lundi 5 février 2018

Comment tu fais pour passer tes journées avec tes enfants ?

Tout récemment lors d'un "entretien d'embauche" (je mets des guillemets car ce n'était pas vraiment ça. Et pourtant, oui, il y a visiblement des choses que je ne vous ai pas racontées. Par exemple, il n'est pas impossible que la Gwen ait de quoi réalimenter la catégorie "vie pro" du blog dans les prochains temps, contrairement à ce qu'elle pensait)...
Tout récemment, donc, parce que les sujets abordés m'avaient amenée à évoquer notre école-à-la-maison, mon interlocutrice m'a posé la question:
Bon, mais, eh, ça n'a rien à voir, mais COMMENT tu fais pour passer toutes tes journées avec tes enfants ? Je suis tellement contente quand c'est le moment de les mettre à l'école!! 
(question qui montre bien que ce n'était pas un entretien d'embauche typique)

Alors comme je sais que, chez les mamans, c'est une fréquente
  • question (pour celles ayant fait des choix différents)
  • crainte (pour celles attirées par ce choix)
  • ou difficulté (pour celles l'ayant fait, ce choix)
Eh oui! Certes, nos enfants nous les aimons, mais ces petits êtres si pleins de vie et d'émotions qu'elles jaillissent dans tous les sens sont d'éreintants colocataires!
Je me permets donc de tracer par écrit la conversation susmentionnée, et puis de la développer, parce que bon, comme toujours, dès que j'ai un clavier entre les doigts, mon cerveau s'active.

Voici donc 8 aspects qui (m') aident à survivre à un quotidien avec ses enfants.

   1. Des temps de respiration dans la journée

Un truc vital est que j'aie du temps tranquille durant la journée. Chez moi, il y en a de deux sortes: 
  • les siestes, 
  • les soirées.
Concernant les siestes, j'ai la chance d'avoir des enfants gros dormeurs, qui en ont besoin longtemps. A 4 ans et demie, F. est en cours de transition, il n'a plus systématiquement besoin de dormir. Mais après quelques ratés, le remplacement total ou partiel de la sieste par un "temps calme" (il joue à ce qu'il veut mais silencieusement, et dans sa chambre, sans me solliciter), commence à être opérationnel. Parfois il s'endort, parfois non, mais j'ai ma pause, qui me permet ensuite de gérer la fin de journée avec un regain d'énergie.
Concernant les soirées, le fait de les mettre au lit et d'être tranquille ensuite pour faire mes trucs est très important pour moi.
Ces deux moments constituent une respiration quotidienne indispensable (pour preuve, l'état dans lequel m'avait mise leur disparition dans les remous du déménagement).


    2. Des temps de respiration plus longs dans la semaine


Une condition indispensable à mon équilibre est d'avoir, à certains moments dans la semaine, mes enfants confiés à d'autres personnes : je ne vois pas comment je tiendrais sans ces créneaux de garde à domicile, qui me permettent de sortir de chez moi et de vivre ma vie d'adulte, sans enfant:
  • pas d'enfant pour faire la queue à La Poste, 
  • pas d'enfant à gérer pendant un café avec une copine, 
  • pas d'enfant pendant une séance de lecture à la bibliothèque. 
(je voudrais d'ailleurs faire un billet expliquant mieux la manière dont cela peut se financer un minimum sans nécessairement mettre tout le monde sur la paille; autant que le temps passé par votre humble servante sur le site de la CAF bénéficie à d'autres moins amusés par les simulations de coûts). 
Depuis notre arrivée en IDF, je fais même coup double en faisant garder les enfants par des personnes germanophones (et c'est un gros succès! Là aussi je reviendrai pour un petit bilan intermédiaire : ici)
Un point intéressant est que, incontestablement, ces temps de respiration hebdomadaires ne suffisent pas à remplacer les temps de respiration quotidiens: je l'ai bien vu cet automne, j'avais beau avoir ma routine de garde qui roulait, elle, cela ne suffisait pas à recharger mes batteries.


