Être 2 à travailler allège les soucis financiers en grossissant les sommes à disposition pour faire face au quotidien.
Mais pas seulement ces soucis-là.
Être 2 à travailler allège la pression pesant sur la vie pro du "salaire principal": en effet, vivre sur un seul salaire n'entraine pas uniquement des revenus a priori plus bas, mais également une dépendance plus ou moins totale à ce salaire, unique source de revenus.
Être 2 à travailler allège la pression pesant sur la vie pro du "salaire principal": en effet, vivre sur un seul salaire n'entraine pas uniquement des revenus a priori plus bas, mais également une dépendance plus ou moins totale à ce salaire, unique source de revenus.
Or, que se passe-t-il si le "pourvoyeur"
- est victime d'un licenciement ?
- souffre dans son travail et se pose la question de démissionner ?
- est insatisfait au boulot et rêve d'envisager une reconversion, pour laquelle il faudrait prendre en compte une période sans revenu pendant qu'il se formerait ?
- souhaite se réorienter vers une fonction nettement moins rémunératrice ?
- réalise qu'il veut fonder une entreprise qui ne sera en mesure de faire vivre la famille qu'après un certain laps de temps?
Pouvoir compter sur un deuxième salaire pour absorber, au moins en partie, les conséquences financières de ces situations, est alors source d'une plus grande liberté.
Cela permet ainsi au "pourvoyeur" de faire lui aussi les choix qui l'épanouissent sans se retrouver sous le joug d'une responsabilité trop lourde à porter.
Il est bien joli en effet de chercher, soi, la voie et l'équilibre qui nous conviendront le mieux, il serait dommage que ce soit aux dépens de l'épanouissement de l'autre binôme du couple.
Plutôt qu'une relation à sens unique, je vois donc la répartition de l'équilibre pro/perso au sein du couple comme quelque chose de plus large, qui peut varier selon les évènements et les désirs de l'un ou de l'autre. Nous sommes un binôme, dont chaque membre peut venir soutenir l'autre dans l'atteinte de ses objectifs pro & perso.
Cela permet ainsi au "pourvoyeur" de faire lui aussi les choix qui l'épanouissent sans se retrouver sous le joug d'une responsabilité trop lourde à porter.
Il est bien joli en effet de chercher, soi, la voie et l'équilibre qui nous conviendront le mieux, il serait dommage que ce soit aux dépens de l'épanouissement de l'autre binôme du couple.
Plutôt qu'une relation à sens unique, je vois donc la répartition de l'équilibre pro/perso au sein du couple comme quelque chose de plus large, qui peut varier selon les évènements et les désirs de l'un ou de l'autre. Nous sommes un binôme, dont chaque membre peut venir soutenir l'autre dans l'atteinte de ses objectifs pro & perso.
- C'est une idée qui nous avait déjà effleurés il y a quelques années, lorsque Monsieur Bout, en pleine angoisse existentielle, avait brièvement réfléchi à changer totalement de voie. Même si cela venait contrecarrer nos (mes) plans de rester à la maison après la naissance d'enfants et/ou reculer l'arrivée de notre premier enfant, j'avais réalisé que je ne pouvais pas non plus "charger" Monsieur Bout de m'entretenir quelles qu'en soient les implications pour son épanouissement à lui.
- Mais cette réflexion nous a frappés de plein fouet, lorsque, alors que nous étions arrivés à Strasbourg pour un nouveau job pour ledit Monsieur Bout, celui-ci s'est retrouvé confronté à une chef probablement perverse-narcissique. Après s'être épuisé (en perdant 5 kg en 4 mois au passage) à essayer de "régler" le problème, il n'est plus resté qu'une solution envisageable pour le sortir en urgence d'une situation invivable : la rupture de sa période d'essai.
Les semaines d'agonie de réflexion qui ont précédé la décision finale nous ont permis de réaliser à quel point, avec l'absence d'un second salaire, les facteurs suivants pouvaient venir compliquer une démarche qui relevait pourtant de la survie :
- fort impact immédiat sur le mode de vie : changer d'appart si locataire / renégocier l'emprunt si propriétaire, ôter les enfants du privé / hors contrat, arrêter des activités extra-scolaires trop coûteuses...
- angoisse quant à la recherche de travail :
- avant de sauter le pas : est-il réaliste de penser retrouver un travail avant l'interdit bancaire ?
