lundi 29 mars 2021

Guérir (soi / son enfant) d'un traumatisme : la thérapie EMDR

Attention, aujourd'hui, je vais vous raconter comment nous avons pu fabriquer notre petit H. 

(c'est le moment où, affolée, vous levez les yeux de votre écran et dites à votre conjoint ou votre meilleure copine "Nan mais ça va plus du tout ce blog, ça part en rubrique sexo de bas étage !!")

Eh non, encore une fois non, foin de détails croustillants aujourd'hui. Désolée. Si vous voulez du croustillant en lisant mon blog... prenez des chips.

Il n'est pas toujours facile d'appeler un chat un chat. 
Reconnaître qu'on a été victime d'un traumatisme, hum, pas évident. 
Reconnaître qu'on a sans doute besoin de faire appel à un psy, pas évident non plus,. 
Et ce, même si le recours à des professionnels de l'aide se normalise énormément ces dernières années, ce qui est une sacrée chance pour notre génération et celles qui suivront !
Normalisation ou pas, hein, franchir le pas d'aller voir un psy n'est jamais facile, et l'un des aspects est qu'on sait quand ça commence, on sait pas trop forcément quand ça finit.

Personnellement, eh bien, tout pareil. 
Voici donc un petit témoignage / présentation de derrière les fagots, au sujet d'une approche adaptée :
  • efficace
  • libératrice
  • et BREVE
  • pour adultes et enfants.

Contexte : 

J'ai évoqué ici et les circonstances de la naissance de F. back in 2013, naissance provoquée en catastrophe par la découverte, à 8 mois de grossesse, que je faisais une prééclampsie carabinée à laquelle il était impératif de couper court immédiatement. Césarienne immédiate, naissance de F. en bon état, éclampsie de la Gwen quelques heures plus tard, réa pour la Gwen donc 3 jours de séparation d'avec F.. Puis les retrouvailles, et cui-cui les petits oiseaux.

L'année qui suivit fut particulière. J'en garde un souvenir nimbé d'une aura d'euphorie. 
Euphorie favorisée par le contexte particulier dans laquelle s'inscrivait l'arrivée de F. : la grossesse inattendue de F. nous avait subitement sortis d'un quotidien marqué par l'infertilité et un parcours d'agrément d'adoption. 
Ce quotidien, c'était 
  • voir notre voiture choisie "pour quand on aura un bébé" : vide, 
  • notre grande maison de 4 chambres : vides aussi, 
  • me perdre dans un supermarché et me retrouver au rayon puériculture, 
  • faire la queue derrière quelqu'un achetant des Blédina, 
  • entrapercevoir un ventre arrondi, 
  • entendre le babillement d'un bébé, 
  • recevoir un faire-part de naissance ou lire une annonce de grossesse sur FB 
= 100 fois par jour, un micro-truc nous rappelait que nous n'avions pas d'enfants et que nos chances d'en avoir "par nous-mêmes" étaient nulles, et 100 par jour, un micro-truc venait déclencher une douleur pas micro du tout.

La première année de F. a été l'exact inverse : je l'ai passée shootée à la dopamine. 100 fois par jour, un micro-truc 
  • ouvrir sa porte et voir un lit de bébé avec un bébé dedans ; 
  • voir son siège auto à l'arrière de notre voiture ; 
  • voir traîner une chaussette taille 18 ; 
  • acheter à mon tour des trucs au rayon puériculture ; 
  • devoir faire des abdos pour récupérer un bide amoché par la césarienne ;...
venait me rappeler ce truc de fous : j'avais UN BEBEEEEEEEE.

Je ne sais pas au juste quand cet effet dopant a commencé à s'estomper
Je ne saurais dire non plus avec précision quand j'ai commencé, de plus en plus souvent, à pleurer en évoquant les circonstances de la naissance de F. Après la naissance d'E. 2 ans plus tard ?
Toujours est-il que peu à peu, ce traumatisme, resté enfoui sous une béatitude de chaque instant au départ, a commencé à repointer le bout de son nez
Mais hors de question de m'en occuper, oh ça non. Au bout d'un moment, quand c'est devenu trop encombrant, je me suis juste mise à m'occuper du versant "F. traumatisé par sa naissance"... ça suffisait, non ?

