dimanche 11 février 2018

"Maman ne me quitte pas": le livre à lire sur les angoisses de séparation

Comme évoqué, nous avons la chance d'avoir finalement mis le doigt sur la souffrance à l'origine de beaucoup des comportements inquiétants de notre F., et la main sur quelqu'un de formé à l'accompagnement de cette souffrance.

Or cette souffrance est plus répandue qu'il n'y paraît, et, ses répercussions étant multiples, je tiens à vous en parler, des fois que cela vous permette, comme à moi, de mettre enfin des mots sur des problèmes que vous rencontrez.

Il s'agit de l'angoisse de séparation, et le bouquin à lire sur le sujet s'intitule 

"Maman ne me quitte pas"

By Bernadette LEMOINE.

Thèse du bouquin : les séparations vécues par le très jeune enfant (mais aussi les émotions vécues par la mère durant sa vie in utero) le marquent particulièrement.
Mal vécues, elles peuvent alors provoquer des angoisses très profondes (le nourrisson laissé seul à l’hôpital peut être persuadé qu'il va mourir, ou que sa mère ne l'aime pas, par exemple). à la source de traumatismes venant impacter durablement la perception que l'enfant a de la vie, des autres, et sa confiance en eux.

Les symptômes peuvent en être nombreux, et apparaître immédiatement ou en différé: ainsi, par exemple, chez nous, l'un des symptômes de F. est une difficulté à se séparer, mais celle-ci n'est finalement apparue qu'à plus de 3 ans. Hormis une adaptation difficile chez une nouvelle nounou après notre emménagement à Strasbourg, jamais F. n'avait "fait de scène" quand nous le confiions à d'autres personnes. Jamais, jusqu'à l'an dernier, où nous commençâmes a avoir parfois droit à de véritables crises de terreur au moment de refermer la porte.
Par ailleurs, parfois les symptômes apparaissent ou s’intensifient suite à un évènement plus ou moins mineur, qui en fait n'est pas la cause de l'angoisse, mais la réactive.  Chez nous, cela a été le cas de notre récent déménagement, qui est venu ôter à F. bon nombre des repères qui lui permettaient de maintenir un minimum de sentiment de sécurité.



Le bouquin 

détaille donc de nombreuses situations de séparation, les facteurs pouvant contribuer à les rendre traumatisantes, mais également
  • Les mots et attitudes pour les accompagner
  • Les mots permettant après coup, d'aider l'enfant à les surmonter. Le principe étant de 
    • nommer les sentiments de l'enfant; 
      • Par exemple pour F., parmi les nombreux points abordés, il y a eu la césarienne en urgence à 36 semaines de grossesse:
D'un coup un médecin est venu te chercher dans le ventre de maman, tu as été séparé de ta maman, tu as cru mourir, tu as cru qu'elle ne t'aimait pas.
    • Et de nommer la réalité
Mais maintenant tu sais que si vous avez été séparés, ce n'était pas car elle ne t'aimait pas, non. Mais parce qu'elle t'aimait tellement qu'elle a accepté qu'on vienne te chercher pour que vous puissiez vivre tous les deux.
    • Puis d'ouvrir sur l'avenir
Maintenant que tu as 4 ans, tu es capable de comprendre que cette séparation ce n'était pas la mort, mais au contraire, c'était une séparation pour vous permettre de vivre. Et donc tu es capable de comprendre que tu peux te séparer de maman sans mourir.


Ce bouquin a donc une triple utilité
  • Préventive : éviter l'apparition de ces traumatismes en donnant des clés (attitudes et mots) pour gérer au mieux les séparations
  • Curative en mode DIY: donner les mots pour aider son enfant après coup
  • Curative en mode "chercher de l'aide" : avoir les billes nécessaires pour se mettre en quête de quelqu'un de formé sur le sujet, pour intervenir

Voici donc sa table des matières. Elle en dit déjà long!


Points forts du bouquin
  • Très clair
  • Très pratique : on a des mots, des phrases à utiliser
  • Illustré par de nombreux exemples concrets
  • Une approche très belle : reconnaître toute la douleur de ce qui a été vécu, mais ne pas enfermer l'enfant dedans / se résigner : lui donner de quoi dépasser cette douleur et renouer avec la vie!