- pendant la recherche de travail ; chaque semaine sans avancée, sans réponse positive, sans appel, sans entretien, creuse le trou sur le compte en banque.
- pression venant fausser le discernement, impacter le choix du nouveau travail : tentation de prendre le premier truc venu, puisqu'on ne peut se payer le luxe d'attendre un poste qui convienne vraiment.
Ainsi , pour ce qui nous concerne,
- Je n'avais pas démissionné de mon boulot de Normandie mais étais encore en congé maternité au moment de la décision : l'existence de mon salaire permettait de ne pas devoir revoir immédiatement notre budget de manière drastique (= nous permettait par exemple de continuer à habiter dans notre appartement en dépit de son loyer conséquent)
- L'impact sur notre budget (= le différentiel revenus / dépenses) étant adouci par ledit salaire, le "matelas" de sécurité que nous avions allait prendre plusieurs mois à être grignoté, autant de mois pendant lesquels Monsieur Bout pouvait envisager sereinement sa recherche d'emploi
- Quand en octobre il est apparu qu'en janvier nous n'aurions plus rien à manger (nous avions sous-estimé la durée de la recherche d'emploi... et moi je l'avoue, pour soulager un peu Monsieur Bout dans ses inquiétudes, j'avais
un peu bidouilléété optimiste dans le budget que je lui avais présenté pour lui prouver que quitter son poste ne nous ferait pas mourir de faim), alors que Monsieur n'avait aucune piste sérieuse intéressante, il s'est alors retrouvé face à un dilemme : - accepter des postes vraiment pas top (un point qui me souriait d'autant moins qu'après les mois de galère professionnelle qu'il avait endurés sous sa chef, il avait urgemment besoin de se sentir vraiment bien au boulot) pour nourrir la famille au plus vite
- ou.... ? C'est là que j'ai revu mes plans initiaux (reprise pas avant janvier 2016, et à 50% maximum) en
- me remettant plus tôt que prévu à la recherche d'un boulot,
- étant ouverte à davantage qu'un 50% (j'avais besoin de retrouver au plus vite, je ne pouvais courir le risque de laisser passer trop d'occasions),
- cherchant un CDD (puisque nous n'étions pas sûrs de rester dans la région, et qu'en outre si c'était un 80% je ne voulais pas m'engager sur du long terme puisque mon objectif serait de diminuer mon temps de travail le plus vite possible).
Cette capacité à passer / prendre le relai au sein du couple parental afin de subvenir aux besoins de la famille représente donc un atout précieux pour le foyer, et peut constituer une incitation à garder le pied dans le monde du travail.
Bien entendu, ces risques peuvent être plus ou moins réels selon les milieux de travail, les aspirations personnelles, etc.
Bien entendu, ces risques peuvent être plus ou moins réels selon les milieux de travail, les aspirations personnelles, etc.
Ainsi des fonctionnaires sont-ils théoriquement moins exposés au risque de chômage, ce qui peut permettre une pression moindre.
Moins exposés au risque de chômage, certes... mais en revanche beaucoup plus vulnérables si ils se retrouvent comme Monsieur Bout, confrontés à une hiérarchie harcelante, par exemple. Ce genre de "rencontre" n'est pas le monopole du privé, loin de là ! Nous en avons plusieurs exemples dans notre entourage, et avons ainsi pu réaliser à quel point la "sécurité de l'emploi" du fonctionnariat peut aussi se transformer en prison, augmentant la difficulté à partir tout en permettant à la situation de perdurer du fait de la quasi-inamovibilité de ladite hiérarchie (la chef de Monsieur Bout, elle, a fini par se faire virer. Trop tard pour nous, mais quand même).
Par ailleurs, c'est notamment un point où les familles de militaires, par exemple, peuvent être touchées par la double peine : à la difficulté de la reconversion de Monsieur si celui-ci souhaite/doit quitter l’armée, se rajoute le fait que devoir assumer le quotidien seule pendant des OPEX, ainsi que les mutations fréquentes, n’ont généralement pas favorisé le maintien d’une activité pro pour Madame.
Moins exposés au risque de chômage, certes... mais en revanche beaucoup plus vulnérables si ils se retrouvent comme Monsieur Bout, confrontés à une hiérarchie harcelante, par exemple. Ce genre de "rencontre" n'est pas le monopole du privé, loin de là ! Nous en avons plusieurs exemples dans notre entourage, et avons ainsi pu réaliser à quel point la "sécurité de l'emploi" du fonctionnariat peut aussi se transformer en prison, augmentant la difficulté à partir tout en permettant à la situation de perdurer du fait de la quasi-inamovibilité de ladite hiérarchie (la chef de Monsieur Bout, elle, a fini par se faire virer. Trop tard pour nous, mais quand même).
