mardi 16 mai 2017

Une Semaine en Parentalité Positive #14

Une semaine assez sereine. 
Des moments parfois plus compliqués, hein, mais je remarque que de nouveau, mon regard a changé. Acceptant mieux les difficultés (et davantage disposée à m'y confronter), j'ai le cerveau suffisamment calme pour trouver comment y réagir de manière plus appropriée.

Samedi:
F. court partout avec le trotteur au lieu de venir se laver les dents.
Son père l'appelle plusieurs fois en vain puis formule cela en mode mission :
"F., il faut venir garer le trotteur dans la salle de bains pendant que tu te laves les dents!"
Le trotteur et F. font magiquement irruption dans la salle de bains.


Dimanche: hum ? Sortie musée de début de mois et visite d'appartement, si mes souvenirs sont bons... Mais rien n'émerge !


Lundi:
Chouette ballade en forêt avec une famille amie.
F. marche plutôt bien, mais a un bon gros coup de mou à un moment. Il demande à ce que je le porte. J'annonce donc la couleur dès le départ
"Je veux bien te porter un peu mais pas trop longtemps car cela me fatigue. Je te porte jusqu'à l'arbre, là-bas."
F. me demande des précisions sur l'arbre concerné, et se laisse tranquillement déposer à terre une fois que nous l'avons atteint.


Mardi:
Comme toutes les nuits ces derniers temps, F. se pointe dans notre chambre en pleine nuit car il a mouillé ses draps. 
Cette fois-ci, il réclame, non pas à ce que je l'aide à changer ce qui est mouillé, mais à nous rejoindre dans notre lit. Je suis tellement fatiguée que j'acquiesce sans trop me poser de questions, alors que je n'aime pas qu'il nous rejoigne aussi tôt dans la nuit (notamment parce qu'il y a alors risque d'un nouvel accident... dans mon lit à moi hé ho!).
Deux heures plus tard, un mouvement manque le faire tomber de notre lit, il se réveille en se plaignant "encore dormir !"
Un peu plus réveillée, je fais l'effort de prendre en compte qu'en fait la situation ne me convient pas, et je m'astreins à mieux défendre mes intérêts
"Il vaut mieux faire pipi avant de se recoucher. Je t'accompagne."
Nous y allons et... c'est même dans son lit à lui qu'il file se recoucher, finalement.


Mercredi:
Les deux Bébous sont en train de jouer, j'entends E. se plaindre, apparemment quelque chose ne se passe pas comme elle le souhaite.
Et j'entends alors son frère lui répondre
"Oui, E., je t'aide. Je t'aide, mais tu te débrouilles. Tu vois, tu fais comme ça, et tu y arrives."
Ce mimétisme dans le développement de l'autonomie de sa sœur me fait fondre ... ;-)


Jeudi:
Au Vaisseau, E. escalade l'étroit muret qui sépare l'espace chantier du reste et s'assied dessus. L'équilibre est précaire, je cherche une formulation positive... et je trouve
"les pieds sur le banc, E. !"
la miss met les pieds sur le banc et je suis rassurée.


Vendredi:
Au déjeuner, il y a des haricots. E. s'enthousiasme
"des poireaux, des poireaux !"
F. m'interroge
"Pourquoi E. elle confond haricots et poivrots ? (oui, lui il mélange allègrement poivron et poireaux...)
- Elle apprend à parler et elle confond encore des mots."
Mais F. complète tout seul :
"Oui, et puis parce que c'est vert les poivrots."

Aaallez, on continue ! 
J'en profite pour mentionner que j'ai effectivement recommencé la lecture du "Parents Épanouis, Enfants Épanouis" de Faber & Mazlish, à raison d'un chapitre par soir (ou moins, si long chapitre ou yeux qui se ferment tout seuls).
Cela m'a permis de passer certaines journées avec des antisèches sur mon Bullet Journal (quand j'avais repéré un outil à tester sur un problème fréquent); en ce moment, je suis en plein dans le chapitre consacré à la colère sans insulte; je pratique assidûment, mais du coup ce seront des exemples à lire la semaine prochaine ;-)

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