Points faibles
  • Comme une angoisse de la séparation peut être à la source de nombreux maux, en lisant on peut s'interroger "est ce vraiment cela?". En parallèle du coup j'avoue avoir été à la fois remplie d'espoirs et de craintes en le lisant, alors que je ne savais plus trop quoi faire : et si c'était ça ? Et si ce n'était pas ça ?
  • La forme : c'est présenté sous la forme d'un long entretien, en mode questions/réponses. Ça a le mérite d'être clair et simplement formulé, mais parfois je trouve cela un peu artificiel.
  • Moi cela ne me gêne en rien, mais peut surprendre : l'auteur est chrétienne convaincue et n'en fait pas mystère, cet aspect est donc présent dans le livre. Pour ceux que cette dimension peut déranger, je précise toutefois qu'elle n'ôte rien à la validité de la thèse de base, et donc à l'intérêt de cette lecture. Mais j'imagine que du coup on pourra préférer passer très rapidement sur certains paragraphes...

En ce qui nous concerne, ce livre est tellement "tombé dans le mille" qu'il rejoint la liste très restreinte des bouquins que j'estime indispensables à lire, voire à offrir dès avant la naissance : mieux vaut prévenir que guérir...
Chez nous l'historique était particulièrement lourd, néanmoins peut-être aurions-nous pu aider F., et/ou aller chercher de l'aide plus tôt, si nous n'avions pas attendu aussi longtemps pour le lire.

Cherchez-le sur leboncoin au besoin, il existe depuis un moment (comme l'atteste la couverture assez vintage) donc vous avez de bonnes chances de le trouver. Idem chez l’Emmaüs le plus proche. En ce qui me concerne, après qu'on me l'eût prêté,  j'ai couru l'acheter d'occasion chez Gibert Joseph.

Si comme chez nous les choses en sont à un point où de l'aide extérieure est nécessaire


voici quelques informations supplémentaires

  • il est très (très très) important de passer par une personne formée à la méthodologie du bouquin. Celle-ci est très efficace mais aussi très particulière et, comme l'a montré notre expérience, des psy normaux peuvent ne pas réussir à "traiter". 
    • On peut demander le nom d'un professionnel sur le site dédié. Du temps où nous habitions Strasbourg je n'avais pas eu de réponse à ma demande, mais je suis sans doute mal tombée... 
    • En revanche les personnes formées étant trèèès inégalement réparties sur le territoire, il vous faudra peut-être vous montrer inventifs et profiter de vacances dans la belle-famille, par exemple.
    • Dans tous les cas, ne pas hésiter à faire marcher le bouche à oreille / les groupes Facebook locaux par exemple. Comme cette méthodo est pour le moment plus répandue dans les milieux cathos, c'est aussi le moment, si ce n'est pas un milieu que vous fréquentez habituellement, de vous faire une amie catho pour lui demander d'aller à la pêche aux infos.

  • Le principe des séances est que l'enfant est toujours vu en compagnie de ses parents. Au moins de l'un, voire des deux. Ainsi chez nous, les séances 3-4-5 ont été faites à 3 : Monsieur Bout était de la partie, ce qui était très important au vu de la place prépondérante qu'il a occupée à certains moments de la vie de F, et occupe toujours.

  • Globalement le fonctionnement est le suivant : 
    • dans un premier temps, le parent raconte l'histoire de vie de l'enfant à la psy en remontant même avant sa conception. C'est fait en présence de l'enfant, qui joue ou pas. Chez nous il était impressionnant de voir F jouer l'air de rien puis s'agiter brusquement dès qu'on abordait des moments sensibles : et que je manifeste une envie impérieuse d'aller aux WC - volontiers 3 fois de suite, et que je fasse subitement hurler "pinponpiiiiin" au camion de pompiers afin de couvrir la voix des adultes...
    • dans un deuxième temps, la psy reformule cela en s'adressant à l'enfant.

