lundi 28 mai 2018

Poursuite de l'IEF ou école Montessori : le verdict

Rappel de l'épisode précédent : contre toute attente, F., qui tous les mercredis, se rend à l'école Montessori située à 10 minutes en voiture de chez nous, s'est vu offrir la possibilité d'y aller "à temps plein" (4 jours par semaine) à la rentrée prochaine.

Gloups.

C'était une possibilité sur laquelle j'avais, un temps, fondé beaucoup d'espoirs : quand c'était la cata à la maison. Mais de nettes améliorations de la situation m'avait permis de décider, assez sereinement, de continuer à instruire F. à la maison, et mon année 2018-2019 s'organisait doucettement de cette manière.

Y a pas de hasard : 
  • Que, cette année, à peu près au même moment, tous mes plans soient à nouveau bousculés, cette fois-ci en venant titiller l'aspect "école à la maison" desdits plans, ne devrait pas me surprendre.
  • Si donc, au printemps prochain, vous me voyez publier des billets concernant mes projets pour l'année suivante : ne les lisez pas
    • Nul doute qu'il arrivera quelque chose pour les rendre totalement caducs. 
    • Peut-être m'abstiendrai-je d'ailleurs de pondre des billets-planification. Ou même de faire des plans (mouais, pas très réaliste, je ne peux m'en empêcheeeeeer). 
    • Il serait probablement plus judicieux de remplacer ces billets par un petit jeu dans le style des paris à l'anglaise, pour déterminer quelle sera la variable concernée / la cause du bouleversement de tous les plans qui auraient pu oser germer dans la tête de la Gwen. Tant qu'à faire, autant rigoler un coup.

Bref.

Je ne vous cacherai pas que j'ai passé une très sale fin de semaine.
Cette question m'a vraiment retourné le cœur.

Vous noterez d'ailleurs que, alors que j'avais au départ 48h tout juste pour communiquer notre décision, je suis allée réclamer un délai de réflexion supplémentaire histoire de prolonger la torture.
Y pas d'mal à se faire du bien mal.

Mais ça y est, j'ai profité de l'horaire de la sieste pour envoyer un petit mail.


  • F. prendra le chemin de ladite école Montessori, 4 jours par semaine, en septembre 2018
  • Il connaîtra sa première vraie rentrée scolaire.
  • Pas de non-rentrée un peu narquoise cette année pour nous.
Enfin, si, pour sa sœur, E., dont nous venons de fêter les 3 ans, et que je n'envisage pas du tout de scolariser pour le moment (m'enfin, vous savez, hein, c'que j'en dis... cf le paragraphe sur les plans... Gwen blasée inside)

Pourquoi tant de haine ?

  • J'ai appelé la psy de F. pour avoir son avis. 
Elle a pensé qu'il était prêt pour cette séparation, et qu'elle pourrait même l'encourager, l'aider à prendre confiance en lui
Et qu'un quotidien plus réglé lui serait peut-être plus profitable qu'une alternance plus ou moins aléatoire entre jours IEF et  jours moins structurés gérés par une mamie au pair

  • J'en ai parlé à G1, notre ex mamie au pair, dont j'avais apprécié la finesse d'esprit et de perception, notamment concernant F. et son fonctionnement, justement. 
Elle avait déjà émis la supposition qu'elle avait l'impression que F. s'ennuyait, notamment dans les journées sans créneaux IEF( = les journées avec elle), qu'il manquait alors de stimulation. Aussi parce que, même si E. est un sacré petit bout de femme, et très avancée, elle a tout de même 2 ans de moins que lui et ne saurait suffire à le tirer vers le haut.

  • J'en ai causé avec ma chère Clotilde, dont les remarques et les questionnements m'ont bien aidée à avancer également. 
Et m'ont justement permis de pousser encore ma réflexion sur ce qu'impliquaient mes perspectives de reprise pro : un, mais probablement aussi deux jours pleins où F. serait confié à une mamie au pair, qui s'en occuperait certes avec beaucoup de soin, mais dont je ne pouvais garantir la capacité à apporter à mon fils une stimulation suffisante.

  • L'une de mes voisines, dont les garçons jouent régulièrement avec F., a même apporté sa petite pierre à l'édifice en me rapportant que F. aurait dit à ses fils qu'il avait envie d'aller à l'école. 
Ça vaut ce que ça vaut, mais cela vient tout de même nuancer la réaction pas enthousiaste de F. à l'allusion que j'avais tentée cette semaine.

Sublime billet, dont tous les paragraphes devraient être largués sous forme de flyers au-dessus des lignes ennemies dans les villages et les villes de France et de Navarre, et que je ne la remercierai jamais assez d'avoir écrit. 
Mais en l’occurrence, c'est le paragraphe intitulé "nos envies pour eux et leurs envies à eux" qui s'est trouvé être terriblement d'actualité. Allez donc le relire, et relisez tout le billet pendant que vous y êtes !


Or j'ai ruminé, longuement, mais il me semble que le besoin de contacts sociaux de F., et de stimulation par ses pairs, est actuellement très fort et sera mieux comblé par cette école-ci que par moi. 

Mais cette décision est dure à prendre, car aux inquiétudes pour mon fils (sera-t-il vraiment bien ? Aura-t-il sa dose de Maman suffisante ? Ne perdra-t-il pas en liberté, en capacité à faire mille activités et jeux dans sa semaine ?) s'est mêlée la douleur d'un deuil à faire.

F. a, peut-être envie, probablement besoin, d'aller à l'école, mais MOI je n'ai pas PAS DU TOUT envie qu'il y aille.


Oui, c'est difficile pour moi d'abandonner (partiellement ! L'IEF restera d'actualité avec E., 3 ans tout frais; mais nous devrons dorénavant composer avec les contraintes horaires du grand frère scolarisé) ma vie de maman IEF.
  • Cette liberté
  • Cette vie un peu hors du temps... à la fois dans l'absolu, et concrètement : je ne suis pas une pro de la ponctualité
  • Les mille possibilités de contacts et d'activités : je m'économise, par exemple, le billet projeté au sujet des moult activités extra-scolaires projetées pour mon duo l'an prochain. Emploi du temps plus chargé oblige, nous allons réduire la voilure sur ce point.
  • La position de première accompagnatrice des apprentissages de mon Bébou. En particulier maintenant, où il rentre dans la lecture : avoir assisté à cela a été une expérience merveilleuse (pas toujours facile,  hein, mais merveilleuse). Ultra gratifiante. Et je vais renoncer à cette gratification, à la joie d’être la première spectatrice des progrès de mon fiston, du moment où ça fait "clic" dans son cerveau. Même, je vais vous faire un aveu : ça m'énerve profondément de "lâcher l'affaire" au moment où il rentre dans la lecture, justement. C'est balbutiant pour le moment, ce sera maîtrisé l'an prochain. Et tout le mérite en reviendra à l'école, et ça, ça chiffonne mon amour-propre. Or comme je n'aime pas repasser, je n'aime pas qu'on chiffonne.
  • Ces matinées à 3 dans notre salle de classe. Nous y serons toujours, mais à 2...
  • ...

Mais c'est ainsi.
Peut-être l'arbitrage aurait-il été différent si je n'avais pas du tout envisagé de reprendre une vie pro. Mais je fais plus que l'envisager, j'y tiens, c'est devenu important pour moi, et il ne sert à rien d'en nier les impacts potentiels sur mes enfants.

En définitive, ce qui m'aura finalement aidée à finaliser la décision, cela aurait été de me poser la question du "pire qui pourrait arriver" pour chacun des deux scénarios.