   3. Être à deux pour gérer les enfants


Passer toute la journée en étant responsable de ses enfants, c'est épuisant. Pouvoir compter sur le partage de la responsabilité passée une certaine heure, ça aide énormément! 
Je suis vraiment, vraiment pleine de sollicitude pour les mamans solos qui ne peuvent compter sur le délestage pratique et psychologique d'un conjoint le soir venu. Là encore, je viens de passer 3 mois en me sentant maman solo, et cela m'a bien permis d'évaluer à quel point la perspective d'une présence effective du conjoint le soir contribue à la santé mentale du parent au foyer. Depuis début janvier, Monsieur Bout s'efforce de rentrer à temps pour dîner en famille, et ça change tout. (= faut-il comprendre que j'ai récupéré ma santé mentale ? Cela supposerait que j'aie été, à un moment dans ma vie, saine d'esprit)


   4. Disposer d'un espace suffisant


Il y a une énorme différence entre passer ses journées avec ses enfants dans 50m², ou dans 150. De la même manière, la "cohabitation" est plus zen en présence d'un jardin. 
J'en fais l'expérience actuellement: depuis que nous avons quitté Strasbourg et notre voisine préférée, pour une maison dont nous sommes, certes,  propriétaires, mais où surtout nous sommes propriétaires de notre bruit (iiiiiiiiiiii), que la vie quotidienne me semble plus facile! 
Je ne crains plus les bruits des petits pieds, je souris quand j'entends sauter dans l'escalier, je peux même beugler suggérer "si vous avez absolument besoin de vous agiter à ce point, allez donc jouer dehoooooors!" (ou "allons donc jouer dehors", ce qui parfois fonctionne mieux...)
Bref: je ne passe plus mon temps à réfréner un besoin d'exercice physique dont la légitimité serait en conflit avec le besoin de calme d'autres personnes. Je n'ai plus que mes limites à faire respecter sur ce point, et non, en plus, les limites d'une charmante (pffrrttt) sexagénaire. Cela diminue les tensions intrafamiliales!


   5. Un état normal qui rend les enfants moins relous


Il y a une grosse différence entre le comportement d'un enfant habituellement sans sa mère, et qui la retrouve (soir, weekend, vacances scolaires) et celui du même enfant quand la présence de sa mère est habituelle: plus besoin de la coller H24 pour remplir/faire des stocks de présence maternelle!
Un constat fréquemment fait en IEF est que l'enfant devient davantage capable de faire sa vie, jouer dans son coin / avec ses frères et sœurs, etc, sans solliciter maman à tout bout de champ.


   6. Compter sur la routine


L'avantage d'être toujours avec ses enfants, c'est qu'on en a l'habitude. Donc, on sait quoi faire quand, où aller pour les faire ses défouler en cas de mauvais temps, par exemple, l'heure à laquelle faire des courses avec eux est une bonne idée, l'heure à laquelle c'est une très mauvaise idée, etc.
Et eux aussi savent comment les choses fonctionnent.
Or, comme nous l'avons vu dans d'autres catégories du blog, et notamment avec Flylady, la routine est notre amie car la routine diminue l'effort cérébral nécessitée par la gestion du quotidien.
Typiquement, le chamboulement des routines et des repères les soutenant a bien contribué à ma fatigue post-déménagement. Maintenant que j'ai recréé un certain nombre de repères, tout est plus fluide !


   7. Faire du collectivisme


Passer ses journées avec ses enfants ne signifie pas nécessairement passer ses journées rien qu'avec ses enfants. Un aspect que j'apprécie énormément avec l'IEF est justement la capacité que nous avons pour aller retrouver d'autres familles pour des temps en commun
En présence d'autres enfants, les nôtres nous oublient, le taux de conflictualité entre frères et sœurs chute... Nous, on a une copine à qui parler, mais on est également 2 adultes pour gérer tout ce petit monde, ce qui ouvre des possibilités extraordinaires : celle d'accompagner le petit dernier aux WC, par exemple, voire même, d'aller soi-même aux WC, sans devoir choisir entre le risque qu'un autre enfant ne déclenche une catastrophe nucléaire pendant qu'on a le dos tourné, ou le trimballage de 56 personnes (peut-être pas nombre réel, mais nombre ressenti à ce moment!) et leur casage dans une cabine de toilettes aux dimensions pas prévues pour.


