lundi 30 octobre 2017

Notre nouvelle salle de classe - visite guidée!

Lors de notre weekend en mode "achat express de maison", en déambulant dans chaque candidate l'une des questions que je me posais était: l'emplacement futur de la salle de classe. C'était parfois assez difficile à envisager, et je grognais un peu quand la maison en question ne pouvait me proposer que des salles de classe de dimensions un peu réduites. 
Je me suis sentie à l'étroit dans celle que nous avions à Strasbourg, et avec la perspective d'y accueillir également E. je rêvais de pouvoir m'étaler davantage.

Dans la "gagnante", y avait pas photo: la partie "ouverte" des combles agitait ses petits bras en criant "salle de classe, salle de classe!" (si si, j'vous jure M'sieur!).

  • Un grand espace 
  • lumineux, 
  • plein de charme avec son parquet, 
  • avec tout un pan de mur aménagé de placards et étagères, 
  • la place nécessaire pour en rajouter d'autres, 
  • situé tout en haut (2ème étage) de notre maison donc un peu isolé / moins exposé à des raids intempestifs, que ce soit de mes propres enfants, ou de petits visiteurs. L'autre pièce située à cet étage étant notre chambre, la règle "en temps normal on reste au 1er étage, le 2ème c'est avec un parent" a du sens.

Moralité, pas moins de 40 cartons de déménagement se sont vus taguer un "salle de classe" dessus, généralement des cartons de gros format. A la plus grande joie des déménageurs qui, quand ils venaient me demander où déposer ce qu'ils portaient, finissaient par poser leur question d'un ton résigné "euh, et ça, c'est au 2ème aussi, c'est ça?" - oui.... Je crois qu'ils auraient nettement préféré une salle de classe au rez-de-chaussée!


En effet, j'ai choisi d'abriter, dans la salle de classe, non seulement le matos IEF, mais aussi le stock de jouets et de livres, pour ne descendre dans les chambres du premier qu'une toute petite sélection triée sur le volet et régulièrement renouvelée, sur le principe de la rotation des jouets.
C'est là où je me dis que j'ai beau cheminer tout doucettement sur la voie du ZD, Flyladyer ici et là, et m'efforcer de désencombrer un peu, euh, bon, euh, comment dire... l'étendard du minimalisme flotte probablement beaucoup plus haut ailleurs que chez nous.

Voici déjà un aperçu (je détaille ensuite) de la solution à laquelle je suis arrivée, et dont les premiers jours m'ont plutôt donné satisfaction.






A noter cependant que l'IEF sera en stand-by cette semaine. Les problèmes persistants d'endormissement atteignent une telle ampleur, qu'ils rejaillissent sur le déroulement de toute la journée, y compris sur la disposition des enfants à travailler. Le créneau IEF constitue ainsi, depuis quelques jours, une occasion supplémentaire de bons gros conflits. 
Les conflits étant déjà très présents au moment du coucher, c'est un cercle vicieux et il nous faut à tout prix en sortir: personne n'en peut plus! 

Donc je décrète une semaine de vacances, que nous passerons à du remplissage intensif des réservoirs affectifs: câlins, lectures, jeux, promenades tranquilles...


Quelques grands principes dans mon organisation
  • placards fermés : des choses à mettre hors de portée des Bébous :
    • réserves de matos de classe : soit pas encore présentés, soit retirés de la proposition pour le moment, soit destinés à être transformés
    • réserves de jouets : certaines sont "à l'air libre", mais autant que possible j'ai camouflé)
  • étagères ouvertes en hauteur : 
    • soit des choses qui ne concernent pas les enfants (par exemple des bouquins d'adultes peu utilisés, genre issus de notre formation / vie pro... dont je désencombrerais bien une partie mais avant de réussir à désencombrer des bouquins appartenant à Monsieur, il me faut me lever tôt!), 
    • soit une partie de la rotation des jouets, 
    • ainsi qu'une partie de la rotation des livres (notamment ceux dont je souhaite gérer moi-même la sortie)
  • étagères ouvertes à hauteur d'enfants : 
    • certaines contiennent une partie de la rotation des livres (tout simplement par manque de place), 
    • toutes les autres proposent des activités de classe
  • j'ai tâché de bloquer / entraver l'accès aux placards fermés situés plutôt bas, en positionnant une des petites tables de travail devant une paire de portes, et les supports de barres rouges et rouges et bleues devant l'autre
  • vers la fenêtre on a plutôt les activités de F., de l'autre côté c'est plutôt le domaine d'E., sachant que dans les étagères "partagées" (principalement celles de Vie Pratique pour le moment), le bas est plutôt consacré à E., le haut à F. Les étagères ne sont pas encore pleines car j'ai encore du travail de préparation et de présentation à faire!
  • les activités de F. sont toujours des activités "scolaires", et principalement issues de la pédagogie Montessori, pour E. dont c'est une IEF en mode très light (elle est bien jeune!), j'ai également inclus des jeux, puzzles, etc. C'est pour cela que les livres sont également abrités de ce côté. Cela ne me gêne pas si elle s'en sert à ces moments.
  • J'ai tenté autant que possible d'avoir des "zones"/étagères respectant les grands domaines d'apprentissage Montessori

Assez de mots, place aux images détaillées!

Mais avant cela, le plus important: n'hésitez pas à poser des questions et à formuler des suggestions alternatives.
Je suis certes très fière d'avoir réussi à trouver (après avoir regardé mon tas de cartons d'un air assez découragé perplexe, en mode poule-qui-a-trouvé-un-couteau), une manière de faire qui tienne à peu près la route, mais c'était un énorme défi, pour ne pas dire une nouveauté angoissante pour moi. 
Donc je suis très trèèès consciente de tout ce que le système que j'ai trouvé peut avoir de perfectible, et je suis convaincue qu'il y a, au sein de mon honorable lectorat, des personnes ayant bien davantage l’œil pour ce genre de choses, que c'te pauv' Gwen. Pauv'Gwen que Flylady a certes bien fait progresser sur la voie de l'ordre et de la propreté, mais bon, qui partait d'un niveau -1000 donc progrès ou pas, l'Everest est encore loin ;-)
Venez donc 
  • dispenser vos doctes conseils, 
  • me faire part de vos judicieuses observations, 
  • me poser des questions pertinentes ou impertinentes: 
je ne suivrai peut-être aucune de vos suggestions (hinhinhin), mais il y a quand même des chances que les fruits de l'intelligence collective, à l’œuvre sur le blog, me permettent d'expérimenter d'autres solutions.


à gauche quand on arrive de la cage d'escalier : Vie Sensorielle (E. commence à taper dedans)

Puis Découverte du monde : puzzles zoologie, puzzles géographie, corps humain, horloge

"plutôt" Mathématiques : cartapinces / dénombrement, chiffres rugueux, escalier de perles. En bas, c'est plutôt du graphisme

Les 4 cases tournent autour de la préparation à la lecture et à l'écriture (en bas à droite= poinçonnage). Au dessus, c'est mon travail à moi: de quoi avancer un peu en parallèle sur la préparation d'activités à venir (plastifieuse, etc)
étagères fermées principalement, cette colonne ne contient que du matos en réserve
Espace plutôt géométrie: cabinet, attrimaths, et formes à dessin prévues pour le 3ème niveau. Au dessus, jouets

Début de vie pratique, très orienté Bébounette

Quelques cases prises par notre stock de livres. La caisse blanche contient les plus bébés (pour qu'ils ne soient pas pris en priorité)

Activités diverses vraiment orientées Bébounette; dont un plateau avec matériel de dessin
(à gauche la box); Vie Pratique F. et E.

vendredi 27 octobre 2017

2 ans du blog: 5 statistiques, 5 cadeaux à gagner, et 1 promo!

Rholala deuxième anniversaire du blog!

Que cette année bloguesque a passé vite !
Le bilan que je tirais l'an dernier est toujours valable, et j'ai encore plus profité de cette deuxième année pour rencontrer du monde, à ma grande joie!
L'année aura notamment été marquée, 
  • sur le plan bloguesque, par la mise en place des Semaines de Parentalité Positive (puis leur avatar plus modeste: les Bidules en Parentalité Positive), avec la Hotline suggérée par Capucine et qui a permis à l'aspect "s'encourager" de se doubler d'un côté "partage de l'intelligence collective". Une autre catégorie plus récente mais très prometteuse est également celle où je débite mes lectures Parentalité Positive en petits bouts.
  • Sur le plan média, nous noterons la création de la page Facebook mi-mai. J'ai été épatée de l'impact des réseaux sociaux, ce blog est devenu aussi fréquenté que les vitrines des Galeries Lafayette en période de Noël. (ou presque. Ne chipotons pas)
  • Sur le plan personnel, il y aura eu la surprise et le chamboulement du déménagement, je n'en suis pas encore remise, ce qui du coup constitue un obstacle à la réinstallation des Semaines susnommées.


