jeudi 22 septembre 2016

Comment j'ai dissocié Allaitement à la Demande et Education Positive (et pourquoi)

Je trouve toujours intéressant d'entendre et de lire des personnes parler de leur cheminement éducatif, des voies parfois tortueuses qui les ont amenées à changer de cap, à vouloir faire différemment.

Bon, fondamentalement, je crois que j'aime bien les histoires où les gens évoluent et changent d'avis.
 
J'aime ainsi beaucoup les "histoires" autour de l'orientation professionnelle, la manière dont les gens mûrissent leur projet, et aboutissent parfois à mille lieues de là où ils auraient pensé atterrir. 
D'ailleurs, en tant que recruteuse, ça me crispait les gens qui commençaient par "j'ai TOUJOURS voulu être vendeuse / ingénieur / roi du monde". Ou encore pire "j'ai toujours SU que je deviendrais..." Peu de place pour la remise en question et pour ce que, du temps où nous étions en procédure d'adoption, le jargon du milieu appelait si savamment "réactualisation du projet".
Et puis sans doute parce que moi-même, je passe mon temps à des endroits où je n'aurais jamais pensé me retrouver; le monde de l'IEF par exemple.
Alors me retrouver en compagnie de gens qui eux aussi sont encore tout ébahis de l'endroit où ils sont arrivés, ça me plaît, je me sens moins seule.

Bon, et puis encore plus fondamentalement, je crois que j'aime bien les histoires.

Bref.

Tout ça pour dire que rien ne me prédestinait forcément à m'intéresser à l'éducation positive, ni à en être suffisamment convaincue pour me palucher des centaines de pages de lectures à ce sujet (dont le fabuleux trio Faber & Malzlish - Haim Ginott - Jane Nelsen), et encore moins tenter d'appliquer, laborieusement, ce que j'en avais compris.

Notre premier pas dans cette direction s'est fait, avant même que nous ne devenions parents, par la lecture en couple de "Transmettre l'Amour", de P. Lemoine, sur les conseils de Clotilde.
Pourquoi lire ce bouquin sans être parents ?
Tout simplement parce que la parentitude était un concept assez brumeux pour Monsieur, qui du coup ne se sentait pas aussi pressé d'aborder ce continent que ne l'était sa tendre moitié.
Et que donc nous avions pensé bon, pour rendre les choses plus concrètes, de lire quelques petites choses sur le sujet.
(Oui, nous aurions pu aussi emprunter des enfants à droite à gauche mais
  • 1. nous étions très jeunes, les bébés ne pullulaient pas - encore - dans notre entourage immédiat
  • 2. les bébés, en fait, ça s'emprunte difficilement. Et c'était la petite enfance dont vraiment, Monsieur Bout n'avait aucune expérience, pas les enfants plus grands donc plus facilement empruntables 
  • 3. vous l'aurez compris, nous sommes d'affreux cérébraux; surtout Monsieur Bout ! C'est même comme cela qu'il m'avait été expliqué par son coloc, notre futur témoin de mariage, quand nous faisions encore tout juste connaissance).

Bref. Revenons à nos moutons, je vous assuuuuure que ça va finir par nous mener quelque part.
 
Qu'est-ce que cette lecture nous avait apporté ?
Beaucoup, et notamment des premiers éléments nous permettant de prendre du recul sur les éducations dont nous avions l'un et l'autre bénéficié.
  • Ne pas forcer un enfant à manger,
  • lui laisser un maximum de liberté pour explorer en limitant autant que possible les "non",
  • le laisser notamment participer à la vie quotidienne et en toucher les objets plutôt que de le cantonner à ses jouets, 
  • éviter les étiquettes négatives, éviter les négations en général (tu vas tomber / ne touche pas à ça),
  • éviter les étiquettes à la "tu es grand" (oooouh depuis ce temps-là je bondis quand quelqu'un de "bien intentionné", voulant "nous aider", se permet de féliciter ou d'inciter F. à faire quelque chose au nom de sa supposée granditude. "Ta gu....!", ai-je envie de beugler...)

