lundi 18 juin 2018

Tout pour rater le recrutement de sa mamie-au-pair (2/2)

Flylady incite à ne pas chercher à tout prix la perfection : plutôt que de chercher à faire bien les choses, les faire suffit.
Généralement, je n'ai maintenant plus trop de mal à suivre ce précepte, notamment pour le ménage (et ça me fait toujours rigoler quand dans un mail ou un commentaire, une lectrice me dit qu'elle pense à moi à chaque fois qu'elle passe son aspirateur n'importe comment). 
Mais pour le coup, quand il s'agit de rater le recrutement de ma mamie-au-pair, je n'ai rien voulu laisser au hasard. Et donc, en plus des 3 premières astuces, déjà très efficaces, que je vous ai détaillées dans le premier billet sur le sujet, j'ai bien bordé l'affaire en ayant encore recours à 4 moyens également assez fiables quand on veut rater un recrutement.

4. Laissez-vous convaincre / submerger par la tchatche de vos candidats / la candidate la plus tchatcheuse

Quel mot avais-je donc écrit, lors de l'entretien avec ma gagnante ? (cf mon point 1)
Bavarde.
Ouais.
C'était une litote.

  • Le problème d'un candidat tchatcheur, c'est qu'à la moindre de vos questions, il vous blablate à fond et il est vraiment très difficile d'avoir des faits, du concret
Il a souvent tout fait, tout vu, et dès que vous dites la moindre chose, par exemple (au hasard) 
"mon fils est très sensible, il faut faire attention à la manière dont on lui parle", 
il enchaîne sur 
"voui voui voui voui d'ailleurs moi-même blablabla et patati patata, et mon petit-fils... et d'ailleurs  le fils à la voisine.... et et et". 
Noyée sous le flot des paroles, vous n'arrivez plus à suivre, ni surtout à démêler entre ce qui relève des généralités, ou d'informations concrètes montrant que vous parlez effectivement de la même chose à moins que vous ne preniez consciencieusement des notes (au mépris de mon conseil n°1, pourtant ! Espèce de rebelle) auquel cas 1. vous aurez vite une crampe au poignet 2. c'est à la relecture de vos notes que la vérité vous sautera aux yeux : vous n'avez pas eu de vraies réponses à vos questions, donc rien qui vous permette de vous rassurer sur ces points. Et doute = stop.

Et puis dans tous les cas, cela réduit dans les faits votre capacité à avoir des informations exploitables, bicoz la moindre de vos questions déclenchant une logorrhée de 15 minutes, ben en 1h vous avez tout juste posé 4 questions (et encore, hein, rien  n'assure qu'au cours des 15 minutes, aient été prononcées des paroles répondant véritablement à vos questions). 
Comme il n'est pas d'usage de faire passer des entretiens de 4h30 (hormis au sein du KGB), dans les faits, on va s'asseoir sur un certain nombre des questions qu'on voulait poser. Mais comme, heureusement, on n'a pas pris de notes, on ne s'en apercevra qu'à moitié.

Attention, ceci peut être volontaire (3615 enfumage bonjour), ou juste la manière naturelle de communiquer de la personne.


  • Le problème d'un candidat tchatcheur, c'est aussi que, du coup, on peut aussi avoir des doutes sur ses capacités d'écoute. 
Tellement occupé à parler qu'il ne vous écoute pas ? Le soupçon est permis.
Or une personne qui manque de capacité d'écoute, ça peut poser problème. 

D'abord, en entretien, cela veut dire que le candidat / l'aspirante mamie au pair ne prend pas en compte, dans sa propre décision, les informations que vous lui susurrez pourtant à dessein : "enfant sensible" "liberté" "crises de colère possibles".... et tombe des nues quand il/elle s'y retrouve confronté(e) ensuite !