Quelques statistiques complémentaires pour faire sérieux, genre "rapport d'activité", satisfaire votre curiosité et rigoler un peu (parce qu'ici, l'important, c'est de rigoler!)
  • Production : j'aurai quand même réussi à pondre 150 billets. Et c'est assez marrant: ce billet-ci sera le 366ème depuis la création du blog... ce qui nous donne très exactement 365 billets en 2 ans donc un rythme de publication moyen d'un billet tous les deux jours (plus souvent la première année, moins souvent la deuxième, tout de même!)

  • Activité globale: depuis sa création, c'est presque 125000 pages vues, me dit mon fidèle serviteur (Blogger)! Ce n'est rien par rapport à d'autres blogs, certes, mais mon blog n'est pas un "autre blog", il est le mieeeen, et ce chiffre suffit largement à m'éviter l'impression d'écrire dans le vide. Bon, dans le tas, faut en ôter presque 4000 dus à des robots russes qui parfois s'acharnent à créer de fausses connexions. (ou alors, le fan basé en Russie et capable de consulter 25 billets en une seule minute est prié de se faire connaître)
 
  • Échanges
    • pendant longtemps l'article le plus commenté a été celui sur la conciliation optimale de mon temps de travail avec l'IEF, mais il est carrément détrôné maintenant par le billet sur les produits Jemako, qui a déchainé les passions et grevé les budgets de nombreux foyers. 
    • Le billet sur la colère parentale draine aussi son lot de commentaires, ce que j'estime plutôt sain car c'est une problématique qu'on ne peut à mon sens occulter longtemps, sous peine qu'elle nous pète à la figure à un moment ou à un autre...et pour laquelle on a bien besoin du soutien d'autres personnes. 
    • Enfin, de temps à autre, quelqu'un vient annoncer qu'il se lance dans les Babysteps Flylady et je m'en réjouis toujours beaucoup, car je connais leur pouvoir "bien-être"!

  • Flux d'activité: il est parfois assez rigolo de regarder par quels mots-clés des visiteurs arrivent ici. La palme revient à celui qui a tapé "mère sexy vosges" et a atterri sur ce billet. Gageons que son contenu l'aura déçu.

  • Finances
    • ce blog a été à l'origine d'énormes dépenses 
      • chez moi: différents craquages Usborne, un arc-en-ciel Grimm's, un I-phone, et j'en passe. (ce qui est bien pratique, c'est que justement je mets tout sur le dos du blog. Moi-même je suis blanche comme neige! C'est ma CB qui est directement reliée au blog et agit à l'insu de mon plein gré, j'vous jure!)
      • chez vous:  Jemako, bien entendu, mais aussi des toboggans à boules, et évidemment, des tas de bouquins by Faber et Mazlish, et quelques Jane Nelsen, aussi!
    • Mais ce blog rapporte. Oh que si. Depuis sa création, j'ai empoché 
      • 10€ de parrainage (sur un site de ventes-privées que j'avais mentionné, et une de mes lectrices étant sur point d'y faire une commande, elle m'a contactée pour que je la parraine, c'était vraiment gentil d'y penser!) 
      • un lot de cadeaux Jemako: ça c'est tout nouveau: sur le billet traitant des produits, une commentatrice disait avoir dénoncé mon blog à sa vendeuse Jemako (en lui mettant tous ses achats sur le dos. Comme moi je fais, quoi)
        • Moralité le site par lequel elle était passée (qui vend aussi à distance, ce qui est précieux au vu de l'inégale répartition des partenaires Jemako sur le territoire français! - oui c'est fort bien dit, vous savez, un rapport d'activité c'est du sérieux) m'a contactée, demandé si il pouvait faire un lien vers mon billet, et envoyé un lot de quelques produits bien choisis pour me remercier. Je suis en train de les tester et n'en suis pas malheureuse! (et ce n'est pas tout...! Ooooh que non! A lire plus bas huhuhu)
        • Je ne doute pas que Chanel et Louboutin ne lui emboitent le pas très prochainement. (NB: penser à faire un billet sur Chanel et Louboutin. Sans posséder de produits des marques en question c'est plus dur, mais avec un peu d'inventivité je trouverai sûrement un tas de choses à dire qui me vaudront d'être submergée de machins hors de prix)
        • le truc marrant d'ailleurs, c'est que, pas plus tard qu'hier, j'ai été contactée par un autre site me proposant un partenariat, que j'ai refusé car ce ne sont pas des produits (ou plutôt, en l’occurrence, des services) que j'ai testés. (Louboutin et Chanel ce serait... différent. Je ne demande qu'à tester voyez-vous!)
    • Monsieur Bout suit l'évolution de près, impatient qu'il est d'arrêter de bosser et de se faire entretenir par sa tendre moitié et le blog de celle-ci.

Bref, merci à vous de m'accompagner au quotidien! Je me sens fichtrement bien ici et j'apprécie l'ambiance qui s'y est développée ainsi que toutes les chouettes personnes que j'y découvre au hasard d'un commentaire, d'un mail, d'une question...


Du coup, j'ai certes hésité à proposer un concours comme l'an dernier, ayant à la fois honte
- du délai avec lequel j'avais envoyé leurs prix aux deux heureuses gagnantes de l'an dernier
- du fait que je n'ai même pas encore pondu tous les billets souhaités par mon honorable public et promis à l'époque... pourtant, hein, certains mijotent toujours dans ma tête, voire surnagent à l'état embryonnaire, dans mes brouillons! J'vous jure qu'on va finir par y arriver!

Mais vraiment, j'avais des trucs intéressants dans mes placards, ne demandant rien de mieux que d'aller encombrer rejoindre les vôtres, et je n'ai pas résisté à la tentation de vous les proposer, ni à celle d'en profiter pour vous connaître un peu mieux, et à tout le moins, de bavasser un chouilla avec vous.
Je précise tout de même qu'ayant un cours à pondre d'ici la mi-novembre, l'envoi des cadeaux est très très susceptible de n'avoir lieu qu'après (sauf si une affaire-de-vie-ou-de-mort m'oblige à aller à La Poste d'ici là).
En revanche par prudence, et même si j'avais bien aimé bien offrir un truc fait par moi et moi-même, je m'abstiendrai cette fois de proposer un lot de petits gâteaux faits-maison. Ce n'est pas réaliste, nous verrons en 2018!

Alors allons-y pour notre concours annuel.


A GAGNER

  • 1.  Un fichier Kumon, état impeccable, Let's Color: pour permettre aux plus jeunes de développer leurs compétences en coloriage.

  • 2. Des feutres Giotto bébé : achetés "en prévision"... juste quelques semaines avant que je ne décide de bannir les feutres de la maison. Les feutres qui étaient entamés suffiront largement à nos besoins éventuels, il est donc temps pour cette pochette jamais ouverte d'aller connaître une belle histoire d'amour avec des enfants, plutôt que de dépérir, délaissée au fond d'un placard.

  • 3. Un livre tout ce qu'il y a de plus vintage, "Fantômette contre le hibou", grand classique de la Bibliothèque rose, et acheté d'occaz... en double!

mais aussi.... des produits Jemako gentiment mis à disposition, pour la circonstance, par le site susmentionné, http://www.everclean68.fr/!!
A savoir
petit chiffon pro, couleur aléatoire
mini pad à choisir entre les 2 de gauche
  •  4. Un mini duo pad, fibre verte ou fibre jaune, c'est à l'heureuse gagnante de choisir (précisez votre choix au moment où vous participez), et

  •  5. Un petit chiffon pro!




Certes, ce concours ne rendra personne millionnaire, mais il permet de rigoler et de s'offrir le frisson du jeu sans débourser un sou.

Un grand merci à Evelyne d'être venue l'enrichir par les cadeaux Jemako! 
Elle est même allée plus loin en proposant de faire une offre spéciale pour le lectorat du blog. Moyennant quoi, nous nous sommes bien amusées toutes les deux à vous concocter une promo.. à découvrir en fin du billet!



Pour participer, il vous suffira, comme l'an dernier, de commenter ce billet (directement ici, ou sur Facebook- ça c'est nouveau, c'est la Gwen 2.0!)