  • Résultats : 
    • ils peuvent être immédiats, c'est souvent le cas lorsque le motif de la consultation est un bébé plus ou moins grand qui ne fait pas ses nuits (motif fréquent de consultation)
    • dans le cas d'enfants plus grands, de problématiques plus ancrées, cela prend un peu plus de temps. J'avais eu plusieurs retours qui parlaient de la 3ème ou 4ème séance, et effectivement chez nous c'est suite à la 3ème séance que nous avons vu un mieux énorme. Ce qui n'empêchait pas de voir que les deux premières remuaient des choses, mais sur le plan du comportement / des symptômes, j'avais plutôt l'impression que ça allait presque en s'intensifiant...

  • Durée : 1 ou 2 séances peuvent donc suffire, ou le suivi peut être plus long. Nous en sommes à 7 ou 8 séances pour F., mais bon, chez nous, l'historique était particulièrement lourd:  nous n'avons toujours pas fini de passer sa courte vie en revue! Pour mémoire, chez nous il cumule entre autres, une arrivée inespérée après que nous ayons enterré l'espoir d'avoir des enfants biologiques, une grossesse mouvementée psychologiquement, une fin de grossesse en catastrophe pour cause d'éclampsie imminente, et une séparation de 3 jours due à ladite éclampsie. Mais il n'est pas nécessaire d'avoir un tel palmarès pour être concerné...

  • A cette démarche de mise en mots du vécu de l'enfant, sont souvent associés des conseils à destination des parents. Je vous préviens: autant la méthodologie de mise en mots est constante de praticien en praticien, et autant celle-ci est d'une grande bienveillance, autant les conseils varient selon les personnes, et certains peuvent être assez éloignés des convictions éducatives des parents. 
    • Je sais qu'un certain nombre des personnes formées conseillent ainsi, dans le cas d'enfants qui ne font pas leurs nuits, de laisser pleurer l'enfant: une fois qu'on lui a bien expliqué d'où venait son angoisse, et que le danger redouté n'existe pas, il s'agit de lui montrer qu'on a effectivement toute confiance dans le fait qu'il ne lui arrivera rien si il s'endort seul. 
    • Des retours que j'ai pu avoir autour de moi, 
      • certains parents adoptent la voie proposée car ils ont le sentiment que c'est effectivement adapté dans leur cas, 
      • d'autres envoient tout balader, 
      • d'autres encore décident de prendre, dans les conseils, ceux qui leur conviennent, et de laisser le reste. 
      • Et enfin, d'autres cherchent et trouvent une personne formée dont les convictions éducatives générales correspondent aux leurs (d'où l’intérêt du bouche à oreille. D'où le fait que j'avais finalement évité d'aller voir la personne formée habitant tout près de chez nous, dont les échos me montraient un fonctionnement vraiment trop éloigné du mien).

Voili voilou...
J'ai essayé de vous livrer une synthèse assez claire sur le sujet, et je vous invite vraiment, si vous avez des doutes sur la question, à lire le bouquin. Peut-être y reconnaitrez-vous votre enfant (ou vous-même, ou votre conjoint), peut-être pas, mais dans tous les cas: ça ne coûte pas bien cher, et ça peut rapporter gros.

Vous dit la maman d'un jeune homme qui, depuis quelques semaines, 
  • verbalise son angoisse au moment des séparations, et réussit à la gérer.
  • Retrouve le goût d'apprendre et de grandir. 
  • Réclame la reprise de l'IEF (le standy-by de notre école-maison a été trèèès prolongé par des travaux eux-mêmes trèèèès prolongés - soupir)
  • Ne se met plus en danger dans la rue ! 
  • Renoue avec la capacité à coopérer...
(euh, c'est pas tout rose non plus, hein ! Mais c'est clairement plus apaisé)

Et si vous avez des questions, z'hésitez pas, en commentaires ou par mail ;-)

21 commentaires:

  1. Je crois que je vais aller me l'acheter... Déjà lu avant la naissance de P, mais ça ne fera pas de mal - voire même fera du bien à A et S !!