Si je refuse cette place, mais que finalement F. a  vraiment du mal cette année, s'ennuie, est en mode conflictuel, rebelle : je n'aurai que peu de marge de manœuvre. 
Il faudra attendre la rentrée suivante pour l'envoyer rejoindre l'ambiance 6-9 ans de l'école Montessori en question. Cela aura fait un an compliqué pour tout le monde, et un an c'est très long, à 5 ans. C'est riche de possibilités, un an, et donc aussi potentiellement riche de possibilités non exploitées.

Si j'accepte cette place, mais que finalement F. a vraiment du mal, j'aurai plusieurs pistes à explorer 
  • réduire mon implication professionnelle de telle manière que je puisse plus souvent venir le chercher à la sortie de l'école (la psy de F. trouvait assez moyen le fait que, si je bosse 2 jours / semaine, la sortie de l'école sera assumée par quelqu'un d'autre que moi ces deux jours). Avec deux variables : moins de boulot RH, et/ou moins d'animation d'ateliers Faber et Mazlish
  • Une autre piste, pas forcément facile à mobiliser, mais existant tout de même : l'implication du papa / ses horaires
  • Et il n'est pas exclu (je ne perds pas espoir !) qu'une grossesse m'invite de toute manière à passer plus de temps à la maison à un moment ou l'autre de l'année. Non seulement cela viendra régler pour un temps le souci des sorties d'école, mais la disponibilité ainsi regagnée sera d'autant moins théorique (= je suis physiquement là mais pas en mesure de m'occuper vraiment de toi) que je pourrai plus facilement me reposer pendant que F. sera à l'école : mon besoin de repos ne sera pas nécessairement constamment en conflit avec son besoin d'activité.
  • Et au besoin, le retrait de l'école : nous y laisserons quelques plumes au niveau financier, mais...

Alors voilà, j'ai vraiment passé de sales journées, je sais que j'en passerai encore des pas très sympas, et que certaines interrogations seront promptes à remonter lors de moments difficiles. 
Je parie un million sur le fait que j'aurai tendance à surinterpréter chacun de ses comportements inappropriés en "c'est parce que je lui maaanque / le rythme est trop soutenu / il sature de voir tant de gens / il aurait besoin de plus de temps dehors".

Mais quand nous nous sommes lancés dans l'IEF, c'était aussi parce que je savais que si je ne le faisais pas, je n'allais pas être capable de gérer les insatisfactions que générerait l'école
"en IEF ça aurait été mieux !"
Là, après 2 ans d'IEF, en ayant observé mon fils, en sachant mieux identifier ses besoins et ce qui permet de les combler, l'approche est différente. Plus réaliste. Non, tout en IEF n'est pas forcément "mieux", toujours, pour tout le monde.

La tendance s'est inversée, au moins cette année : si je ne scolarise pas F., je risque de vivre chaque difficulté de l'année IEF en mode 
"si je l'avais scolarisé cela aurait été mieux!".

Alors je ravale un peu mes larmes, et je vais tâcher de faire de cette année une année la plus épanouissante possible pour F.
Et nous verrons pour la suite. 
Dès le départ, nous sommes partis sur le principe de réévaluer chaque année l'opportunité de faire IEF ou non, pour chaque enfant. Ce principe reste et restera valable, la question continuera à se poser chaque année. Or une question n'est une vraie question qu'à condition d'avoir a minima deux réponses possibles. 
Le moment est venu d'explorer ce que donne la 2ème réponse.



vendredi 25 mai 2018

Heurs et malheurs d'une reprise pro en IEF

Ma reprise pro s'accélère, et cela s'est tout particulièrement vu la semaine dernière : 5 RDV d'origine pro à gérer!

C'est assez acrobatique, je ne vous le cache pas.
Et ce d'autant plus que notre prochaine mamie-au-pair, ci-après nommée G2, n'est pas encore parmi nous. Son arrivée est imminente et je l'attends comme le Messie. (elle sera là d'ici que vous lisiez ces lignes, si vous venez de voir une nana en train de danser la lambada aux arrivées de Roissy, il n'est pas exclu que ce soit moi, venue chercher notre nouvelle coloc).

Alors, pêle-mêle:

Voir mes ateliers Faber et Mazlish se développer, quel bonheur!
Cette semaine, j'avais deux soirs de pris par cela : le 4ème atelier de mon premier groupe, et le 1er atelier de mon 2ème groupe. 
  • De très beaux moments, 
  • des instants de grâce où on voit qu'en face, une porte s'ouvre, des "ah mais en fait je peux faire comme çaaaa", 
  • des témoignages enthousiastes, 
  • du désespoir et une pause au milieu du programme pour une séance de travail collectif improvisée, en mode "bon, machin nous a exposé son problème, alors zou, c'est l'occasion de consolider : appliquons-y ce que nous avons vu. Que peut-on faire ?", 
  • des "je suis émue", 
  • des jeux de rôle où chacun s'en donne à cœur joie, des rires et des instants de complicité. 
Ça me demande beaucoup de boulot mais alors, vraiment, je ne donnerais pas ma place pour un empire.
Bonheur aussi de voir que ça se développe pour l'avenir : mes dates pour septembre ne sont même pas encore définitivement fixées que j'ai déjà largement assez d'intéressés pour constituer un bon groupe !
Bonheur et stress aussi, de préparer deux conférences pour les deux weekends qui viennent... Dont l'une prévue avec un nombre de participants inconnu mais probablement pas insignifiant du tout, la salle réservée pouvant accueillir 200 personnes (lalaaaa lalalalaaaa tout est merveilleux...).


Avoir rejoint un réseau commercial pour m'accompagner dans le développement de la partie RH de mon entreprise: quel bonheur !
J'ai pu travailler dans les locaux mardi, et cette impression de retrouver un "lieu de travail", des "collègues", ... ce n'est pas désagréable !
J'ai passé mon mercredi matin à échanger avec les membres les plus frais du réseau sur nos expériences, nos manières de faire, nos stratégies. Je suis ressortie gonflée à bloc, pleine d'idées.
Et pleine de frustration aussi : pour les raisons logistiques susmentionnées, je n'ai encore que très, très peu de temps à consacrer à la mise en œuvre desdites idées.


Avoir rejoint ce réseau commercial, quel bonheur ! 
Jeudi soir c'était le pot mensuel, cela m'a permis de faire la connaissance de davantage de membres du réseau et chacune de ces rencontres me le confirme : l'éthique, l'ambiance du réseau me convient bien. Cette reprise me permet de fréquenter de belles personnes et ... j'aime !


Avoir repris ainsi, quel stress !
Je n'ai toujours rien de certain, des possibilités se dessinent, mais rien ne se confirme pour le moment, et c'est un peu stressant. Je fais connaissance avec les aléas de la vie commerciale, les prospects-qui-vont-déboucher-c'est-sûr-mais-ne-signent-jamais... Je voudrais que ça démarre, même si j'ai peur que ça démarre aussi... 
Et plus longtemps ça met à démarrer, plus c'est lourd au niveau financier. Mon fichier Excel de budget nous annonce du rouge pour très bientôt.


Avoir géré la logistique, quelle fierté, euh... et surtout quel tour de force !
Moi qui vous parlais du village nécessaire pour élever un enfant, je l'ai bien fait fonctionner cette semaine : copine, beau-frère... 
Et puis les acrobaties nécessaires ont été l'occasion de tester aussi d'autres choses, et notamment, pour mon pot du jeudi soir : d'aller passer l'après-midi à Paris avec les enfants (RDV ophtalmo, ça tombait bien !), et à 17h, de larguer lesdits enfants à leur père devant son lieu de travail, charge à lui de rentrer avec eux en RER pendant que j'allais à mon pot. 
Après-midi super avec les enfants, enfants ravis de retrouver leur père ainsi, papa tout content de constater à quel point ça se passait bien, et tout heureux de partager ce moment avec eux.
Du coup, je me dis qu'instituer un après-midi au musée-puis-retour avec papa par mois, ce serait pas mal...