  • 1. en couinant : "je particiiiiiipe" (en signant d'un nom, hein, au besoin celui de votre chat, car je ne peux pas tirer 3 "Anonyme" au sort...)
  • 2. en précisant pour quel cadeau
  • 3. et en me racontant quelques petites choses : 
    • pour les "nouvelles", comment vous avez atterri chez moi, 
    • votre billet préféré cette année, 
    • et celui que vous aimeriez que j'écrive (que ce soit un que j'ai déjà promis, ou une autre idée. Je m'engage à pondre un billet sur le thème le plus demandé avant la fin novembre. Je ferai de mon mieux pour les autres) et/ou une question que vous vous posez (celles concernant mon code de carte bleue ne seront pas acceptées).
  • 4. petite nouveauté 2.0 supplémentaire:  
    • Tagger une personne susceptible d'être intéressée par ce blog (= faire une bonne action puisque vous lui permettrez de connaître enfin la lumière) ou partager l'un ou l'autre de vos articles préférés, vous octroiera le droit à une 2ème participation dans le concours (c'est-à-dire que je mettrai votre nom deux fois dans l'urne. Truc de fou!!). 
    • Si la munificence des prix proposés vous éblouit et que vous hésitez entre 2, vous avez le droit de préciser que vous souhaitez utiliser votre 1ère chance pour l'un, et votre 2ème chance pour l'autre. 
  • 5. et encore une nouveauté, parce que je l'avais promis à Yolaine :D. Possibilité de gagner encore une autre chance (donc vous pouvez en avoir jusqu'à 3!!!!) en répondant à ce supeerbe questionnaire en mode "êtes-vous une fidèle lectrice du blog?" (par mail, évidemment, si vous souhaitez éviter que tout le monde n'aille pomper vos super réponses!)
    • Question 1: de quel dessinateur proviennent la majorité des dessins de BD utilisés en illustration de ce blog?
    • Question 2: quel est le métier d'origine de Gwen?
    • Question 3: combien de déménagements la famille Bout a-t-elle déjà dans les pattes?
    • Question 4: quel animal F. a-t-il comme doudou? 
    • Question 5: où la Bébounette a-t-elle fait ses premiers pas?
    • Question 6: qui Gwen a-t-elle failli épouser ?
    • Question 7: quel est le précepte Flylady qui pose le plus de problèmes à Gwen?
    • Question 8: la faute à quelle autre maman blogueuse, mais surtout amie fidèle et chérie, si Gwen s'est retrouvée à "faire l'école à la maison", et à écrire un blog? (et ce n'est qu'une infime partie de tous les trucs terribles pour lesquels elle m'a contaminée)
Ça c'est pas du concours de gnognotte, hein!?
En théorie pour faire encore plus sérieux je devrais vous pondre 4 paragraphes en petits caractères mais le temps me manque...

Participation ouverte jusqu'au dimanche 5 novembre, 22h,  heure à laquelle je procéderai à un tirage au sort au suspens insoutenable. 
Cette fois-ci, je serai aidée, dans cette tâche ô combien délicate, par un paquet de Mannerschnitten, gaufrettes viennoises à la noisette qui ont fait l'objet d'une promo outre-Rhin juste avant le déménagement (j'en ai rempli 1/2 carton).

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C'est pas tout, mais histoire de terminer de vous ruiner, voici en exclusivité

l'offre réservée par Evelyne, partenaire Jemako, 
aux lectrices du blog

  • pour toute commande de 50€ ou plus: 5% de réduc et frais de port offerts, avec le code WKBD6JE5
  • pour toute commande supérieure à 100€, la réduc passe à 7% (frais de port toujours offerts)  avec le code YGL1YK25
  • sachant que la toute première commande supérieure à 100€ aura en plus de cela droit à un petit cadeau surprise...
Ces codes sont valables le site d'Evelyne, http://www.everclean68.fr/, depuis ce matin, et jusqu'au 15 novembre minuit!

Je vous l'avoue, je ne suis pas peu fière d'être en mesure de vous faire profiter de ça, car c'est la première fois que je vois une réduc globale sur du Jemako  donc bon je vais me retrouver à faire une commande moi aussi du coup.
Je précise que Jemako fait des promos sur quelques articles tous les mois, et que donc en commentaire du partage Facebook de ce billet, je rajouterai les flyers correspondant aux promos en cours / prochaines, histoire que vous puissiez également en profiter.

Voilàààààà.... encore une fois je décline toute responsabilité pour tout frais de découvert, saisie d'huissier, dispute conjugale etc déclenchés par ces quelques lignes.

mercredi 25 octobre 2017

Fatigue mot compte double

Il y a la fatigue du déménagement.
Pas "seulement" celle due à la confection des cartons, à leur vidage, au rangement, aux expéditions chez le Suédois, au montage de meubles Blikeblük, etc.
Mais celle due au fait que plus rien n'est à sa place, ou plutôt que la place de chaque chose est encore inconnue, et que tous les automatismes qui rythment notre vie disparaissent.
  • Passer l'aspirateur. Repérer les prises permettant de faire le tour de la pièce... et c'est la même chose dans chaque pièce, et des questions analogues se posent quand on veut brancher sa bouilloire, son batteur à blancs en neige, son fer à repasser.
  • Faire ses courses. Où ? Quand ? Où se garer, où sont les caddies, où est le beurre bon sang?
  • Allumer ce crétin de gaz... (oui ce n'est toujours pas complètement acquis ça)
  • Allumer une lampe.  Hum, quel est l'interrupteur qui la commande?
  • Garer sa voiture devant chez soi. Retrouver ses repères (surtout que je ne suis pas une pro du créneau).
  • Quelle option avons-nous retenue pour le rangement du PQ? Dans quel endroit sûrement très adapté avons-nous remisé les huiles essentielles ? (question angoissante quand on a démarré la confection d'After Eight faits-maison mais que manque l'ingrédient... essentiel -huhuhu! Riez, j'en ai besoin!
C'est la fatigue d'un quotidien absolument pas huilé, l'énergie que prend la re-création de centaines de petites habitudes, centaines de petits automatismes, auxquels on ne prête aucune attention une fois qu'ils sont en place, mais dont l'absence nous fait remarquer le poids!



Et puis il y a la fatigue liée aux enfants. 
Ou, plus précisément, liée au fait que non contents d'avoir opté pour le fait de remettre les enfants dans la même chambre, nous avons, quelques jours plus tard, rajouté le passage de la Bébounette dans un lit "de grand", et la fin des couches de nuit pour elle (les deux étant liés : elle était manifestement prête pour ne plus porter de couches la nuit, encore fallait-il qu'elle ait la liberté nécessaire pour se rendre sur un pot / une cuvette de WC).
Quelle folie.
  • Soirées et siestes sont lamentables, les couchers durent, durent, et sont source de mille conflits (je n'ai pas trouvé de manière d'adapter le pourtant fabuleux conseil de Jane Nelsen au coucher de deux enfants. Même séparés pour le temps du coucher, ils cherchent à se rejoindre, ou s'interpellent de leurs lits respectifs).
  • Les enfants sont fatigués (les créneaux IEF en sont rendus bien plus compliqués), et moi je suis à bout.
Car où trouver le temps pour me reposer, mais aussi pour 
  • venir à bout de quelques menues tâches telles que de bêtes formalités administratives, 
  • ou encore la préparation de ma maintenant assez prochaine intervention dans l'enseignement supérieur (7h à assumer tout de même)? 
  • Ne parlons pas du blog ou de ce que je voudrais lire, 
  • ou des conversations Skype avec les copines strasbourgeoises.
Et ne mentionnons pas un Monsieur Bout totalement absorbé par son nouveau boulot.

Du coup je piétine allègrement Decent Hour, ce qui n'arrange rien à l'affaire.
Quant à Faber & Mazlish et consorts, ouh là, je me retrouve bien souvent spectatrice fatiguée d'un spectacle dont je perçois pertinemment les aspects regrettables, sans pouvoir mobiliser une once d'énergie pour réorienter tout cela (comme l'analyse si bien  ma copine Coralie). Pourtant, dès que je me ressaisis quelques minutes, hop, les choses deviennent plus lisses... jusqu'au prochain horaire de coucher.






lundi 23 octobre 2017

lire Faber et Mazlish: OK, mais lequel? Comparatif "Parler pour que..." / "Parents Epanouis..."

