7, un chiffre maudit ?
Hum.
Samedi:
Alors que les levers et pillages de placards nocturnes ont totalement cessé en semaine depuis que F. est assuré que son père viendra le réveiller, les matins de weekends sont encore aléatoires.
Pillage de placard ce matin, j'interviens, exprime mon mécontentement et ma déception, et sors F. de la cuisine.
Pas content, il fait irruption dans notre chambre quelques minutes plus tard en m'annonçant, un peu narquois, qu'il a fait "caca dans la cooouche" (alors que depuis que nous sommes retournés aux couches la nuit, le deal est que, si besoin de faire une selle, il l'ôte / nous demande de l'ôter puis de la remettre si nécessaire).
Ma première réaction à chaud :
"Bon, dans ce cas, plus de couche la nuit [Na!]" et j'annonce que je le nettoierai, mais tout à l'heure.
F; n'est pas très content.
Et moi furieuse.
Je me calme en faisant d'autres choses et en laissant Monsieur Bout préparer le petit-déjeuner avec son fils, puis, plus calme, je reviens vers ledit fils et lui propose qu'on aille ôter sa couche.
Hop, dans la baignoire, je dépressionne la couche et
"Du coup, il va falloir que tu nettoies la couche.
- non, c'est à toi de le faire.
Je n'aime pas nettoyer des couches pleines de caca, tu le sais. A toi de m'aider.
- non."
Je m'occupe autrement, laisse passer une minute, puis
"Nous allons le faire ensemble, regarde, tu la tiens là, et tu frottes comme ça."
Il s'y met, fait ça plutôt bien, nous rinçons ce truc immonde dans la baignoire (les couches lavables, c'est chouette, mais PAS pour des selles de gamin de presque 4 ans, j'vous jure)... et F. fait preuve d'une grande application, voire d'un certain enthousiasme (besoin d'appartenance et d'utilité, tu disais, Jane Nelsen?), et nous discutons au passage des règles (prévenir si besoin de...).
M'enfin, avec un tel enthousiasme sur la fin, j'espère qu'il ne va pas récidiver juste pour le plaisir de nettoyer sa couche dans la baignoire, hein, dites !?
Dimanche:
I.
Au square après la messe: je réalise d'un coup que mon bébéééé est en train d'escalader toute seule la paroi qui mène au toboggan. Whaou!
Plus qu'une barre à grimper, la Bébounette s'arrête, hésite, se retourne à moitié vers moi en mode "et si je demandais de l'aide ?"
Je ne bouge pas d'un poil, elle continue à hésiter, alors j'ose un
"Comment tu fais pour monter ?"
E. se retourne, gravit le dernier échelon, et zou, c'est dans la poche. Un exploit qu'elle reproduira à la chaîne dans la demi-heure qui suivra.
Quand je pense que, la première fois que j'ai lu le paragraphe de Jane Nelsen sur les questions de curiosité, je n'ai pas trouvé ça extraordinaire. Que j'ai même failli ne pas les mentionner dans mon billet sur les outils...
Arf arf.
II.
Le soir, F. est un peu agité une fois couché, il finit par venir signaler qu'il a besoin de faire une selle.
Je l'invite à baisser lui-même son bas de pyjama (entreprise rendue plus compliquée par la grosse couche) mais il souhaite que je l'aide. Encore toute imbue de mes succès avec les questions de curiosité, je compte bien surfer sur la vague pour continuer à l'inciter à l'autonomie:
"Comment tu fais pour ôter ton bas de pyjama?
- non c'est toi !"
je ne lâche pas l'affaire, déterminée à capitaliser sur mes réussites... si bien que F. se braque et finit par annoncer qu'en fait il n'a pas envie d'aller aux WC. Il complète en précisant qu'au besoin, il fera dans la couche, car il aime bien nettoyer (aaaaah!).
Je m'énerve... et, en désespoir de cause, file passer le relais à Monsieur Bout, qui mettra 10 minutes à ce que son fils veuille enfin aller aux WC.
Lundi :
I.
E. s'est amusée à crayonner (avec des crayons à la cire) sur sa petite chaise ainsi que sur la vitre... mais j'ai bien entendu qu'elle avait agi sous les encouragements vigoureux de son grand frère.
Je ramène deux ronds verts, mon pschitt au vinaigre, et zou, supplément de ménage improvisé.
"mais, c'est E.!" objecte F.
"hum, je crois que tu l'as encouragée, donc tout le monde nettoie"
Et voyez-vous, c'est en vous écrivant que je réalise que j'ai loupé une très belle occasion de recaser une citation de F&M : "je me fiche de savoir qui l'a fait, ce que je vois, c'est que la chaise et la fenêtre sont sales, et que..."
