lundi 25 juin 2018

Maman pas bricoleuse ? 2 activités bricolage prêtes-à-l'emploi pour les enfants

Quand je me suis lancée dans l'instruction de mes enfants à la maison, il m'a fallu surmonter un gros obstacle : la honte terrible dans laquelle me plonge mon niveau abyssal en bricolage / travaux manuels
Cela rend toujours la partie DIY de ce blog assez drôle, mais bon, au quotidien, c'est assez dur à vivre.

Avec, notamment, la culpabilité monumentale que je ressens à l'idée de tout ce que je ne fais pas faire à mes enfants sur ce plan. Les fois où j'ai vraiment envie de verser dans l'autoflagellation, je vais faire un tour chez Coquelipop, ou sur d'autres blogs de mamans en mode "comment mes enfants de 2, 4 et 6 ans ont reconstitué la Tour Eiffel avec des allumettes" (ah non ça c'est un remake du Dîner de Cons, je confonds !), ou encore sur Pinterest.
Eh oui.

Même, j'ai du casser le mythe auprès d'une bonne copine chez qui je déjeunais pas plus tard que y a quelques jours : nan, chez moi, pas grand chose est fait en bricolage. Il m'a bien fallu admettre que ce serait un point sur lequel mes enfants seraient peut-être moins stimulés que la moyenne. (donc à ce stade, regardez-le, le point qui vous chiffonne chez vous. Et dites-vous que y en aurait un de toute manière. Ou deux. Ou dix.)

Oh, je triche compense où je peux, hein. La fille de ladite copine s'était éclatée chez moi avec des petits perforatrices "qui font des formes" : 0,99€ pièce chez Action. Faire des trous avec ces machins dans des feuilles de papier cartonné de couleur (également Action), ouh là, ça, c'est tout à fait mon niveau. Les jours de grande forme on s'amuse même à les coller sur d'autres feuilles. Ça vous épate, hein ?


Ceci dit, il existe, dans le vaste monde, des machins fichtrement bien faits pour faire bricoler les enfants sans faire bricoler les mamans.

Comme des gens bien intentionnés m'en ont offert (enfin, non, c'était offert à mes gosses, mais franchement, vu la joie que je ressens à voir mes enfants faire ce genre de trucs sans devoir m'y mêler, le cadeau est au moins autant pour moi!), donc, comme deux de ces machins ont été testés (et approuvés) à la maison, je vous les présente vite fait des fois que vous soyez dans le même cas que moi (ou que vous souhaitiez faire plaisir à une bonne copine affligée elle aussi de deux mains gauches et/ou d'une peur panique à l'idée de devoir s'en servir).


Le 1er a été offert à F. il y a un bout de temps déjà : juste avant notre déménagement. 

Je l'ai béni, ça a bien servi à occuper F. alors que je faisais peu à peu disparaître matos enfant, matos école, jouets, jeux, etc, dans mes 170 (enfin. 120 en théorie - soupir) cartons.
Il s'agit de déchirer des lambeaux de papier de soie de couleur, de les rouler en boulettes, et de coller les boulettes sur des dessins.
C'est
  • très simple, 
  • peu salissant, 
  • excellent pour la motricité fine / musculation des doigts (roulage de boulettes), 
  • ça prend très peu de place 
  • et ça donne facilement un résultat très mignon. 
  • En prime, vous pouvez vous joindre à votre enfant pour écraser rouler des boulettes et ainsi passer vos nerfs éprouvés par les cartons / vicissitudes du déménagement 

des bébés animaux
avec des emplacements destinés à accueillir


des petites boulettes
histoire d'améliorer la déco !



















 (l'exhumation de ces photos de notre ancien appart me rend un poil nostalgique...)


 
Le 2nd a été un des cadeaux reçus lors du tout premier goûter d'anniversaire organisé pour F.. il y a quelques jours (ouais; je suis passée du côté des parents-qui-ont-organisé-un-gouter-d'anniversaire; j'ai traversé l'épreuve du feu !).
Il s'agit d'un machin Usborne,

  • tout en feuillets détachables, 
  • pas besoin de ciseaux ni de colle : tout s'encastre par un système de languettes très bien fait. 
  • F. s'est jeté dessus et a monté chacun des éléments, fichtrement bien conçus, avec beaucoup de soin durant les jours qui ont suivi. Il en a fait une partie tout seul, une partie accompagnée (mais plus pour le plaisir que par nécessité). 
  • Petit bonus : une fois qu'on a terminé, on ôte les feuillets tout vides et la couverture du livret sert de plateau de jeu sur lequel disposer les différents éléments de la ferme. 
  • Simple, solide, joli, et efficace !
F. (et E.) y jouent avec plaisir depuis.
des éléments variés au graphisme mignon
faciles à détacher et assembler


avec un support



qui se prête ensuite bien à des heures de jeux !




























