jeudi 16 juillet 2020

Do it presque yourself : le déo ZD ... ET efficace

Disclaimer : ce billet est un do it presque yourself parce que, même si j'aurais pu le faire myself, le déodorant dont je vais vous vanter les charmes et l'intelligence n'a pas été fabriqué par mes petites mimines, mais par celles de ma plus jeune sœur (elle aussi active en mode Zéro Déchet).
Elle m'avait proposé un cadeau ZD pour Noël, me disant qu'elle avait trouvé une chouette recette de crème anti-vergetures. J'ai refusé (bêtement, diraient certains, en louchant sur les splendides zébrures qui s'étalent effrontément sur mes cuisses et mes hanches à présent), parce que j'avais la flemme d'étaler ça sur un aussi gros volume (oui, j'ai dit que ce refus était bête; lâchez-moi !), mais j'ai sauté sur sa proposition alternative d'un, je cite "déodorant efficace et compatible grossesse et allaitement".


J'avais déjà tenté d'abandonner le déodorant-pas-bio-du-tout qui était mon fidèle compagnon depuis des lustres, au profit d'un déodorant bio gentil tout plein. Gentil, bio, bien sous tous rapports, mais … pas efficace, si bien que j'étais vite revenue à mon déodorant initial, son efficacité prouvée, et sa liste d'ingrédients longue comme le bras d'un poulpe influent.

Mais ça me chagrinait, alors j'ai saisi cette opportunité, puisque cela me permettait un test "sans engagement", c'est-à-dire sans avoir besoin d'y investir, ni efforts, ni soussous dans l'achat d'ingrédients qui me seraient restés sur les bras ensuite en cas de flop.

Mais : pas de flop.
Ca fait depuis cet hiver que ce déodorant m'accompagne et j'en suis ravie. 
  • Il a fait le job cet hiver, 
  • il le fait cet été, 
  • il a accompagné les premiers jours du post-partum y compris ceux à la maternité où la combinaison hormones + chauffage à fond l'a bien mis à l'épreuve, et franchement, je l'ai kiffé. Notamment le 2è jour après la naissance de H., quand à 14h je n'avais toujours pas eu le temps de me doucher, que je ne pouvais plus me sentir (ou plutôt, si, beaucoup trop), et qu'y avoir recours a instantanément permis de me ramener du côté humain de la Force (et non du côté putois) et de pouvoir patienter plus sereinement jusqu'au moment où j'ai pu, enfin, prendre la douche convoitée.

Que dire de plus ?
  • Très ponctuellement, un 2è passage à 17h a pu se révéler intéressant. Mais sinon, il dure bien toute la journée.
  • Sa texture à base d'huile de coco me semblait collante ; le fait de devoir l'étaler avec les doigts me faisait craindre de me balader ensuite avec une désagréable impression de doigts poisseux. Que nenni. Même sans aller se rincer les doigts, je constate que l'huile de coco en pénètre rapidement la peau et hop, on ne "poisse" plus.
  • Ma sœur me l'a offert dans un pot en verre avec un bouchon qui se visse bien, sage précaution puisque ce déodorant est plus ou moins solide selon les températures. Du coup même devenu liquide il n'a jamais fui nulle part ce dont je lui suis grandement reconnaissante. Et meme à l'état liquide il s'utilise très bien.
  • Il ne semble pas laisser de traces sur les vêtements...


Bref, il est gentil tout plein. 
Gentil ET efficace, en tous cas sur moi (une autre de mes sœurs a reçu le même cadeau mais hélas sans succès. Il est à noter que c'est celle de la fratrie dont la sudation est de très loin la plus coriace; il n'empêche que si vous jouez dans la même catégorie que ladite frangine, peut-être serez-vous moins satisfaite que moi).

La bonne nouvelle pour moi c'est que la recette (trouvable ici puisque non ce n'est pas ma sœur qui l'a inventée penchée sur son chaudron par une nuit de pleine lune) 
  • est vraiment facile à faire donc à ma portée (or le niveau dans le pot offert par ma sœur a bien baissé) : remuer des ingrédients, ça va !
  • est d'une composition très simple et encore plus maintenant que son ingrédient principal, l'huile de coco, a fait son entrée triomphale dans notre cuisine grâce à l'intolérance aux protéines de lait de vache du Boubinours.