Une fois devenus parents (avec un certain délai...), et pendant un certain temps, ce livre a globalement été notre Bible et nous ne sommes pas allés beaucoup plus loin sur le sujet, jusqu'à ce que, peu de temps après le début du chômage de Monsieur Bout, nous ne mettions à profit sa soudaine disponibilité pour passer du temps dans les bibliothèques de notre nouvelle ville.
Et pouf, alors que je fouine dans le rayon puériculture à la recherche de bouquins orientés Montessori (histoire de nourrir ma connaissance du sujet et nos débuts de réflexions sur l'IEF)...,

je tombe sur "Au cœur des émotions de l'enfant" de Filliozat, dont j'avais lu quelques points par le biais de ladite Clotilde.  
Cette première vraie sensibilisation aux émotions de l'enfant (et aux nôtres, par la même occasion...) tombait d'autant plus à pic que, la miss E. fraîchement débarquée, nous étions justement confrontés aux émotions suscitées par cette invasion chez le grand frère.

Là encore, nous avons suivi notre mode opératoire classique : bouquin lu et trouvé ô combien intéressant par la Gwen et ensuite relu et discuté en couple, chapitre par chapitre.
Un pas de plus !
Mais ce n'est pas cela qui causa le déclic "éducation positive".

Ce fut la lecture du "Pour une enfance heureuse" de Catherine Gueguen, bouquin dont j'avais entendu parler par une collègue 2 ans auparavant.
A l'époque, mes rapports avec ladite collègue étant souvent tendus, et la bibliothèque de notre ville normande de l'époque très mal achalandée, je ne m'étais pas autrement mise en frais pour le lire. Mais là, de nouveau, bibliothèque sous le coude, machin, hop.

Chouette bouquin en lui-même, il  y eut cependant un passage en particulier qui fit figure d'épiphanie chez la Gwen. Je vais même vous citer précisément le passage à la fin duquel j'ai relevé la tête et dit "ah mais oui, maintenant je peux creuser le sujet à fond, j'y vais, je fais confiance !"
[au sein du paragraphe intitulé "l'enfant pleure pour exprimer des besoins", p120 de l'édition de poche]
S'il pleure parfois, pour rappeler aux adultes qu'il est l'heure de son repas, beaucoup de parents pensent que les pleurs signifient toujours 'j'ai faim' et lui donnent à manger au moindre pleur. C'est un grand piège. Assimiler les pleurs au seul besoin de manger est très réducteur et perturbe l'enfant qui n'est pas compris dans toute la richesse de ses émotions et de ses besoins. Un conditionnement, une habitude s'installent entre émotion et alimentation : "quand j'éprouve des émotions désagréables, manger me calme."
C'est peut-être pas grand-chose pour vous,
mais pour moi ça veut dire beaucoup,
ça veut dire que j'étais liiibre...

libre de ne pas allaiter à la demaaaande...

(j'ai hésité à mettre "Libérée, Délivrée" à la place. J'ai opté pour autre chose. Remerciez-moi)

En effet, par ces quelques lignes, Catherine Gueguen venait de pulvériser le gros, l'énorme, le gigantesque obstacle qui m'avait empêchée de creuser plus avant la voie de l'éducation positive, le frein, la raison pour laquelle j'avais toujours regardé cette voie-là avec une certaine méfiance.
Elle venait de casser le mythe du package "Allaitement à la Demande + Éducation Positive".

Certes, les deux sont très souvent liés.
D'ailleurs mes tout premiers contacts avec le sujet éducation positive s'étaient justement faits, peu avant la naissance de F., dans un bouquin de la Leche League traitant d'allaitement, mais pas seulement. Pas mieux pour faire l'amalgame, puisque la tétée y était présentée comme le moyen à utiliser sans limite pour calmer l'enfant.
(NB: j'ai conscience que tout le monde ne pratique pas l'allaitement à la demande ainsi.
J'ai conscience que pour certaines cela se passe très bien. Qu'il y a de nombreux schémas possibles, et mon propos n'est pas de dire "faites paaaas comme ça !", ni de pondre un billet "anti".
Mais comme expliqué dans ce billet sur notre rythme à 3 tétées, pour nous ça ne convenait clairement pas, ça aurait été absolument contraire à nos besoins, ceux des enfants et les miens).