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    1. Oui !! C'est tellement vite arrivé. Rien qu'aujourd'hui encore, au détour d'une conversation avec F celui ci m'a sorti un souvenir (vieux! Comment peut il se rappeler d'un truc de quand il avait 2 ans?!?!) dont je me suis dit "ah ouais encore un truc à revisiter avec la psy..."

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  2. Bonjour gwen, je te remercie beaucoup de cette présentation. Je songe depuis quelques temps à aller fouiller par là, du coup tu me facilites la tache ��
    Ici mon fils a toujours été nerveux, dès la naissance, les 2 premières années d’Ecole furent chaotiques, il refusait d’etre Autonome ( parfois il faut encore que je l’habille à 6 ans...), il est très timide en groupe et puis surtout son opposition constante nous fait vivre un enfer, les repas, le sommeil, se laver enfin tout quoi...
    J’admire tout ton cheminement pour aider ton fils. Merci

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    1. Ah Émilie, comme je reconnais des choses dans ta description! Je compatis au sens propre du terme et je te souhaite de trouver une aide de ce côté là. Sais tu vers qui te tourner au besoin?

      Aujourd'hui était encore un jour où j'ai senti l'effet avant - après (avec notamment la reprise, enfin!, de nos créneaux IEF, dans une ambiance bien différente) et je voudrais que tous ceux qui sont concernés puissent vivre la même chose. J'ai eu besoin de temps pour en arriver là, je me réjouis si pour toi je peux constituer un jalon sur ce chemin.

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    1. Curiosité satisfaite?
      J'imagine que dans tes activités tu dois parfois rencontrer des "cas" potentiels...

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  4. Intéressant! Merci de partager ton cheminement! J'ai lu un livre qui s'appelle "Touché par le Père, libéré des blessures de l'enfance" de Fabiano, je me permets de te le citer étant donné que ce livre est chrétien. CArine

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    1. ah merci! J'irai regarder à l'occasion. (rhaaa mais cessez de me fournir des références de livres intéressants!!! elle est où ma seconde vie pour les lire ?:D)

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  5. N'empêche que c'est pas tous les jours qu'on lit du passé simple de l'indicatif sur un blog ;-) Merci pour cet article, j'ai un petit colleux très timide à la maison, qui n'aime pas du tout être séparé de maman/papa.

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    1. Tu me fais sourire, toujours ;-)
      Ah, pas facile, tu aurais une idée d'un évènement déclencheur ?

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    2. Oui ! L'accouchement et la coupe du cordon ;-)

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  6. Le livre a l'air super intéressant !! Je sais que j'avais eu recours à la Psycho-Bio-Acupressure, une médecine alternative qui lève les blocages inconscients souvent liés à l'enfance, elle avait trouvé ce blocage sur la peur de l'abandon et elle était parvenue à me l'enlever. Il existe plusieurs médecines comme celle-ci qui suppriment ou amoindrissent ces blocages d'enfance qui nous permettent d'être plus épanouis et d'arrêter de se poser trop de question et de tout analyser, ce qui n'est pas toujours très constructif à mon sens. Si ça vous intéresse, la kinésiologie est également une belle médecine. Ces médecines fonctionnent aussi avec les bébés et enfants.

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    1. Je te rejoins complètement !
      Et en effet, nous avons aussi eu recours à la kinésio, avec certains résultats, mais pas suffisants au regard de la profondeur du problème (j'en parle ici https://petitbout-petitbout.blogspot.com/2018/01/quand-faber-mazlish-ne-marchent-pas-2.html)
      Nous avons de la chance, de nos jours, d'avoir plusieurs portes auxquelles toquer pour résoudre ce genre de blocages !

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  7. Je vous félicite pour cet article complet et surtout pour tenter de prendre soin de votre enfant en cherchant des solutions à cette angoisse de séparation. En effet, quand ce n'est pas réglé dans l'enfance, on peut retrouver à l'âge adulte une peur irrationnelle d'être abandonné, ce qui est nommé l'abandonnisme, qui complique la vie et les relations.Merci :)

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    1. Merci!
      Ca aura été l'avantage de notre demenagement : en réactivant cette angoisse, l'a mis dans un tel état que nous ne pouvions plus faire autre chose que chercher une solution : c'était devenu invivable, la politique de l'autruche n'était tout simplement pas praticable...

