vendredi 19 janvier 2018

Quand Faber & Mazlish ne "marchent" pas... #2 - de l'aide ailleurs

Faber & Mazlish c'est le pied, mais malgré tout, parfois de gros problèmes persistent.

Le problème qui me préoccupait le plus au moment des ateliers me concernait moi: comment gérer ma colère ? Dans ma réflexion initiale sur le sujet, j'avais distingué deux axes de travail :
  • prévenir ma colère en me constituant toute une caisse à outils facilitant la coopération de mes enfants et diminuant donc le nombre de conflits, et
  • apprendre à exprimer ma colère de manière non blessante. 
J'avais fait de gros progrès sur le premier axe, et quelques pas sur le second.

Malgré tout, une colère "réflexe" se déclenchait parfois, sur laquelle je n'avais absolument aucune prise. Certes, potasser et pratiquer Faber & Mazlish avait bien permis de beaucoup réduire la fréquence de mes accès de colère, et la violence de la plupart d'entre eux.
Hélas, ces manifestations de colère-réflexe demeuraient, puisqu'elles intervenaient sans crier gare, donc sans me laisser la possibilité de choisir d'aller ouvrir ma boîte à outils pour farfouiller dedans.

2. Quand Faber & Mazlish ne "marchent" pas - et qu'il nous faut aller chercher de l'aide ailleurs.


Quand Faber et Mazlish ne marchent pas, les ateliers du même nom peuvent bien aider quand même ;-).
En effet, c'est au cours des échanges ayant lieu pendant les ateliers, que l'on m'a conseillé une autre manière d'aborder le problème: une personne vers qui me tourner concernant cette histoire de colère.

En théorie, j'avais toujours eu une vision pragmatique des choses en me disant qu'à certains moments, on pouvait avoir besoin d' "aller voir quelqu'un". Mais sauter le pas, c'est tout de même autre chose.

Parmi les obstacles pouvant nous dissuader d'aller chercher de l'aide à l'extérieur, je pourrais énumérer
  • le peu d'envie qu'on peut avoir d'aller se confier à un parfait inconnu
  • les interrogations concernant les réelles compétences de ce parfait inconnu (il y a de tout, dans ces milieux, du très bon comme du moins bon). Les recommandations peuvent aider à aiguiller, encore faut-il avoir les mêmes critères que les personnes auprès de qui on se renseigne, car le vécu d'une telle aide est très subjectif!
  • les doutes concernant le problème exact et la meilleure manière d'y remédier: 
    • Psy ? (mais de quelle école ?? il y en a tellement) Orthophoniste ? Psychomotricienne? 
    • Entre le symptôme (des comportements problématiques dans la durée), et l'origine du problème, le lien n'est pas toujours facile à établir: j'ai ainsi été impressionnée de constater, sur des groupes IEF, comment des problèmes de comportement peuvent parfois s'expliquer par des problèmes de vue ou d'audition non détectés...
  • la perception éventuellement faussée du problème qu'on peut soi-même avoir: comme dit dans la partie 1 de ce billet, il n'est pas toujours facile de faire la part des choses entre un problème lambda qui se résoudra tout seul avec le temps, ou dont on peut bricoler la solution soi-même, et un problème pas si lambda qui nécessite une intervention
  • le coût: la plupart de ces appuis ne sont pas remboursés, or les tarifs peuvent être sacrément élevés. Alors quand ça se cumule en plus avec un suivi assez long... Bonjour la facture! (vraiment, vraimentvraimentvraiment faire des gosses c'est pas un bon calcul financier. Des poissons rouges nous seraient revenus moins chers)
A quoi peuvent se rajouter d'autres petits trucs comme les soucis logistiques (je fais quoi des autres enfants pendant ce temps ? j'y vais comment ?)...

En ce qui me concerne, j'avais par ailleurs été un peu échaudée par une mauvaise expérience.
J'avais encore bien en mémoire celle de notre procédure d'agrément en vue d'adoption, du temps de notre infertilité. Souvenirs douloureux des entretiens avec une psy qui, sous des dehors très aimables, avait en fait instruit un dossier à charge, en déformant nos propos, délaissant certaines choses que nous avions dites, voire inversant exactement le sens de ce que nous avions dit (de l'importance d'un "ne pas" dans une phrase, hum).
Pour finir par conclure, ô argument d'autorité, que, puisque nous étions capables de préférer l'adoption à un parcours FIV que nous avions refusé, c'était forcément que nous sous-estimions les difficultés liées à l'adoption. E-VI-DEM-MENT!