(Ouais, faut lire plutôt Faber, ou plutôt Mazlish? 
 OK je sors)

Moi + les bouquins écrits par Adele Faber et Elaine Mazlish, c'est une grande histoire d'amour
Ça a commencé comme une comédie romantique: 
  • on m'en a parlé de différents côtés mais je n'ai pas tilté, j'avais le cœur pris à autre chose.
  • Puis une copine a organisé une rencontre prêté ses bouquins.
  • Et là boum, coup de foudre, lecture, relecture, plusieurs semaines fusionnelles. 
Et puis, comme toute amoureuse éperdue, j'ai voulu présenter l'objet de mon obsession à tout mon entourage.
Si ce n'est qu'il y a deux bouquins....
  • "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent"
  • "Parents Épanouis, Enfants Épanouis"
(il y en a d'autres, hein, notamment le fameux "Jalousies et Rivalités entre frères et sœurs" sur lequel je me suis beaucoup appuyée, mais ces autres livres traitent chacun de questions plus spécifiques: les relations dans la fratrie, les ados, l'école...:  ils se lisent  - oh voui! - mais après.)



Alors :
  • lequel mettre dans les mains des gens qu'on veut contaminer?
  • lequel lire, soi-même, pour éventuellement signer le début d'une histoire passionnelle ?
Et fondamentalement:
  • de quoi parlent ces deux bouquins?
Puisqu'on peut légitimement penser que le message est le même (remarquez, ce serait sacrément sioux, ça, d'écrire deux bouquins opposés, un en mode "communiquez avec vos enfants" et l'autre "flanquez-leur une bonne torgnole, ça leur apprendra la vie". On appelle ça manger à tous les râteliers, dans tous les milieux. Quelle que soit l'idéologie dominante on a ce qu'il faut à proposer!):
  • quelles sont leurs différences?
  • jusqu'à quel point peut-il être utile de lire les deux ?

"Parents Épanouis..." raconte une histoire, il s'agit d'un témoignage.
Il présente de nombreux outils, mais sous l'angle de l'évolution des narrateurs (qui sont un mélange entre les auteurs et d'autres parents, pour ménager un peu l'intimité des auteurs).
Deux points forts dans cette approche
  • On lit le détail des réactions, pensées, espoirs, tentatives, réussites et échecs de deux mamans suivant des ateliers animés par le psychologue pour enfant Haïm Ginott, mon idole. Mamans avec lesquelles il est du coup très très facile de s'identifier.
  • On y trouve également une histoire globale, une proposition de projet éducatif: c'est porteur, c'est enthousiasmant
Moi cela m'avait énormément séduite. J'étais en quête d'une vision, d'une histoire, et en commençant par "Parents Épanouis", ça a fait tilt immédiatement: c'était ça que je voulais vivre avec mes enfants.


"Parler pour que..." est plus concret, plus terre à terre, plus structuré aussi: il s'agit d'un manuel pratique visant à permettre la prise en main. 
  • Il détaille toute la série d'outils par thématiques (écouter les sentiments, favoriser la coopération des enfants, remplacer la punition,...).
  • C'est très concret, 
    • plein d'exemples, 
    • d'exercices pratiques où on est prié de prendre son crayon et de ne plus se contenter de lire, mais de devenir actif et d'écrire. 
    • C'est ponctué de petites listes récapitulatives en mode "pense-bête" (idéales à afficher sur le frigo et/ou glisser partout, dans ses poches, en marque-page d'un bouquin, dans la boite à gants de la bagnole -histoire de gérer des conflits d'autant plus savoureux qu'on est enfermé dans un espace restreint et mis sous tension par la nécessité de faire gaffe à sa conduite), 
    • et les outils proposés sont illustrés de petites BD.
Bref, il est fait de manière très pédagogue et progressive pour permettre aux personnes de s'autoformer.

Toute enthousiasmée que j'étais par ma lecture de "Parents Epanouis", "Parler pour que...", que j'ai lu immédiatement derrière, m'a presque déçue: sur le coup, je n'ai pas tellement eu l'impression d'y lire du nouveau par rapport à ce que je venais de découvrir, et je le trouvais presque trop terre à terre après les perspectives enivrantes que venait de m'ouvrir son "compagnon".

Du coup, c'est "Parents Épanouis" que j'ai eu tendance à faire lire autour de moi (Monsieur Bout, mes parents, mon beau-frère...  la terre entière en fait).

Ce qui, en fait, n'était probablement pas la meilleure chose à faire.
  • Monsieur Bout, notamment, s'est plié à la lecture de "Parents Epanouis" quand sa néophyte d'épouse le lui a collé sous le nez, mais sa véritable implication n'est venue qu'une fois que nous avons démarré les ateliers "Parler pour que...". Et sa réaction à ce moment, en mode "ah ça c'est concret, là je vois quoi faire, c'est pas du blabla comme l'autre que tu m'avais fait lire" m'a permis de réaliser qu'en fonction du positionnement de la personne au moment de la lecture, l'un ou l'autre livre peut être mieux indiqué.
    • A moi qui cherchais une voie mais n'avait pas de doutes quant au fait que celle-ci était du côté de la parentalité positive, le témoignage de "Parents Épanouis" m'était allé droit au cœur. "Eurêka!". Peu importaient au fond les détails pratiques, il y en avait largement assez dans ce bouquin là pour me donner toute la confiance nécessaire pour avancer. Ce n'est que plus tard que j'ai vraiment apprécié, lu et relu, "Parler pour que...", quand il m'a fallu vraiment travailler à mettre en place dans le quotidien le projet qui me séduisait tant.
    • Mais pour Monsieur Bout qui était plutôt en mode "euh, la parentalité positive c'est bien joli, mais concrètement je fais QUOI pour que ce soit pas le Bronx total chez moi?", il y avait le besoin d'outils concrets et prêts à être utilisés, pour se rassurer, se sentir armé.
  • De la même manière, mes parents ont été assez peu convaincus par "Parents Épanouis". Ils ont trouvé des manières détournées de l'exprimer, mais en gros cela leur a semblé une vision bien idéaliste de l'éducation et pas du tout adaptée à la vie de tous les jours avec des enfants, surtout jeunes. Avoir sous les yeux des exemples concrets de "stratégies" permettant de ne pas vivre au milieu de petits sauvages / futurs inadaptés sociaux aurait été davantage susceptible de les rassurer sur le fait que non, parentalité positive n'équivaut pas à laxisme (du coup c'est une erreur que je regrette amèrement).
  • Idem, quand j'ai fait lire "Parents Epanouis" à notre nounou strasbourgeoise, elle a trouvé cela "intéressant" ... mais sans vraiment mettre en pratique. La démarche d'appropriation aurait été facilitée, je pense, avec "Parler pour que". Il lui aurait été plus facile de picorer au moins une ou deux manières concrètes de faire.

Mon expérience m'inciterait donc plutôt à conseiller la lecture de "Parler  pour que" en première instance, aux personnes faisant leurs premiers pas en parentalité positive. (parents débutants, quel que soit l'âge de leurs enfants, entourage à qui on confie ses enfants,...) C'est clair, c'est progressif, c'est rassurant: exactement ce dont on a besoin à ce stade où il s'agit de lâcher ce qu'on a connu pour aller vers l'inconnu.
C'est donc maintenant lui que je prête en priorité, et que j'ai ainsi recommandé à mes toutes nouvelles nounous. (et l'intérêt porté par l'une d'elle au récap affiché sur notre frigo m'a confirmé que j'avais eu raison: les astuces concrètes lui parlaient).

En revanche, pour des parents, et notamment des mamans (ou le parent le plus souvent exposé aux enfants), je considère que la lecture de "Parents Epanouis"  est indispensable. Vitale, même!.

En effet, comme dit, "Parler pour que", c'est une boîte à outils. Une fabuleuse boîte à outils, hyper précieuse au quotidien, et qui permet de transformer la relation à l'enfant. Je ne saurais m'en passer. A chaque fois que je le relis, j'y trouve un nouveau point, une nouvelle piste pour améliorer notre quotidien, une nouvelle manière d'aborder un point un peu sensible.
Ce sont des outils, qui sous-tendent une philosophie, certes, mais cela manque parfois de hauteur, de recul, sur le rôle du parent en général, et notamment sur un point fondamental: la conciliation des besoins de l'enfant et de celui des parents.