Ce dernier machin a tellement plu que, lors d'une toute récente vente privée Usborne (je crois qu'elle est encore en cours, je dis ça en passant hin hin hin), je n'ai pas trop hésité à mettre dans mon panier un truc permettant de construire des décorations de Noël selon le même principe. Je sais déjà que je pourrai l'inclure dans notre futur calendrier de l'Avent des chouettes moments à partager, et qu'il en sera un élément apprécié !
(j'anticipe Noël. En plein mois de juin, je remplis déjà mon calendrier de l'Avent. Dites-dites-dites, est-ce que ça fait de moi une maman ORGANISÉE ? Avec ça on oublie que j'ai ouvert un peu en catastrophe ma réserve à cadeaux, le jour des 5 ans de F., pour n'Y PAS trouver ce que je pensais y être, hein...)

Voilà, très chères mamans-pas-manuelles, vous pouvez me dire merci !


lundi 18 juin 2018

Tout pour rater le recrutement de sa mamie-au-pair (2/2)

Flylady incite à ne pas chercher à tout prix la perfection : plutôt que de chercher à faire bien les choses, les faire suffit.
Généralement, je n'ai maintenant plus trop de mal à suivre ce précepte, notamment pour le ménage (et ça me fait toujours rigoler quand dans un mail ou un commentaire, une lectrice me dit qu'elle pense à moi à chaque fois qu'elle passe son aspirateur n'importe comment). 
Mais pour le coup, quand il s'agit de rater le recrutement de ma mamie-au-pair, je n'ai rien voulu laisser au hasard. Et donc, en plus des 3 premières astuces, déjà très efficaces, que je vous ai détaillées dans le premier billet sur le sujet, j'ai bien bordé l'affaire en ayant encore recours à 4 moyens également assez fiables quand on veut rater un recrutement.

4. Laissez-vous convaincre / submerger par la tchatche de vos candidats / la candidate la plus tchatcheuse

Quel mot avais-je donc écrit, lors de l'entretien avec ma gagnante ? (cf mon point 1)
Bavarde.
Ouais.
C'était une litote.

  • Le problème d'un candidat tchatcheur, c'est qu'à la moindre de vos questions, il vous blablate à fond et il est vraiment très difficile d'avoir des faits, du concret
Il a souvent tout fait, tout vu, et dès que vous dites la moindre chose, par exemple (au hasard) 
"mon fils est très sensible, il faut faire attention à la manière dont on lui parle", 
il enchaîne sur 
"voui voui voui voui d'ailleurs moi-même blablabla et patati patata, et mon petit-fils... et d'ailleurs  le fils à la voisine.... et et et". 
Noyée sous le flot des paroles, vous n'arrivez plus à suivre, ni surtout à démêler entre ce qui relève des généralités, ou d'informations concrètes montrant que vous parlez effectivement de la même chose à moins que vous ne preniez consciencieusement des notes (au mépris de mon conseil n°1, pourtant ! Espèce de rebelle) auquel cas 1. vous aurez vite une crampe au poignet 2. c'est à la relecture de vos notes que la vérité vous sautera aux yeux : vous n'avez pas eu de vraies réponses à vos questions, donc rien qui vous permette de vous rassurer sur ces points. Et doute = stop.

Et puis dans tous les cas, cela réduit dans les faits votre capacité à avoir des informations exploitables, bicoz la moindre de vos questions déclenchant une logorrhée de 15 minutes, ben en 1h vous avez tout juste posé 4 questions (et encore, hein, rien  n'assure qu'au cours des 15 minutes, aient été prononcées des paroles répondant véritablement à vos questions). 
Comme il n'est pas d'usage de faire passer des entretiens de 4h30 (hormis au sein du KGB), dans les faits, on va s'asseoir sur un certain nombre des questions qu'on voulait poser. Mais comme, heureusement, on n'a pas pris de notes, on ne s'en apercevra qu'à moitié.

Attention, ceci peut être volontaire (3615 enfumage bonjour), ou juste la manière naturelle de communiquer de la personne.


  • Le problème d'un candidat tchatcheur, c'est aussi que, du coup, on peut aussi avoir des doutes sur ses capacités d'écoute. 
Tellement occupé à parler qu'il ne vous écoute pas ? Le soupçon est permis.
Or une personne qui manque de capacité d'écoute, ça peut poser problème. 

D'abord, en entretien, cela veut dire que le candidat / l'aspirante mamie au pair ne prend pas en compte, dans sa propre décision, les informations que vous lui susurrez pourtant à dessein : "enfant sensible" "liberté" "crises de colère possibles".... et tombe des nues quand il/elle s'y retrouve confronté(e) ensuite !