Aussi ai-je été aidée, dans ma démarche, par le fait que la personne qu'on m'a conseillé d'aller voir n'était pas psy. Car, clairement, à ce moment, je n'étais pas mûre pour me tourner vers une psy.

Je suis donc repartie avec le nom d'une kinésiologue (et en ayant découvert le mot / la discipline au passage).

Pour ceux et celles qui découvrent, voici la définition que je suis en mesure de donner : notre corps mémorise nos traumatismes émotionnels, lesquels traumatismes vont influencer nos comportements et nos émotions à venir.
Du coup, la kinésiologie agit en deux temps, après qu'on ait pris un moment pour définir un objectif pour la séance: quel est le problème sur lequel on va travailler
  • 1. à travers les réponses de notre corps, le kinésiologue identifie les traumatismes associés. Concrètement, il tient notre bras et détecte une différence, dans sa résistance musculaire, selon si la réponse est "oui" ou "non" à sa question. Et donc il commence par circonscrire "l'évènement est-il lié à la zone 30-25 ans, 25-20, etc". Puis hop "20ème année, 19ème année, 18ème année" Quand le moment est identifié, il recherche, de la même manière, les émotions associées.
  • 2. par différentes techniques (à la fois orientales, et certaines issues directement de recherches récentes en neurologie), elle s'attache à reprogrammer notre cerveau, en diminuant l'impact du traumatisme.

Cela vous semble peut-être un peu bizarre.
Moi itou.
Ceci dit, depuis que je suis maman j'ai découvert les bienfaits de l’ostéopathie (sur F. et moi après sa naissance) et de l'acupuncture (pendant la grossesse d'E.), alors j'étais davantage prête à faire confiance à quelque chose qui, je trouve, est un peu cousin.
Et je n'avais rien à perdre.
Et puis, en me renseignant davantage, sur Strasbourg la personne qu'on m'avait conseillée avait une super réputation, beaucoup de personnes (issues de milieux différents) me la recommandaient: il y avait un côté "valeur sûre" assez rassurant!

J'y suis donc allée pour moi, parler de ma colère.
Et j'ai été impressionnée de ce qu'elle a été capable de "trouver" dans mon passé! J'étais consciente de certaines choses, mais pas d'autres, et rien que le fait qu'elle ait réussi à "repérer" certains évènements sans indication de ma part m'a épatée: de grosses difficultés dans les relations au sein de ma propre fratrie, une naissance dans la famille...

Cette unique séance m'a énormément aidée dans les mois qui ont suivi, même si ensuite les effets se sont un peu estompés. Peut-être aurais-je pu retourner la voir pour en repasser une couche (il me semble qu'elle avait dit que cela pouvait être nécessaire), mais entretemps nous étions déjà pris dans les remous pré-déménagement...

Quoi qu'il en soit, cette première séance pour moi m'a encouragée : je me suis dit que je pouvais aussi tenter pour F. .
J'y suis donc retournée avec mon fiston quelques semaines plus tard.

Nous étions fraîchement arrivés dans une phase très compliquée avec lui (en témoigne ce billet "Semaine de Parentalité Positive"), et je souhaitais parler des soucis de pillage de placard, et puis plus généralement des oppositions parfois très fortes de F..

Le moins qu'on puisse dire est que cette séance a déménagé:
  • pillage de placards: entendre quelqu'un qualifier ces expéditions nocturnes de "boulimie"... 
    • "Mais voyons pas du tout, au contraire, F. est tout à fait capable de s'arrêter au milieu d'une crêpe en disant qu'il la garde pour le repas suivant!
    • Puis réaliser d'un coup que, oui, avoir du, dans les pires moments, me lever, dans une même nuit, à minuit, 2h, 3h, 5h du matin pour repêcher F. au milieu de ma cuisine, c'était assez éloigné de ce que j'avais eu tendance à considérer (et traiter) comme un "problème de gourmandise"
  • opposition : entendre la kinésio repérer la conviction, chez F., de ne pas être aimé, et une série d'autres sentiments tournant autour de cette croyance. Très douloureux, mais venant d'un seul coup mettre des mots sur quelque chose que je pressentais sans avoir jamais osé vraiment le nommer.