Ce dernier point me tient à cœur : or c'est grâce à "Parents Epanouis" que j'ai pu persévérer en parentalité positive en ayant confiance que cela ne signifiait pas que j'allais me sacrifier intégralement sur l'autel de la maternité

Car "Parents Épanouis" propose une vraie vision du rôle global du parent, et prend en compte ses besoins et son fonctionnement. Si sa première partie reprend en gros, sous une forme "narrée", les outils abordés en détails par "Parler pour que", il consacre en revanche une deuxième partie au parent
  • Par ses pages sur les besoins des parents et la nécessité absolue d'en prendre soin, 
  • par celles sur les besoins de l'enfant et la différence avec ses envies, 
  • par le chapitre looong et ô combien précieux qu'il consacre à la gestion de la colère des parents (un sacré sujet, hein... Et enfin, il ne s'agit plus de la réprimer, mais d'apprendre à l'exprimer à son enfant d'une manière qui ne soit pas nocive!!), 
il apporte des éléments essentiels qui sont plus ou moins totalement absents du manuel "Parler pour que...", et pourtant indispensables, à mes yeux, à la vie d'un parent embarqué pour une croisière au long cours.  
Des pages dont je n'ai pour le moment lu l'équivalent nulle par ailleurs, et qui font qu'à mes yeux, "Parents Épanouis" constitue un incontournable.

Moralité: si on est déjà à fond parentalité positive, commencer par "Parler pour que" ne nuira pas, mais commencer par "Parents Épanouis" peut s'avérer être une meilleure idée afin de prendre du recul sur son rôle de parent et éventuellement de recharger ses batteries. Et surtout, si on n'a pas commencé par "Parents Épanouis", il faut poursuivre jusque là!!

Dans tous les autres cas, comme dit plus haut, il vaut probablement mieux démarrer avec "Parler pour que".

vendredi 20 octobre 2017

Mode de garde en IEF: organisation 2017-2018 (Deutschland über alles)

Faire garder mes enfants régulièrement est un des piliers de mon équilibre personnel. J'étais bien décidée à retrouver bien vite ledit pilier dans notre nouvel environnement.
Forte des enseignements de 2016-2017, et au vu des changements et nouvelles possibilités apportés par notre déménagement, je n'ai donc pas tardé pour me mettre en quête d'un mode de garde. J'ai sondé un peu le terrain, puis me suis lancée dans les recherches dès que j'ai su ce que je cherchais
  • le lieu de la garde, une fois la maison trouvée
  • le volume d'heures de garde, une fois que la piste pro qui planait s'est misérablement écrasée
et surtout: avec de nouveaux objectifs en tête.

Mon organisation pour 2017-2018 se distingue donc par 4 nouveautés, et pas des moindres.

1. De nouveaux horaires

  • Un démarrage compatible avec le casage d'un créneau"salle de classe"  avant l'arrivée de la personne (un créneau un peu raccourci au besoin, mais tout de même): je prévoyais midi, finalement, à la fois du fait des disponibilités des personnes que j'ai trouvées, et de ce que je constate à l'usage, ce sera plutôt 11h ou 11h30 selon les jours. 
  • Une durée suffisamment longue pour me permettre à moi de faire des choses sans regarder toujours la montre (notamment si je prends en compte les temps de transport franciliens...)
  • Cela permet que la sortie post-créneau IEF soit prise en charge par la nounou, de manière éventuellement plus "fatigante" (comprendre : sortie au parc) que ce que le baobab qui pousse dans ma main permet (depuis que nous sommes ici, c'est beaucoup "allez donc jouer dans la rue/le jardin").
  • et puis j'avais aussi envie, au moins une fois dans la semaine, de m'épargner un peu la fin de journée, donc l'un des créneaux court jusqu'à 18h, le but étant de ne plus avoir que la soirée à gérer derrière.
Je reste sur deux créneaux dans la semaine, comme l'an passé.
Quant aux jours exacts j'ai décidé que cela n'avait pas d'importance mais que je profiterais de cette souplesse pour faire en fonction des disponibilités des personnes qui me plairaient. Nous nous orientons vers quelque chose comme mardi-vendredi, mais parfois c'est jeudi-vendredi. 
Ce qui nous donnera plus ou moins une fois 11h-16h, et une fois 11h30-18h.


2. Une nouvelle organisation du temps libéré 

Ayant envisagé, quand l'opportunité pro susmentionnée était encore d’actualité, de négocier qu'une partie de mon temps de travail soit du Home Office, tout en prévoyant de faire garder les enfants sur ces créneaux, j'ai transposé cela à mon temps libre. 
En effet, c'est l'avantage de notre maison. Celle-ci comporte 3 niveaux, avec le dernier niveau (les combles) constitué de la salle de classe et de notre chambre (et à terme, quand les travaux auront eu lieu et rajouté une salle d'eau, suite!) parentale. Les enfants n'ont donc rien à y faire hors moment d'IEF. C'est sur cette disposition que je compte pour me permettre de m'isoler un peu et ainsi rester chez moi tout en laissant le champ libre aux enfants et à leur nounou. Une option beaucoup plus difficile à mettre en œuvre dans un appartement!
Je prévois donc de ne pas nécessairement m'exiler, mais de passer du temps là-haut, y compris en me montant ma "gamelle" les fois où je n'irai pas manger à l'extérieur.
  • Manger, 
  • faire un bout de ménage (en haut, si ils sont là; en bas, si ils sont allés se balader), 
  • repasser en skypant avec une copine, 
  • dormir, 
  • bloguer, 
  • préparer des machins IEF ou des interventions dans l'enseignement supérieur... 
Toutes ces possibilités viendront donc s'ajouter aux courses, visites, ballades, sports et autres sorties. 

Je prendrai en revanche le soin d'être discrète, car d'expérience d'ex-babysitter, je sais bien que les enfants sont bien plus faciles à gérer quand il n'y a pas la tentation de courir solliciter les parents, leurs câlins, leur avis, leur permission, leur arbitrage.


3. Un mode d'emploi différent

En région parisienne la concurrence pour les modes de garde peut se révéler rude, payer quelqu'un au SMIC / passer par une agence n'assure pas forcément de récupérer le haut du panier... J'ai donc préféré chercher et employer moi-même. Ça fait un peu plus de papiers mais je peux gérer.


4ème et dernier point, et pas des moindres: la chermanitude!!

Vraiment j'ai beaucoup ruminé au début de l'été : j'avais du mal à faire le deuil de la proximité avec l'Allemagne dont nous bénéficiions à Strasbourg, et notamment du chouette jardin d'enfants franco-allemand où  F. se rendait de temps à autre depuis quelques mois pour son bonheur et le nôtre, et où j'aurais volontiers mis E. d'ici quelques temps.
Du temps où j'avais cherché ma première nounou à domicile à Strasbourg, j'avais caressé l'idée de trouver quelqu'un de germanophone pour venir renforcer ce que je fais concernant la transmission de l'allemand auprès des Bébous. Mais je n'en avais pas fait une priorité: comme à l'époque je cherchais un mode de garde dans le cadre de mon boulot à 50%, il s'agissait de gérer les enfants (avec une E. encore bien jeune) pendant 10h d'affilée, je privilégiais donc l'expérience.

Cette année la situation est très différente, j'ai donc décidé de faire de l'allemand mon critère numéro 1
Ou plutôt: j'ai mis à plat l'ensemble de mes besoins d'heures de garde (journées régulières, et soirées plus ou moins ponctuelles mais fréquentes) et décidé que j'allais chercher à ce que certaines de ces heures au moins soient gérées par des personnes parlant allemand à mes enfants, et qu'ensuite seulement, je comblerais les trous restant par des personnes non-germanophones.
Pour cela j'ai pris avantage du fait d'habiter en région parisienne (faut bien que y en ait, des avantages.... [grommelle grommelle]): Paris draine énormément d'Allemands! 
J'ai fouiné un peu, trouvé un groupe Facebook qui les rassemble, et publié une petite annonce mettant en valeur mes atouts principaux
  • horaires différents des autres annonces demandant des sorties d'école, 
  • souplesse totale sur les jours, 
  • et différents créneaux possibles : jours / soirs, selon les disponibilités des personnes intéressées
mais aussi mon inconvénient : nous sommes en banlieue, 40 minutes de Transilien du centre de Paris, tout le monde n'est pas prêt à les faire!

Bilan des courses: CLAP CLAP CLAP! 
Avant même notre emménagement j'avais trouvé deux personnes me convenant tout à fait, chacune dispo un jour dans la semaine: 
  • N., une Autrichienne déjà maman, en reconversion pour devenir enseignante, et 
  • S., une étudiante franco-allemande qui a suivi le même cursus que Monsieur Bout et moi, et trouve ça trop cool de bosser chez des gens passés par là (et ça ne nuit pas à la confiance, nous aussi ça nous rappelle nos jeunes années [mode pépé on])
Le deal étant que c'est en allemand qu'elles parlent aux enfants (au besoin en ayant recours au mot français si incompréhension tenace non résolue par force gestes et mimiques).