Ceci dit, il n'empêche que F. a fait cela avec beaucoup d'application, au point qu'il a aussi voulu aller astiquer les vitres de sa chambre. Tant mieux ça m'avance. Magie du pschitt....
II.
J'aperçois la tour rose après que F. l'ait manipulée puis rangée à sa place dans la salle de classe. Ah, il a inversé deux cubes.
"Oh, regarde la tour rose !
F. y jette un œil et grogne
- Noooooon...
Oui, tu as vu le problème."
Oh que oui: d'ailleurs, il s'emploie à le résoudre direct.
III.
De retour du grand parc; avant notre départ j'avais fait répéter les règles en prenant le soin d'y inclure un petit rappel sur le fait qu'on roule sur le trottoir.
Arrivé sur le tronçon de route fatidique, F. fait mine de rester sur la route après que nous l'ayons traversée.
"La route c'est pour les ... ?
- Voitures !"
F. reste encore en arrêt quelques secondes, puis dirige lentement sa draisienne vers le trottoir et commence à rouler dessus.
100 m plus loin, rebelote, incursion sur le caniveau.
"Les petits vélos roulent sur ... ?
De nouveau, quelques secondes de latence, puis retour sur le trottoir.
Mais pour les derniers mètres
"Là ça y est, nous sommes arrivés, donc ce n'est plus dangereux" décrète le cycliste.
Et zou, avant que je n'aie eu le temps de dire ouf, F. effectue les derniers mètres en roulant sur la route.
Scrogneugneu !
Mardi:
I.
C'est l'heure du bain tant attendu par mes rejetons
"Avant, il faut encore ranger les picots qui sont par terre."
F. s'insurge
"Nan c'est pas moi, c'est E. qui les a jetés" (ce qui, au demeurant, est tout à fait exact)
Ah mais la voilà l'occasion de recaser du F&M : rien n'est jamais perdu !
"Ça ne m'intéresse pas de savoir qui l'a fait. Dans cette famille on aide à ranger même quand le désordre vient des autres, moi aussi je t'aide quand il faut ranger tes affaires."
Et j'enchaîne sur une brève description.
"Tiens y en a un rouge là par terre"
Et c'est à trois que nous ramassons ces maudits picots.
II.
Bain moussant, donc :
F. et E. s'en donnent à cœur joie pendant que je fignole leur
dîner.
Ambiance joyeuse, soudainement troublée par des pleurs de
Bébounette : F. vient de lui barbouiller le visage de mousse,
ce qu'elle n'a pas apprécié du tout. Elle réclame à sortir, ce
qui n'arrange guère mes affaires car je suis bien contente de ce
moment de répit où les deux se détendent au chaud pendant que moi
je m'affaire efficacement.
J'exprime mon mécontentement
« E. n'aime pas qu'on lui mette de la mousse sur le visage. J'ai besoin que le bain soit un bon moment pour tous les deux : si je dois sortir un enfant je sors les deux car sinon ce n'est pas pratique pour moi.- OK, je comprends maintenant, je vais faire attention. »
F. saisit un livre de bain, et commence à le lire à sa sœur de
sa voix la plus tendre et la plus joyeuse possible. Fin des pleurs.
Mercredi:
Petit-déjeuner : F. regarde les quartiers d'orange préparés par son père et me demande
"Tu me les coupes en morceaux ?- tu voudrais que je te les coupe en morceaux ? ... [et je rajoute bêtement, sans bien enregistrer ce que mes yeux voient pourtant] C'est toi qui le fais ou c'est moi ?"
F s'arrête alors qu'il avait déjà le couteau en main et dit
"c'est toi"
Comme quoi j'aurais mieux fait de me taire et de laisser un peu de temps passer !
Bon, ceci dit, ce n'est rien à côté du reste de la journée qui fut fort réjouissante et au cours de laquelle je mis un point d'honneur à faire semblant d'avoir tout oublié des habiletés nouvellement acquises. Demain, demain, demain... est un autre jour, Dieu merci.
Jeudi:
I.
En pleins jeux sur une aire de jeux du grand parc, F. a une envie pressante nécessitant des toilettes; las, pour atteindre les plus proches, 7 marches à gravir. Je m'apprête donc à hisser la poussette.
F. intervient "attends, je sais!", pose sa draisienne, saisit le marchepied de la poussette, et contribue à hisser celle-ci en haut des marches. Certes, une contribution assez symbolique, mais je suis fière de son initiative et je veille à lui laisser le champ libre.
II.
Dans lesdits toilettes, une chasse d'eau bruyante, et un sèche-mains. Deux dispositifs dont les bruits effraient généralement F. si bien qu'il refuse systématiquement de s'en servir.
Et là, F. prend ma main, et dit "tu fais avec moi ?", pour tirer la chasse d'eau, puis pour lancer le sèche-main...