Puis, justement, cela complique les choses quand on essaie, une fois introduite chez nous, de revenir avec la mamie au pair sur les points qu'elle estime difficiles, mais qu'elle a surtout envie de ressasser les difficultés, sans arriver au stade où on discute ensemble des manières de les résoudre, et où on formule quelques suggestions.
Là-dessus, pour la petite histoire : c'est Monsieur Bout qui a finalement réussi à réorienter la discussion. Plus fin que sa tendre moitié, il a compris que sur le plan des mots / de la théorie, il n'y avait rien à faire, alors il a eu recours au matos, au concret : il a attrapé notre roue de la colère aimantée sur le frigo, et l'a mise entre les mains de notre malheureuse mamie-au-pair. 
Au contact d'un objet concret, magie !!! 
La discussion a subitement arrêté de tourner en rond, et nous avons pu, enfin, formuler des suggestions qui ont été écoutées et ont débouché sur la rédaction d'un pense-bête.
Antisèche F&M franco-allemande visant à donner quelques trucs pour communiquer plus paisiblement avec notre fiston
C'est ce pense-bête, du reste, qui a permis ensuite de prendre la décision d'un commun accord : notre mamie-au-pair est enfin allée regarder un peu sur internet ce qu'on pouvait y lire sur l'approche éducative dont nous disions nous inspirer, et elle a fini par conclure que c'était très intéressant, mais que, vu le travail que cela demandait pour se l'approprier, elle n'était peut-être pas en mesure de fournir ce genre d'efforts. 
Fair enough. 
Quel dommage qu'on n'ait pas pu arriver aux mêmes conclusions AVANT de faire affaire. (ah mais non, j'oubliais, le but était de toute manière de rater le recrutement !)


  • Le problème d'un candidat tchatcheur, c'est enfin que, très probablement, il s'agit d'une personne bavarde en général, dans la vraie vie, au quotidien.

Or, quand vous avez prévu de partager de laaaarges tranches de quotidien avec cette personne, ça devient assez compliqué.
Je ne suis pas une taiseuse, hein, vous vous en serez peut-être douté(e)s à force de me lire ici, mais alors, franchement, là, j'ai failli crever. 

Elle. Causait. Tout. Le. Temps.
Sans arrêt.
De tout et de rien.
Et surtout de rien ! (au point que je n'osais même plus lui poser de questions dont la réponse m'aurait pourtant intéressée. Trop peur des digressions phénoménales ET tout aussi phénoménalement inintéressantes que phénoménalement longues auxquelles cela pouvait m'exposer)