Par ailleurs, c'est notamment un point où les familles de militaires, par exemple, peuvent être touchées par la double peine : à la difficulté de la reconversion de Monsieur si celui-ci souhaite/doit quitter l’armée, se rajoute le fait que devoir assumer le quotidien seule pendant des OPEX, ainsi que les mutations fréquentes, n’ont généralement pas favorisé le maintien d’une activité pro pour Madame.
Cependant, travailler à 100%, 100% du temps, n’est pas forcément nécessaire.
En effet, si l’existence réelle d’un 2nd revenu important constitue un atout évident dans les cas dont nous parlons, la possibilité de ce 2ème revenu peut aussi tout à fait suffire.
Il s’agit donc d’être dans une situation telle qu’on peut facilement, comme cela a été le cas pour moi, retrouver du boulot si le besoin s’en fait sentir : à défaut de conserver un emploi, conserver son employabilité.
Il s’agit donc d’être dans une situation telle qu’on peut facilement, comme cela a été le cas pour moi, retrouver du boulot si le besoin s’en fait sentir : à défaut de conserver un emploi, conserver son employabilité.
Différentes stratégies peuvent contribuer à cela :
- Différer son éloignement du marché du travail, c’est-à-dire continuer à travailler un peu plus longtemps que prévu après l’arrivée des premiers enfants, afin d’avoir amassé une expérience suffisamment longue pour que celle-ci ne périme pas trop vite :
- si on n’a bossé qu’un an, un an de trou sur un CV semble immense, deux ans équivaudra souvent à un retour à zéro (voire pire car le diplôme datant, certains se demanderont si vous n’avez pas tout oublié).
- Si le même trou a été précédé de 6 ou 10 ans d’expérience pro solide, il comptera pour très peu ! J’en ai fait l’expérience.
- Continuer à travailler sur un petit temps partiel, que ce soit en tant que salarié ou en tant qu’auto-entrepreneur. Vous restez dans le coup, et le jour où il est financièrement nécessaire de passer à la vitesse au-dessus, vous avez la possibilité de réaugmenter votre temps de travail au même endroit, ou le réseau et l'expérience nécessaires pour trouver plus ailleurs.
- Utiliser ses compétences dans un cadre professionnel ou associatif (plus c’est « professionnel » / structuré, mieux c’est) : ce serait par exemple le cas chez moi avec ma possibilité de donner des cours dans mon domaine de compétences : je reste dans le coup d’une certaine manière, bien qu'à un degré moindre par rapport à ce que représenterait une activité au sein d'une entreprise.
- Alterner des périodes avec et des périodes sans : remettre régulièrement le pied dans le monde du travail, par exemple à la faveur de CDD de quelques mois, tous les 2-3-4 ans…
- C’est une option à laquelle je n’avais pas forcément réfléchi au départ, mais que mon expérience actuelle met au goût du jour. Dans ma fonction en tous cas (et c’est le cas de nombreuses fonctions), il est difficile pour un employeur de trouver quelqu’un d’expérimenté qui veuille bien d’un CDD.
- C'est pourquoi quand l’employeur a besoin de remplacer quelqu’un (au hasard, pour un congé maternité, qui touche généralement quelqu’un d’expérimenté), il se montre souvent plus ouvert : face à la majorité des candidats, jeunes diplômés sans expérience, ou personnes en toute fin de carrière, vous, avec votre jeunesse couplée à de l’expérience, avez toutes vos chances.
- En ce qui me concerne, on m’a littéralement sauté dessus! (j’avoue, c’était bien agréable. Un petit côté revanche par rapport à toutes mes recherches d’emploi précédentes…)
- Il peut donc être judicieux de bouleverser la logistique de la maison quelques mois de temps en temps pour se permettre de réactualiser un peu son expérience afin de pouvoir compter sur celle-ci en cas de coup dur : le jour où pour l’une des raisons évoquées plus haut on a BESOIN de vite retrouver un travail, on sait alors pouvoir ressortir un CV dont la dernière expérience remonte à 2,3 ans maxi, pas à 10 ans !