Me voici bien contente d'avoir pu faire ce petit pas supplémentaire à si peu de frais, et en plus à un moment si opportun car au moins quand les petites mains du Boubinours vont me chatouiller sous les bras je n'ai pas d'inquiétude sur ce qu'il y récupère.


lundi 13 juillet 2020

Il pleure dans mon coeur...

...
bon il ne pleut pas sur la ville mais il pleure dans mon cœur quand même, car ce matin, j'ai dit au revoir à Claire
Claire, l'illustratrice des 200 moments de parentalité positive, et ma voisine depuis quasiment 3 ans que nous sommes venus nous installer en région parisienne.
Mais les années où je ne m'amuse pas à déménager, ce sont les gens que j'aime qui s'en chargent.

Ca avait commencé en mode coup de foudre, dès le départ, et très vite y a eu 
  • des tas de journées passées dans sa maison vide (bicoz Claire au boulot)
    pour avancer le bouquin, pendant que mes enfants étaient gardés à mon domicile par une de nos nounous germanophones
  • sa participation à mes premiers ateliers Faber et Mazlish
  • un instant où l'une de nous (nous ne savons plus trop laquelle) a émis l'idée folle que Claire illustre ledit bouquin
  • de gros moments de délires inspirationnels autour desdites illustrations
  • des congratulations mutuelles sur le succès de notre bébé
Parce que grâce à Claire ce bébé est juste très beau. Si je n'avais aucune idée préconçue, en l'écrivant, de la tête qu'il aurait fini, maintenant je n'arrive plus à l'imaginer autrement qu'avec celle que ses doigts de fée et son côté un peu chtarbé il faut le reconnaître lui ont donnée.
Et parce grâce à Claire, ce qui était "mon" projet est devenu "le nôtre", un projet partagé, et que du coup, tous les retours positifs que nous recevons sont deux fois plus savoureux : le bonheur, ça se goûte tellement mieux partagé...

et mais maintenant c'est fini les
- fins d'après-midi en mode coopérative de gestion de mômes
- verres de cidres et virjin (ou pas virjin, hein) mojitos
- 5 minutes de papotage quand on se croisait, qui très souvent dégénéraient en … cf points précédents
- appels désespérés pour partager un coup du sort ou une interaction mal vécue en mode "il faut que je te le raconte parce que sinon j'explose", avec accueil des sentiments assuré et décorticage soigneux de la situation / reformulation CNV / résolution de problème si nécessaire
- échanges de soirées de babysitting pour permettre de prendre soin de nos Sims respectifs
- trocs TGTG, refilages de fonds de frigo avant les vacances, extorsion d'œufs ou autres ingrédients manquants indispensaaaaaables à la réalisation de la recette entamée

OUIIIIIIN
Bon, ok, elle ne part qu'à 30 minutes de bagnole de chez nous, mais qu'est-ce que c'est loin par rapport à 30 secondes à pied.

Claire. I. LOVE. YOU.

jeudi 2 juillet 2020

Les raisons de notre retour à l'IEF

Dans mon annonce fracassante concernant le retour en école à la maison de F. à la rentrée prochaine, j'avais inclus les liens vers les billets retraçant nos différentes décisions (débuts en IEF, scolarisation de F., puis scolarisation d'E.), et donc j'ai relu la phrase selon laquelle 

Dès le départ, nous sommes partis sur le principe de réévaluer chaque année l'opportunité de faire IEF ou non, pour chaque enfant. Ce principe reste et restera valable, la question continuera à se poser chaque année.
Dixit La Gwen, Œuvres Complètes  

Décidément, ce n'est pas juste rhétorique / de l'affichage.
Zut. Il y a dans ma tête une petite voix qui maugrée que, quand même, ce serait plus simple si j'affichais cette intention mais que je m'abstenais de joindre le geste à la parole, franchement.

Maintenant, donc, revenons sur les éléments qui ont conduit à ce revirement de situation.