Puis, justement, cela complique les choses quand on essaie, une fois introduite chez nous, de revenir avec la mamie au pair sur les points qu'elle estime difficiles, mais qu'elle a surtout envie de ressasser les difficultés, sans arriver au stade où on discute ensemble des manières de les résoudre, et où on formule quelques suggestions.
Là-dessus, pour la petite histoire : c'est Monsieur Bout qui a finalement réussi à réorienter la discussion. Plus fin que sa tendre moitié, il a compris que sur le plan des mots / de la théorie, il n'y avait rien à faire, alors il a eu recours au matos, au concret : il a attrapé notre roue de la colère aimantée sur le frigo, et l'a mise entre les mains de notre malheureuse mamie-au-pair. 
Au contact d'un objet concret, magie !!! 
La discussion a subitement arrêté de tourner en rond, et nous avons pu, enfin, formuler des suggestions qui ont été écoutées et ont débouché sur la rédaction d'un pense-bête.
Antisèche F&M franco-allemande visant à donner quelques trucs pour communiquer plus paisiblement avec notre fiston
C'est ce pense-bête, du reste, qui a permis ensuite de prendre la décision d'un commun accord : notre mamie-au-pair est enfin allée regarder un peu sur internet ce qu'on pouvait y lire sur l'approche éducative dont nous disions nous inspirer, et elle a fini par conclure que c'était très intéressant, mais que, vu le travail que cela demandait pour se l'approprier, elle n'était peut-être pas en mesure de fournir ce genre d'efforts. 
Fair enough. 
Quel dommage qu'on n'ait pas pu arriver aux mêmes conclusions AVANT de faire affaire. (ah mais non, j'oubliais, le but était de toute manière de rater le recrutement !)


  • Le problème d'un candidat tchatcheur, c'est enfin que, très probablement, il s'agit d'une personne bavarde en général, dans la vraie vie, au quotidien.

Or, quand vous avez prévu de partager de laaaarges tranches de quotidien avec cette personne, ça devient assez compliqué.
Je ne suis pas une taiseuse, hein, vous vous en serez peut-être douté(e)s à force de me lire ici, mais alors, franchement, là, j'ai failli crever. 

Elle. Causait. Tout. Le. Temps.
Sans arrêt.
De tout et de rien.
Et surtout de rien ! (au point que je n'osais même plus lui poser de questions dont la réponse m'aurait pourtant intéressée. Trop peur des digressions phénoménales ET tout aussi phénoménalement inintéressantes que phénoménalement longues auxquelles cela pouvait m'exposer)

Quelques exemples au hasard :
    • 24h après son arrivée, je suis partie dans le Jura animer une conférence Faber et Mazlish. C'était un truc assez gros, une grosse centaine de personnes dans l'assemblée, machin. Je suis rentrée à la maison au milieu du dejeuner du lendemain, et comme c'était le weekend, j'ai retrouvé mon mari, mes enfants, ma mamie-au-pair. 
      • A quelle heure ai-je enfin réussi à commencer à raconter la conférence à mon mari? 
      • 16h. 
      • Et, NON, ce n'était pas la faute des gosses.
    • Au bout d'une semaine (après l'épisode mentionné en fin de première partie de ce billet), il était déjà impensable pour moi d'envisager lui confier les deux enfants plusieurs heures d'affilée. Mais j'avais un truc de boulot m'obligeant à quitter la maison toute une matinée. Donc Monsieur Bout a pris sa journée. Il a emmené les enfants faire des courses. 
      • Au retour, notre mamie-au-pair a commenté CHACUN des produits qu'il a sortis des sacs de courses. CHACUN. 
      • "Ah, ça c'est chouette moi-même je ... et d'ailleurs... et et et", 
      • ou encore "Ah, ça ? Oh non, moi je prends plutôt ça car machin bidule. D'ailleurs tu devrais..."
Eeeeeh oui : bavarde, et volontiers un peu (beaucoup) intrusive.
    • Par exemple (et ce n'est qu'un exemple parmi beaucoup), la première matinée durant laquelle elle a gardé les enfants pendant que je filais à un RDV pro, je m'étais donc déguisée en businessGwen. Au moment de partir je prends une paire de (hauts) talons dans mon placard et là : "Oh, mais c'est un peu haut, ça, non ?" J'en saisis une 2ème avec de petits talons (bicoz en bonne francilienne je me suis convertie à l'option "deux paires, une aux pieds, l'autre dans le sac à main" : une pour faire classe, l'autre pour gérer le trajet), et elle  m'approuve vigoureusement "Ah oui, celle-là, c'est beaucoup mieux hein". Nous sommes sur un blog poli entre gens de bonne compagnie mais... WTF ???
    • Eeeeh oui : notre mamie-au-pair avait indiscutablement un petit côté adjudant-chef. Qui m'a saoulée, moi, alors vous imaginez mes enfants, qui avaient droit à 100 injonctions à la minute.
Le trajet retour pour la ramener à Roissy m'a paru long.... C'est fou, mais j'étais physiquement soulagée de la déposer à l'aéroport. Je ne sais pas si 1h de conversation non-stop avec qui que ce soit m'avait déjà mise dans un tel état d'épuisement.
Et ça, c'est l'effet sur moi, pourtant, comme je vous le disais, d'un tempérament plutôt communicatif / extraverti.
Mais alors, Monsieur Bout, plutôt introverti... Je crois qu'il a cru mourir plusieurs fois.
Quant aux enfants, c'est simple : elle était littéralement en concurrence directe avec eux pour mon / notre attention : parfois, les 3 couinaient en même temps pour accaparer la parole... A devenir FOUS.


5. Ne prenez surtout pas de références !

Comme notre G2 avait déjà été mamie-au-pair plusieurs fois, je me suis dit que c'est que ça avait du plutôt bien se passer, et donc cela m'a servi de garantie. Je n'ai pas demandé les coordonnées d'une ou l'autre famille pour avoir des détails sur ce qu'elles avaient apprécié ou pas.