Vendredi:
I.
Les dernières 48h ont été difficiles, et le matin ne commence pas sous de meilleurs auspices : au petit-déjeuner, F. se montre très agité, tape sur la vaisselle et la table avec sa cuiller, crie, postillonne... et asticote sa sœur qui piaille en retour.
En plein dans la lecture du Jane Nelsen sur la tranche 3-6 ans, je décide vite d'agir sans mots: je déplace la chaise haute d'E. pour me placer entre les deux.
Énorme colère de F., qui se déchaîne, hurle et tape. Je me sens bouillir, je réalise que je touche à mes limites, et le verbalise en m'inspirant de SMS échangés avec Clotilde pas plus tard que la veille...
"F., je me sens très en colère, tellement en colère que j'ai très envie de taper. Je ne veux pas taper, mais je ne peux pas rester près de toi quand tu agis comme ça donc je vais nous séparer pour pouvoir me calmer."
Et je l'isole dans sa chambre avant de retourner dans la cuisine, porte fermée également.
Je devrai recommencer cela plusieurs fois avant que les deux colères (celle de F., la mienne), ne retombent un peu.
"Je n'aime pas ce genre de situations. C'est difficile de se sentir comme cela, n'est-ce pas? Je crois que nous avons besoin d'un gros câlin pour aller mieux tous les deux".
II.
Au parc en fin de journée, je mesure ce que ça donne, quand se combinent période de l'ordre et le fait d'inciter les enfants à se sentir responsables de leur environnement :
"Poubelle, poubelle !" claironne la Bébounette, très affairée."Moi aussi !", se précipite F.
F. et E. s'emploient à nettoyer la pelouse des bouteilles et emballages laissés par des pique-niqueurs peu consciencieux.
Avec un bel exemple de coopération spontanée en prime : parce que, même hissée sur la pointe de ses petits pieds, E. ne parvient pas à atteindre l'embouchure de la poubelle, c'est à F. qu'elle tend les produits de sa collecte...
Une semaine plus difficile...
- probablement due en partie à moi, du reste, car Monsieur Bout me le renvoie "hum, ces derniers jours je t'ai trouvée plus cassante, bam, tu fonçais direct" (avec probablement deux facteurs n'aidant pas :
- mes inquiétudes sous-jacentes sur nos perspectives financières,
- et le fait que la semaine a été émaillée de plusieurs épisodes de très Indecent Hours, générant un déficit de sommeil assez conséquent).
- Et puis, prenant le mieux pour acquis, j'ai aussi été moins vigilante : à quand remontent nos dernières parties de guilis, par exemple ?
Quoi qu'il en soit :
Pas très agréable, cette sensation de régresser!
Régression, régression...?
Je relativise tout de même : certes, quand j'ai le nez dedans, je me dis "aaargh, je perds tout ce que j'ai acquis", mais en fait : cette semaine a été plus conflictuelle que celles qui l'ont précédées, mais moins que ne l'étaient nos semaines en automne.
Seulement, certains des points positifs sont devenues tellement naturels que je ne les perçois plus. Frange d'or / Nuage noir, toussa...
Bonjour, je profite de cet article pour solliciter la hotline! Assistante maternelle, j'accueille actuellement 3 petites filles de 17, 19 et 29 mois. pour ne pas donner leur prénom j'utiliserai leur âge... Celle du milieu vient à la maison depuis qu'elle a 2 mois, les 2 autres sont arrivées en septembre. Or depuis le début mlle 19 veut s'occuper de mlle 17 comme d'une poupée. Elle l'étouffe de bisous et de câlins. Si on la repousse, elle pleure et se roule par terre (je précise qu'elle ne parle pas encore,contrairement aux 2 autres, ce qui est pour elle très frustrant!). Si j'énonce que mlle 17 ne veut pas de bisous ou préfère les bisous de loin, ou aimerait mieux qu'on lui apporte un jeu: aucune réaction. Si je lui dis que moi je veux bien des bisous, idem. Et la petite commence à la taper pour s'en défendre et à se précipiter dans mes bras... C'est une source de tension que j'aimerais bien résoudre avant l'été, car un nouveau-né viendra alors remplacer la grande en âge scolaire. Je précise au cas où, qu'à ces 3 petites, s'ajoutent mes deux enfants 4 et 8 ans. Et que Mlle 19 ne reproduit pas une situation qu'elle aurait vécue chez nous. Avez-vous des idées/conseils à me donner?
RépondreSupprimerBonsoir !
SupprimerHum, un cas complexe : à l'âge de Mlle 19 les différences de compréhension, de vécu sont telles d'un enfant à un autre, et les capacités associées parfois assez difficilement évaluables / perceptibles, qu'on en est réduit à réfléchir et tester tous azimuts !