   8. Faire du collectivisme, bis


J'y reviendrai également bientôt dans un billet dédié (enfin, "bientôt"... vu le rythme de publication actuellement observable sur le blog - très loin de mes habitudes ! - ce bientôt est tout relatif...), mais je fais de plus en plus souvent ce constat: inviter d'autres enfants que les miens, sans leurs parents, se révèle souvent (moyennant certaines conditions) une stratégie gagnante pour me faciliter la vie. Less is more... mais more is less, aussi!.


E. et sa cousine du même âge : calme total


Faut-il comprendre que, sans l'un de ces ingrédients, être maman au foyer et/ou maman IEF c'est risquer de se retrouver à faire les gros titres / pages de faits divers:  
"épuisée par ses enfants, elle les ligote avec des spaghettis avant de partir seule skier à Nantes" ?
Non.
Mais ce sont autant de questions à se poser, soit pour prendre une décision, soit pour améliorer une situation déjà existante: 
  • comment puis-je m'offrir des temps de respiration réguliers ? A quelle fréquence en ai-je besoin?
  • Sur quel soutien, notamment conjugal, puis-je compter ? 
  • De quelles ressources (amis, infrastructures, etc) suis-je entourée / puis-je m'entourer? 

Car mon expérience à moi, c'est que le simple fait de penser à la chance que j'ai d'avoir ces petits bouts remuant autour de moi (et pourtant, ce n'est pas faute d'en être consciente! F. ne nous est pas vraiment tombé tout cuit dans le bec.) et que leur présence me manquera dans 20 ans, ne suffit pas à recharger mes batteries à l'instant T: je ne suis pas capable de rester en apnée pendant 20 ans, j'ai besoin de stratégies plus concrètes pour maintenant

Je vous ai détaillé les miennes, si, de votre côté, vous en avez d'autres, ça m'intéresse (et pas que moi).

27 commentaires:

  1. j'apprécie ton article
    je te suis à 100 %
    et en effet l'espace de la maison est un point ENORME, ça change la donne à un point :)
    bonne journée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci!
      Oui et par exemple je comprends que pour des familles habitant Paris intra-muros l'ief puisse être littéralement invivable ...

      Supprimer
    2. Coucou, je traine sur ton délicieux blog au lieu de travailler ! ; -)
      Je voulais juste ajouter que l'IEF à Paris dans un petit appart (45 m2 avec trois enfants) c'est possible aussi : on n'est pas ressourcé par le facteur "place", mais le facteur "rencontres avec d'autres familles" !

      Supprimer
    3. Ooooh paaaas bieeeen😁
      Merci pour ce témoignage ! Il illustre bien la diversité des besoins et le fait qu'il n'y a pas de recette toute faite qui va forcément convenir à toute famille ou inversement forcément conduire au naufrage.

      Supprimer
  2. Ah oui alors !! Je suis en ligne à 100% ! On adore nos enfants, mais il nous faut également prendre du temps pour nous...
    https://les6doigtsdelamain.com/prendre-du-temps-pour-soi/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout à fait fait!
      Les enfants ca change la vie mais Il s'agit de ne pas confondre
      - accepter qu'avec des enfants on ne peut plus mener la vie d'avant
      Et
      - penser que dans cette nouvelle vie il n'y a pas de place pour nous

      Supprimer
  3. Me disais bien qu'il y avait des trucs ! C'est que ça donnerait presque envie de se lancer !
    Je vois très bien le point 5 : l'effet pot de colle interminable chaque soir dès que je rentre du travail ! par contre en fin de week-end, les enfants ont a priori eu leur quota de maman et sont plus aptes à jouer ensemble sans moi.
    Le hic (un des hics) c'est que mes enfants sont des tout petits dormeurs...