Quelques exemples au hasard :
    • 24h après son arrivée, je suis partie dans le Jura animer une conférence Faber et Mazlish. C'était un truc assez gros, une grosse centaine de personnes dans l'assemblée, machin. Je suis rentrée à la maison au milieu du dejeuner du lendemain, et comme c'était le weekend, j'ai retrouvé mon mari, mes enfants, ma mamie-au-pair. 
      • A quelle heure ai-je enfin réussi à commencer à raconter la conférence à mon mari? 
      • 16h. 
      • Et, NON, ce n'était pas la faute des gosses.
    • Au bout d'une semaine (après l'épisode mentionné en fin de première partie de ce billet), il était déjà impensable pour moi d'envisager lui confier les deux enfants plusieurs heures d'affilée. Mais j'avais un truc de boulot m'obligeant à quitter la maison toute une matinée. Donc Monsieur Bout a pris sa journée. Il a emmené les enfants faire des courses. 
      • Au retour, notre mamie-au-pair a commenté CHACUN des produits qu'il a sortis des sacs de courses. CHACUN. 
      • "Ah, ça c'est chouette moi-même je ... et d'ailleurs... et et et", 
      • ou encore "Ah, ça ? Oh non, moi je prends plutôt ça car machin bidule. D'ailleurs tu devrais..."
Eeeeeh oui : bavarde, et volontiers un peu (beaucoup) intrusive.
    • Par exemple (et ce n'est qu'un exemple parmi beaucoup), la première matinée durant laquelle elle a gardé les enfants pendant que je filais à un RDV pro, je m'étais donc déguisée en businessGwen. Au moment de partir je prends une paire de (hauts) talons dans mon placard et là : "Oh, mais c'est un peu haut, ça, non ?" J'en saisis une 2ème avec de petits talons (bicoz en bonne francilienne je me suis convertie à l'option "deux paires, une aux pieds, l'autre dans le sac à main" : une pour faire classe, l'autre pour gérer le trajet), et elle  m'approuve vigoureusement "Ah oui, celle-là, c'est beaucoup mieux hein". Nous sommes sur un blog poli entre gens de bonne compagnie mais... WTF ???
    • Eeeeh oui : notre mamie-au-pair avait indiscutablement un petit côté adjudant-chef. Qui m'a saoulée, moi, alors vous imaginez mes enfants, qui avaient droit à 100 injonctions à la minute.
Le trajet retour pour la ramener à Roissy m'a paru long.... C'est fou, mais j'étais physiquement soulagée de la déposer à l'aéroport. Je ne sais pas si 1h de conversation non-stop avec qui que ce soit m'avait déjà mise dans un tel état d'épuisement.
Et ça, c'est l'effet sur moi, pourtant, comme je vous le disais, d'un tempérament plutôt communicatif / extraverti.
Mais alors, Monsieur Bout, plutôt introverti... Je crois qu'il a cru mourir plusieurs fois.
Quant aux enfants, c'est simple : elle était littéralement en concurrence directe avec eux pour mon / notre attention : parfois, les 3 couinaient en même temps pour accaparer la parole... A devenir FOUS.


5. Ne prenez surtout pas de références !

Comme notre G2 avait déjà été mamie-au-pair plusieurs fois, je me suis dit que c'est que ça avait du plutôt bien se passer, et donc cela m'a servi de garantie. Je n'ai pas demandé les coordonnées d'une ou l'autre famille pour avoir des détails sur ce qu'elles avaient apprécié ou pas.

Ce n'est qu'une fois arrivée que nous avons discuté et qu'elle m'a raconté ce pan-là de sa vie (longuement, cf point précédent), et que je me suis aperçue que ce n'était pas forcément le cas. Que parfois le séjour avait été moyen. Que d'autres fois il s'était même arrêté de manière un peu ou très rapide.
La toute première fois qu'elle a évoqué une famille qui au bout de 5 jours l'avait remise dans l'avion en arguant du fait que si elle ne se sentait pas encore prête pour prendre la voiture pour conduire leur fille à ses activités, elle ne leur servait à rien, j'étais encore pleine d'a priori favorables.
J'ai donc trouvé cela un peu raide : elle était prête à conduire, dans l'absolu, mais souhaitait juste avoir le temps de se familiariser avec le trajet !  (dans un pays avec conduite à gauche, de surcroît).
Quelques jours plus tard, je commençais déjà à me douter que ce n'était en fait que le prétexte avancé par ladite famille, pour couvrir d'autres points plus sensibles qui commençaient justement, moi, à fichtrement m'agacer.

Concernant d'autres familles, où elle s'est même rendue plusieurs fois, discuter avec ces familles m'aurait sans doute permis de réaliser que nos exigences n'avaient tout simplement rien à voir. Quand on passe 70h/ semaine loin d'un enfant qu'on est, de surcroît, seule à élever, on n'a peut-être pas la même vision de l'enfant, ou même, plus simplement, les moyens de se passer de l'aide qu'on a sous la main.


6. Ne prenez pas en compte les aptitudes physiques !

Quand on recrute, dans l'entreprise, il y a un truc qui s'appelle la visite médicale d'embauche.
Ça permet de confronter l'état physique du candidat aux exigences spécifiques au poste.