Le bilan est cependant doux-amer.
Bon, OK, je suis d'autant plus fatiguée que G2 n'est pas encore là, et vraiment, vraiment, viiiiivement son arrivée. 
En parallèle, 
  • je flyladite de mon mieux, 
  • je toogoodtogote de mon mieux aussi, 
  • j'essaie de grapiller du temps pour l'IEF (ça ça va) et pour la préparation de l'IEF : ça c'est plus chaud. 
    • J'ai réussi in extremis à sortir la plastifieuse pour plastifier les supports nécessaires à l'animation de mon 4ème atelier F&M, en revanche la série rose Montessori, que je devrais présenter à F. depuis belle lurette, vient à peine de passer par la case plastifieuse. Quant à la case découpage...
    • je voudrais creuser deux ou trois autres présentations que je devrais faire depuis longtemps, mais je n'arrive jamais jusqu'à ce point de ma to-do list
    • idem, j'ai plusieurs activités que j'aimerais préparer, mais ça reste à l'état de vœu pieux.
    • je me console en disant que rien ne presse, F. n'a que (bientôt) 5 ans, mais il n'en demeure pas moins qu'à moyen terme, si le schéma IEF + Vie pro doit rester viable, il va falloir opérer des changements / sanctuariser du temps pour sa préparation.
    • (NB: vous aurez noté que ce billet a, au départ, été écrit avant qu'un énième rebondissement dans ma petite vie ne me pousse à publier celui-ci...)
Quoi qu'il en soit, je suis au four et au moulin, je coche des cases dans mon Bullet Journal qui tourne à plein régime, je suis multifonctions, je suis à fond.

Et justement : je vois à quel point cette reprise me fait du bien, j'ai envie d'y aller à fond.

Et en même temps, je mesure aussi à quel point les enfants ont besoin de moi, et à quel point je dois mesurer avec soin mon engagement. 
Leur apporter une maman pleine d'enthousiasme, oui, mais encore faut-il que ce ne soit pas une maman à doses homéopathiques !

Trouver l'équilibre entre les deux ne va pas être évident. 
Certes, pour moi qui me pose depuis toujours cette question de l'équilibre entre vie pro et vie familiale, et n'étais pas satisfaite de ce que me permettait la vie de salariée à ce niveau : le fait de m'être mise ainsi à mon compte me laisse une vraie liberté, constitue une chance unique. 

Mais discerner comment utiliser cette liberté, mettre en œuvre cette liberté dans le quotidien, ne pas basculer dans le surengagement, apprendre à recréer une frontière entre le pro et le perso... 

C'est... du travail.

concilier maternité et vie de femme

mercredi 23 mai 2018

IEF ou école Montessori ?

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhh !!!!

Un petit article tout chaud (ciel, deux billets de blog à 48h d'intervalle, cela faisait très très longtemps que ça n'était pas arrivé...) pour cause d'actualité brûlante.

Le fait d'instruire ses enfants soi-même est, comme beaucoup de choix éducatifs, un choix qu'il vaut mieux être prêt à reconsidérer régulièrement, au besoin pour le confirmer.
J'avais exposé, il y a deux mois, les grandes questions que je m'étais posées à ce sujet pour F. durant l'hiver, notamment en raison du fait qu'il allait mal. Pour finir par conclure que nous resterions en IEF l'an prochain.

Et j'étais très bien avec cette décision, et j'en ai profité pour reprendre peu à peu le chemin d'une petite vie professionnelle, et j'avais même repéré les avantages que présente l'IEF pour mener une vie pro, justement.

Ceci dit, parmi les points qui avaient aussi facilité la décision, il y avait aussi un détail, oh, vraiment, une broutille : le fait qu'a priori l'école Montessori qui nous plaît (la seule possibilité de scolarisation que je puisse envisager pour le moment pour F. . Vu son mode de fonctionnement, une scolarisation eu milieu normal me semblerait beaucoup trop risquée) n'avait de toute manière pas de place libre l'an prochain.

Si ce n'est que ce matin, en y amenant F. puisqu'il y est inscrit pour les activités du mercredi, la directrice m'a informée du fait que, finalement, si je voulais, une place s'était libérée. 

Aaaaaaaaaaaaah. (oui, je me répète)

Depuis, j'ai un petit vélo dans la tête.

Au départ j'étais en mode 'ben je vais lui dire non merci",
  • ma reprise pro signifierait qu'au moins un à deux soirs / semaine, ce n'est pas moi qui irait le chercher, et il n'y aurait pas "les autres jours" où nous serions toute la journée à la maison pour compenser : assez de temps avec Maman ?
  • et les soirs où j'anime des ateliers, ce serait encore pire
  • ça prive E. de compagnie pendant 4 jours par semaine, de 8h30 à 15h45
  • ça fait une logistique, des horaires, plus lourds; même en terme de liberté pour les sorties, du coup
  • idem, je ne le vois plus participer à plein d'activités extra-scolaires, il aura déjà suffisamment de contraintes
  • ce n'est pas ce que j'ai vendu à notre mamie au pair 
  • et puis même si ce n'est pas un choix forcément définitif et éternel, quand même, un retour à l'IEF pour des classes plus grandes me semble plus compliqué / intimidant que la simple poursuite de l'IEF dans la continuité (ne serait-ce que parce qu'on "grandit" avec l'enfant en IEF, nous aussi on augmente la complexité de ce qu'on réussit à proposer)
mais 
  • Monsieur Bout, à qui j'ai envoyé un sms dans la foulée, mais plutôt en mode informatif, m'a rappelée aussi sec, et penche en fait plutôt pour le oui, 
  • ma petite nièce est très heureuse là-bas, le personnel est top et F. les apprécie beaucoup : c'est une vraie chance, car vraiment, "école Montessori" n'est pas égal à "école Montessori", mais celle-ci est chouette
  • F. est quand même très en demande de contacts au quotidien, 
  • la psy de F., que j'ai appelée afin de récolter aussi son avis à elle, me dit que ça pourrait être le bon moment
  • l'effet groupe pour apprendre serait vraiment pas mal
  • et si (si...) je réussis enfin à démarrer mon activité RH, j'aurai de quoi financer cela sans trop de souci. Si non, on peut encore y arriver, en tous cas cette année.

Coté "allemand": il passerait moins de temps avec notre future mamie au pair, mais à l'école une des langues pratiquées est l'allemand.

J'ai 48h (ben oui, y a d'autres gens sur liste d'attente) pour discerner quel sera le meilleur chemin pour F., pour moi, pour notre famille.

le dilemme cornélien peut aller se rhabiller !


Aaaaaaaaaaaaahhhhhh ! (ter)

lundi 21 mai 2018

Le scoop du weekend

Et oui, ce qui devait arriver a fini par arriver... ce weekend !
Hélas, les médias ont passé cet évènement sous silence, occupés qu'ils étaient à couvrir un certain mariage royal.
Fi !

Je vais vous le dire, moi, ce qui s'est vraiment passé ce weekend, et ce, même si les médias font tout pour vous le cacher.
J'en suis même à me demander si le mariage en question n'a pas été programmé à cette date PARCE QUE ils savaient qu'il allait se produire quelque chose d'inouï. Complotiste ?! Moaaaaâââh ? Oh, si peu.

Alors, voilà :

J'ai
Cuisiné
Du 

Fenouil


La partie du lectorat qui est là depuis longtemps l'attendait : il y avait eu des "presque" lors de mes aventures tumultueuses avec mon panier bio
Plusieurs fois, je n'avais échappé que de très peu à des fenouils dressés en embuscade et prêts à m'assaillir avec leur goût anisé immonde.
Pire, certaines lectrices mêmes s'étaient rangées du côté obscur de la force et avaient tenté de m'attirer dans les filets de Fenouil le Mauvais, en me vantant leurs recettes-que-je-t'assure-ainsi-c'est-plus-dégueu-du-tout !