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  8. Bonjour
    J’aimerais savoir pourquoi vous dites que suite à deux des séances les symptômes ce sont amplifiés selon vous ?

    En fait de notre côté nous avons expliqué les choses à notre filles mais les symptômes ce sont emplifies aussi ensuite mais on ne connaissais pas cette méthode pour dire les choses alors on se demande si finalement ça na pas plutôt emplifies le symptôme .
    La Kinesiologue nous dit que non mais on ne sait pas pk tu coup .

    Petite fille qui demande à être rassurée en permanence , qui a du mal à aller vers les autres … on ne sait plus trop quoi faire .

    Aussi je voulais savoir pk il faillais plusieurs séances ? La thérapeute na pas pu tout expliqué en une seule fois ?

    Pouvez vous nous en dire plus ?

    Cordialement

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    1. Bonjour !

      Nous concernant : oui le fait d'aller fouiller le sujet remuait très fort notre fiston, l'obligeait à se confronter à énormément de sentiments et souvenirs très douloureux et donc le premier effet a été l'accentuation des symptômes de cette douleur : agitation et opposition +++ notamment. La douleur n'étant plus "sourde" mais revenant sur le devant de la scène.
      Il a en effet fallu plusieurs séances car son histoire de vie était chargée et de nombreux épisodes précédant sa naissance avaient besoin d'être racontés (notre parcours d'infertilité / d'adoption avant de l'attendre ; de gros soucis conjugaux pendant la grossesse ; la fin de grossesse rock'n roll) : sa naissance en elle même (soudaine, en situation d'urgence absolue, suivie d'une séparation de 3 jours) n'a pu être évoquée que lors de la 3ème séance. Par ailleurs il faut le temps de 1. soulever le sujet 2. lui donner un nouveau sens / permettre à l'enfant de le réinterpréter / s'approprier une autre manière de le voir.

      Concernant votre petite fille, ce que vous écrivez laisse effectivement penser que, comme pour nous, la kinesiologie n'a pas permis d'aller assez en profondeur : elle a remué le sujet sans pouvoir l'assainir.
      Je mesure à quel point vous pouvez vous sentir démunis, et vraiment : il y a moyen de s'en sortir ! Soit par cette approche, soit par une autre approche que j'ai expérimentée pour moi plus tard, mais qui se pratique aussi sur les enfants : l'EMDR.
      Voici le lien de l'article en question si vous voulez également creuser
      https://petitbout-petitbout.blogspot.com/2020/05/emdr.html

      Je vous souhaite plein d'énergie : nous avons la chance de vivre à une époque où il existe de vrais moyens efficaces d'aider nos enfants en proie à des difficultés bien ancrées; ça nous demande beeeeaucoup d'énergie, et après : ça en vaut la peine. Courage !

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  9. Merci pour votre réponse

    Cela ne me rassure pas du tout du fait que ce que j’ai pu lui dire est accentué les symptômes .
    Je culpabilise beaucoup et j’espère vraiment pouvoir remédier à tout cela .

    Nous habitons à 3h de route des professionnels et donc nous ne pourrons pas faire autant de séances mais nous espérons qu en 2 séances le problème soit réglé .

    Nous avons effectivement peur que le fait de lui reparler des choses du passé remue fortement en elle les choses et se transforme plutôt en traumatisme ou que les symptômes s accentuent .

    Effectivement c est ce qui nous dérange aujourd’hui et nous ne trouvons aucun autre moyen pour l’aider à s’épanouir !!

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  10. 7-8 séances me semble énorme . Pour nous c’est un début de grossesse compliqué , une séparation à la naissance et une dépression post partum ( + culpabilité et angoisse du xijo ce jour ).

    J’espère ne pas devoir faire autant de séance … la psychologue ne traite que un sujet à la fois ? Elle ne peut pas tout traiter d un coup?

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  11. Est ce possible de vous contacter par téléphone pour pouvoir en discuter plus en détail ? Merci 🙏

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