Et j'avais failli refermer "Au cœur des émotions de l'enfant" au premier chapitre, puisque celui-ci présentait l'allaitement à la demande et le cododo comme indispensables à la prise en compte des émotions de l'enfant ; ça commençait bien! Seul tout le bien que m'avait dit Clotilde du reste du livre m'avait incitée à tout de même poursuivre ma lecture.

Bref, cette idée de package avait été à deux doigts de me faire passer à côté d'un truc franchement cool.

Mais ...
il n'y pas de package.
  • plein de filles allaitent à la demande sans pour autant s'aventurer sur les voies de l'éducation positive
  • et, oui, il est possible d'éduquer son enfant en mode positif sans pour autant l'allaiter à la demande
Ouiiiiii !

Du reste, il n'y a pas non plus de package allaitement / accouchement sans péri / maman au foyer (à ce sujet, je viens de tomber sur ce sublime article d'Hélène, rha le régal!)  / éducation positive / couches lavables ou HNI / IEF / véganisme / whatever
Hihihi, pourtant...  je glousse.
Il n'y a pas si longtemps, autour de la naissance de F., un proche ayant appris que j'allais utiliser (ou que j'utilisais? je ne me souviens pas si F. était déjà né) des couches lavables pour mon premier-né, s'était exclamé :
"Ah bon, non, TOI, tu t'intéresses à ce genre de trucs ? Tu vas finir par faire l''école à la maison, c'est sûr"
Moi, superbe de conviction : "l'école à la maison ? MOUHAHAHA ! Tssss tssss... JA-MAIS !"
Huhuhu.
  • il y a une réflexion de base autour de l'éducation qui implique une certaine attention aux besoins de l'enfant, voire une réflexion plus large sur la place de l'enfant, voire la place de l'humain, dans la société, voire le monde.(voire - voire -voire ! c'est pas obligé ! et si on me disait que la condition pour faire l'IEF c'était AUSSI d'arrêter de bouffer de la viande, j'y réfléchirais à deux fois)
  • Mais, comme je le soulignais déjà dans ce billet récent, il y a ensuite plusieurs chemins très différents possibles, aucune obligation au "cumul des mandats", aucun passage obligé.

Alors,
  • aux filles à qui l'éducation positive semble un peu ésotérique et loin de leur réalité bicoz l'allaitement à la demande ça n'a pas été leur tasse de thé voire, ouuuuuh, elles n'ont pas allaité ou pas bien longtemps : vous avez quand même le droit d'y jeter un œil !
  • et aux filles qui veulent éduquer en mode positif mais dont l'allaitement à la demande se passe mal / pour qui celui-ci pourrait ne pas / plus convenir: vous pouvez éventuellement lâcher ce point-là, sans que cela vous barre le chemin de l'éducation que vous souhaitez donner à votre enfant. Encore une fois : l'allaitement à la demande n'est pas un pré-requis, une condition sine qua non pour une éducation positive !
Feel free !

16 commentaires:

  1. C'est la seule phrase qui m'a plu dans le bouquin de C Gueguen ;-) , je n'ai pas du tout aimé le reste ! Ce n'est pas que je ne suis pas d'accord avec elle, mais je trouve qu'appuyer sa vision de l'éducation sur les "sciences" très dangereuse :
    1. "si c'est scientifique, c'est incontestable, la seule bonne façon de faire", alors que, bien sûr, il y a des grands principes mais comme tu le dis toi-même, chacun son chemin
    2. culpabilisant : "ouh bébé pleure, il vient de se griller deux neurones et c'est irréversible" (quand bien même, il pleure parce que le grand pleure aussi / autre urgence).