Ce n'est qu'une fois arrivée que nous avons discuté et qu'elle m'a raconté ce pan-là de sa vie (longuement, cf point précédent), et que je me suis aperçue que ce n'était pas forcément le cas. Que parfois le séjour avait été moyen. Que d'autres fois il s'était même arrêté de manière un peu ou très rapide.
La toute première fois qu'elle a évoqué une famille qui au bout de 5 jours l'avait remise dans l'avion en arguant du fait que si elle ne se sentait pas encore prête pour prendre la voiture pour conduire leur fille à ses activités, elle ne leur servait à rien, j'étais encore pleine d'a priori favorables.
J'ai donc trouvé cela un peu raide : elle était prête à conduire, dans l'absolu, mais souhaitait juste avoir le temps de se familiariser avec le trajet !  (dans un pays avec conduite à gauche, de surcroît).
Quelques jours plus tard, je commençais déjà à me douter que ce n'était en fait que le prétexte avancé par ladite famille, pour couvrir d'autres points plus sensibles qui commençaient justement, moi, à fichtrement m'agacer.

Concernant d'autres familles, où elle s'est même rendue plusieurs fois, discuter avec ces familles m'aurait sans doute permis de réaliser que nos exigences n'avaient tout simplement rien à voir. Quand on passe 70h/ semaine loin d'un enfant qu'on est, de surcroît, seule à élever, on n'a peut-être pas la même vision de l'enfant, ou même, plus simplement, les moyens de se passer de l'aide qu'on a sous la main.


6. Ne prenez pas en compte les aptitudes physiques !

Quand on recrute, dans l'entreprise, il y a un truc qui s'appelle la visite médicale d'embauche.
Ça permet de confronter l'état physique du candidat aux exigences spécifiques au poste.

Notre mamie au pair était très, très sensiblement plus âgée que la première que nous avions eue, mais j'ai allègrement sous-estimé cela, surtout qu'elle m'a assuré être en pleine forme, et qu'elle faisait effectivement des randos de 50 km en vélo.
Et oui...
Mais 50 km en vélo autour d'un lac (= terrain plat), ça ne dit rien sur la capacité à gérer quelques km à pied (voire en poussant une poussette avec une Bébounette fatiguée dedans), en terrain très vallonné...
Ce qui, tout de suite, tendait les promenades, car évidemment, une mamie-au-pair épuisée a d'autant plus de mal à accueillir favorablement les innombrables demandes de détour d'un F. ayant envie d'aller regarder de plus près un volet dans une rue adjacente, un rocher dans une courette, etc., monter-descendre deux fois tel escalier...


7. Négligez la période d'intégration !

Si par malheur vous n'avez pas pris en compte mes 6 premiers conseils, ou que par hasard, malgré tout, vous avez mis la main sur quelqu'un de pas complètement inadapté, ne craignez rien ! Il existe encore une manière de vous rattraper : un recrutement, ça se foire aussi après le recrutement. Bâclez la période d'intégration !
Par exemple, chez nous, je pense que les difficultés ont été également accrues par le fait que, en raison de la conférence mentionnée en point 4, j'ai du laisser les enfants seuls plusieurs heures avec notre mamie au pair moins de 24h après l'arrivée de celle-ci. C'est peu dire que de sous-entendre qu'une telle montée en puissance précipitée n'a pas favorisé une prise de contact douce et progressive, ni l'établissement de la base affective indispensable à la bonne coopération de F.
Il me semble par exemple assez évident que devoir ainsi, si vite, gérer des enfants inconnus, a stressé notre G2, et n'a pas du l'aider à se détendre / adopter un mode détendu de gestion des gosses. Ayant déjà tendance à être dans le contrôle, son stress n'aura fait qu'accroitre son penchant naturel.
C'est très compréhensible.

Alors que du temps de notre fabuleuse G1, nous y étions allées de manière bien plus progressive : 
  • des jeux dans la maison pendant que j'étais dans les parages, 
  • des ballades d'abord avec moi, puis sans moi, mais courtes, etc. 
  • 1h ou 2 en complète autonomie...


Voili voilou.... Quand on a dit ça ....

Il me faut tout de même souligner que notre mamie au pair avait quand même ses bons cotés ! 
Et que notamment, la manière dont la séparation s'est passée montre un avantage d'avoir recours à un tel système : nous avons fait cela d'un commun accord, sans animosité, et sans que ça se traduise par un "puisque c'est comme ça, hein, je fais plus rien et je boude" : au contraire, pendant les quelques jours entre la décision et l'avion (ben oui, nous avons tâché de lui éviter de payer trop cher l'avion du retour), elle a fait son maximum pour m'apporter tout de même une certaine aide : ranger, faire du ménage, s'occuper d'E. (très facile à gérer sans son frère). 
Elle était même disposée à garder un peu  F. pour m'offrir 1 ou 2h de concentration sur mes urgences, mais là pour le coup c'est moi qui ne pouvais plus du tout l'envisager.
Et elle a aussi tenu à faire les comptes entre nous de manière très réglo.

