur les dates de péremption de ceux qui demeurent

J'avoue que chez moi c'est plutôt l'inverse, ou un mix des deux
  • j'ai plutôt tendance à acheter, puis à me dire "bon, j'ai ça ça et ça, quand et comment je prévois de le manger", cela me permet de profiter
    • des promos : si le saumon est à moitié prix, ce sera saumon cette semaine
    • des propositions du marché, du panier bio, etc
  • mais comme je ne fais pas comme Flylady, des courses uniques pour la semaine, mais que je m'approvisionne à différents endroits à différents moments, l'approche est plutôt itérative : j'ai acheté ça et je pourrais cuisiner ceci avec, ah tiens du coup j'en achèterai à tel moment.
Certaines d'entre vous semblent déjà être des reines du truc, et pratiquent un autre conseil de Flylady, à savoir ce que j'appellerais des "menus types", en mode : le lundi ça sera un plat de pâtes, le mardi un plat en sauce, le mercredi un cake, le jeudi une tarte/quiche, le vendredi une salade...
Bref,  je crois que j'ai encore pas mal à apprendre sur le sujet.
Pour l'heure, je vais déjà m'attacher à reprendre ma bonne habitude de planifier les repas, ça tombe bien, nous partons en vacances vendredi, j'ai un frigo à vider moi...
Je parlais géologie récemment, allons donc faire un peu d'archéologie ! En espérant ne pas découvrir ce que Flylady appelle un « science project » qui se serait développé tout seul dans un coin…
Je mets mon casque et mes gants,
j'espère ressortir vivante.
Si près du but, ce serait dommage, hein !?
> J28

2 commentaires:

  1. Ça fait un moment que je fais mes menus, à la base pour des soucis d'économies (ça marche très bien^^) et finalement, ça a plein d'avantage. Mais je trouve que déjà, y penser le soir pour la veille c'est une super idée si on a du mal avec les menus, ça règle au moins le problème du quest-ce qu'on mange, j'ai pas le temps de faire ça etc.
    Personnellement, je ne fait pas lundi pâtes, mardi riz etc. Je fais juste une liste de plats (en fonction de ce qui me reste et des promo sur le drive) et on pioche dedans au gré des envie et de la fragilité des produits frais.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui c'est joliment progressif hein ? Ça permet de s'y mettre mais en mode light

      Supprimer

Venez enrichir ce blog (et ma réflexion ainsi que celle des autres lecteurs) de vos commentaires et expériences...