Visiblement non, au vu de mon incapacité à ne pas fondre en larmes dès que je touchais d'un peu près au souvenir de sa naissance.

Il y avait aussi autre chose : un numéro 3, que nous souhaitions depuis un bon bout de temps, ne s'installait pas. Sans raison valable, cette fois, puisque les causes de notre infertilité initiale avaient été pulvérisées. Les quelques examens faits ne livraient aucune explication du pourquoi mes cycles restaient un peu bizarres, ni du pourquoi, même bizarres, ils refusaient de déboucher sur la moindre grossesse.
Anguille sous roche ? Baleine sous gravillon ?

Je faisais l'autruche. (on est bien, la tête dans le sable, hein ? C'est vraiment confortable le sable)
Jusqu'à ce qu'une amie, sage-femme de son état, et auprès de qui je me lamentais, ne mette les points sur les i : 
"Oh mais Gwen tu sais, moi j'ai des patientes qui après ce que tu as vécu pour F., ne réussissent plus jamais à avoir d'enfants derrière, hein. C'est traumatisant quand même une éclampsie.
- Meuh non, j'ai eu E. sans problème après F. (et tac!)
- Oui, mais, le traumatisme était-il sorti, au moment de la grossesse de E. ?"

Gloups.

Et ladite copine, de me parler d'une approche psy spécialisée autour de la gestion des traumatismes. Approche brève.

Du coup, c'est avec cette double carotte que, presque 6 ans après la naissance de F., j'ai décroché mon téléphone afin de prendre RDV chez la psychologue EMDR que je m'étais fait recommander près de chez moi
  1. pour avoir ce 3ème si espéré. J'avoue m'être demandé si j'y tenais vraiment "hein, dis, hein, en fait c'est pas trop grave si tu l'as jamais ton numéro 3 ?", me suis-je sussuré. Raté.
  2. avec l'espoir d'un truc rapide et d'un résultat tout aussi rapide.

J'ai été servie.
Téléphone décroché en mars, première évocation de la naissance de F. sans pleurer en mai, grossesse de H. démarrée fin juillet (après grosso modo 2 grosses années d'essais infructueux inexpliqués).


Alors, c'est bien joli, mais c'est quoi l'EMDR ? (non ce n'est pas le Mort de Rire)

Les initiales EMDR signifient Eye Movement Desensitization and Deprocessing c’est-à-dire désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires.
Eh ?
Des mouvements oculaires (oh punaise là j'ai les Inconnus qui remontent "non ils n'ont rien oculé"), qu'est ce que ça vient faire dans une thérapie ??

Ces mouvement oculaires sont à rapprocher de ceux que nous faisons naturellement dans notre sommeil, et qui sont associés au retraitement, par le cerveau, de nos souvenirs. Retraitement auquel notre cerveau procède consciencieusement, chaque nuit. Qui permet d'ailleurs d'éviter de crouler sous les souvenirs inutiles, et de reranger tout à sa place. 
Or le propre d'un traumatisme est justement d'échapper à ce retraitement. Au lieu de pouvoir donc être classé, le souvenir traumatique reste à l'état brut, doté de toute sa charge émotionnelle : il est (ultra)sensible. Il génère donc des émotions aussi vives que l'évènement initial, et maintient le cerveau en état d'hyperactivité.