Bon, moralité
  • je suis repartie dans le recrutement d'une mamie au pair pour la rentrée. Pour uniquement 3 mois (jusque fin novembre), car l'excellente nouvelle de la semaine dernière, c'est que G1 revient (Jésus Gé-hé-1 revient, Gé-hé-1 revient, G1 revient parmi les sieeeens...), du 1er décembre jusqu'à au moins fin avril ! Youpi tagada.
  • évidemment, je me montre bien plus prudente dans le recrutement, notamment concernant les 7 points que je viens de mentionner. Rendue euphorique par la réussite de notre première expérience, j'y étais allée les mains dans les poches et les doigts dans le nez (ce qui est pourtant assez difficile à combiner, mais je ne recule devant rien !). Là, chat échaudé craint l'eau froide, je fais gaffe. Je serai particulièrement vigilante sur l'âge, car je pense qu'il y avait vraiment un problème de génération, à la fois sur le plan physique et le plan relationnel. G2 avait 20 ans de plus que notre G1 adorée... cela s'est senti!
  • de manière à être en mesure de gérer jusqu'à l'été (car ma vie pro se porte bien, oh que oui), j'ai bricolé, 
    • J'ai eu recours à Monsieur Bout, et fait jouer le village : beau-frère, voisines compatissantes... C'est vraiment chouette !
    • en assouplissant le critère "germanophone", mon leitmotiv étant : "faut surtout que ça se passe bien" ! Constater à quel point F. était à cran durant le séjour de notre fameuse G2 m'a fortement incitée à surtout privilégier la F.-compatibilité
    • J'ai décroché mon téléphone, appelé nos anciennes baby-sitters strasbourgeoises pour leur proposer de venir passer 8 ou 15 jours à la maison.  Mais chou blanc : fichus stages ! En revanche l'une d'elle pourra peut-être venir, à la fin de l'été, faire la jonction avec la future G3 selon la date d'arrivée de celle-ci.
    • Fin d'année universitaire oblige, j'ai cependant pu trouver deux charmantes jeunes filles des environs pour venir me dépanner, et avec qui le courant est instantanément passé.
    • J'ai complété en faisant appel à la plus jeune de mes sœurs, que mes enfants adorent. Elle viendra passer une douzaine de jours à la maison sitôt ses oraux de concours derrière elle, et, elle, se fera en plus une joie de leur causer un peu teuton.

Bref, ça va le faire.
Mais vraiment, je suis ravie d'avoir pimenté mon mois de juin ainsi !
(et puis, c'est pas si comme ce genre de solutions de dernière minute avaient un coût... d'autant qu'un bonheur n'arrivant jamais seul, QUI avait bugné une autre voiture en allant chercher la fameuse G2 à l'aéroport ?)

lundi 11 juin 2018

7 Astuces pour rater le recrutement de sa mamie-au-pair - Leçon de recrutement & Cas pratique (1/2)

Ces temps-ci je n'avais pas grand chose à faire, entre 
  • l'instruction à domicile de mes enfants (IEF pour les intimes), 
  • leur éducation en général, 
  • la gestion de la maison, 
  • et puis aussi, ho, broutille, la création de mon entreprise, et pendant que j'y étais, une entreprise avec une double activité impliquant, 
    • d'un côté, donc l'organisation, la communication autour, et l'animation d'ateliers de parentalité (Faber & Mazlish), 
    • et de l'autre, un certain travail de réseautage, prospection, etc, en vue de m'établir comme intervenante indépendante en RH.
C'est pourquoi pouvoir m'appuyer sur une personne expérimentée pour 
  • me garder mes enfants les jours et les soirs où mon activité pro me rend indisponible pour eux, 
  • me libérer du temps pour gérer des aspects pro "en back-office", 
  • me délester de quelques taches autour de la maison... 
bref, pouvoir m'appuyer sur une mamie-au-pair aussi top que la première que nous avions eue au début du printemps: c'était un peu trop me faciliter la tâche. Petite joueuse, va !

Comme j'avais tout de même choisi cette voie, il ne me restait pas 36 moyens de ne pas sombrer dans l'oisiveté la plus complète

Je n'ai donc pas hésité : j'ai consciencieusement raté le recrutement de la personne destinée à venir m'apporter une aide aussi inutile.
On appelle ça du sapotach' (oui, avec l'accent allemand, puisque, pour mémoire, je ne recrute que des personnes germanophones, la cerise sur le gâteau - ou le gâteau sous la cerise - étant que la fréquentation de cette personne doit contribuer à la teutonisation de ma progéniture)
Au point d'être allée redéposer ladite mamie-au-pair à l'aéroport ce vendredi, tout juste 15 jours après être allée l'y chercher.

Je vous dévoile tout, histoire que les masochistes parmi vous puissent m'imiter.
Si d'autres préfèrent utiliser mon expérience pour éviter de reproduire les mêmes bourdes, c'est leur affaire.

Moi, mon but, c'est de vous détailler point par point 
comment bien rater le recrutement 
d'une mamie-au-pair.

Suivez l'guide.