    Les tiens ont-ils retrouvé le chemin des couchers tranquilles et des dodos sereins ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Haha!
      Ben oui! Et c'est important de les partager, sinon on se retrouve à culpabiliser dans son coin en mode "mais pourquoi tout le monde / elle y arrive et pas moi?". Ben parce que.
      (sans compter que la notion de "y arriver" est toute relative. En ce moment je suis en train de relire le nouveau Faber et Mazlish sur les petits - 2/7ans-, pas encore traduit en français, et au début ils précisent que, parfois, arriver tous vivants à la fin de la journée, c'est déjà un exploit)

      couchers : ça va bien mieux, même si ce n'est pas parfait. J'ai toujours en projet le billet sur les 101 manières de s'y prendre!

      Supprimer
  4. Et oui ! j'adhère aussi !!! pour avoir testé la vie en 24 m2 avec deux puis trois loulous, puis 140 m2 .... avec et sans voiture, en IEF ou en scol .... en fait, le plus simple et le plus ressourçant pour moi c'est d'être bien avec son choix, et d'avoir un réseau autour de soi !!!! si IEF rime avec isolement alors ce n'est pas ressourçant, par contre si IEF est vécu en groupe avec des rencontres c'est du bonheur !!!! Là c'est un avantage des villes, le nombre aide à trouver plus de personnes en IEF, ... je suis en pleine montagne .. et ici IEF n'est pas partagé par d'autres .... les parents préfèrent les écoles alternatives que l'IEF .... alors difficile de créer ce réseau .... ou un réseau à lancer !!! belle journée et merci pour votre article !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Complètement en ligne. Et le facteur voiture / possibilités de déplacement est effectivement trèèès important!
      Car l'isolement est effectivement un des pires machins je trouve

      Supprimer
  5. Au risque d'attacher ma fille avec des spaghettis, je garde ton article sous le coude !!! Et j'ajouterais "vive les siestes"... C'est grâce à ses moments que je peux profiter d'un peu de temps pour moi (ou pour la maison... Hum).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hahaha!
      comment ça, "hum"? Je ne vois pas du tout ce que tu sous-entends, BIEN ENTENDU que je passe les siestes à D'ABORD tout mettre d'équerre dans la maison.
      BIEN ENTENDU!

      Supprimer
  6. Mes enfants n'ont pas de petits cousins et nous n'avons pas d'amis qui ont des enfants de notre âge. Nous aimerions beaucoup inviter des enfants chez nous pour que notre ainé se dépense et nous permettre de souffler un peu. Quand nous sommes à la maison, ils nous demandent beaucoup d'attentions

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah oui, c'est dur en effet!

      Supprimer
    2. Un lieu de rencontre parent/enfant à proximité ? La ludothèque a fourni à F. sa première copine post-déménagement, un grand bonheur!

      Supprimer
  7. Et suspendre le temps7 février 2018 à 16:54

    Merci pour ce super resume! Je garde ca en tete, puisque nous nous lancerons tres bientot dans l'aventure!!!

    Et quoi??? Il y a un nouveau F&M sur les 2/7 ans?? Du coup tu conseilles quoi? J'ai toujours dans ma biblio le fameux "Parler pour..., Ecouter pour..." mais qui descend toujours dans la pile des livres a lire pcq j'en trouve d'autres plus "urgents" (comme actuellement les livres sur la gestion de la douleur lors de l'accouchement - eh oui c'est pour dans 7 semaines!!).
    Bref, moi qui ai une petite/grande de 27 mois et un bebe a venir, tu conseilles le nouveau livre en premier alors?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne sais même plus si j'avais capté que tu étais enceinte !! Plein de pensées pour ces dernières semaines !
      Bon alors tres honnêtement je dirais de remettre F&M TOUT DE SUITE sur le haut de la pile et même de le sœur de la pile pour le mettre dans tes mains :D
      Et je t'inviterai à tout de même commencer par le "Parler pour que" de base : car sa conception tres pédagogique, qui retranscrit le chemin intellectuel et émotionnel des ateliers, est à mon sens irremplaçable. Mais le 2-7 est vraiment super et pourra compléter très utilement pour la partie "euh, mais avec ma 27 mois n'adapte comment ?"
      Ceci dit... ce que je dis s'appliquerait ptet davantage à quelqu'un ayant besoin d'une certaine prise de conscience... toi qui lis assidûment de grands auteurs de Parentalité Positive (moah notamment) et te fournis aux sources les plus pures (mon blog par exemple), ptet que te fournir directement des trucs 2-7 irait aussi... mouais. J'aime bien la version initiale quand même.
      Bref je t'aide grave !
      En revanche très chère Madame, ce que je vous inviterais à lire au plus vite si ça n'est déjà fait, c'est leur "frères et sœurs sans rivalité". Vu votre programme des prochains temps...