Avantages collatéraux
  • une perspective qui parfois m'agaçait était celle de faire du ménage sur les heures de garde de mes enfants. Même si Flylady m'a permis de beaucoup progresser, le ménage ne fait toujours pas partie de mes hobbys (arf, arf, aaaaarf! - quoique... si je vous dis qu'hier j'étais tellement énervée sur l'horaire de retour tardif de Monsieur que j'ai passé mes nerfs en passant l'aspi  dans toute la maison, vous me croyez?!) donc bon je grognais un peu et me disais qu'à ce compte, autant mettre les sous directement dans une femme de ménage. Là, point du tout, cela me détend totalement: peu importe ce que MOI je fais pendant ce temps, l' "utilité" de la garde est toujours présente, ne serait-ce que sur le plan linguistique.
  • sur le plan éducatif : l'éducation à l'allemande n'a rien à voir avec l'éducation à la française. Et est fondamentalement beaucoup, beaucoup moins éloignée de la parentalité positive que l'éducation française traditionnelle. Oh, l'éducation allemande lambda a ses travers, hein, mais au moins le culte de l'obéissance, de la politesse formelle, les gifles etc, sont des idées que la plupart des Allemands vont trouver saugrenues, et les jeunes Allemands sont souvent choqués de ce qu'ils peuvent observer en France sur ces points. Histoire oblige, l'aspect autoritaire sent un peu le soufre outre-Rhin. Du coup ce que j'ai pu expliquer de notre philosophie éducative est tombée dans des oreilles beaucoup plus prêtes à les entendre. Cette différence se voit aussi tout de suite dans les premières interactions avec les enfants. Quant à N., à qui je voulais prêter un de mes bouquins Faber & Mazlish, elle a préféré se l'acheter direct. Et réfléchit à suivre des ateliers.

Inconvénients : 
  • je fais une croix sur la stabilité :  N. n'est disponible que cette année, où elle bosse son concours; S. s'est engagée pour un semestre, à voir au second semestre si son emploi du temps continue à lui libérer un jour entier dans la semaine. Donc quoi qu'il arrive je sais qu'il me faudra me remettre en quête l'an prochain, et introduire de nouvelles personnes référentes auprès des enfants. Cela me chagrine, mais je semble être maudite sur ce plan-là...
  • ce n'est pas gratuit... je les rémunère très sensiblement au dessus du SMIC!

Chacune de mes deux nounous est déjà venue deux fois à la maison, pour des créneaux "d'adaptation" et j'en suis vraiment contente.
Nous nous entendons super bien (en plus moi ça me fait plaisir de pouvoir parler ainsi allemand régulièrement), le courant est hyper vite passé avec les enfants, et sur le plan linguistique je vois déjà les choses bouger. 
  • Je ne me faisais aucun souci concernant E. . Elle est tellement au taquet sur l'allemand que je savais qu'elle accrocherait direct. Et puis, étant plus jeune, sa capacité à s'adapter au fait qu'on communique différemment avec elle est aussi plus grande. 
  • F. étant plus réfractaire à l'allemand, j'étais curieuse de voir.
    • Dès le premier créneau avec N., premier progrès : de mutique / "Nan, je parle en FRANÇAIS!!", F. est passé, à la fin, au stade où il répondait "NEIN!" à tout ce qu'elle lui disait. :D
    • La semaine suivante, il répondait "NEIN"... mais aussi et surtout "JA!"; et quelques "Danke" (merci) se sont aussi faufilés.

Bref, c'est bien chouette.

Et ce n'est même pas tout !

4. BIS, une nouveauté qu'elle est très nouvelle!

Nous allons également accueillir une étudiante allemande à la maison en mode "chambre contre services" pendant deux fois un mois (interrompus par les vacances de Noël).
Durant cette période, c'est elle qui assumera les heures de babysitting dont nous aurons besoin le soir. Et puis, sa présence au quotidien fera que les enfants entendront un maximum d'allemand (il est entendu avec elle qu'elle parlera la langue qu'elle voudra avec nous, mais allemand avec / devant les enfants).

Je suis vraiment contente!

Je vous explique: 

Notre maison comporte une chambre d'amis avec salle de bain attenante, et au départ j'avais pensé que nous pourrions prendre une jeune fille au pair... mais sans grande motivation
  • de ce que j'ai pu voir autour de moi, ce n'est pas toujours une réussite, notamment si la jeune fille en question n'a en fait pas vraiment terminé sa propre éducation et qu'on se retrouve en fait à gérer une grande ado en plus de ses propres gosses (or je ne suis pas pressée de gérer des ados, merci, ça ira!)
  • faire venir quelqu'un qu'on n'a jamais vu, pour une longue période, ça augmente encore le risque
  • et puis avoir quelqu'un H24 chez soi, ça peut être pesant,
  • et du point de vue de l'intimité familiale je n'étais pas sûre que cela nous convienne
  • par ailleurs du coup nous perdions l'usage de la chambre d'amis. Or nous prévoyons d'accueillir plein de monde.
Donc nous n'avions pas poursuivi l'idée.

Mais il se trouve que l'une des personnes contactées dans le cadre de ma quête de nounous/babysitters allemandes m'avait dit être hébergée par des amies, et pouvoir être intéressée pour échanger les heures de garde dont nous avions besoin contre la mise à disposition d'une chambre. 
  • Elle vivait depuis plusieurs années à Paris donc il n'y avait pas la dimension "je fais venir quelqu'un exprès", 
  • et nous allions pouvoir la rencontrer avant de faire affaire, 
  • elle avait terminé ses études, donc son âge point trop juvénile plaidait en sa faveur, 
  • il y avait la possibilité qu'elle aille squatter chez ses amis si nous recevions du monde l'un ou l'autre weekend... 
Tout cela nous semblait fort rassurant et nous a permis de revoir notre position / nous ouvrir à de nouvelles perspectives. 
Finalement ça ne s'est pas fait avec cette personne là, car elle a trouvé un VIE hors de France, mais du coup je suis allée modifier mon annonce en précisant que nous pouvions éventuellement aussi proposer une chambre en échange d'heures de garde.

L'étudiante que nous accueillerons à partir de la mi-novembre vient pour un stage court à Paris, donc c'est tout bénef: 
  • elle n'est pas H24 à la maison donc nous ne nous marcherons pas sur les pieds, 
  • et elle n'est là que pour deux mois ce qui va nous permettre de tester un peu la formule sur une période relativement courte, sans nous retrouver coincés pour longtemps.
Elle gèrera les soirées babysitting à un tarif horaire fixe, et pourra également contribuer au ménage. Nous avons fixé un tarif pour la chambre, un tarif pour les repas éventuellement pris avec nous, et à la fin du mois, nous ferons le calcul de qui doit combien à qui.
Il est entendu avec elle qu'il y aura probablement un ou deux weekends où elle ira dormir dans une autre pièce pour laisser la place à des amis de passage.
Elle a l'air toute gentille, nous nous sommes longuement parlé au téléphone puis nous avons fait une session Skype, et le courant est bien passé.
Je suis donc ravie de cette possibilité d'explorer également cette piste, sans trop d'engagement.


Voili voilou.
Je vous avoue que je suis très très fière de moi et de la manière dont j'ai optimisé l'intérêt de faire garder mes enfants: coupler ma santé mentale, leur bien-être, et leur développement linguistique.
Et la perspective de renforcer ainsi énormément la présence de l'allemand dans le quotidien des Bébous (parce qu'en plus, ça me facilite aussi son utilisation avec eux) nous fait chaud au cœur. Monsieur Bout en particulier en est vraiment très heureux, lui qui se sentait parfois coupable de ne pas en faire assez pour transmettre aux enfants ses racines.
Youpi Tagada
[licorne gambadant vers le soleil couchant, sur un arc en ciel noir-rouge-or (arc-en-ciel chelou, je sais!)]


mercredi 18 octobre 2017

Mode de garde en IEF: bilan 2016-2017

Lorsque je me suis retrouvée pour la première fois de ma vie au chômage, pour une durée indéterminée certes, mais avec peu de perspectives que celle-ci soit brève, j'ai gardé ma nounou à domicile, en réduisant ses heures. J'avais expliqué mes raisons ici.