Et puis là où le Panier Bio avait finalement omis de me refiler du fenouil avant que nous ne quittions Strasbourg, et donc, ledit Panier Bio, voilà-t'y pas qu'à peine une solution de substitution trouvée dans notre nouvelle région, celle-ci passe à l'attaque.

Too Good To Go m'a tuée fenouillée.

Effectivement, quand samedi soir je me suis pointée dans notre magasin bio pour venir y chercher les deux paniers TooGoodToGo que j'y avais réservés (Notez que j'avais failli zapper d'aller les chercher ! un 6ème sens, peut-être ?), 3 fenouils m'attendaient.

J'ai été courageuse.
Je n'ai pas tremblé.
Je n'ai même pas cherché à refourguer lesdits fenouils à l'une ou l'autre de mes voisines (heureusement, d'ailleurs, car weekend prolongé oblige, un certain nombre de mes victimes potentielles voisines sont absentes - quand je vous dis qu'il n'y a pas de hasard et que dans l'ombre, tout ceci a été minutieusement calculé)
J'ai pensé très fort au blog et au fait qu'enfin, j'allais affronter un de mes pires ennemis. 
J'ai empoigné le sac qu'on avait rempli pour moi, et j'ai tourné les talons.

Bon, j'ai commencé par cuisiner d'abord d'autres légumes issus des mêmes paniers, qui avaient un besoin plus urgent d'être mangés (si les fenouils avaient malencontreusement pourri dans l'intervalle, ben, zut alors, ça aurait été vraiment pas d'bol, mais j'aurais survécu !) : donc samedi soir j'ai d'abord expédié les tomates et la roquette. Et dimanche midi, j'ai zigouillé les asperges.

Mais dimanche soir, ce fut Fenouil Party.

D'abord Internet m'a dit comment l'éplucher.
Et il se trouve que sur les 3 fenouils, le plus gros était en fait pas mal abîmé. Quel dommage, je n'ai pas hésité à trancher généreusement dans le vif pour être certaine de ne pas nous empoisonner.





Une fois ceci fait, j'ai opéré ainsi
  • détailler le fenouil en lamelles et l'envoyer cuire 10 minutes dans mon cuit vapeur (parce qu'il paraît que plus il cuit, puis la saveur anisée s'estompe. Et la perspective que ladite saveur anisée commence par s'évacuer dans l'eau de cuisson du cuit-vapeur n'était pas pour me déplaire)
  • y rajouter 3 pommes de terre coupées en gros morceaux (dont 1 issue d'un TooGoodToGo précédent)
  • faire revenir 2 oignons et de l’ail dans un mélange huile d'olive-beurre, ajouter le fenouil et les pommes de terre passés à la vapeur, du sel et une dose généreuse de thym. Faire revenir (ne me demandez ni quantités, ni temps de cuisson précis, j'ai agi sous le coup d'une inspiration divine / fait au pif)
  • rajouter 3 poivrons (TooGoodToGo aussi) détaillés en dés, une boîte de concentré de tomates, et un peu de bouillon (oui, tout ça. Moi, chercher à noyer le goût du fenouil ?! Nooooon, jamaaaaais. J'ai même joué avec l'idée de rajouter du curry pour faire bon poids. Mais non.)
  • couvrir et laisser mijoter
  • transférer dans un plat à gratin, 
  • prise d'une inspiration subite, se saisir d'un quignon de pain-ultra-sec-en-béton-armé qui trainait par là, scier (littéralement, puisque ultra-sec) quelques petits morceaux et glisser ceux-ci dans le plat en faisant confiance à la sauce pour les ramollir (dans la série refourgage, je prends la reine), 
  • couvrir de fines tranches de chèvre-bûche (même TooGoodToGo; bonjour le plat low-cost) et d'un reste d'emmental rapé
  • quelques minutes au four

et ça sentait boooooon.
Tout le monde s'est régalé de ce gratin aux saveurs méditerranéennes. Monsieur Bout s'en est resservi 3 fois, et a lui-même remarqué "Ah dis donc, ça c'est encore une super manière de nous faire oublier qu'il n'y a pas de viande dedans !"
Et moi, y a que sur un ou deux gros morceaux de fenouil que j'ai senti la bête (ce qui signifie que si j'avais découpé plus finement le monstre, il serait vraiment passé inaperçu); comme l'assiette de Monsieur Bout n'était pas loin, lesdits gros morceaux ont opéré une mystérieuse migration.

Bref.
Veni. Fenouilli. Vici.

Même plus peur !


dimanche 13 mai 2018

Des sous, du ZD, du miam miam - J'ai testé pour vous : Too Good To Go !

  • Je me suis lamentée du fait qu'avec le déménagement, exit le panier bio, je me retrouvais souvent à faire mes courses essentiellement en grande surface et ça m'énervaaait
  • J'ai vaguement évoqué le fait que côté ZD l'évolution n'était pas top non plus (même si j'ai progressé sur ma gestion des restes, par exemple, hé !)
  • Je ne m'en suis pas lamentée ici, mais figurez vous que je n'ai pas perdu tous les kilos de la grossesse d'E. (qui va quand même fêter ses 3 ans dans quelques jours), et que, pire : lesdits kilos ont, au fil du temps, invité quelques copains à eux à venir se prélasser sur mes hanches. Au point que je commence à en être un peu chagrinée, et que, de la même manière que j'ai décidé de réactiver Flylady et de reprendre le désencombrement de mon intérieur (maison) de son bazar, j'avais très envie de désencombrer aussi un peu mon intérieur (ma propre carcasse) de quelques kilos. (Monsieur Bout est mignon : tout absorbé dans ses études de grec ancien, il me dit que je suis sa Gwen callipyge. Avouez que c'est plus classe que Gwen-aux-grosses-fesses non ? Mais la réalité qui se cache derrière demeure la même...)
  • Et pour différentes raisons, j'avais très envie de réduire notre budget bouffe. 
    • L'une des raisons étant qu'il a bien profité, lui aussi, de notre déménagement (merci les prix franciliens), 
    • l'autre étant que dans la mesure où nous avons aussi une personne en plus à la maison quasi en permanence, ça a légitimement un impact (comme j'attire le chaland en me disant bonne cuisinière, je n'ose pas le nourrir de pain sec ensuite). 
    • Une troisième étant que de nouveau, des doutes planent sur nos perspectives financières à moyen terme, que cela m'angoisse un chouilla, et que donc cela me rassure d'économiser, dès aujourd'hui, là où c'est possible.

Bref, si je vous dis : 
"faire des économies, réduire le gaspillage, manger de manière plus saine et plus diverse, plus quelques autres avantages annexes", en 11 lettres ?
TOO GOOD TO GO !

What ?

Rapide présentation de la bête 

Too Good To Go ( littéralement "trop bon pour partir" [sous-entendu "...à la poubelle"] ) est une appli inventée par une Française, qui vise à permettre de récupérer les invendus de restaurants et commerces, pour une somme modique. Cela permet donc à la fois d'éviter du gaspillage chez les commerçants (départ à la poubelle de produits encore comestibles) et de faire des économies (à l'acheteur, mais cela rapporte aussi quelques euros au commerçant - moins la commission qui lui est prélevée par TGTG, puisque c'est par TGTG que transitent toutes les transactions).
C'est une appli, donc ce n'est accessible qu'aux détenteurs de smartphones. 
L'appli est gratuite, on ne paie que les paniers achetés, dont le prix va généralement osciller entre 2 et 5€, parfois un tout petit peu plus pour les récupérations auprès de restaurants / traiteurs.