      Supprimer
  8. MerviMerci pour ton article. Je cherche des solutions de garde ponctuelle mais sans me ruiner tu disais avoir bien fouillé le site de la caf. Pourrais tu me donner tes astuces?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci! Et bravo de prendre les choses en main ! Je suis en train de fignoler mon billet sur le sujet, je veux qu'il soit le plus clair possible, car y a pas mal de détails utiles à prendre en compte : je le promets pour la semaine prochaine !!

      Supprimer
  9. Tout est bien expliqué, la vie de famille quoi :) C'est des petites boules d'énergie à qui on à faire et faut bien gérer ces phénomènes ! C'est l'age qui veut ça puis ça finit par se calmer et encore d'autres étapes de vie sont à venir. Life's goes on...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Yep! À chaque âge ses besoins... pour l'enfant concerné, et pour le parent responsable ;-)

      Supprimer
  10. Et moi je me demandais (dans la vie où les filles allaient à l'école) mais comment font les autres parents pour gérer le fait de laisser leurs enfants à l'école une fois qu'ils les ont fait tout beaux, tout reposés, tout prêts pour la journée ? Grosse déprime du 9h15 :( Ou alors je partais m'occuper des enfants des autres et je me disais "oh la la j'ai même pas eu le temps de leur chanter cette chanson ce matin" :( ou en réunion je me disais 'punaise que c'est long, on reparle des mêmes choses qu'il y a 10 ans et pendant ce temps là ma lessive à étendre moisi... Depuis l'iEF on commence la journée à 9h15, quand elles se font belles c'est pour sortir avec moi. Je les vois aussi quand elles sont fraiches disposes et reposées et pas que le soir quand elles revenaient, fatiguées, et stressées... Effectivement la maison est grande, quand elles sont dans leur chambre je ne les entends pas. La sieste du petit dernier (2 ans et demi) est entrain de sauter, ce qui laisse plus de temps pour les sorties, et qui m'apprend à trouver du temps pour moi même quand tout le monde est réveillé et effectivement le réseau IEF est super important. Comment faisaient les familles avant internet ???
    Ici même avant les enfants jouaient bien seuls mais du coup on ne les voyaient vraiment pas beaucoup. Et elles trouvent toujours qu'elles n'ont pas assez de temps pour jouer :D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Aaaah tu exprimes là certaines de mes pensées / craintes quand je réfléchis, en ce moment, a une possible scolarisation (ou pas), pour F. ou pour les 2, l'an prochain 🙉
      Et pareil ici, alors même que depuis des semaines c'est vacances totales de l'ief, donc vraiment hormis les tâches quotidiennes toute la journée est à lui, F. "Manque de temps pour jouer" 😜

      Supprimer
  11. Merci pour ce blog juste génial je crois que je vais prendre mon temps et tout lire!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh ben merci pour ce très gentil commentaire ! Je m'excuse d'avance pour l'ENORME perte de temps à lire ici, je suis bavarde...
      (et en grande curieuse je suis allée regarder ce que tu fais, c'est complètement craquant ! En lisant ici tu verras que je ne suis pas manuelle du tout, alors, j'admire doublement des productions aussi réussies que les tiennes)

      Supprimer

Venez enrichir ce blog (et ma réflexion ainsi que celle des autres lecteurs) de vos commentaires et expériences...