Le principe de l'EMDR est d'aller rechercher le souvenir et l'émotion associée (par la verbalisation), puis d'enfin soumettre ce souvenir au retraitement auquel il a échappé (par le biais de tout un protocole incluant ces fameux mouvements oculaires).
  • C'est impressionnant d'efficacité, sur de nombreux soucis (traumatismes, phobies, compulsions;...). 
    • La première séance vise d'ailleurs à valider que cette approche correspondra bien à notre souci (en ce qui me concerne, ça m'avait fait bizarre d'entendre la psy conclure "Oui, vous êtes bien traumatisée, pas de doute, donc nous allons pouvoir travailler ensemble ainsi".)
    • Une excellente amie à moi a pu ainsi retravailler la perte de 2 bébés in utero, une autre un accident de voiture qui la laissait ultra tendue au volant. 
  • Le souvenir reste, mais la douleur associée devient gérable. On n'a plus besoin de dépenser une énergie psychique de malade à contenir cette émotion dans un coin de son être, et/ou à éviter de toutes nos forces toutes les situations qui la font remonter.
  • Je précise que même si je n'ai pas directement testé cet aspect, c'est une approche qui est également valable pour les enfants (y compris très jeunes, m'a-t-on dit), pour peu qu'on vérifie que le praticien en question a effectivement l'habitude de jeunes patients et est donc à même de faire les ajustements nécessaires.
  • Le plus souvent, le protocole de traitement ne comporte que 3 ou 4 séances. (En ce qui me concerne, j'ai fait plus, mais parce qu'au milieu j'ai du interrompre l'EMDR en tant que telle car c'est le moment où je frôlais le burn-out; On a donc basculé sur des séances plus standard avant de reprendre quand j'ai eu retrouvé un semblant d'équilibre)

Voici donc un peu de 3615 mylife saupoudré d'informations, bref, un témoignage visant à vous faire découvrir un chemin possible, once again.

Parce que vraiment, on vit tellement mieux quand on peut aller soigner ce qui a besoin de l'être !

(Je soupçonne du reste que l'apaisement de F. constaté à l'été 2019 n'a pas non plus été sans lien avec l'apaisement de sa mère 
- Et OUI, oui, je dis ça pour vous inciter encore davantage. 
Je sais de première main à quel point parfois la carotte doit être grosse pour nous amener à franchir le pas de porte d'un psychologue pour nous-même, alors je vous fais sciemment miroiter que ce sera la solution miracle à tous vos désespoirs éducatifs
C'est fourbe.)

jeudi 18 mars 2021

"Le beau dessin" : un nouveau marque-page pour les 200 moments, et une gagnante !

 En juin de l'an dernier, nous avions lancé un appel à suggestions pour un rab de dessin de la part de Claire : une situation du bouquin à illustrer et transformer en un magnifique marque-page, qui sera glissé dans des commandes de livres, ou proposé sur des salons (quand... il y aura des salons).

Une actualité chargée étant passée par là, le projet a pris du retard, mais ça y eeeest, le beau gosse part à l'impression !


Le voiciiiii !


TADAM



Vous pouvez aller bien vite relire le moment correspondant (n° 143)

Mais surtout vous extasier sur la beauté du coup de crayon de Claire.


Et y a une Blandine qui va recevoir un dessin.... ;-)


Moi, j'vous dis, si ça vous donne pas très envie d'aller faire un tour sur le site des Editions de l'Instant Présent pour craquer sur l'un ou l'autre de leurs chefs d'œuvre...  

(d'ailleurs, pourquoi "ou". ET !)



lundi 15 mars 2021

10 Faits Divers d'hiver

Hiver COVID, machin, plein de choses se passent, y compris et surtout aussi chez moi. 

Voici donc quelques chiffres et faits d'hiver. 


  • 1. J'ai dégivré mon congélo. 

Pour la première fois depuis notre emménagement. Je vous laisse le soin de faire de l'archéologie dans le blog pour voir à quand remonte ledit emménagement, et de relire ce billet qui correspond donc bien à l'enseignement que vous pouvez en tirer. Hum hum. 

Mais surtout CLAP CLAP. Maintenant, ce n'est plus simplement une bouffée de froid que je me prends quand j'ouvre ledit congélo, mais une bouffée de fierté. 

Limite je m'attends à ce que mon public en délire me fasse la holà. Vous voulez bien ?


  • 2. Le Boubinours a eu sa première dent ! 