- d'autant que là encore, tout se négocie : on peut, comme je l'ai fait, envisager un 80% plutôt qu'un 100%, ça atténue toujours la charge mais ne nuit en aucun cas à la validité / revente de l'expérience par la suite
- C’est un point que je garde dans un coin de ma tête, car bouleverser la logistique familiale, OK, mais c’est encore plus compliqué dans un contexte d’IEF… Pour gérer la première année de maternelle, je suis en train de parier que c'est compatible avec un 50% (même si parfois je m'inquiète!), mais pour l'IEF d'enfants plus grands ? Ceci dit, comme c’est pour la bonne cause, pour pouvoir soutenir Monsieur au cas où, on peut aussi se montrer inventifs :
- et si Monsieur passait à 80% pour ces quelques mois ? Histoire d'assumer un programme allégé d'IEF...
- Et si on s'efforçait de positionner ce CDD en partie sur l’été de manière à pouvoir confier les enfants à leurs grands-parents / les envoyer en camp / en voyage linguistique / chez les cousins à la faveur des vacances ? (ça peut même être l’occasion pour le couple, qui reste bosser, de vivre quelques semaines à deux, en mode « jeunes pro sans enfants » / retour vers le futur...)
- et si on positionnait les « vacances IEF » autrement cette année-là ?
- Maman Poisson a aussi testé ;-)
- Investir du temps dans le fait de se former, se perfectionner sur un point. Double effet :
- ce perfectionnement se vendra ensuite sur le CV,
- et la période de formation viendra en partie combler le trou sur le CV.
- et même (pour deux effets achetés, deux effets collatéraux offerts!) : au passage, sur cette période on comble son besoin de stimulation intellectuelle, ainsi que son besoin de vie sociale si c'est une formation avec du présentiel...
- Par exemple dans mes récentes rencontres IEF j’ai le cas d'une maman qui s’est formée en médiatrice CNV pour le milieu de l’entreprise. Je trouve ça top… Et cela alimente ma réflexion personnelle, car je n’exclurais de rajouter cette corde à mon arc…un jour !
- En profiter pour se réorienter, au besoin ! Le discours « j’ai pris le temps de réfléchir à ce que je voulais vraiment, et j’ai pris le temps et les moyens de l’obtenir » rencontre un accueil de plus en plus favorable… d’autant que là, vous expliquez à votre futur employeur que ce que vous voulez, justement, c’est lui. Cela met en valeur votre motivation, le côté réfléchi de votre candidature, et vient réduire le risque, qu'un recruteur a toujours en tête, du candidat "arrivé là par erreur / obligation alimentaire".
Enfin, à part le travail, il existe aussi d'autres manières de diminuer la dépendance à un seul revenu et se ménager une marge de manœuvre en cas de coup dur affectant ledit revenu
- Réduire ses dépenses ainsi qu’évoqué dans mon billet précédent, y contribue à plusieurs titres
- D’abord, être au clair et prêt à se passer de certaines choses est une capacité rassurante : "mais si, ça passe au niveau budget, regarde, finalement on pourrait faire ça et ça pour diminuer tel poste de dépense"
- Si on est habitué à ne dépenser qu’une partie du revenu principal, la diminution de celui-ci pour cause de chômage / nouvelles fonctions moins rémunératrices est plus facile à digérer
- Vivre "en dessous de ses moyens" permet d’économiser et de se constituer un matelas pour affronter de tels coups durs (il s’agit alors de réfléchir à la manière dont on place cette épargne: une partie doit rester suffisamment disponible pour qu’on « ose » la sortir si besoin est ; ainsi, nous n’avions en tant que tel pas épuisé la nôtre, mais les sommes qui restaient n’étaient pas vraiment disponibles car nous auraient coûté cher à débloquer / c’était plus difficile à envisager et aurait pu nous freiner)
- Plus largement, être prudent dans ses investissements, notamment quand on dimensionne le prêt d'achat de son logement par exemple. En tant que RH, j'en ai vu, des gens malheureux au boulot mais n'osant le quitter de peur de ne plus pouvoir faire face aux mensualités...
- Développer d’autres sources de revenu : certains vont par exemple investir un petit capital dans de l’immobilier locatif, générant ainsi un revenu régulier. Mais il faut en avoir la possibilité financière, être sur un créneau rentable, et en avoir les compétences / l’envie, car c’est tout un travail de gestion !