Là où elle m'a également impressionnée, c'est que parmi les traumatismes qu'elle a identifiés, il s'en trouvait un pendant la grossesse. Or, pendant la séance, je n'ai trouvé aucun souvenir se rapportant au stade de grossesse qu'elle me citait, et aux émotions associées: "nan, nan, franchement, à ce moment, tout baignait dans l'huile!"
Ce n'est que le soir-même, en racontant la séance à Monsieur Bout, que j'ai refait mon calcul. Constaté que je m'étais mélangé les pinceaux (F. étant né prématuré, et moi ayant compté à rebours). Parfaitement identifié de quel moment elle parlait.
Et réalisé avec horreur qu'effectivement, si F. avait repris à son compte n'était-ce que le quart des émotions qui m'avaient agitée à ce moment, nous avions du souci à nous faire.


3 conséquences majeures, pour ce RDV

  • 1. une des pires semaines de ma vie de maman 
    • à l'agitation de F., décuplée par cette séance qui avait visiblement remué énormément de choses en lui
    • s'ajoutait la perte totale de ma sérénité.
En effet, dans le troisième billet traitant de mon cheminement concernant ma colère, j'expliquais comment le fait de dissocier un comportement inapproprié, dans l'instant, de mon enfant, de l'avenir long terme dudit enfant m'avait permis de gérer ces comportements avec bien davantage de sérénité.
Eh bien là, c'était la dynamique inverse: chaque comportement inapproprié de F. devenait pour moi le signe de son mal-être général, un mal-être représentant une terrible menace pour son avenir ! Donc chaque petite broutille me plongeait dans une angoisse maximale, et entrainait ainsi des réactions totalement disproportionnées de ma part (cf le billet "Semaine de Parentalité Positive" correspondant).

  • 2. la disparition du symptôme principal : dans les jours qui suivirent, F. cessa de piller les placards. 
Nous avons eu besoin de temps pour repérer cela, et la manière dont il s'y était pris.
En fait, il a déplacé son angoisse en l'exprimant autrement: c'est le moment où il s'est mis à faire une consommation phénoménale d'autocollants, qu'il collait à la chaîne, de manière véritablement compulsive, sans aucune attention portée à ce qu'ils représentaient ni à l'endroit / une quelconque logique de placement. Il faisait cela à tout moment de la journée, et notamment, un long moment, une fois couché, assis sur le sol de sa chambre.
C'était impressionnant et le voir agir ainsi nous mit très mal à l'aise. Notre première réaction, au bout de quelques jours, fut donc de restreindre son accès aux autocollants.
Et ce furent les crises phénoménales que ces restrictions déclenchèrent qui nous amenèrent à réfléchir.
C'est alors que nous avons soupçonné que ces autocollants cachaient autre chose (d'où notre malaise diffus), et fini par faire le lien avec la disparition des pillages de placards.
Du coup, nous avons estimé que c'était une manifestation d'angoisse déjà moins préjudiciable que le pillage de placards, et donc nous avons fait open-bar autocollants (MERCI les magasins Action et leurs lots de 1000 autocollants à 0,79€. Ils nous ont évité une ruine certaine), et même passé du temps à coller des tas d'autocollants en duo avec F..

Au bout de quelques semaines de ce régime, nouveau déplacement: l'intérêt pour les autocollants décrut... et pour la première fois de sa vie, F. se mit à nous rejoindre dans notre lit le matin, de temps en temps (ce qu'il n'avait jamais fait auparavant): la boucle était bouclée! Ressentant un manque affectif, il était à présent en mesure de venir le combler à sa source, en venant chercher des câlins au petit matin.