1. Faites des entretiens, OUI, mais surtout surtout surtout SANS PRENDRE DE NOTES !

Eh oui, le soir où mon entretien de recrutement principal (il y en a eu d'autres après, mais sur des points de détails) a eu lieu avec G2, Monsieur Bout était en rade de chemises repassées. 
Or depuis que j'ai repris mon indépendance-femme-de-ménagesque, et donc depuis que je repasse moi-même le (très) peu qui soit repassé dans cette maison, 99,9%% des chemises de Monsieur sont repassées pendant que je suis au téléphone : je programme une looongue conversation avec une copine (mot d'ordre "on se textote dès que nos gosses respectifs sont couchés"), et zou, je ne vois pas passer les chemises, occupée que je suis à bavasser. 
Fort heureusement, car si je vous dis que des conversations d'1h30 n'aboutissent généralement, au mieux du mieux, qu'à 10 chemises repassées, vous comprendriez bien que si je n'avais pas quelqu'un au bout du fil, je finirais par m'y prendre, au fil.

Donc voilà, 
  • moi qui ai des années de recrutement professionnel derrière moi, 
  • moi qui ai toujours noirci des pages et des pages de notes en entretien de recrutement, sachant 
    • à quel point la mémoire court-terme est traître
    • et à quel point relire ses notes à froid permet d'identifier des choses passées totalement inaperçues dans le feu de l'action, ou de venir confirmer ou au contraire infirmer des "impressions" :   
j'ai mené cet entretien le fer, et non le stylo, à la main, et donc je n'ai rien noté.

Hormis, juste après après avoir raccroché, 2 ou 3 mots. 
Que, pour faire bonne mesure, je n'ai pas pris en compte dans ma décision finale, comme nous le verrons un peu plus bas.

Ne pas prendre de notes, donc, pensez-y!

Une stratégie encore plus efficace si on la combine avec mon point numéro 2


2. Enchaînez les entretiens

Eh ben oui, ayant eu plusieurs candidates, j'ai proposé le même créneau téléphonique à 2 d'entre elles, pensant que l'une au moins ne serait pas dispo. Ça, encore, ce n'est en soi pas répréhensible : c'est même monnaie courante en recrutement. On est bien obligé de pratiquer une certaine forme de surbooking pour s'assurer de remplir tous ses créneaux, charge à nous, ensuite, de revenir vers l'un des deux en proposant de décaler la date initialement envisagée.
Mais pas si on veut bien rater !

Donc, quand les 2 se sont déclarées dispo, au lieu de prendre un peu de recul et de dire à l'une : "euh, demain finalement", j'ai raccroché avec la première et enchaîné avec la seconde.

Idéal !

A posteriori, je suis quasiment sûre d'avoir porté au crédit de G2 des expériences / points positifs / etc remarqués chez sa "rivale". On appelle ça se mélanger les pinceaux, et effectivement, autant en tant que recruteur on enchaine souvent les entretiens, autant on a la prise de notes pour nous éviter ce genre de confusion fâcheuse. 
Si en plus on prend en compte le fait que, chacun des entretiens ayant duré longtemps, l'heure était trèèèès avancée à la fin du second, il est évident que je n'étais décidément pas très fraîche. Ce qui pouvait nuire encore davantage, à la fois à ma mémoire, et à la fois à ma capacité de discernement. Deux accessoires pourtant utiles dans la prise de décision.

Mais quand on veut rater un recrutement, autant sortir l'artillerie lourde, que diable !


3. Confondez motivation générale et motivations spécifiques

(Gniiiiiiiin ? Ah, on  m'informe que j'ai perdu 47% de mon public)

La distinction entre motivation générale et motivations spécifiques est tout simplement une distinction fondamentale en recrutement (métier que j'ai exercé pendant plusieurs années, ne l'oublions pas, même si dans l'affaire qui nous occupe j'ai tout fait pour l'oublier, visiblement).
Pour faire simple :
  • Motivation générale = Je suis motivée à fond par ce que vous proposez, j'en ai super super enviiiiiiie !
  • Motivation spécifique = Moi, j'adore m'occuper d'enfants de tel âge, et de telle manière, et c'est ce que vous proposez : OUIIIIII.

C'est quoi la différence ? 
Eh bien, si on se fie surtout au degré de motivation générale, on risque de gros malentendus : entre 
  • ce qui est attendu du candidat dans le poste, 
  • et ce qui lui en perçoit / ce que lui s'imagine y faire, 
il peut y avoir un monde. 
Et donc quand quelqu'un délire d'enthousiasme pour un poste, cela ne dispense pas d'aller creuser exactement ce qu'il aime dans ce genre de fonctions, et de comparer cela avec la réalité qui l'attend. Il peut délirer d'enthousiasme pour quelque chose qui n'existe que dans son imagination. Ou ailleurs, mais pas chez nous.
Par exemple, une proposition intitulée "Assistant Super-Héros" : 
  • Je suis à fond, je m'imagine déjà habillée d'un justaucorps à la teinte à peine plus pâle que celui de mon chef, en train de voler avec lui à la rescousse des pauvres persécutés de ce monde ; 
  • manque de pot, en fait mon boulot consisterait surtout à envoyer des lettres de relance aux méchants du monde pour les prévenir de se tenir à carreau sinon ça va chauffer, et à envoyer le justaucorps du chef au pressing. 
  • Missions pour lesquelles les motivations spécifiques souhaitables sont le fait d'adorer le travail de bureautique et la rédaction de phrases type ultimatum-clair-et-sans-équivoque, et non le vol plané au-dessus des gratte-ciels - sans s ? avec ? ou ça ? euh buildings.