A l'origine, il y a une envie et une demande : 
  • demande de F., qui, peu de temps avant le confinement, avait commencé à dire "J'aimerais bien refaire l'école à la maison" sans qu'on le prenne trop au sérieux, et sans insister beaucoup non plus. Il avait été servi, du coup, par l'irruption du COVID sur le devant de la scène. Et même si F. a ensuite, dès le 11 mai, retrouvé le chemin de l'école avec plaisir, nous avons constaté que cet enthousiasme s'attenuait peu à peu, que la joie qu'il éprouvait à aller à l'école avant le confinement n'était plus franchement là, tandis que tous les matins, il disait à son père le déposant à l'école "moi, j'ai envie d'apprendre avec toi".



  • Et envie de Monsieur Bout, à la fois parce qu'il a le sentiment que c'est ce qui serait le mieux pour F., mais aussi parce qu'il adore transmettre et qu'il a aimé pouvoir accompagner F. dans ses apprentissages durant les 2 mois de confinement total. Or l'envie de l'instructeur, c'était déjà un point qui avait pesé lourd dans nos décisions, que ce soit d'IEF ou d'arrêt de l'IEF, et donc j'y ai également été sensible cette fois malgré mes réticences de départ. Après tout, si on accorde beaucoup de poids à l'envie et l'opinion du parent instructeur, il est logique de continuer à le faire aussi quand ce n'est plus moi, ce parent instructeur. (flûte)
Donc, une fois cette idée saugrenue d'un retour à l'IEF sortie du chapeau de Monsieur Bout, nous avons consacré quelques soirées (d'où absence de billet de blog sur la période) à analyser point par point les différents aspects de la décision, en prenant certaines choses en note pour nous aider à structurer notre réflexion et à vérifier que nous ne passions à côté de rien d'important.

Point 1 : Quel impact sur F. ?
Point 2 : Quid des perspectives d'avenir notamment l'impact financier ?
Point 3 : Quel impact sur Monsieur Bout ?


Point 1. Concernant l'impact sur F, nous avons découpé la réflexion en 2 parties : développement académique / intellectuel, et développement émotionnel / social

Sur le plan académique nous avons mis en balance
  • le surcroit de structure et d'exigence que Monsieur Bout a apporté pendant le confinement. Le dernier point tout particulièrement nous tient à cœur, car en étant plus exigeant avec F., Monsieur Bout a vu qu'il était non seulement capable de plus/mieux, mais surtout à quel point il était fier de réussir plus/mieux. Un effet positif sur l'estime de soi qui nous est d'autant moins indifférent au vu de la fragilité de ce point chez F.
  • la possibilité de lui apporter davantage de points chers à Monsieur Bout : plus de classiques, plus d'Histoire, et de l'allemand de manière plus structurée
  • la possibilité de faire à notre sauce tout en s'appuyant notamment sur l'expérience de Clotilde, qui a déjà 2 fois le CE1 à son actif (en plus de son propre CE1 qui remonte à... à peine plus longtemps n'est-ce pas ^^) notamment pour le choix des supports
avec la multitude de choses apportées par l'école, et notamment
  • anglais : Monsieur Bout prévoit tout de même de poursuivre, même si ça n'apportera pas autant qu'une éducatrice parlant uniquement anglais bien entendu
  • piscine une fois tous les 15 jours et tennis hebdomadaire en périscolaire : 
    • pour la piscine nous avons convenu que, même si ça ne vaudrait pas les séances en classe qui lui ont permis de faire de beaux progrès cette année, c'est moi (Monsieur Bout n'étant pas un animal aquatique) qui emmènerait régulièrement F., et nous verrons éventuellement pour un stage sur les vacances; 
    • tennis : nous avons eu de bons échos du club de tennis local (= bienveillant, davantage attentif à promouvoir le plaisir de jouer que de fabriquer des petits champions) et creuserons cette piste.