A 9 mois et quelques, je suis déboussolée. (Après 13 mois pour F. et 11 et 1/2 pour E.). Déboussolée, certes, et puis mordue, du coup. Humpf.


  • 3. 3 manifs, beaucoup de visio, et encore davantage de mails 

C'est mon activisme politique du moment sur le front de la bataille pour le maintien du droit à choisir le mode d'instruction de son enfant. Des choses ont bougé, car cela a permis de sensibiliser beaucoup d'élus à la réalité de ce qu'est l'instruction en famille, loin de l'image d'Epinal qu'ils s'en faisaient (50% islamiste radical, 50% hippie élevant des chèvres dans le Larzac), mais on est encore bien loin du compte.

L'occasion d'admirer le haut niveau de langue de bois de certains, et la manière dont on peut aussi si joliment redéfinir les mots : soumettre une liberté à autorisation, visiblement, y en a que ça ne choque pas.


  • 4. 1 dossier constitué pour une triple problématique
Celle de l'inscription d'E. dans sa future école pour la rentrée de septembre 2021, avec saut de classe / maintien de l'allemand / conservation autant que possible d'une certaine bienveillance. On croise les doigts et les orteils !


  • 5. 3 fois par semaine
C'est ma peau contre la sienne C 'est en moyenne la fréquence à laquelle Monsieur Bout et/ou moi nous sommes exclamé, tout l'hiver : ça peut plus durer, on va tous crever ! 

Ouais, nous avons du nous rendre à l'évidence : nous avons beau avoir mis en place une organisation de ouf, eh bien ça nous fait une vie de oufs. L'équilibre n'est pas encore trouvé. 

Ou plutôt si, entre nous deux, c'est parfaitement équilibré : nous sommes tous les deux complètement surchargés. Ou plutôt étions ?

Car c'est en cours de changement, cf point numéro 7.


  • 6. Plusieurs centaines d'euros, c'est le budget psy du mois de janvier pour la famille Bout

entre 

    • la Gwen pour qui avoir un suivi psy constitue désormais une obligation professionnelle : eh oui, pour être en mesure de coacher des gens, donc de leur offrir un espace pour explorer leurs problèmes et y trouver leurs solutions, y a intérêt que l'espace en question ne soit pas encombré par les propres problématiques perso du coach, donc que celui-ci ait lui-même un endroit où aller "dépolluer". Je dépollue donc à intervalles réguliers.
    • Monsieur Bout qui, au bout d'un an à la maison au contact quotidien des enfants, constate que rien ne vaut le contact des enfants, justement, pour venir appuyer là où ça fait mal. D'où nécessité d'aller soigner ce qui fait mal histoire que ça ne brouille pas le contact avec les enfants.
    • F., dont nous avons fait le bilan zébritude

L'argent fait pas le bonheur, à c'qui paraît, m'enfin heureusement qu'en ce moment nous sommes en mesure d'aménager le budget afin de sortir des sous pour notre santé mentale.


  • 7. 1 décision, conséquence des 2 points précédents 

Révision d'organisation avec notamment l'arrêt, par Monsieur Bout, de sa licence à distance. 

Il a réalisé que celle-ci (avec ses examens, son côté hyper scolaire, son programme obligé ne cadrant pas nécessairement avec les centres d'intérêts de Monsieur) apportait en fait bien plus de pression que d'épanouissement, et qu'il était maintenant prêt à se détacher de l'aspect diplôme. (je vais prendre un abonnement Interflora pour son psy. Keur sur lui)

Il poursuit donc en IEF pour lui-même ;-) : il se fait son propre programme, et s'offre enfin le plaisir d'aller bosser au parc, par exemple, bref, de se recentrer sur ce qui lui fait vraiment du bien. Ce qui, mystérieusement, fait du bien à toute la famille.