Il faut donc un questionnement précis pour aller creuser au delà de la motivation générale exprimée par le candidat !

Sauf, bien entendu, si on veut rater un recrutement.
Auquel cas, il faut procéder EXACTEMENT comme moi.
  • se laisser entraîner par l'enthousiasme de l'aspirante mamie-au-pair, tellement motivée qu'elle s'était réinscrite sur le site par lequel j'étais passée, à la simple lecture de mon profil
  • ne pas trop décortiquer ce qui lui plaisait dans ses expériences précédentes, ni la manière dont elle se projetait concrètement chez nous (bon, mes quelques tentatives de décorticage ont de toute manière avorté, cf un point que nous aborderons plus tard)

Comme cela, on s'aperçoit seulement après coup (mais assez rapidement pour le coup), que s'occuper d'enfants, elle aime bien, mais surtout en mode supervision : ni la relation à l'enfant, ni encore moins sa psychologie ne sont au centre de ses préoccupations.
  • Ainsi, faudrait quand même pas que ça exige trop d'efforts physiques, d'attention, de connexion émotionnelle : 
    • par exemple, un enfant qui, en ballade (donc sans impératif horaire, notons-le bien), a le toupet de vouloir s'arrêter fréquemment pour regarder les fourmis et les coccinelles, commenter les panneaux de circulation, souffler dans un pissenlit, et ne réagit pas à l'immédiat "viens, il faut avancer !" c'est un enfant qui "n'écoute pas / ne respecte pas les règles" (alors que moi, quand elle m'a rapporté cela à l'issue de leur première ballade, je me suis bêtement inquiétée en disant "ah, il a traversé les rues sans attendre ?" )

  • Et de la même manière, on ne réalise qu'avec un temps de retard qu'elle est bien davantage prête 
    • à consacrer du temps à vous parler de son programme de visites sur son temps perso, 
    • et à prendre de votre temps pour que vous l'aidiez à repérer la meilleure manière de se rendre à tel ou tel endroit, ou encore à réserver un billet d'entrée dans un musée, 
    • qu'à consacrer du temps à causer avec vous de la manière dont fonctionnent vos enfants, de comment réagir au mieux, la prochaine fois que se présentera tel ou tel problème qu'elle a rencontré aujourd'hui avec eux. 
    • Bref, plus motivée par le côté tourisme que par l'envie de connaître vos enfants en profondeur, et de se préoccuper un chouilla de psychologie enfantine.
  • Une exemple au hasard : un certain mercredi soir qui fut le dernier moment où j'ai pu oser lui confier les deux, elle devait les garder 2h (entre mon départ en ateliers F&M, et l'arrivée de Monsieur Bout) 2h qui furent l'horreur tant pour elle que pour les mômes. Elle s'en plaignit longuement auprès de Monsieur à son retour, puis lui prit encore 30 minutes de sa précieuse soirée pour l'aider à booker sa visite du lendemain. Le lendemain matin, elle me lança un rapide bonjour et fila prendra son train de banlieue, sans penser à ne perdre ne serait-ce qu'une minute à discuter des évènements de la veille.

Pourtant, il n'y avait pas grand chose à discuter, oh... 
En 2h, elle avait juste été suffisamment dépassée par les évènements, pour en arriver, dans l'espoir de faire obtempérer F., à le menacer de "lui piquer son Mouton et de le mettre à la poubelle" [sic]; et un peu plus tard, à perdre assez les pédales pour le frapper.
Le truc qui a le plus traumatisé F. (et sa sœur aussi, du reste) étant le premier. J'en ai entendu, des "mais pourquoi elle voulait le mettre à la poubelle ???!" perplexes, depuis !

Allez, déjà 3 grands secrets dévoilés, je reviens bientôt vous donner la suite de ces précieux conseils.
Car tant qu'à rater, autant faire les choses BIEN !

dimanche 3 juin 2018

Une journée dans la vie d'une maman pro en IEF

Ce mardi :

Lever 8h.
  • Routine Flylady du matin. Je profite notamment de mes 2 minutes de Hot Spot pour accomplir quelque chose que je procrastine depuis longtemps : recoller une petite tablette de la 3ème boîte de couleurs Montessori.
  • Une fois prête, je descends réveiller les enfants : habillage, puis hop, on descend encore d'un étage pour petit-déjeuner.
  • Ils jouent 10 minutes dehors pendant que je range quelques petites choses puis notre mamie au pair termine de ranger la cuisine pendant que je rassemble mon petit monde et le remonte au 2ème étage.
  • Temps d'école : ils trient des boutons, E. travaille les lettres rugueuses sous l’œil vigilant de son grand frère, ledit grand frère continue à progresser dans la série rose, et avance un coloriage de planisphère Montessori. Moi, je supervise, j'avance dans le découpage de la suite de la série rose, et je finalise ma to-do list du jour dans mon Bullet Journal.