Notre mamie au pair était très, très sensiblement plus âgée que la première que nous avions eue, mais j'ai allègrement sous-estimé cela, surtout qu'elle m'a assuré être en pleine forme, et qu'elle faisait effectivement des randos de 50 km en vélo.
Et oui...
Mais 50 km en vélo autour d'un lac (= terrain plat), ça ne dit rien sur la capacité à gérer quelques km à pied (voire en poussant une poussette avec une Bébounette fatiguée dedans), en terrain très vallonné...
Ce qui, tout de suite, tendait les promenades, car évidemment, une mamie-au-pair épuisée a d'autant plus de mal à accueillir favorablement les innombrables demandes de détour d'un F. ayant envie d'aller regarder de plus près un volet dans une rue adjacente, un rocher dans une courette, etc., monter-descendre deux fois tel escalier...


7. Négligez la période d'intégration !

Si par malheur vous n'avez pas pris en compte mes 6 premiers conseils, ou que par hasard, malgré tout, vous avez mis la main sur quelqu'un de pas complètement inadapté, ne craignez rien ! Il existe encore une manière de vous rattraper : un recrutement, ça se foire aussi après le recrutement. Bâclez la période d'intégration !
Par exemple, chez nous, je pense que les difficultés ont été également accrues par le fait que, en raison de la conférence mentionnée en point 4, j'ai du laisser les enfants seuls plusieurs heures avec notre mamie au pair moins de 24h après l'arrivée de celle-ci. C'est peu dire que de sous-entendre qu'une telle montée en puissance précipitée n'a pas favorisé une prise de contact douce et progressive, ni l'établissement de la base affective indispensable à la bonne coopération de F.
Il me semble par exemple assez évident que devoir ainsi, si vite, gérer des enfants inconnus, a stressé notre G2, et n'a pas du l'aider à se détendre / adopter un mode détendu de gestion des gosses. Ayant déjà tendance à être dans le contrôle, son stress n'aura fait qu'accroitre son penchant naturel.
C'est très compréhensible.

Alors que du temps de notre fabuleuse G1, nous y étions allées de manière bien plus progressive : 
  • des jeux dans la maison pendant que j'étais dans les parages, 
  • des ballades d'abord avec moi, puis sans moi, mais courtes, etc. 
  • 1h ou 2 en complète autonomie...


Voili voilou.... Quand on a dit ça ....

Il me faut tout de même souligner que notre mamie au pair avait quand même ses bons cotés ! 
Et que notamment, la manière dont la séparation s'est passée montre un avantage d'avoir recours à un tel système : nous avons fait cela d'un commun accord, sans animosité, et sans que ça se traduise par un "puisque c'est comme ça, hein, je fais plus rien et je boude" : au contraire, pendant les quelques jours entre la décision et l'avion (ben oui, nous avons tâché de lui éviter de payer trop cher l'avion du retour), elle a fait son maximum pour m'apporter tout de même une certaine aide : ranger, faire du ménage, s'occuper d'E. (très facile à gérer sans son frère). 
Elle était même disposée à garder un peu  F. pour m'offrir 1 ou 2h de concentration sur mes urgences, mais là pour le coup c'est moi qui ne pouvais plus du tout l'envisager.
Et elle a aussi tenu à faire les comptes entre nous de manière très réglo.