  • 8. 1 grande première : le lancement de mes premiers ateliers Faber et Mazlish en visio, en exclusivité pour les lecteurs du blog. 
J'étais assez tiède au départ mais l'accueil enthousiaste reçu par ma proposition indécente m'a permis de réaliser qu'en fait, ces ateliers n'étaient pas un pis-aller venant tenter de remplacer tant bien que mal des ateliers en présentiel, mais que, pour la plupart des participants, ils représentaient la seule et très précieuse possibilité de suivre des ateliers. Du coup, maintenant, je piaffe en attendant le démarrage du 22.


  • 9. 1 première aussi pour m'échauffer : j'avais adoré l'initiative de Coralie qui a créé son Cercle des Parents Heureux. 

Nous avions discuté de son constat que de nombreuses choses existent pour accompagner des parents plutôt débutants en parentalité positive, mais bien peu pour soutenir ceux qui ont déjà beaucoup avancé mais qui veulent continuer, approfondir, et aux besoins spécifiques desquels les propositions "débutants" ne sauraient convenir. Bref, elle a lancé ce Cercle l'an dernier si mes souvenirs sont bons, et m'a demandé d'y intervenir en guest star sur la thématique de la parentalité ludique

L'occasion pour moi d'aller repotasser un peu Lawrence Cohen et Aletha Solter pour l'étayage théorique, de réfléchir à rendre ça bien concret et un poil marrant / ludique (ben oui hein), et ensuite, une chouette heure (euh, en théorie. Il paraît que sous le feu des questions on a uuun peu dépassé) de visio avec une douzaine de nanas méga motivées pour s'approprier ce que je leur partageais. 

Des questions, des idées, des partages d'expérience, et que ça rebondisse par ci, et que ça fasse des liens par là.... Un moment hyper stimulant !


vous l'aurez remarqué.


Un jour, mon prince billet sur le sommeil viendra...

Un jour. 

Mais pas aujourd'hui, visiblement !




jeudi 4 mars 2021

Proposition indécente : téléphone rose / ateliers visio

Parmi mes multiples casquettes (nan, mes multiples capelines, c'est plus élégant), j'ai la chance d'animer depuis un bout de temps maintenant des ateliers de parentalité positive en mode Faber et Mazlish, et même si ce n'est qu'une annexe de ma vie pro bien remplie par ailleurs, c'est une annexe pleine de sens et que j'adore : accompagner des parents en leur ouvrant leur carte du monde dans une atmosphère de confiance, de soutien mutuel et de rigolade (parce que vous me connaissez, j'ai un peu du mal à faire les choses sans de vrais morceaux de rigolade dedans).
Cet automne j'étais donc repartie comme d'habitude sur une session en présentiel... vite interrompue par le confinement. Ce qui finalement n'est pas si mal tombé puisque novembre-décembre ont été horriblement pleins.
Vue la tournure des évènements, je réalise que mes chances d'animer des ateliers en présentiel cette année sont proches de zéro...

Et une gentille lectrice est venue me lancer avant Noël (j'ai dit "noooooon je meurs"), et me relancer en début de semaine pour me demander si je ne serais pas partante pour proposer une session en visio aux lecteurs du blog.

Bon, la visio, ça me saoule d'un côté... mais de l'autre c'est aussi un moyen bien précieux de se connecter avec des personnes ayant un même objectif, et puis je pratique tellement pour mes formations au management que j'ai développé une certaine capacité à rendre ça quand même bien fun et interactif.
Et en fait à la perspective de rencontrer des lecteurs / lectrices mon cœur frétille...
J'en ai parlé à Monsieur Bout (puisque c'est à lui d'assurer la logistique derrière) et il a dit OK.