Bilan des courses
  • Les raisons susmentionnées sont toujours valables : cette respiration s'est montrée indispensable. A certains moments un peu compliqués, pouvoir "déposer" mes responsabilités maternelles pendant quelques heures a permis le bol d'air nécessaire pour pouvoir ensuite les reprendre sans qu'un câble ne lâche quelque part (d'aucunes âmes médisantes prétendront que, si, des câbles ont manifestement lâché, ou que, comme disent si bien les Allemands, je n'ai "pas toutes mes tasses dans l'armoire", mais... chut).
  • Ces pauses m'ont permis de faire un tas de choses : un max de déjeuners avec des copines, quelques uns avec Monsieur Bout, beaucoup de piscine, du shopping, des formalités et démarches sanzenfandanlépatt..., j'ai rarement été en peine d'occupations ;-), autant de moments précieux qui ont fait de cette année une chouette année.
Ces heures de garde ont donc beaucoup contribué à mon équilibre et mon épanouissement cette année, et je ne me verrais pas y renoncer! Trop dangereux.
J'ai toujours en tête l'image de la reine des abeilles, utilisée par Faber et Mazlish dans leur sublime "Parents Épanouis, Enfants Épanouis", pour me rappeler qu'investir du temps et de l'argent dans ce qui me permet, à moi, de fonctionner, c'est un investissement utile à toute la famille.
Que refuser cet investissement, c'est mettre en péril ladite famille.
Donc :  pas touche!


4 points moins positifs dans ce bilan
  • 1. le passage par une agence : ils ont très bien géré, aucun souci. 
    • Mais ça veut tout de même dire que notre Madame O2 était payée au SMIC quand l'heure m'était facturée 23€ : salaire identique pour les petites étudiantes employées par l'agence, que pour elle, EJE diplômée avec 20 ans d'expérience!
    • Et surtout, au fur et à mesure, j'ai pu réaliser la précarité de sa situation : certes ce sont des CDI, blablabla, mais sans nombre d'heures assuré. 
      • Donc, autant pour quelqu'un qui n'a besoin que d'un revenu complémentaire (étudiant, activité de complément avec un conjoint assurant les arrières, complément de retraite), le sous-emploi constant (comment cumuler 35h / semaine quand l'essentiel de l'activité se concentre après 15h30?) ne constitue pas un gros problème, autant pour la mienne, maman solo dont c'était la seule source de revenu, le bouclage de fins de mois constituait une source d'angoisse constante... 
      • d'autant que ces revenus-là sont non seulement faibles mais fluctuants: en période de vacances scolaires, beaucoup d'heures "sautent". Donc septembre paie correctement, octobre accuse une baisse, novembre va mieux, décembre c'est la cata, janvier c'est OK, février c'est l'horreur, et ainsi de suite...
    • Moralité, peu de stabilité du personnel, en tous cas dans les grandes villes (le fait que Clotilde ait la même personne depuis 6 ans me fait rêver!): dès que celui-ci peut trouver autre chose, il le fait. Notre départ a ainsi poussé la nôtre à chercher autre chose, car j'étais son plus gros contrat, et le plus stable, qui lui maintenait la tête hors de l'eau. Elle a trouvé, ouf!
Bref, le passage par une agence présente de nombreux avantages, notamment en termes de gestion mais aussi sur le plan financier quand il s'agit d'un faible volume horaire, mais ce n'est pas la panacée et je suis ressortie de cette année assez décidée à explorer en priorité d'autres possibilités, pour ne me rabattre sur cette solution qu'en dernier recours.

  • 2. pas évident de trouver quelqu'un branché éducation positive. 
Notre madame O2 était vraiment adorable, aux petits soins avec les enfants, je lui ai fait lire "Parents Épanouis Enfants Épanouis", mais même sympa, même ouverte a priori.... la culture éducative, ça imprègne
Ce n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres, mais cela fait de longues semaines que je travaille à faire perdre à F. l'habitude de s'exclamer "j'ai pas fait exprès" quand il cause du tort à quelqu'un. A cette réaction centrée sur la culpabilité, je préfère de loin un "pardon", qui développe davantage l'empathie en focalisant sur le tort ressenti par la personne. 
Idem pour les "c'est pas grave" et autres "ne pleure pas" dont je sais que les Bébous en ont entendu un certain nombre... Idem également  pour les "si..., alors..." que j'ai entendu fleurir dans la bouche de F. .
On ne peut s'assurer quelqu'un qui fasse 100% comme nous, mais tout de même, je rêverais que la parentalité positive soit plus répandue et non encore un truc d'extra-terrestres, histoire que l'écart soit moins grand!

  • 3. L'inconvénient d'une nounou à domicile, c'est que vos enfants sont gardés à votre domicile. 
(Ouais, j'ai fait de très longues études pour arriver à ce constat). 
    • Plus précisément, cela a signifié que la majorité du temps, il me fallait sortir de chez moi, alors que j'aurais bien aimé profiter de ce temps pour faire des choses chez moi aussi:  
      • ranger / Flyladyser, préparer des machins pour l'IEF, bloguer... Les enfants l'adorant, ils ne me collaient pas si je prétendais rester, mais de là à ranger en leur présence (notamment leurs affaires!), j'avais moins de liberté d'action. Et même en restant chez moi le temps qu'elle sorte les enfants au parc,  c'était tout de même bref et à certains moments j'ai vraiment trouvé cela gênant. 
      • Faire des choses, oui, mais aussi ne rien faire: ça aussi c'était plus difficile à envisager, et pourtant y a des fois je serais bien restée juste à buller / dormir chez moi. Pas possible!
    • Autre dommage collatéral dont je n'avais pas envisagé l'impact: mon organisation m'obligeait à déjeuner hors de chez moi 2 fois par semaine. 
      • J'avais pensé à l'aspect "compagnie", et cela n'a pas été un souci: j'en ai rarement été en peine. En revanche, ce petit côté SDF, dans les faits, s'est traduit par un fameux surcoût: certes il m'est arrivé d'aller déjeuner chez une copine, cependant la grande majorité du temps je déjeunais à l'extérieur. 
      • Très sympa, hein, ces petits restaus entre filles... Néanmoins, et même en privilégiant des lieux "pas chers", le budget sorties s'en est mécaniquement retrouvé dépassé, et de beaucoup. Quand nous réfléchissions au passage à 80% de Monsieur, et que je triturais le budget correspondant, ce point-là constituait une vraie préoccupation, alourdissant le poids financier de la garde (car je tenais en même temps à continuer autant que possible à confier mes enfants sur l'horaire des déjeuners: les repas, chaque maman le sait, peuvent être le théâtre de conflits, et le fait d'en déléguer certains m'aide à gérer les autres de manière plus détendue).

  • 4. Rythme avec l'IEF pas évident à trouver :  
    • au départ je la faisais venir dès le matin, concentrant les créneaux IEF sur les autres jours, mais très vite j'ai vu que cela ne me convenait pas. J'avais besoin de plus de régularité dans les créneaux IEF, et donc j'ai décalé ses horaires, de manière à ce que sur l'un de ses deux jours il y ait "école". 
    • Cela allait pour une année de PS (pression "scolaire" pas bien grosse!) mais même avant que notre déménagement ne rebatte les cartes, je prévoyais de faire autrement en 2017-2018; en effet si une matinée d'IEF saute systématiquement pour cause de garde, cela signifie moins de souplesse pour en faire sauter d'autres pour des sorties ou autres activités. Or, un enseignement que je tire de cette première année d'IEF est que, en tous cas pour notre famille, la fréquence des créneaux IEF est importante pour favoriser une bonne mise au travail. Toujours pour des raisons de routine, favorisant la paix des foyers avec jeunes enfants...

Voici pour ce bilan.
Autant de points d'analyse qui m'ont bien servi pour ajuster mon organisation 2017-2018, que je reviens vous présenter sous peu, et dont je suis, ma foi, assez fière...

mardi 17 octobre 2017

Soupe autrichienne aux quenelles de semoule - Hochzeitssuppe mit Griessnockerln

Comme promis dans mon billet précédent recensant des plats savoureux sans viande, voici une chouette recette de bouillon-plat complet pour réjouir les soirées d'hiver (à noter: en Allemagne et en Autriche, on ne rechigne pas non plus à servir ce genre de plats à midi!).