Sur le plan social / émotionnel,
  • nous avons pris en compte le fait que F. n'est pas un animal de groupe, et que, contrairement à sa sœur, il apprend beaucoup seul / recherche peu à apprendre AVEC un autre enfant. Dans l'apprentissage il est pour le moment beaucoup plus dans la recherche du soutien de l'adulte, et à 7 ans, ça nous semble OK.
  • idem, sur la fin de l'année F. a semblé se retirer un peu des interactions, restait souvent à l'intérieur à la récré, sans que nous n'ayons trouvé d'explication à cela
  • enfin, point très important, je parlais ici de l'instabilité des écoles hors contrat, et c'est précisément ce point qui a déclenché la réflexion retour-à-l'IEF : l'éducateur auquel F. était le plus attaché, et nombre de ses petits camarades, quittent l'école l'an prochain, et donc de toute manière, il y aurait un gros changement, sans qu'on puisse évidemment savoir à l'avance dans quel sens.
du coup nous veillerons plutôt à
  • aménager des moments pour des relations duelles / en petit groupe qui lui correspondent mieux, notamment en favorisant des rapprochements avec certains petits copains, dans et hors de notre résidence, par le biais d'invitations
  • Si possible bien entendu, quelques sorties / rencontres dans le cadre du réseau IEF
  • Par ailleurs pile poil au début de nos réflexions une pub FB m'a mis sous le nez une activité jeux et découverte ou VTT en forêt, F. a testé la semaine dernière et a adoré, donc nous partons là dessus, ce qui permet de cocher une autre case : du temps passé loin de notre regard, un "jardin secret" que F. perd en quittant l'école.
Enfin, sur le plan émotionnel comme social, nous pensons qu'une année avec des parents plus présents pour accompagner pourra être précieuse, et du coup Monsieur Bout entend se replonger dans F&M pour développer sa capacité à l'accompagner plus efficacement sur ce point (car nous avons tous les 2 convenu que ces temps-ci, parfois, ses souvenirs des ateliers suivis ensemble remontent à un peu loin)


Point 2 : impact financier


J'ai encore encore encore ressorti le fichier Excel de budget, c'est ma vie celui-là...
Bicoz le hic d'un retour en IEF, c'est que l'équilibre financier budgété au moment de la rupture conventionnelle de Monsieur Bout l'automne dernier ne fonctionne plus : à la place, ce sera une année plus ou moins off pour lui (plus ou moins car si certaines des missions qu'il devait démarrer au moment où le confinement a tout fait sauter refont surface, nous gérerons pour qu'il puisse les mener à bien). 
Dans un nouvel onglet, intitulé "budget si IEF", j'ai donc mis à 0 les revenus initialement budgétés comme devant provenir de sa microentreprise, et j'ai en contrepartie un peu augmenté mes prévisions de chiffre d'affaires à moi, mais c'est bien évidemment loin de compenser.
Ensuite 
  • Bien entendu le retour de F. à l'IEF permet une économie substantielle : les frais de scolarité liés à une école Montessori francilienne
  • en revanche j'ai augmenté certains budgets et notamment le budget activités, important pour permettre à F. de garder une vie hors de la maison, et à Monsieur Bout et F. de profiter de cette IEF pour faire certaines sorties culturelles.

L'avantage d'avoir pris le temps de cette mise à plat, ce que nous avons pu tout de suite arriver à un constat bien clair : le budget tient sur la première année, mais pas si nous allons au-delà.

Ce qui nous laisse une année pour réfléchir à la suite :
  • rescolarisation et remise au travail de Monsieur Bout ? 
    • si oui, dans quelle école pour F.? Celle qu'il a quittée et dont le projet nous convient fondamentalement, et dont certains défauts auront peut-être été corrigés avec un peu plus de maturité, ou une autre, à déterminer ?
  • ou poursuite de l'IEF 
    • pour 1 ? pour 2 enfants ? E. n'ayant plus qu'une année devant elle dans son école actuelle. 
    • Et si pas IEF pour E., quelle école ? Lui faire rejoindre le système allemand nous tenterait… 
    • et dans ce cas il faut trouver une autre manière de réduire significativement nos dépenses (ou une banque mal protégée…) et opérer des choix lourds de conséquences pour cela.
Haha. 
Bref, avec tout ça, une chose est sûre pour 2021, c'est que justement rien n'est sûr ! 
2021 aussi aura son lot de questionnements existentiels,  de révélations stupéfiantes (sauf si on choisit la piste de la banque, auquel cas il vaudra sans doute mieux rester discrets), et de changements importants. On n'est pas sortis de l'auberge...