Donc donc donc j'ai la joie de vous proposer une grande première !

session d'ateliers Faber et Mazlish avec moi
en visio (je dois encore choisir entre Zoom et Teams)


Renseignements pratiques

QUAND
  • 8 lundis soirs : une session d'ateliers Faber et Mazlish c'est normalement sur 7 soirs mais j'ai pris l'habitude d'insérer une session spéciale "colère du parent" entre le 3ème et le 4ème soir, un hit absolu à chaque fois, allez savoir pourquoi
  • dates prévues : 15 jours entre chaque soir sauf 2 fois (parce que faut boucler avant les vacances), démarrage (si suffisamment d'inscrits), le 22 mars, ce qui nous donne
  1. lundi 22 mars - accueil des sentiments
  2. lundi 29 mars (donc dès la semaine suivante, comme ça on est bien chauds) - développer la coopération
  3. lundi 12 avril
  4. lundi 26 avril
  5. lundi 3 mai (donc là aussi, session 4 - celle consacrée à la colère - suivie une semaine après de cette 5ème session sur l'autonomie)
  6. lundi 17 mai
  7. lundi 31 mai
  8. pour finir en beauté lundi 14 juin
  •  Horaires prévisionnels : 20h30 - 22h45 (possibilité de décaler de + ou moins 30 minutes si consensus au sein du groupe.... on n'a pas de trajets à prévoir hinhinhin)

POUR QUI ?
Je ne vais pas faire beaucoup de com dessus, et ne le proposerai qu'aux lecteurs du blog (ou à leur entourage immédiat, hein, si votre belle-sœur en rêve vous pouvez lui transmettre - elle aura juste obligation de lire l'intégralité des 500 billets du blog avant le début de la session - ou pas) ainsi qu'aux participants de ma session interrompue de l'automne
  • Pour des parents / adultes (j'ai déjà eu des grands-parents, des profs, des sages-femmes) ayant envie de gérer leur relation aux enfants sur la base respectueuse de l'enfant et de l'adulte que constitue l'approche Faber et Mazlish. 
  • Condition : avoir sous la main, de manière régulière, au moins un enfant âgé de plus de 18 mois. (pour pouvoir s'entrainer entre les sessions)
  • Qu'ils aient lu les livres ou pas
  • Seul ou en couple 
  • max 12 participants (mini 5)

QUOI ?
Des ateliers basés sur l'approche Faber et Mazlish, interactifs, où on découvre en groupe des outils par rapport au thème du soir, on s'entraine à les tester, et où on débriefe la fois suivante du résultat de nos tests "in vivo" : pour que les outils si beaux en théorie ne le restent pas, de la théorie !
Le principe étant que les expériences, questions et tests des autres participants viennent enrichir d'autant l'apprentissage de chacun.

INSCRIPTIONS : figurez-vous que l'adresse mail du blog a choisi de bugger, donc en attendant que je trouve ce qui cloche, vous pouvez me contacter en MP FB/Insta, ou sur mon adresse gmail.com : prénom.nom. 

TARIF : 
  • 220€ pour l'ensemble du cycle pour une personne seule, 260€ pour un couple 
  • + prévoir 12€ / personne pour le cahier d'exercices, indispensable au bon fonctionnement
  • (payables par virement; j'accepte aussi les lingots d'or mais c'est plus compliqué à envoyer par La Poste)
  • Arrhes de 50€ pour bloquer votre place

PRECAUTIONS 
Suivre un atelier en visio, c'est top et bien pratique, à quelques conditions toutefois : je vous invite à y réfléchir afin de vous assurer que vous serez dans de bonnes conditions pour en profiter
  • une pièce isolée phoniquement du reste de la famille et en particulier des enfants : pour pouvoir parler librement loin de leurs oreilles 
  • l'assurance de ne pas être dérangé 42 fois par un enfant au cours de nos soirées : pour pouvoir se concentrer sur nos échanges et profiter pleinement du ressourcement entre adultes (seule exception : les nourrissons au sein, pas encore doués de parole, ça se gère; il n'est pas exclu que H. soit d'ailleurs "branché" certains soirs)
  • une connexion internet suffisamment stable
  • si participation en couple, un support informatique par couple (une session zoom ou autre chacun) : indispensable pour pouvoir faire les exercices

Voili voilou, dites-moi si ça vous branche, et aussi venez poser vos questions si vous en avez avant de prendre votre décision !

(héhé, cet article est plus rapide à écrire que celui sur le sommeil...)