Hochzeitssuppe (=  "soupe de mariage", traditionnellement servie en introduction de repas de fêtes)

La base en est simple
  • du bouillon
  • dans lequel on fera barboter des légumes râpés selon ce qu'on a stock: (cette recette se prête tout particulièrement bien au recyclage de légumes râpés en trop grande quantité, et/ou commençant à se défraîchir...)
    • généralement, j'inclus de la carotte, 
    • le radis blanc supporte très bien, 
    • les courgettes y nagent avec ravissement, 
    • quelques fines rondelles de poireau peuvent y servir de bouées,
    • l'oignon s'amusera tout autant. 

Pour rendre le bouillon consistant, on se lancera dans la confection de 
petites quenelles de semoule, les fameux Griessnockerl
qui iront donc enrichir ce bouillon.


Ingrédients
  • 50g de beurre
  • 1 œuf
  • 80 à 100g de semoule (j'utilise volontiers de la semoule d'épeautre et cela fonctionne tout à fait bien)
  • sel
  • noix de muscade et / ou persil ou aneth

  1. fouetter le beurre fondu (je le fais au fouet électrique) jusqu'à ce qu'il mousse, 
  2. y rajouter l’œuf (il est conseillé d'avoir laisser celui-ci se détendre hors du frigo, si possible, durant une heure), puis les ingrédients restant.
  3. Laisser gonfler la masse à chaleur ambiante durant au moins 30 minutes, si possible une bonne heure,
  4. puis avec deux cuillers à café, former de petites quenelles, que l'on fait cuire soit dans de l'eau bouillante salée (pour les utiliser plus tard), soit directement dans le bouillon: d'abord 5 minutes à bons bouillons, puis 10 minutes à feu très doux. 
Bon appétit! 

samedi 14 octobre 2017

Optimiser le budget alimentation: 12 Plats sans viande

À la fois dans une optique de santé, de développement durable, et d'économie, j'ai cherché ces derniers mois à réduire notre consommation de viande.
(à noter: me voici fraîchement obligée de faire partiellement machine arrière. Il se trouve qu'une prise de sang toute récente a montré un taux de fer au ras des pâquerettes, bien en dessous du minimum acceptable. Et même si il existe différentes manières d'absorber la quantité nécessaire de fer, je vais tout de même prendre garde à ce que boudin, foie, et consorts figurent très régulièrement aux menus des prochains mois).

Quoi qu'il en soit, chez nous, la viande est avant tout une affaire de gourmandise: je suis gourmande, Monsieur Bout est gourmand; les chiens ne faisant pas des chats, nos mômes sont gourmands. Et la viande, nous aimons ça.
Diminuer la consommation de viande n'était donc envisageable qu'à condition d'avoir des alternatives goûtues histoire que passer à table soit un plaisir même sans y avoir convié le moindre bout de viande.

Même E. se méfie. Sans viande ?! Comme c'est étrange.
J'ai cherché, réfléchi, testé, et voici douze plats auxquels j'ai volontiers recours (certains offrant de nombreuses variantes, j'en profite allègrement et ils reviennent fréquemment sur notre table).


  • 1. Knoedel en sauce. 
Les Knoedel sont de grosses boulettes allemandes à base de pain sec; je vous en promets la recette depuis des lustres, mais en attendant je les achète lyophilisés dans mon Lidl allemand (et j'en ai emporté de gros stocks en quittant Strasbourg). 
Quant à la sauce, de nombreuses variantes sont possibles. Globalement, je fais ça sur la base de ma crème aux pleurotes, et je varie les légumes: 
    • toutes sortes de champignons, 
    • ou carottes (en les râpant avant la cuisson elles deviennent rapidement fondantes), 
    • carottes-oignons, 
    • poireaux émincés,... 
En l'absence de Knoedel, du riz ou toute céréale absorbant bien les sauces fait aussi l'affaire.

  • 2. Röstis accompagnés de crudités et d'une sauce
Les fameuses galettes de pommes de terre sont un plat chermanique, ach!, dont la base est très simple:
    • pommes de terre crues râpées, 
    • 1 oignon (ou pas), 
    • 1 œuf et un tout petit peu de farine pour le liant
    • sel, poivre
On fait frire à la poêle.
Efficaces et pas chères, elles se déclinent fort bien en différentes variantes
on peut 
    • remplacer la pomme de terre par de l'igname, je vous l'avais expliqué; 
    • faire un mix pommes de terre / patate douce, 
    • rajouter, aux pommes de terres, l'un et/ou l'autre des légumes suivants : carotte, courgette, navet (toujours en râpant)
Je les accompagne d'une petite sauce réalisée en un tournemain : un yaourt de chèvre avec de l'aneth, ou un combiné échalote / ciboulette (ciboulette et aneth sortent généralement directement de mon congélateur).
Bâtonnets de carotte / concombre, petites tomates, avocats ou radis complètent le repas et plongent eux aussi dans la sauce.
Pour les jours de fête, ce plat se pimpe très bien avec quelques tranches de saumon fumé...

  • 3. Pommes de terres au four, crudités et sauce 
C'est la même chose que le point numéro 2 du point de vue des accompagnements, mais en version flemmassou pour le corps du plat.

  • 4. Gnocchis ou pâtes avec crème à l'ail et oignon et herbes de Provence 
Ail et oignon hâchés menus au robot, blanchis à la poêle, et je rajoute un yaourt de chèvre ou de brebis ainsi que herbes de Provence & sel - poivre. Miam.

  • 5. Lasagnes chèvre - aubergines
Aubergines en dés, oignons émindés et herbes de Provence reviennent longuement afin de constituer la base de lasagnes dans lesquelles je remplace le gruyère râpé par de fines tranches de chèvre bûche (hormis la dernière couche pour laquelle j'ai abondamment recours au gruyère histoire que ça gratine).

  • 6. Lentilles corail au curry 
Faire revenir un oignon dans de la graisse, y faire dorer des lentilles corail, puis rajouter du curry ainsi qu'un gros verre d'eau (pour 4 personnes) et faire revenir quelques minutes (stopper la cuisson avant que les lentilles ne deviennent trop molles). 
On peut faire sans curry si on n'aime pas ça. 
Accompagné de riz c'est délicieux.
Et le jour où on veut inclure de la viande, on peut rajouter des gésiers de canard à la recette (c'est alors dans la graisse de canard que reviennent les lentilles... miam).

  • 7. Spaetzle gratinées
Mélanger du beurre, du gruyère râpé, et si on veut, un yaourt, aux Spaetzle faites maison.
Passer au four une dizaine de minutes, en finissant en position grill si possible, et zou.

  • 8. Gratin de Spaetzle ou de pommes de terre-munster-oignons
Pommes de terres cuites coupées en tranches, ou Spaetzle, se retrouvent dans un plat allant au four.
Et sont recouvertes d'oignons que j'ai faits dorer à la poêle, puis de fines tranches de munster (et en option, mais alors on oublie le "sans viande": quelques lardons revenus avec les oignons), 
On fait gratiner le tout;
L'haleine de chacal est assurée, mais nous nous roulons par terre.

  • 9. Panna Cotta au munster avec tomates cerise, accompagnée de pommes de terre sautées
Eh oui! La folle de la panna cotta a encore frappé: ça c'est un test tout récent, en mode "je veux faire une panna cotta salée mais je n'ai rien dans mon frigo hormis... du munster, tiens Google dis-moi que c'est possible". 
Et ça l'est.
Et c'est simplissime.
Et c'est vachement miam.
(et pour info ça se tartine aussi très bien sur des canapés pour un apéro...)

  • 10. Crumble carotte / patate douce / courge
Marier 2 ou 3 de ces légumes en les balançant, en morceaux, une quinzaine de minutes dans un panier vapeur (on peut leur adjoindre un oignon) puis hop, dans un plat à four.
Cela peut se recouvrir d'un crumble à base de graisse + quinoa + gruyère râpé ou graisse + flocons d'avoine, ou d'un mélange d'un peu tout ça. 
Un peu de muscade ne fait pas de mal.

  • 11. Hochzeitssuppe aux quenelles de semoule
Il s'agit d'une recette de soupe / bouillon enrichi, venue tout droit d'Autriche, et que je vous présenterai dans mon prochain billet [ici!]
Délicieux aux premiers frimas...

  • 12. Crêpes
Une bonne soirée crêpes, ça ne rate jamais son effet; et franchement, y a pas moins cher.
Sur les premières crêpes on fait fondre divers fromages, sur les suivantes on n'a que l'embarras du choix entre miel, confitures, sucre... ou mon Nutella fait-maison, souvenez-vous!


Voilà, maintenant que j'ai fini d'écrire ce billet, je crève de faim.
En espérant qu'il vous inspire un soir de profonde perplexité menuesque.