    Tu vas trouver que j'exagère mais c'est ainsi que je l'ai lu :-)

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    1. Hihihi, tu m'as bien fait rigoler avec ton 2.
      Moi j'avais trouvé au contraire ça assez déculpabilisant, parce qu'elle soulignait la plasticité du cerveau, et à quel point celui-ci était capable de "redistribuer" les cartes en profitant de moments plus positifs. Mais concernant la culpabilité, nous avons chacune nos points de sensibilité, et du coup des réactions plus ou moins fortes à l'auteur qui a le malheur d'arriver avec ses gros sabots. Moi, c'est Filliozat qui me hérisse, quand pour d'autres, les F&M sont vécus comme hyper culpabilisants

      Mais sur le 1., je me demande si ça n'illustre pas bien une de nos différences : tu as fait une overdose de sciences pendant tes études alors que tu es au fond probablement plus littéraire que moi et mon cursus...;-)
      en revanche je suis tout de même génée par certaines affirmations péremptoires : on en sait encore tellement peu sur le cerveau (par exemple ce fameux cortisol), nos découvertes sont encore tellement récentes qu'un peu de prudence / quelques nuances "il semblerait que..." ne seraient à mon sens pas superflues !

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  2. Coucou Gwen, et merci pour ton article !
    je me rends compte en te lisant que pour moi ce n'est pas le couple allaitement à la demande / éducation positive qui m'empêche de pousser plus loin car je ne le ressens pas aussi fort (voire je ne vois pas le rapport, chef) mais d'autres associations jouent le même rôle bloquant (du genre couches lavables / zéro déchet / tout cuisiner bio et soi-même ... ou montessori / refaire toute sa maison / IEF /...) bref un package où on a l'impression que si on met le doigt dedans, tout y passe ! (ce qui a de quoi faire peur, en tout cas pour moi..)
    mais à la réflexion je pense que c'est aussi un peu comme FlyLady : on n'est pas obligé de faire TOUT tout de suite et on pourrait tout décliner en mode babysteps (et si j'ai bien retenu, vite fait mal fait c'est bien aussi, et même une petite touche par-ci par-là c'est toujours ça de pris).
    bises

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    1. Excellent Anne-Laure !
      je te rejoins tout à fait, d'ailleurs quand je commençais à loucher sur l'IEF et que je voyais tout ce que faisait Clotilde, j'avais exactement la même peur que toi : où est-ce que ça allait m'emmener si je commençais à y mettre un bout de doigt ?!
      Mais comme tu dis, les Babysteps, ça s'applique là aussi ! et puis un truc qui m'avait rassurée dans mon cheminement, qui m'avait incitée à oser me poser quand même la question, c'était l'exemple d'A., tu sais, maman des 3A (;-) ) : l'avoir vue se poser sérieusement la question de l'IEF, se documenter à fond, puis finalement décider de scolariser, m'avait encouragée en me montrant que ce n'était pas parce que j'aurais commencé à creuser le sujet que les conclusions de mes réflexions seraient obligatoirement "GO!".

      Et pour l'éducation positive, c'est encore plus vrai : je me vois vraiment en mode babysteps, j' "intègre" progressivement, de moins en moins mal, tel ou tel aspect, et zut pour la perfection !

      des bises à toi ;-)

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  3. Oh zut ! J'avais écrit tout un laïus avant que mon ordi ne plante sans rien récupérer.... En gros je disais qu'on peut entrer en parentalité positive sans allaiter du tout et que la bienveillance est un gros meli melo dans lequel chacun pioche ce qu'il sent et à son rythme et bref... Toutafédakor avec toi quoi.....

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    1. Mais euh... T'as une page facebook toi ???? (en réponse à ta réponse à mon article)

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    2. Honni soit ton ordi, car j'aime bien tes laïus 😡
      Quant à FB: j'ai ma vraie page de vraie personne 😌; j'ai pensé ouvrir une page pour le blog mais j'ai craint que ça ne me prenne encore plus de temps, denrée o combien rare et chère présentement...