En cas de coup dur il est bon par ailleurs de penser qu'on peut aussi avoir recours aux remèdes suivants pour limiter la casse
- Braquer une banque / se mettre au téléphone rose / … : si vous avez d’autres idées lumineuses ou expériences à partager, allez-y !
- Avoir recours à une aide ponctuelle de la famille peut aussi être une possibilité ; j’avoue que chez nous ce serait en ultime recours, nous le vivrions tous deux comme infantilisant, et cela peut aussi être source de tensions intrafamiliales.
- Réfléchir aux alternatives les moins dangereuses / lourdes
- substituer à une démission "sèche",
- une rupture conventionnelle (ça ne coûte rien d'essayer),
- ou un congé sans solde (pour garder une corde de rappel si vraiment on ne s'en sort pas après une certaine durée)
- [edit pour compléter suite au commentaire d'Isa] assurer son atterrissage avant de démissionner : chercher et trouver le nouvel emploi puis démissionner
- quand cela est possible (ce n'est pas toujours le cas notamment dans un cas de harcèlement, où le temps des recherches peut être trop long - mais dans ce cas il est aussi possible de voir avec son médecin pour une mise "à l'abri", en congé maladie, pour ce temps-là)
- cela présente l'avantage de faciliter les recherches : avoir un emploi rend bien plus sexy qu'être au chômage
- dans le cas d'une reconversion avec période de formation, creuser les possibilités de faire celle-ci en alternance; et là encore, faire un maximum de choses avant de quitter son emploi (trouver l'alternance, par exemple)
- Ainsi, en ce qui nous concerne, avons-nous cherché à limiter la casse au moment de rompre la période d'essai de Monsieur Bout : plutôt que de la rompre lui-même, ce qui ne lui donnait pas droit au chômage,
- il a exprimé son souhait de partir et a négocié auprès de son entreprise que ce soit elle qui prenne l’initiative de la rupture (la rupture de période d'essai ne coûte pas un rond à l'entreprise; garder quelqu'un qui n'est déjà plus motivé, en revanche...), en échange du fait qu'il reste quelques semaines de plus pour les aider à terminer certains dossiers.
- si ils avaient refusé, nous aurions alors accepté la proposition insistante de notre médecin d'arrêter Monsieur Bout. Au bout de quelques semaines ils auraient compris que ça ne les mènerait à rien.
Je conclurai en soulignant que là encore, plusieurs chemins mènent à Rome.
Identifier ce besoin de sérénité comme une des motivations au travail peut être l'occasion de se poser plus largement la question de quel serait le plan de bataille si l'une de ces éventualités venaient à se produire. Mettre les choses à plat, quel qu'en soit le résultat, c'est dans tous les cas un élément contribuant à une meilleure sérénité.
Le flou est toujours bien plus anxiogène que la clarté !
Identifier ce besoin de sérénité comme une des motivations au travail peut être l'occasion de se poser plus largement la question de quel serait le plan de bataille si l'une de ces éventualités venaient à se produire. Mettre les choses à plat, quel qu'en soit le résultat, c'est dans tous les cas un élément contribuant à une meilleure sérénité.
Le flou est toujours bien plus anxiogène que la clarté !
Comme d'habitude des réflexions intéressantes à adapter à chaque famille :)
RépondreSupprimerIci mon cher et tendre a eu besoin de changer d'emploi et nous avions un seul salaire, il a pris le temps de démarcher et d'être démarché et il a changé d'emploi avec un salaire. :)
Quant à diminuer son temps pour accompagner également lors de l'IEF, ça ne lui convenait pas... Il est à 100 % pour l'instruction que nous avons choisie, mais il n'a pas souhaité s'investir, tout au plus proposer un bricolage ici et là car moi j'ai la chance d'avoir un compagnon très bricoleur et ça aide drôlement dans le budget ! :)
Bonne journée (de nouveau) !
Merci Isa !
SupprimerExcellent point concernant le changement d’emploi je l’ai oublié dans mon dernier paragraphe et je vais donc le compléter de ce pas ;-)
(je t’envie le bricoleur ;-) Quant à Monsieur Bout, il ne se verrait pas prendre en charge une partie de l’IEF « au quotidien », mais sur une période restreinte, dans un objectif précis, et probablement plutôt sur certaines matières que d'autres, là il pourrait l’envisager; ce serait très incomplet, mais toujours quelque chose !