Le fonctionnement

  • Les commerçants partenaires déclarent qu'ils auront tel nombre de paniers à tel prix à venir chercher à telle heure (oui, il y a un créneau horaire défini à respecter), on les réserve (et on les paie) sur l'appli, et on passe les chercher à l'heure dite. 
  • Il s'agit donc d'un panier "surprise" : le commerçant s'engage généralement à le remplir d'une quantité de marchandises correspondant à au moins 3 fois le prix payé, mais le contenu exact est évidemment très variable: il dépend de ce qui lui reste, là, au moment de l'heure de la collecte.
  • Ladite heure de collecte varie selon les commerces concernés et les jours : 
    • par exemple, certains hôtels proposent, en deuxième partie de matinée, les restes de leur buffet petit-déjeuner: on y récolte donc mini-viennoiseries, salades de fruits, etc; 
    • le créneau des commerces d'alimentation correspond généralement à la dernière heure (ou demi-heure, ou quart d'heure) avant la fermeture, 
    • celui des restaurants se situe généralement autour de l'horaire de fermeture des cuisines (vers 14h30 pour le service du midi le cas échéant, autour de 22h / 22h30 pour le service du soir)
  • L'appli fonctionne par géolocalisation : elle montre les commerces participant selon leur degré de proximité géographique avec ta position géographique à l'instant T.
  • C'est une appli de djeun's : elle te tutoie ;-)

Cela fait bientôt un mois que j'ai sauté le pas, et voici un petit bilan détaillé de mon expérience.

Alors, en positif :

  • excellent pour la créativité en cuisine : je retrouve l'effet "panier bio" : 
ma créativité s'en retrouve stimulée puisque je dois cuisiner sous la contrainte : je dois faire avec ce que j'ai récolté, et vite, s'il vous plaît!
Du coup, retour des folies testeuses : par exemple, dans le premier panier récupéré auprès du magasin bio le plus proche de chez moi, j'ai trouvé deux médaillons de viande vegan. J'étais un peu méfiante, mais en fait : c'est vachement bon ! 
Nous avons remangé des blettes, aussi. Et puis j'ai du me confronter de nouveau à un ananas la fois où on m'en a refilé. Et moi qui adore les artichauts mais n'en achète jamais, paf, j'en ai récupéré 6 petits une fois. Et Monsieur Bout et les enfants sont ravis car ils ont eu plusieurs fois des betteraves (que je n'achète jamais car moi je ne les aime pas: traumatisme de cantine scolaire...)

  • excellente incitation à planifier ses menus : 
OK, il n'est plus trop possible de le faire à la semaine comme Flylady le préconise (puisque par définition on récupère des trucs par surprise et qui ne tiendront pas la semaine), mais hélas j'en étais de toute manière bien loin. 
Depuis TGTG, au moins, à chaque fois que je récupère un panier je me retrouve à évaluer le degré d'urgence à consommer tel ou tel produit, et, hop, je m'empare de mon Bullet Journal pour planifier les menus des 2-3 jours suivants en conséquence : "hum, la demi-courge attendra sans problème un jour ou deux, mais les courgettes ont besoin d'être mangées tout de suite".

  • puissante incitation à manger des légumes (cf dossier Gwen callipyge...) 
Ils constituent souvent l'essentiel du contenu des paniers récupérés chez les commerçants. Quoique, ça dépend lesquels, évidemment. Si on ne prend que des paniers proposés par des boulangeries, ce point n'est évidemment pas valable ;-).
Et comme lesdits légumes sont évidemment très mûrs (c'est le principe), pas moyen de les laisser au fond du frigo par flemme, et de dire "ce soir, c'est pâtes". (enfin, on peut, si. Mais bon, dans ce cas, on perd un peu le principe de l'appli : empêcher de la nourriture de pourrir chez un commerçant, pour la faire pourrir au fond de notre frigo, ne fait pas beaucoup de sens...). 
C'est donc très efficace pour que la Gwen bouge ses fesses (qui, rappelons-le, sont callipyges) et se mette en cuisine / à l'épluchage / découpage. 
Et cela m'a permis de constater que F., maintenant, adore la salade ! J'avais perdu l'habitude d'en acheter depuis que mes petits pas ZD m'empêchaient d'avoir recours à la salade-toute-prête-en-sachets dont nous nous sommes nourris nos premières années de mariage. Là, c'est le grand retour : il est fréquent que les paniers de primeurs en contiennent, car c'est le genre de produit qui prend vite un air défraîchi le rendant impropre à la vente. 
Alors que moi, TooGoodToGoteuse de compét, je me saisis de ladite salade, je lui ôte ses deux-trois feuilles abîmées, j'élimine encore quelques morceaux pas reluisants, et zou, le reste atterrit dans nos estomacs.

  • excellent pour le budget : on reçoit beaucoup pour une somme minime

  • et puis on en profite pour repérer de nouvelles adresses
C'est ainsi que l'une de mes copines-voisines, à qui je vantais mes découvertes, m'a dit "ah, telle boulangerie le fait ? Ah mais saute dessus, ils font tout bio, et tout est une tuerie !". Et effectivement.


Bref, beaucoup d'attraits !

Maintenant, nuançons un peu...


Économies, oui, mais c'est limité

  • on peut s'amuser à faire un maximum de ses courses là-bas. C'est un peu le défi que j'ai essayé de relever ces dernières semaines (plus de 25 paniers récupérés en 23 jours d'utilisation !) et il est incontestable que mes caddies grande surface ont énormément diminué de volume ces dernières semaines. 
Néanmoins il n'est pas vraiment envisageable de remplacer totalement les courses de produits frais par TGTG. On peut certes adapter ces menus à ce qu'on reçoit, mais cela a ses limites ! 
    • Les paniers ne contiennent par exemple jamais d’œufs (enfin, je suppose. Si contre-exemple, dites-moi !). 
    • Par ailleurs, j'ai remarqué que les paniers de primeurs démontraient généralement un déséquilibre entre fruits et légumes : il y a beaucoup plus des seconds que des premiers. Du coup, en ce qui me concerne, autant j'arrive à couvrir la quasi-totalité de notre consommation de légumes par TGTG, autant je suis obligée de compléter par des achats de fruits par la voie normale. Si je tentais de subvenir à mes besoins en fruits par le biais de TGTG, je courrais le risque de me retrouver avec une  quantité de légumes trop importante pour que nous réussissions à l'absorber