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    3. Non mais ça m'interessait aussi pour une communication en privé parce que notre expérience en Bourgogne m'a encore plus donné envie de rencontrer d autres mamans croisées au fil des blogs et si ça te dit je t'aurais bien mise dans la liste ^-^

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    4. Ah mais je comprends à fond ! Moi-même je suis tellement ravie d’avoir fait connaissance d’Alexandra, et de la côtoyer maintenant « en vrai »…

      et si j’avais une liste, tu serais dedans ;-) (récemment j’ai encore passé du temps –troooop de temps au vu de l’heure qu’il était – sur ton ancien blog et je me disais justement qu’on avait décidemment plein de choses à se dire)

      Tout ça pour dire: envoie moi donc un chtit mail à l’adresse mail du blog, là, en haut à droite, et concoctons-nous une petite rencontre de derrière les fagots !

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  4. Ah ! J avais pas vu. Tu as rencontré alexandra ??? Super !

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    1. ouiii, Mais ça remonte déjà au mois d'avril ! je ne sais pas si tu lisais déjà ici ?
      depuis on essaie de se voir régulièrement...

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    2. Je dois rater pas mal d'articles en fait. Je suis très peu sur l'ordi quand je suis à la maison, plutôt quand je suis au boulot (pendant mes pauses évidemment >p) et je n'ai pas accès aux blogs. Seulement à ma boite mail ou facebook. D'où l’intérêt pour moi de mailer plutôt que de commenter. C'est ce qui fait d'ailleurs que je ne suis pas très active sur les blogs des autres, vu que le mail me prend déjà du temps. Et je limite les blogs que je lis. Mais même comme ça, j'ai du mal à suivre au fil de l'eau. Et comme tu es prolixe très régulièrement, je pense que je dois lire seulement une partie. D'où l’intérêt de passer l'écran ou tchatcher en vrai ;-)

      C'est drôle que tu parles de mon ancien blog parce que cet été, j'avais commencé à envisager de le fermer. il y a trop d'articles qui ne me correspondaient plus, je le voyais comme une mue qu'on laisse derrière soi. J'ai commencé à virer des articles et depuis - comme par hasard - je n'ai cessé d'avoir des personnes qui m'ont commenté ou contacté via mon vieux blog.

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  5. Erratum
    "vu que le MIEN me prend déjà du temps"
    "Et comme tu es prolixe, je pense"
    "POUR tchatcher en vrai"

    Ton blog me hait en fait. Chaque fois que je commente, y a un truc qui déconne.

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    1. Oui il est possible que tu en rates, je suis bavarde ;-)
      Mais concernant Alexandra, je n’avais pas fait d’article spécifique « coup de foudre bloguesque à 10 min de chez moi », y a juste eu quelques allusions par-ci par-là, bien cachées dans des articles ou des commentaires, donc c’est normal que tu ne l’aies pas forcément capté !

      Quoi qu’il en soit, je suis à fond pour passer l’écran.
      Quant à ton ancien blog, c’est marrant ! Avec un peu de pot, en fait je me passionne pour des articles que tu exècres à présent, et au bout de 15 minutes de face à face nous nous volerons dans les plumes puis écrirons « massacre bloguesque à domicile ». Ou pas, d’autant que après tout, si chacune chemine, non seulement les chemins peuvent être différents, mais les tempos aussi, et l’une peut ainsi tout simplement être à une étape différente de sa mue ;-)

      Bref, d’une manière ou d’une autre : à bientôt !

      (et mon blog te dit "va, je ne te hais point")

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    2. Je serais étonnée que ça se termine ainsi.... et je dirais pourquoi par mail (tindinnn suspense!).
      Originale d'ailleurs ta présentation de ton mail. C'est pour tester les gens vraiment motivés à t'écrire ? ^_^

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    3. rha cette tension dramatique c'est fou ! je file te répondre ;-)

      Je suis ravie que tu aies aimé écrire mon mail : j'ai piqué l'idée sur un blog que je fréquente, je me suis dit que c'était surement the must au niveau sécuritaire / éviter qu'un robot récupère ladite adresse. C'est ptet n'importe quoi, mais c'est pas grave, ça me donne un côté myqtérieux. N'est-ce pas ?

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