  • 3. le sas vers le recours à un psy : une fois sortie de cette séance, j'étais mûre pour emmener F. voir un psy. 
J'avais 
    • un nom pour un des problèmes (boulimie! Dans la définition de notre politique vis-à-vis des assiettes non finies, nous avions pensé prévenir ce trouble chez nos futurs adolescents. Nous n'avions absolument pas pensé nous retrouver nez à nez avec cela chez notre Quatreans!), 
    • une idée assez concrète du reste (doutes sur notre amour inconditionnel: Argh!) 
    • et une idée bien concrète et terrifiante des origines de ces problèmes.
Mon stressomètre au maximum, j'étais hors d'état de m'inventer de bonnes raisons de ne pas avoir recours à un psy. Il me fallait de l'aide, et VITE.

Et puis en plus, j'avais en tête un nom, quelqu'un à appeler! 
J'en avais entendu un max de bien, de plein de sources différentes, dans le réseau IEF de Strasbourg, au point que, quelques mois plus tôt, j'avais filé le tuyau à une collègue pour son fils, et elle en avait été ravie. 
Dès le lendemain, donc, me voici à me jeter sur mon téléphone comme une demi-noyée sur sa bouée de sauvetage.
Sauf que ben oui.
Hé.
Ça aurait été trop simple!
A force d'être plébiscitée, maintenant la personne en question ne prenait plus de nouveaux patients. Désespérée, j'ai donc imploré l'"aimable" secrétaire qui venait de m'assener cette terrible nouvelle "euh mais est-ce qu'elle conseille peut-être quelqu'un vers qui se tourner?"
Hésitation puis "un nom" émis sans conviction.
Mais ce nom était déjà revenu 1 ou 2 fois dans le réseau IEF, alors, perdue pour perdue, zou, téléphone, RDV pris pour 2 ou 3 semaines plus tard.

Ce que je ne savais pas, c'est que je venais de rentrer dans une sorte de Quête du Graal.

Mais ça, ça fera l'objet d'un 3ème billet, parce que comme souvent chez moi, ce que j'entame en annonçant un certain nombre de billets prend ensuite sa vie propre et s'alloooooonge.

Une chose est sûre, cependant: durant les semaines qui suivirent ce RDV, nous fîmes de notre mieux pour Faber et Mazlisher.
Tout simplement parce que, certes, il y avait un problème de fond à régler, mais que dans l'attente, détourner notre enfant de l'image négative qu'il avait de lui-même par des compliments descriptifs, le sortir de son rôle de "mauvais enfant" par des mises en situation de réussite / incitations subtiles à la coopération, le rassurer par du contact physique (bon ça c'est plutôt Filliozat, mais bon), etc... tout cela, eh bien nous nous fîmes la réflexion qu'en l'absence de remède immédiat c'était toujours la manière la moins mauvaise de procéder!

9 commentaires:

  1. Et suspendre le temps19 janvier 2018 à 11:46

    Coucou
    Quel billet intense!!
    C'est vraiment genial toutes les thematiques que tu abordes dans ce blog.
    Je ne sais evidemment pas de quels evenements tu parles, qui ont eu lieu a un moment precis de ta grossesse, mais on sent dans ton texte toute la terreur que cela a induit en toi concernant les effets que ca a eu sur F. Et je me rappelle tres bien des billets ou tu avais aborde la frenesie des autocollants! C'est dingue de se dire que qqch qui s'est passe pendant la grossesse peut avoir un tel impact sur nos enfants, meme plusieurs annees apres la naissance!

    Je ne connaissais pas le metier de kinesiologue, et je garde l'idee sous le coude pour le jour ou...
    Et evidemment, j'ai toujours autant envie de participer a des ateliers F&M dans le futur!!
    Bon, j'attends la suite avec encore plus d'impatience que d'habitude :ppp

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    1. Merci! Oui constater l'impact des premiers mois de vie, intra puis extra-utérine, c'est assez glaçant. Et ce n'est pas fini (cf ma troisième partie, même si je vois bien que je n'ai pas besoin d'en rajouter côté suspens, tu es déjà à point! :D)

      J'espère que tu pourras bientôt te trouver de chouettes ateliers!

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  2. Bravo pour tout ce cheminement ! Que d'avancées !
    C'est formidable que l'épisode de boulimie ait pu être identifié et guéri aussi efficacement.
    Je viens de voir une recommandation pour ce livre sur un autre blog : https://www.bookdepository.com/Loving-Our-Kids-on-Purpose/9780768403527?a_aid=YJUNE1106
    Je ne l'ai pas (encore) lu, mais j'ai eu l'impression qu'il pourrait t'intéresser.
    Swanilda

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    1. Merci
      Guéri... avec tout juste 1 ou 2 rechutes avant l'été, oui!
      Puis le déménagement est arrivé...