Bon, moralité
  • je suis repartie dans le recrutement d'une mamie au pair pour la rentrée. Pour uniquement 3 mois (jusque fin novembre), car l'excellente nouvelle de la semaine dernière, c'est que G1 revient (Jésus Gé-hé-1 revient, Gé-hé-1 revient, G1 revient parmi les sieeeens...), du 1er décembre jusqu'à au moins fin avril ! Youpi tagada.
  • évidemment, je me montre bien plus prudente dans le recrutement, notamment concernant les 7 points que je viens de mentionner. Rendue euphorique par la réussite de notre première expérience, j'y étais allée les mains dans les poches et les doigts dans le nez (ce qui est pourtant assez difficile à combiner, mais je ne recule devant rien !). Là, chat échaudé craint l'eau froide, je fais gaffe. Je serai particulièrement vigilante sur l'âge, car je pense qu'il y avait vraiment un problème de génération, à la fois sur le plan physique et le plan relationnel. G2 avait 20 ans de plus que notre G1 adorée... cela s'est senti!
  • de manière à être en mesure de gérer jusqu'à l'été (car ma vie pro se porte bien, oh que oui), j'ai bricolé, 
    • J'ai eu recours à Monsieur Bout, et fait jouer le village : beau-frère, voisines compatissantes... C'est vraiment chouette !
    • en assouplissant le critère "germanophone", mon leitmotiv étant : "faut surtout que ça se passe bien" ! Constater à quel point F. était à cran durant le séjour de notre fameuse G2 m'a fortement incitée à surtout privilégier la F.-compatibilité
    • J'ai décroché mon téléphone, appelé nos anciennes baby-sitters strasbourgeoises pour leur proposer de venir passer 8 ou 15 jours à la maison.  Mais chou blanc : fichus stages ! En revanche l'une d'elle pourra peut-être venir, à la fin de l'été, faire la jonction avec la future G3 selon la date d'arrivée de celle-ci.
    • Fin d'année universitaire oblige, j'ai cependant pu trouver deux charmantes jeunes filles des environs pour venir me dépanner, et avec qui le courant est instantanément passé.
    • J'ai complété en faisant appel à la plus jeune de mes sœurs, que mes enfants adorent. Elle viendra passer une douzaine de jours à la maison sitôt ses oraux de concours derrière elle, et, elle, se fera en plus une joie de leur causer un peu teuton.

Bref, ça va le faire.
Mais vraiment, je suis ravie d'avoir pimenté mon mois de juin ainsi !
(et puis, c'est pas si comme ce genre de solutions de dernière minute avaient un coût... d'autant qu'un bonheur n'arrivant jamais seul, QUI avait bugné une autre voiture en allant chercher la fameuse G2 à l'aéroport ?)

6 commentaires:

  1. Par avance, je m'excuse mais j'ai ri!Je dirais même que j'attendais avec impatience la suite du premier épisode; vu qu'il semblerait que vos journées ne soient pas tant chargées que cela, même si ça boum côté pro, ne négligez pas la voie littéraire! Plus sérieusement, contente que ça s'arrange et d'apprendre, tel celui de terminator, le retour de G1!
    cannelle

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    1. Merci Cannelle
      les zygomatiques c'est fait pour servir ;-)
      j'espère juste faire moins rigoler avec la prochaine fois que je vous parlerai d'une mamie-au-pair. Je préfèrerais faire baver d'envie ... ^^

      Je pense au prix Goncourt, j'y pense, j'y pense !
      Quant à G1, oh que oui, depuis que son billet est pris, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu'amour !

      Allez, j'ai une to-do list à aller zigouiller, moi.
      Bonne journée !

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  2. Ah enfin la suite ! :) Merci pour le partage de tes folles aventures ;) Et bon courage pour le prochain recrutement, lol!

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  3. Nan mais j'attendais la suite depuis des jours !!!!! J'ai trop rigolé !! Ma pauvre !!!
    Super contente pour F que G1 revienne quand même.

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  4. Je suis navrée et désolée pour vous que les choses n’aient pas fonctionnées. Merci pour les bons conseils, en creux, pour réussir le recrutement. Bon courage,
    Swanilda

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  5. Mais il a été animé ton été (oui je reviens de presque 3 mois sans lire aucun blog).
    Moi-même j'ai été fille au pair et je suis d'accord sur le côté travail. Dans ma 2e famille, la fille au pair faisait principalement du ménage, tandis que dans la première il s'agissait de s'occuper d'une petite de 2 ans (sortie au parc, vie quotidienne, etc). Du coup, je ne suis pas restée longtemps dans la 2e.
    En tout cas tu es toujours là ayant survécu à tout ça, alors félicitation et bon courage avec G3...

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