mercredi 21 septembre 2016

Demi-Sevrage de la Bébounette

Un petit retour sur un point sur lequel je m'étais assez longuement interrogée concernant la Bébounette : la gestion "laitière" des (4) jours durant lesquels nous allions la laisser à mes parents cet été.

Pour mémoire, la Bébounette allait sur ses 15 mois,
  • elle a commencé à se diversifier vers 5 mois,
  • j'ai amorcé l'élimination des tétées de jour  (ou plutôt devrais-je dire de LA tétée de jour, puisque rythme à 3 repas) en février (9 mois), en remplaçant par des laitages (fromage et yaourts).
  • depuis, je continuais à assurer la totalité des apports en lait, par une bonne grosse tétée le matin, et une tétée de moins en moins copieuse incluse dans le dîner.

En son temps, le Bébou, lui, avait été sevré au début de l'été, juste avant ses 13 mois, en prévision justement du fait que nous allions le laisser 3 jours à mes parents pour notre premier temps en amoureux depuis sa naissance.
J'avais pris les devants et anticipé la séparation de plusieurs semaines de manière à ce que le sevrage soit "digéré" avant les bouleversements des vacances. La décision de procéder ainsi et de mettre fin à notre allaitement s'était imposée assez logiquement, bien qu'avec un pincement au cœur :
  • non seulement la constitution de stocks suffisants de lait, leur transport en pleines vacances, et le trimballage et usage d'un tire-lait pour stimuler pendant notre voyage en amoureux me rebutaient,
  • mais en plus de cela nous souhaitions mettre en route un numéro 2;
    • or je ne me sentais pas particulièrement motivée pour allaiter enceinte,
    • mais surtout : mon corps estimait visiblement qu'il était hors de question qu'il fabrique un bébé tant qu'il en nourrissait encore un.

N'ayant pas cette incitation particulière cette fois-ci;-), j'étais d'autant moins motivée pour sevrer la Bébounette avant nos vacances, et j'ai donc opté pour une approche différente :
  • introduire le lait de chèvre, qui remplacerait mon lait pendant mon absence, par petites touches les jours précédant notre départ, afin qu'elle s'habitue au goût, mais
  • continuer à l'allaiter jusqu'à notre départ, et
  • la remettre au sein dès mon retour.
    • Scénario 1 : la lactation allait vraiment se tarir dans l'intervalle, et/ou la Bébounette ne plus trouver grand intérêt à l'exercice, et au moins j'aurais poussé jusqu'au maximum,
    • Scénario 2 : lactation et Bébounette reprendraient et nous continuerions tranquillement.

Bien entendu, il m'aurait suffit d'emporter le tire-lait pour entretenir la lactation, en jetant le lait tiré au besoin, mais
  • 1. j'en avais ras-le-bol du tire-lait et souhaitais
    • partir à 2 avec Monsieur, pas à 3 avec Monsieur + le tire-lait,
    • passer mes soirées en terrasse avec Monsieur, pas dans ma chambre avec mon tire-lait ,
  • 2. la stimulation du tire-lait n'allait probablement plus être suffisante : en effet, si mon tire-lait a tous les avantages que je vous détaillais déjà ici, il s'avère à l'usage qu'il a plus de mal à gérer un "grand" bébé". En effet j'ai fait l'expérience, corroborée simultanément par ma sœurette, que, si notre modèle de tire-lait était tout à fait de taille à "imiter" un petit bébé, la force de succion de demoiselles de 12 mois était hors de sa portée : il tirait moins qu'elles, et bien plus laborieusement (comprendre : temps de tirage qui tendaient à s'allonger, pour des quantités sans rapport avec ce que tète la miss sur le repas correspondant)

J'étais donc un peu nostalgique en donnant à E. sa (potentielle toute dernière) tétée le matin de notre départ ... mais c'est le scénario n°2 qui a joué !
A noter toutefois que, comme m'en avait prévenue une copine sage-femme: la production de lait n'est pas revenue au niveau précédant notre escapade (seule une stimulation costaud avec tire-lait / mises au sein répétées aurait éventuellement pu permettre cela) : tétée du matin et du soir ont donc été complétées par du lait de chèvre, dans une proportion que j'estimerais moitié /moitié
Mais ça ne m'embête pas trop,
  • le lien allaitement reste,
  • l'effet immunitaire demeure,
  • et en plus c'est toujours rentable, au vu du prix du litre de lait de chèvre entier - 3,70€ et des poussières svp. Je suis bien contente de contribuer encore à en limiter la consommation...

Ces derniers jours, la tétée du soir a décru en importance et j'ai fini par l'abolir totalement, ce qui allège la gestion du dîner.
Demeure encore la tétée du matin, qui constitue le début du petit-déjeuner de la Bébounette, laquelle enchaîne ensuite sur un verre de lait de chèvre (verre car, comme pour le Bébou, lui ayant appris à boire au verre dès l'introduction des premières gorgées d'eau vers 6-7 mois, la "tétée" - d'un sein ou d'une tétine- reste réservée au lait maternel, si bien que l'introduction du lait "non maternel" coïncide avec la disparition du biberon) et une coupelle de porridge.

Voici pour ce petit partage, qui pourra être utile à l'une ou l'autre si elle se retrouve confrontée à des interrogations similaires.
Pour ma part, je suis bien contente de ce déroulé : l'allaitement touche à sa fin et cela me convient bien, mais avoir procédé ainsi permet une fin toute douce, très progressive, et non brusquée par la nécessité.

3 commentaires:

  1. Où trouves-tu du lait de chèvre entier ?? je suis désespérée !

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    1. En magasin bio! Les naturalia en ont. Au prix de l'or, mais ils en ont. Tu voudrais commencer à en donner à S.?

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    2. oui je confirme à prix d'or ;-)) je donnais aussi lait d'amande pour varier avec le lait de chèvre, bon le prix reste aussi élevé ...

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