  • économiser, oui, mais par rapport à quoi ? 
Par exemple, dans les paniers de la boulangerie-de-la-mort-qui-tue susmentionnée, figurent généralement beaucoup de choses que je n'achèterais pas régulièrement moi-même : l'une ou l'autre pâtisserie (succulente, ouf ! Moi qui généralement n'aime pas les pâtisseries-pas-faites-maison, j'ai été bien soulagée de constater que je pouvais me régaler avec celles-ci), des viennoiseries, etc, viennent s'ajouter au pain que j'achèterais, lui, à coup sûr. 
Donc je peux me retrouver à manger "mieux" pour le même prix, mais pas forcément à faire des économies par rapport à mes dépenses initiales. Et encore une fois, c'est aléatoire (dit la Gwen qui, en ce vendredi de l'Ascension, a récupéré, dans ladite boulangerie, pas moins de 30 baguettes et pains différents, pour 10€ - elle avait raflé les 2 paniers proposés chacun à 5€). 
    • Concernant la boulangerie, cette incertitude me convient : globalement, je m'en sors toujours, et ces petits plaisirs low-cost me permettent d'éviter les achats-plaisirs par ailleurs. 
    • De la même manière, nous qui avons un faible pour les sushis-makis, etc, remplacer les craquages "allez, on se fait livrer un japonais" par un TooGoodToGo de temps en temps (6€ pour un menu complet), cela permet de continuer à se faire plaisir mais à moindre coût.
La question se pose en revanche pour d'autres commerces, puisque l'intérêt des paniers varie selon les commerces
    • En ce qui concerne les magasins Monoprix, par exemple, nous sommes plus dubitatifs. Les paniers récupérés dans certains des magasins autour de chez nous n'ont pas toujours été super intéressants : 
      • ils contenaient beaucoup de produits que nous ne consommerions pas habituellement, mais surtout que nous n'avons aucun intérêt à consommer (ce qui n'est pas le cas des viennoiseries et pâtisseries de la boulangerie : si je vous dis brioche à la praline... ?) : des plats préparés industriels par exemple. 
      • Mais encore une fois, cela dépend de la manière dont chaque commerçant gère ses stocks : nous pensons ainsi continuer à faire une exception pour le Monoprix le plus proche de chez nous, dont le contenu des paniers nous a toujours satisfaits, au contraire de ceux récupérés dans des Monoprix plus éloignés, à la faveur d'une course. 
    • De la même manière, autant la boulangerie nous plaît, parce que même le fait de recevoir ses sandwichs invendus nous convient (pain de campagne - bon brie - délicieux jambon de parme, ou pain de seigle - saumon - fromage frais - salade : miam miam ! Cela contribue généralement, découpé en petites portions, au dîner qui suit la récupération), autant risquer de récupérer les sandwichs de certaines boulangeries ne m'enchanterait pas du tout...
C'est aussi une question de timing : juste avant un grand départ, les magasins peuvent être vides et on se retrouve vraiment avec les fonds de tiroir. Alors que j'ai pu tester comment venir pendant un pont, quand tout le monde est loin, aboutit à de super paniers, constitués d'une grande quantité de produits de qualité.
Ci dessus, panier Monoprix (enfin, 2 paniers, à 4€ pièce, soit 8€) récupéré le vendredi de l'Ascension. Fraises, jus de carottes, viandes diverses. Manque le jambon blanc déjà mis au frigo.

Bref, un aspect à discerner. En ce qui me concerne, il est incontestablement intéressant d'y avoir recours pour les fruits & légumes, et, de manière moins systématique, pour la boulangerie.


Un impact environnemental en demi-teinte

Trois points essentiels à prendre en compte : 
  • 1. L'origine des produits. 
On perd incontestablement en maîtrise sur la provenance des aliments achetés. On prend ce qu'on reçoit, point ! Les fruits et légumes nous arrivent sans information  : bio / pas bio, pays d'origine... 
Cet aspect peut être plus ou moins gênant en fonction de nos priorités
En ce qui me concerne, par exemple, j'ai décidé de faire mon maximum pour récupérer des paniers dans le magasin bio tout près de chez moi, et de compléter un peu par les paniers du primeur qui est situé un peu plus loin, et qui vend du bio et du non-bio. Et je suis bien contente que la boulangerie-de-la-mort-qui-tue fonctionne en tout bio, et utilise beaucoup de farines complètes, anciennes, etc. 

  • 2. l'impact Zéro Déchet
Alors, sur ce plan-là, on évite du gaspillage de produits existant déjà, c'est déjà un point. Ce qu'on récupère est généralement largement mangeable, tout au plus est-il nécessaire d'ôter quelques morceaux de l'un ou l'autre légume / fruit. 
En revanche, on n'évite pas forcément le suremballage. Mais là encore, cela dépend des enseignes
  • chez Monoprix, on reçoit un grand sac plastique déjà rempli de produits eux-mêmes fréquemment suremballés, et c'est la même chose quand je vais chercher un panier auprès du resto japonais. 
  • En revanche, pour aller chercher mes fruits et légumes, et mon pain, j'arrive avec mes sacs, et quasiment aucun des produits récupérés n'est fourni avec un emballage : sur ce plan-là, je suis bien contente ! 
Néanmoins, pour les familles déjà très avancées niveau ZD, TGTG peut faire gonfler un peu la poubelle.

  • 3. les km 
Il s'agit de voir à quelle distance se trouvent les commerces partenaires : est-ce qu'on se retrouve obligé de faire le trajet exprès ou est-ce qu'il s'agit juste d'un petit détour au retour du boulot, etc.


L'impact organisationnel

  • Cf. point précédent : comme on doit respecter des horaires précis pour aller chercher son panier, cela peut impliquer de faire des trajets exprès. 
Cela peut être un problème (ou pas : si on a de toute manière de la route à faire pour faire des courses normales, et qu'on groupe cela et / ou que grâce à TGTG ces courses normales sont moins souvent nécessaires). 
Et l'horaire peut ne pas nous convenir : à 18h30, une mère de famille peut avoir autre chose à faire que courir les magasins. Ou pas ! F. est par exemple ravi de m'accompagner dans mes rafles TGTG, et au retour, zou, on passe à table avec ce que j'ai récolté. 
Mais encore une fois, cela est peut-être facilité par l'âge des enfants, et la souplesse de l'école-maison. Si j'avais un bébé au sein, ce serait peut-être plus compliqué de tenir les horaires, et si j'avais des devoirs à surveiller et un horaire de coucher impératif pour pouvoir lever les enfants le lendemain, je n'aurais peut-être pas le loisir de décaler le dîner d'une demi-heure pour aller le "chasser", ce dîner. 
De la même manière, me prévoir un petit japonais à aller chercher les soirs ou j'anime un atelier Faber et Mazlish en début de soirée est un bon plan : une fois rentrée, je n'ai plus d'énergie pour me cuisiner quoi que ce soit, et c'est agréable de manger cela en racontant ma soirée à Monsieur Bout. Idem pour un soir où on sait qu'on rentrera tard de weekend / vacances. En revanche, pour un soir lambda, nous avons largement le temps de crever de faim avant qu'il ne soit l'heure d'aller chercher notre dîner, et le temps qu'on l'ait récupéré, on n'a plus faim. (mais bon ce n'est pas gravissime, la plupart des choses se gardent en fait très bien jusqu'au midi suivant).

  • Ces contraintes demandent de l'organisation
Si on a déjà beaucoup d'autres contraintes, ce n'est pas forcément le moment d'en rajouter. 
En ce qui me concerne, je rode des routines assez efficaces : combiner des paniers légumes et des paniers boulangerie, et zou, au retour, tout le monde passe à table et dîne des délicieux sandwichs de la boulangerie (en mode "Abendbrot", à l'allemande) accompagnés d'une partie des crudités récupérées chez le primeur, par exemple une laitue et deux ou trois gros avocats mous-mais-encore-bons, et suivis des fruits qui les accompagnaient. Le tout couronné par le partage en 4 de la pâtisserie qui s'était glissée dans le panier-boulangerie.

  • Ces petites promenades impliquent un certain repérage / les surprises associées
Notamment quand on "teste" une nouvelle enseigne : 
"oh, zut, c'est la cata pour se garer " (c'est la phobique-des-créneaux qui parle...), 
ou 
"ah mince, c'est l'heure du camion de poubelles dans cette rue à sens unique..."

