vendredi 19 février 2016

Première fois

Jusqu'à hier, aux personnes qui me demandaient d'un air compatissant "pas trop dur, d'être passés d'une maison à un appartement?", je répondais d'un air soulagé et surpris (je n'en menais pas large au moment du déménagement il y a un peu plus d'un an) "en fait non", et je pouvais évoquer
  • le parc juste sous nos fenêtres (parc, pas juste square : il y a des vrais arbres, des vraies pelouses, plusieurs chemins, bref la folie), qui nous dédommage pas mal de la perte de notre jardin ...ou entièrement, si on prend le point de vue d'un Monsieur Bout ravi d'avoir "son jardin" entretenu par quelqu'un d'autre que lui-même
  • notre adorable voisine de palier, qui nous avait fait l'article de l'appartement lors de sa visite, et qui en réponse à mon "mais avec deux petits, il y aura du bruit..."  m'avait rétorqué "pas du bruit, de la vie!"
  • nos charmants voisins du dessus, qui nous avaient accueillis avec un bouquet de tulipes dès notre première semaine (!), nous invitent régulièrement, et dont je squatte parfois même le sèche-linge quand je rate ma chaîne logistique couches-lavablesque
  • etc...
Mais ça, c'était avant.
 Afficher l'image d'origine


Première maladie des Bouts depuis notre emménagement = plusieurs nuits d'affilée que je me lève un certain nombre de fois, mais j'arrive toujours à calmer rapidement l'enfant concerné. Lui se rendort vite, moi...
Ce matin, le Bébou a décidé à 5h qu'il était hors de question qu'il dorme; je l'ai calmé; rebelote à 5h 30, ... Pas moyen de le calmer.
Niveau sonore finissant par réveiller la Bébounette dormant dans la chambre à côté
6h : en désespoir de cause, tétée de la Bébounette sur fond de hurlements (hummmmm)
Monsieur Bout étant coincé sous la douche bicoz boulot bicoz réunions importantes tot le matin etc...


Premier coup de sonnette de la voisine d'en dessous venue m'expliquer, vers 10h, que vraiment elle avait passé une nuit terrible (sans blague ? Ma pauvre, moi c'était chouette) que ce n'était pas possible, vraiment, que sa chambre était sous celle de F. donc non il fallait penser à revoir la répartition des pièces (si si) et emmener mon enfant jouer ailleurs pour le calmer (ô concept novateur).

Voisine dont, incidemment, la place de parking jouxte la nôtre et qui n'est pas fichue de se garer correctement (oui je sais nos places sont étroites, oui je sais, y a des gens nuls en créneau, j'en fais partie. Mais je me gare en 10 fois au besoin pour ne pas DÉBORDER). Ce qui notamment hier et avant-hier m'a valu de mettre 5 bonnes minutes à caser/sortir le Bébou de son siège auto (et même sans siège auto, une personne normale ne passerait pas non plus), et de récolter au passage un certain nombre de bleus.
Mais je n'étais jamais allée sonner....


Bref, nuit pourave oblige, j'en avais les larmes aux yeux.
La matinée a été aussi pourave que la nuit, manque de sommeil et maladie des participants obligent. J'ai du reporter notre RDV IEF, remettre à une autre fois la visite à la bibliothèque.
C'est pourquoi je termine de cracher mon venin sur la toile, mets la miss à la sieste (F. dort déjà, ouf....) et je vais me rouler en boule sous ma couette. Pour longtemps j'espère.

7 commentaires:

  1. Pfff, y'a vraiment des gens ****. Bon courage et ne te laisse pas faire par cette voisine.

    RépondreSupprimer
  2. Offre lui des boules Quiès...! Ou réponds lui que ça sera F et E qui payeront sa retraite quand elle sera vieille et croulante - ce qui ne manquera pas d'arriver rapidement vu sa tête.

    Non mais vraiment !

    RépondreSupprimer
  3. Merci les filles. Bon ma gentille voisine du dessus m'a confirmé que c'était une grosse ch***, donc je m'efforce de mettre plus de distance. Mais ça m'a énervée encore plus, quand cette nuit F. a fait rebelote à 2h du mat', d'être en train de penser à ELLE.
    Et c'est clair que si elle revient sur le sujet, je lui sors l'histoire des boules Quiès. Sur le coup j'étais tellement soufflée qu'à part bafouiller "ben ils sont malades, et c'est la première fois qu'on fait une nuit difficile comme ça en plus d'un an..." et lui montrer que je n'étais pas forcément disposée à me confondre en excuses ni à revoir la disposition des chambres (nanméoh), je n'ai pas trop su réagir.

    RépondreSupprimer
  4. ahh j'avoue que moi la maison rien que pour laisser crier et courir les enfants et ne pas supporter le voisinage, je ne reviendrai pas en arrière ... On ouvre la porte et les enfants sont ds le jardin pendant que nous on continue tranquillement à la maison de ranger - besoin de courir, on ouvre la porte, besoins d'hurler (les enfants comme moi ;-)) j'ouvre la porte ... Non vraiment j'ai eu du mal à quitter mon duplex mais je suis fan de la maison depsui que mes filles grandissent!!!
    Allez courage, zap la voisine ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. aaaah Nawel chhhhutttt; chacun de tes mots résonne en moi, c'était toutes les raisons pour lesquelles j'étais ravie qu'on ait enfin notre maison. Je rêve d'en retrouver une; mais ici, il faut choisir : ville OU maison...

      Supprimer
    2. Eh eh je suis en ville et j'ai une maison ;-) Bon j'avoue , on a eu ENORMEMENT de chance .... un héritage familial car nous n'aurions JAMAIS pu nous payer une maison aussi grande avec jardin et grange a Strasbourg!! En écrivant ça, je me dis que je ne suis pas assez reconnaissante de cette chance là.

      Supprimer
    3. Alors là mais je bave, je bave, je bave tellement d'envie que mon clavier en dégouline. Vais ptet re-réfléchir à la solution casse-de-banque, du coup.

      Supprimer

Venez enrichir ce blog (et ma réflexion ainsi que celle des autres lecteurs) de vos commentaires et expériences...