Ensuite, je les laisse à la mamie au pair, j'opère un discret ravalement de façade (anti-cernes et mascara), je sélectionne deux paires de chaussures (une pour me la péter faire pro, l'autre pour marcher / conduire), et je file à mon RDV / déjeuner pro
Sur la route, je suis en haut-parleur avec une copine, j'en profite pour rattraper mon retard d'échange de news

  • Déjeuner-pro avec une de mes anciennes chefs : nous échangeons des nouvelles (6 ans sans nous être vues) et nous parlons business : 
    • il y a de fortes chances qu'ils me confient des missions, youpi. Mais avant l'été ? Pas gagné. Moins youpi ! Notre budget aurait cruellement besoin que je sois en mesure de facturer quelques jours de travail RH au plus vite. 
    • Serais-je OK pour aller animer des formations de 2-3 jours en Chine ? Je dis OK sur le principe : après tout, notre organisation toute neuve en mode mamie-au-pair rend cela tout à fait possible. 
    • Nous terminons le déjeuner sur ma proposition de résumer d'un mail nos échanges et les domaines dans lesquels je serais susceptible de leur venir en aide.
  • Retour vers chez moi : j'atterris pour 2h chez une de mes charmantes voisines, en mode co-working (Ah, les joies du "village" !)
    • Nous commençons par un thé-bavassage (j'en profite pour lui exposer mes doutes concernant mon choix de mamie-au-pair), puis hop, au boulot, chacune à un bout de sa table de salle à manger. 
    • Je rédige et envoie le mail promis lors du déjeuner. 
    • Puis je passe un coup de fil à la bibliothèque d'une ville pleine de familles, à 20 minutes de chez moi, en vue de décrocher un RDV pour leur présenter l'approche Faber et Mazlish. Mon objectif : y tenir une conférence. La personne compétente étant en réunion, je récupère son numéro de ligne directe et l'indication de l'horaire à laquelle je pourrai la joindre le lendemain.

Je file ensuite, chargée d'un sac plein de livres Faber et Mazlish. J'ai justement RDV avec le personnel de la bibliothèque de ma ville à moi, avec un objectif similaire. 
  • Discussion très sympa avec deux jeunes femmes très intéressées par le sujet. Elles me fileront un créneau de conférence un jeudi soir en novembre. 
  • Je termine en raflant quelques livres pour enfants dans la section jeunesse, et les tragédies complètes d'Euripide demandées par mon honorable mari, puis je file chez moi.
  • Chez-moi vide d'enfants et de mamie-au-pair : j'en profite pour consulter rapidement mes mails et voir que, par le biais de mon réseau commercial, une nouvelle proposition de mission RH vient de tomber. Rapide coup de fil à la personne qui le propose pour demander des précisions et me porter candidate. 

Puis j'appelle la mamie au pair et vais la récupérer, à sa demande, à la ludothèque. Le bilan qu'elle me dresse de la journée ne fait qu'amplifier mes doutes. Les quelques mots glissés par la copine également présente aussi. J'ai vraiment très mal choisi.
Nous rentrons, je lis une histoire, puis lance le dîner, Monsieur Bout arrive et nous dînons tous les 5. J'écourte le dîner pour charger la voiture avec le matos nécessaire, j'embrasse mon petit monde et je repars : atelier N°2 pour mon deuxième groupe Faber et Mazlish.

  • Quelques minutes de conversation avec la sage-femme qui héberge ces ateliers dans son cabinet, au sujet de la session que nous venons de programmer pour septembre, et des suivantes que nous envisageons. 
  • Puis les participants arrivent. L'impression laissée par mon premier atelier avec ce groupe se confirme : ils sont au taquet ! Les échanges sur les expériences vécues depuis la première séance sont riches, de même que ceux concernant ce qu'ils retirent des lectures complémentaires suggérées. 
  • La séance avance, les exercices mêlent émotion et rires, les questions fusent, zut, c'est fini !
Je range et ferme le cabinet.

Retour à la maison, Monsieur Bout m'accueille, nous débriefons de la journée, puis routine Flylady du soir, et dodo.

Je ne m'ennuie pas, c'est sûr.
Et je m'éclate : cette reprise pro me fait un bien fou.
Ce n'est que maintenant que je suis dedans que je mesure à quel point j'en avais probablement besoin.




Un seul point noir demeure : le mode de garde des enfants constitue un point à améliorer... Pas moyen pour moi d'avoir l'esprit vraiment libre quand des doutes quant à la manière dont les choses se passent en mon absence viennent parasiter mon esprit.
(et en effet : d'un commun accord, notre mamie au pair repartira chez elle vendredi. Me voilà donc en rade car mes chances d'en dégoter une convenable avant l'été sont proches de 0. Il va falloir jongler pour m'assurer tout de même le temps libre nécessaire pour gérer un minimum le côté pro)