  • Autre aspect : TGTG et Decent Hour ne font pas forcément bon ménage 
En effet les paniers sont réactualisés tous les soirs à minuit, pour le lendemain : ça veut dire qu'à partir de minuit, on peut réserver ceux qu'on ira chercher le soir. 
Selon l'endroit où on habite, le moment de la semaine, la popularité de l'enseigne, les paniers peuvent partir des minuit une ! Pas top pour se coucher tôt.
En ce qui me concerne, hum, je ne suis pas encore arrivée à Decent Hour dans le cadre de mes nouveaux Babysteps Flylady, car je les fais trèèèès progressivement. C'est bien pratique ! Car ainsi je ne suis de toute manière pas couchée à minuit. 
Je dirais même que TGTG m'aide, en donnant un repère dans ma soirée : cela m'encourage à ne pas pousser le bouchon trop loin, et à plier mes affaires, voire à me mettre en pyjama avant l'heure fatidique, et donc à éteindre peu de temps après avoir bondi sur mes paniers comme un tigre sur sa proie. C'est déjà un progrès, mais tout est relatif ;-)
Ceci dit, hein, c'est très variable : parfois tout part à minuit et quelques, parfois à 8h du matin il y en a encore. Donc on n'est pas non plus forcément obligé de camper à côté de son smartphone. C'est surtout si le frigo est vide et qu'on veut absolument un panier à tel endroit, tel jour, que la pression est là.

  • La capacité d'absorption
Certains produits nécessitent d'être cuisinés très vite pour ne pas être perdus, il faut donc prendre en compte sa capacité à se mettre en cuisine !

  • La capacité d'absorption, bis
On ne sait jamais le volume avec lequel on va repartir
Ainsi, mon premier panier Monoprix était constitué d'un gros truc cher + des petits trucs, donc n'était pas très encombrant. La seconde fois, j'en ai donc pris 2 d'un coup. Quand je me suis retrouvée avec deux pleins sacs remplis de yaourts, flans et compagnie, alors que cette fois-ci je rentrais chez moi à pieds / en transports en commun, j'ai moins rigolé. 
Et c'est encore un point sur lequel je dois me roder : parfois je prends 1 panier et je me dis "ah, je l'ai facilement utilisé, et il a été très vite mangé, j'aurais du en prendre 2". Parfois j'en prends 2 et je me retrouve submergée.
Là-dessus, la taille du congélateur constitue un aspect non-négligeable. Le nôtre est petit!

  • La capacité d'absorption, ter
Comme évoqué sur l'aspect économique, on peut se retrouver avec des produits qui ne nous conviennent pas forcément. Mais alors, pas du tout. D'où risque de gaspillage.
Là-dessus, il est trèèès utile d'avoir de bons copains à proximité / de bien s'entendre avec les voisins. Ainsi, quand j'ai récupéré mes 30 pains, j'ai pu passer en filer une partie à ma sœur, et l'autre à une voisine : tout le monde était ravi! De la même manière, les endives contenues dans mon premier panier du magasin bio ont atterri chez une autre de mes voisines (pour ceux qui prennent le blog en marche : j’exècre les endives), et elle a aussi récupéré la majorité des produits laitiers que je m'étais trimballée à pied de chez Monoprix, puisque chez nous, on ne mange pas de lait de vache... Pour le coup, c'est un point qui demande, encore, un peu d'organisation, mais ce côté coopérative est assez marrant, et ça renforce le lien social !
Donc à voir en fonction de son régime alimentaire et de son entourage : pour une famille sans viande - sans gluten - sans lactose, et en plus en guerre avec tous ses voisins, TGTG ne va pas être le truc du siècle ;-)


Dernier aspect à savoir : il s'agit d'une application encore très jeune. Le concept est encore en formation, même si de ce que j'ai lu, il a déjà beaucoup évolué, et qu'à l'usage, il fonctionne déjà très bien. Néanmoins, de ce que j'ai pu lire, certains commerçants jouent plus ou moins le jeu (je suppose que c'est en raison de cela qu'ils ont ajouté un système de notation des paniers). Il est bon de rester vigilant, donc, et si un jour un  commerçant confond manifestement "démarche anti-gaspi / limitation des pertes financières / effet positif sur l'image" (les 3 motivations logiques d'un commerçant TGTG) avec "occasion de refiler des machins moisis, totalement invendables, à un prix éhonté" :  ne pas hésiter à cafter !


Bref, en conclusion: cette appli me fait bien marrer, elle stimule ma créativité en cuisine, me soutient dans ma démarche de réduction-des-déchets-de-mon-budget-bouffe-et-du-volume-de-mes-fesses, et je suis actuellement en mesure de démontrer la souplesse organisationnelle qu'elle requiert.
A voir ce que ça donnera dans le temps. Il se murmure qu'à partir de juin ma vie pro va s'alourdir significativement. Peut-être devrai-je réévaluer mes priorités à ce moment. Ou pas !

Dans tous les cas, cette appli est à tester / évaluer en fonction des possibilités qu'on a autour de soi, et de son propre fonctionnement
Ce billet le montre clairement : nous, les Bout, sommes à un certain point de notre démarche environnementale, et financière, nous mettons le curseur à un certain niveau : beaucoup de bio, mais pas tout, beaucoup de fait-maison, beaucoup de fruits et légumes, mais quand même de la viande, et même des sushis. Pour des familles se situant différemment, le positionnement vis à vis de TGTG pourra être assez différent.
L'avantage, c'est que c'est une appli: vite téléchargée, on peut regarder quels commerces sont proposés près de chez soi, éventuellement commander quelques paniers pour voir ce que ça donne, et décider d'en rester là. Dans tous les cas, il y a des chances qu'on ait fait l'une ou l'autre expérience un peu marrante dans l'aventure. Ça fait toujours un truc à raconter au prochain dîner ! (ou en commentaire de ce billet!)

Qui a dit qu'on s'ennuyait ici ?

edit : vous aurez peut-être remarqué que j'avais écorché le nom de l'appli. C'était "toO good to go". Mais en fait c'était pas du tout une faute d'inattention, je le savais MAIS en fait j'avais utilisé tous les "o" de mon clavier, toussa.... 
[sifflotement innocent]

lundi 7 mai 2018

Feutre effaçable type Velleda : 3 alternatives au banc d'essai !

Le feutre Velleda a pour moi un petit côté madeleine de Proust : le sniffer déboucher, c'est retomber en enfance, me faire transporter 25 ans en arrière, sur les bancs de l'école.

Mais pas seulement.
Avouons que, malgré tout l'attachement sentimental qui peut nous lier aux feutres Velleda, un certain nombre de raisons peuvent nous donner aussi très envie de nous en passer
  • l'odeur particulière est justement en lien avec une composition bien chimicos
  • les tags sur les murs, le parquet : argh
  • les traces sur les vêtements : ARGH. 
    • Autant l'éponge magique a des chances de venir à bout des premiers, autant les secondes résistent à tout. (si vous avez des astuces pour rattraper un vêtement vellédaté, dites-moi. Quoique, grand retour de Flylady oblige, je viens justement de désencombrer 2-3 vêtements d'enfant tâchés, que j'avais gardés okazou la recette miracle me tombe du ciel)
    • (or il est bien connu qu'un enfant ayant un feutre en main ne s'en sert hélas pas que pour les supports prévus à cet effet. Et encore davantage quand c'est un enfant plus jeune que celui à qui le feutre est en théorie destiné, qui, profitant d'un instant d'inattention, s'en empare siouxement)
  • si ledit jeune enfant porte en plus ledit feutre à sa bouche, on a tout gagné cf composition chimicos susmentionnée
  • ça s'use et ça nous ruine
  • ça s'use d'autant plus vite que les bouchons se perdent : ça sèche
  • c'est pas zéro déchet du tout
  • on n'a pas 36 choix de couleurs, ni d'épaisseur de la mine
  • ça s'efface plus ou moins bien surtout après qu'on l'ait laissé sécher. Aaaah ces moments de plaisir à frotter comme une damnée les supports de nos rejetons !


Mais les feutres effaçables, quand même, c'est bien pratique. Surtout pour une famille IEF utilisant de temps à autres des supports plastifiés, et de temps à autres également, des cahiers d'activité effaçables du type des fameux "Je trace, j'efface", d'Usborne.
J'ai donc fini par me mettre en quête d'alternatives efficaces, en voici 3.