Point 3 : l'équilibre du parent IEFeur, Monsieur Bout, et de la famille en général


C'était une grosse inquiétude chez moi : est-ce que ça allait plaire à Monsieur Bout ? Est-ce que autant de temps consacré aux enfants lui conviendrait ? 
Durant nos discussions j'ai bien souligné que je me sentais capable de gérer psychologiquement le fait que nos finances reposent sur moi, mais uniquement si je n'avais pas en plus la charge mentale liée à un conjoint frustré rouspétant sur tout le monde.
Mais Monsieur Bout est enthousiaste, Monsieur Bout a envie de transmettre, et ça, c'est important.
(je précise que suite à nos diverses discussions nous en avons eu une nouvelle avec F., pour valider le projet avec lui. Dans la mesure où pour nous il n'y avait pas "cas de force majeure" à nous pousser à le rebasculer en IEF, il était important à nos yeux de valider avec lui qu'il était effectivement partant pour concrétiser le projet).


Nous avons aussi évoqué le regard des autres : Monsieur Bout va donc avoir un statut d'homme au foyer, et ça, hein, c'est quand même assez rare encore. Mais un point qui l'a pas mal rassuré est que mon regard à moi est tout à fait appréciateur. Eh, je suis bien placée pour savoir qu'être au foyer, et en plus faire l'IEF, c'est un sacré boulot.

Une fois ces grands principes passés en revue, nous avons pris le soin d'aller dans le concret en découpant une semaine type, la grande question étant : quelle place y aura-t-il dedans pour l'autre grand objectif de Monsieur Bout cette année : suivre une première année de Licence de Lettres Classiques à distance ? 

Comprendre : y a t il assez de place pour que tout le monde s'y retrouve sans que personne ne se sente négligé ? (ça a notamment été l'occasion de revoir ensemble comment nous passons nos soirées, étant tous les deux conscients que ça fait un bout de temps que trop peu de soirées sont passées à 2. Or notre couple est une personne à part entière dans la famille, et lui non plus ne doit pas être négligé)
J'avoue que j'étais assez peu confiante sur notre capacité à dessiner un truc qui tienne la route, et qui comporte assez de "mou" pour que le premier imprévu venu ne vienne faire basculer l'un ou l'autre protagoniste dans la frustration la plus profonde (vous savez, une obscure histoire de découvert…).

Eh bien j'ai été surprise. Nous avons réussi à 
  • faire tout rentrer, IEF, tâches ménagères, temps non scolaire avec F., temps avec E. et F., soins du Boubinours, et 20h de travail perso pour Monsieur Bout, sur les 5 jours de semaine (ce qui laisse donc le weekend complètement libre pour du temps en famille), et cela
  • sans même prendre en compte la présence, de temps à autre, d'une de nos mamies au pair chéries, qui viendra automatiquement alléger les semaines de Monsieur Bout dans ces périodes-là.
  • et en ne prenant pas non plus en compte qu'en théorie, non seulement je ne bosserai pas les mercredis (qui sera le "jour off" de Monsieur Bout, et tout entier consacré à sa Licence), mais je devrais avoir 1/2 voire 1 jour (voire un chouilla plus) off en plus
  • Et inclus, sur les 7 jours, 3 soirées "en couple", que ce soit juste tous les 2 dans le salon à discuter ou jouer à quelque chose, en sortant à 2, ou en ayant une vie sociale (recevoir ou être reçus). Nous prévoyons de faire le point chaque semaine pour affiner le planning de la semaine suivante et notamment "réserver" les 3 soirs, conscients que nous sommes que si nous ne les marquons pas au fer rouge, ils auront vite tendance à disparaître sous l'effet du célèbre "tu faisais un truc alors j'ai commencé un machin" ou encore du non moins fameux "j'attendais que tu donnes le signal"
Moi qui m'attendais à ce que fassions le constat que ça ne rentrait pas, et que ça fasse capoter le projet...
A l'arrivée, cette mise à plat m'a bien soulagée, et remplie de confiance pour cette année qui arrive. 
Evidemment, cela va être toute une gymnastique, mais repartir ainsi des besoins et des attentes de chacun fait du bien, et je pense que chaque membre de la famille va pouvoir s'y retrouver… avec des couacs de temps à autre évidemment hum hum...


Ca n'empêche pas que je vois cette année scolaire se terminer avec une certaine mélancolie, et que j'ai bien apprécié le confort de cette année avec 2 enfants scolarisés !