      Ah mais dis donc en effet, j'ai regardé un peu et ce livre a l'air très alléchant ! (pas une seule critique sur amazon.com en revanche). Si tu le lis, hein, tu sais à qui venir en parler :-)

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    2. Ah mince, si le déménagement a déstabilisé les choses. J'espère que tout va rentrer progressivement dans l'ordre. Au moins, tu connais déjà la direction à suivre.

      Pour le livre, il y a 482 commentaires sur amazon.com (tu as peut-être regardé sur .fr ?). Je vois au passage qu'il y a un cahier d'exercices. Je te dirai ce que j'en pense si je le lis

      Swanilda

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    3. aaah mais qu'est-ce que j'ai fait, moi ? Il semble qu'une mise en page différente d'amazon m'ait rendue aveugle aux "quelques" commentaires disponibles... ça va me faire de la lecture!
      (en attendant ton CR détaillé, bien entendu)

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  3. Ouh là là, comme ce billet fait terriblement écho en moi. Il m'en a fallu du temps pour passer du "c'est un problème lambda qui va se résoudre avec le temps en bricolant mes petites solutions" à "il y a un vrai problème : il nous faut de l'aide !". Chez nous aussi l'idée a été soufflée de l'extérieur : une collègue qui a des enfants dont un du même âge que mon fils. Elle n'a vraiment pas pour habitude de juger les autres parents ni de donner des leçons mais elle m'a dit un jour "tu sais, je me trompe peut-être mais je pense qu'il y a vrai problème." Cette prise de conscience a été très violente pour moi et je suis rentrée dans la même spirale infernale que toi : à la moindre peccadille de mon fils j'y voyais un signe évident de son anormalité. Evidemment ça n'a rien apaisé. J'ai donc choisi non pas le kinésiologue mais l'homéopathe avec des résultats vraiment spectaculaires pendant 1 mois... Alors en attendant le prochain rendez-vous avec ce génie des petites billes, je suis à la recherche du Graal le psy qui va bien. (moi aussi j'avais trouvé mais comme toi j'ai tardé pour des raisons toutes pourries, moralité elle n'a plus de place).

    Je trouve que ça n'est pas évident la posture à adopter. Je ne veux pas tomber dans la pathologisation, mais je ne veux pas non plus me voiler la face. Je ne veux pas y aller pour être rassurée en tant que mère (avec un discours du genre "ah oui en effet c'est dur pour les parents un enfant comme le votre"...), mais j'ai vraiment besoin d'être rassurée. Je veux aider mon enfant mais je culpabilise de ne pas y arriver moi. Bref ça remue beaucoup, beaucoup de choses (et ça n'est que le début...).
    Alors on essaie vaille que vaille de Faber et Mazlicher avec plein d’échecs et on fait plein, plein de câlins.
    Hâte de savoir comment ça se poursuit chez vous !
    Et merci encore pour tes si sincères articles !

    Capu.

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    1. Encore une fois, nous nous rejoignons.
      C'est vraiment, vraiment chouette que tu aies pu rencontrer sur ton chemin quelqu'un en qui tu aies eu suffisamment confiance pour pouvoir l'écouter à ce propos! Ton histoire d'homéopathe m'avait fait rêver, j'espère qu'il va pouvoir continuer à vous aider! Mais effectivement, je comprends que tu cherches également un psy, pour traiter le fond.
      "ne pas sombrer dans la pathologisation" : oh que oui! C'est ce que j'aime dans l'approche que nous suivons à présent (encore du teasing pour le #3 :D) : elle reconnaît et traite le problème sans non plus tout excuser en son nom.

      A bientôt la miss

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  4. je n'ai pas lu l'article
    mais rien que le titre je suis 100% OK
    avec mon fils de 2 ans je n'arrivais à rien mis à part m'arracher les cheveux
    les rdv de kinesio ont été une bénédiction
    avec un grand changement d'éducation
    une réelle piste à creuser !!!

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