Numéro 3 sur le podium : le feutre Lumocolor de Staedtler
C'est tout bonnement le genre de feutre qu'on peut utiliser sur les feuilles plastifiées d'un rétroprojecteur :
  • pointe fine
  • trait très défini
  • effaçage aisé sur des surfaces type Cahier Usborne, plus ardu sur des feuilles plastifiées : cela nécessite alors un peu d'huile de coude si on souhaite le faire à sec la majorité du temps (ce qui est un de mes critères. Pas envie de laisser une bouteille d'eau à disposition, cf probabilité forte que le contenu de ladite bouteille finisse répandu de manière intempestive)
  • durée de vie bien supérieure au feutre effaçable lambda
  • mais loin d'être ZD / pas chimique
  • 3€ pièce 
Verdict: un peu mieux mais pas top. Et je n'ai pas testé l'effaçage des tâches sur textile. Il me semble avoir lu que c'était mieux mais je ne garantis rien.



Numéro 2 sur le podium : crayons Lumocolor de Staedtler
  • pointe fine
  • trait assez défini mais pas assez pour être visible d'un peu loin (sur un tableau blanc par exemple); concernant les cahiers Usborne et assimilés, le rendu peut être un peu moins bien : par exemple le trait est trop fin pour être vraiment visible sur les pointillés à repasser
  • se tient comme un crayon lambda, 
  • se taille comme un crayon lambda, ne se bouche ni ne se débouche, donc ne sèche pas ! Et en général, durée de vie bien supérieure à un feutre Velléda
  • effaçage énergique nécessaire mais on y arrive
  • Tâche beaucoup moins (il faut appuyer pour que ça laisse une trace), et se lave bien 
  • Coute assez cher à l'unité (3€ et plus), moins par lot de 12 (18€ et des brouettes)
Verdit : une bonne alternative pour les supports nécessitant un trait fin : des fiches plastifiées avec des exercices de conjugaison nécessitant de compléter des verbes avec une terminaison, par exemple... ou des traces de géométrie. Du coup pour les besoins d'institutrices de primaire, je pense que ça peut bien convenir ! Mais ce n'est pas tout terrain.



Numéro 1 sur le podium : crayons Woody de Stabilo
  • pointe épaisse, donc ne convient pas dans le cas des fiches prémentionnées; en revanche, parfait pour l'utilisation en maternelle et/ou sur cahiers effaçables, et/ou sur tableau blanc pour être visible de loin
  • assez épais, bonne tenue pour des enfants, en revanche les touts-petits ne pourront pas encore le tenir à 3 doigts
  • plein de couleurs différentes
  • se taille, n'a pas de bouchon, ne se casse pas quand il tombe, bref : trèèès longue durée de vie, et beaucoup plus ZD
  • utilisation multi-supports : mine grasse qui, sur papier, donne un rendu vif, proche des crayons de cire, et très gratifiant pour les enfants; peut aussi s'utiliser avec de l'eau, effet proche de la peinture
  • s'efface plutôt bien: sans effort notable sur cahier Usborne, avec un peu plus d'effort sur fiche plastifiée
  • ne tâche pas immédiatement (mais plus vite que les crayons Lumocolor), mais surtout se lave très bien !
  • coût à l'unité : 2€ et quelques, mais franchement, j'en ai acheté un unique pour tester, puis je suis directement passée à la pochette de 10: on aurait tort de se priver ! (je note quand même qu'à l'époque j'avais payé ladite pochette 2€ de moins que le prix auquel amazon la propose à présent)
Verdit : mon grand gagnant ! Je vous les recommande chaudement, et plusieurs des personnes les  ayant vus à l’œuvre chez nous ont été conquises.

En conclusion, parce que deux petites photos valent mieux qu'un long discours :
nos Woody après plus d'un an d'utilisation intensive : comme vous voyez, ça ne s'use pas vite
test cahier Usborne : rouge = Velléda, vert = Woody, bleu = crayon Lumocolor (pas retrouvé le feutre, c'est dire si il sert!)










vendredi 4 mai 2018

Point - progression en Mars - Avril 2018

Le mois de mai commence, c'est l'heure du petit point bi-mensuel.

Le Bébou
va devoir trouver un autre surnom car vraiment, ce n'est plus un Bébou !
Il continue à aller mieux sur beaucoup de plans, notamment l'estime de lui-même et l'envie d'être un grand, justement.
Sa concentration et sa capacité à travailler seul se développent

Parmi les acquisitions de ces deux mois
  • l'intérêt pour les puzzles manifesté par sa sœur l'a titillé: il s'y est remis, et est capable de faire des 20 pièces quand il est dans de bonnes dispositions (mais il est quand même assez rare qu'il aille jusqu'au bout)
  • en mathématiques version Montessori, j'ai enfin pris le temps d'introduire le plateau de mille
  • et j'ai enfin sorti la 3ème boîte de couleurs. Là pour le coup il m'a impressionnée : il a l’œil ! J'hésite, pas lui.
  • Mais surtout, grande avancée : F. commence à lire ses premiers mots
    • Je le sentais très intéressé mais en même temps pas motivé pour les exercices (Montessori) que je proposais en salle de classe. Bon, il y a aussi de ma faute, je ne me suis pas occupée de lui constituer une série rose alors qu'il serait probablement intéressé: je me rattrape, j'ai enfin trouvé un fichier qui me convienne et suis sur le point de faire fonctionner ma plastifieuse.  
    • En en discutant avec une bonne copine, elle m'a conseillé de compléter par la méthode Boscher, ce que j'ai fait. Je ferai un billet plus détaillé dessus bientôt, mais nous avançons paisiblement dans le livre en question, et F. progresse en déchiffrage. L'entendre ânonner "pe ... - ti .... - teuh" : je trouve cela magique !!
  • A noter que toutes les lettres de l'alphabet ne sont pas encore acquises : j'ai introduit quelques unes de celles qui manquent encore (x, y, z, notamment) et il peine à les assimiler.
Globalement, j'ai encore beaucoup de mal à comprendre comment il / son cerveau fonctionne. Les trucs trop simples ne l'intéressent pas, mais les trucs trop compliqués lui font peur. Je crois que je devrais tester davantage de choses mais... fichue bande passante ! Je vais devoir creuser le sujet...


La Bébounette
va toujours très bien. Parmi les acquisitions notables
  • toujours un grand intérêt pour les puzzles, elle est au même stade que son frère : 20 pièces, et fait souvent preuve de davantage de persévérance
  • elle a abondamment profité des séances de phonologie et d'apprentissage des lettres dudit frère: sa conscience phonologique est à présent très développée, et c'est très fréquemment qu'elle souligne "p comme police" ou "à la fin de 'cheval' on entend comme à la fin de 'balle' ".
  • Par ailleurs, elle reconnaît déjà énormément de lettres, et j'ai l'impression qu'elle maîtrise déjà mieux les dernières venues (lesdits X Y Z) que son frérot. Pas évident à gérer... F. déteste qu'elle réponde avant lui quand il travaille sur ses lettres rugueuses !



La Gwen va bien, elle est vraiment overbookée, mais le mois d'avril a signé le démarrage effectif de l'animation de ses ateliers Faber et Mazlish
Un groupe sympa tout plein, chaque soirée est un plaisir, et je me réjouis de démarrer un 2ème groupe dans une dizaine de jours ! Par ailleurs j'ai déjà assez d'intéressés-mais-pas-dispo-en-mai-juin pour programmer des dates à l'automne.
Et puis, comme dit, je redémarre Flylady: c'est laborieux, mais vital !

Et puis, la Gwen vous embrasse et vous dit "à bientôt", parce que ce weekend c'est WEEKEND EN AMOUREUX AVEC MONSIEUR BOUT ! (mille mercis aux potes qui gardent les enfants)
youpitagada.