Du coup c'est un excellent exercice de Hotline... ;-)
Alors, pêle-mêle, et peut-être avez vous déjà testé l'une ou l'autre des idées qui me viennent
- "s'occuper de Mlle 17 comme une poupée" : rediriger systématiquement son énergie vers une poupée, une peluche ? = passer du temps à s'en occuper avec elle, souligner, dans la lignée de ce que vous faites déjà : "les personnes / Mlle 17 n'aiment pas être touchées tout le temps, les poupées sont ravies, elles aiment qu'on les embrasse, qu'on les habille, on peut même les nourrir autant qu'on veut" "oh regarde, elle veut encore un câlin"
- dans la même direction : prendre une voix drôle / d'animal, pour faire parler la poupée, une peluche, ou quoi que ce soit "ooooh, nooon, pas des câlins à Mlle 17, c'est MOAAAH qui veut des câlins, des câlins, des câlins, etc"
- accueillir les sentiments : je le vois moi-même, parfois, on est tellement occupés à rediriger le comportement, notamment quand il se répète, qu'on zappe la partie "accueil des sentiments" (ce qui, et en particulier si Mlle 19 est frustrée de ne pouvoir parler, peut être particulièrement important); du coup, quand vous l'empêchez de toucher Mlle 17, systématiser des phrases telles que "ah, je vois que tu aimerais beaucoup la câliner" "tu est frustrée de ne pas pouvoir la toucher autant que tu voudrais" "tu voudrais bien la câliner davantage", "c'est très dur pour toi de ne pas pouvoir..." etc. (chez mon E. qui n'a que deux mois de plus, je constate avec ébahissement que souvent cela suffit à la calmer: j'ai le droit à un "ouiiiii" tout mouillé, et la colère cesse) + rajouter direct une diversion derrière ? (1 phrase d'accueil des sentiments puis "tiens regarde, un animal / où sont tes chaussures ?")
- tester la question de curiosité, ça ne coûte rien: "tiens, Mlle 17 veut être tranquille, comment faisons-nous ?"
- accueillir les sentiments, bis : si je comprends bien, jusqu'à l'arrivée de Mlle 17, c'était Mlle 19 le bébé de la famille, non ?
Alors peut-être son câlinage intensif est il une manière détournée d'exprimer une certaine forme de jalousie ? Une manière qu'elle aurait identifiée comme "socialement acceptable"...(davantage que la taper)
Du coup, verbaliser avec des phrases autour de "oui, ce n'est pas toujours facile de devoir être avec Mlle 17, tu aimais bien quand tu étais toute seule, c'est difficile de partager, tu aimes beaucoup Mlle 17 et en même temps parfois tu souhaiterais qu'elle ne soit pas là",...
- si le besoin est d'attirer l'attention : "oh, tu aimerais peut-être des bisous / que je passe du temps avec toi ? Que pourrions-nous faire / j'ai hâte que ce soit le cas"
- lui donner une mission / solliciter son aide (ce sera également efficace si le besoin est d'attirer l'attention), idéalement pour quelque chose que ne fait pas Mlle 17 / qui serait réservé à Mlle 19, mais pas obligatoirement, tout est envisageable : nettoyer une vitre ou une tâche, essuyer un miroir, aller poser un objet quelque part, vider ou remplir une boîte, apporter les clés, les chaussures, le chapeau, mettre ou ranger le couvert,...
[suite, car mon commentaire était trop long!]
Supprimer- diversion et diversion, encore : à une époque, jeter une balle (petite, en mousse, style balle de gymnastique) en direction d'E. avait un effet indiscutable : 1. c'est très intéressant une balle; 2. cette chose en mouvement attirait l’œil et zou...
- on pourrait toujours essayer la note : petite étiquette sur le vêtement de Mlle 17, disant, "je ne veux pas de bisous" : lui lire ce qu'il y a dessus, parfois dire "oh, mais qu'y a t il sur l'étiquette ?" (éventuellement, renforcer la force de l'étiquette en lui demandant ce qu'on doit écrire sur son étiquette à elle)
- reformuler (selon la manière dont vous formulez déjà vos redirections, que je trouve très pertinentes) en énonçant une règle plus générale : "les bisous nombreux c'est... en papillon !" (bisous de loin, qui volent,... selon la formulation qui fera mouche), en joignant le geste à la parole; et après plusieurs répétitions, voir ce que ça donne si on la laisse compléter la phrase elle-même.
Dans tous les cas, à 19 mois, on est bons pour répéter et répéter, mais avec encore 3 mois avant l'été, ça pourrait permettre de passer le cap avant l'arrivée du petit... arrivée qui pourra aussi modifier les choses par elle-même...
Mais c'est bien fatigant tout ça !
Je ne sais pas si dans mon tas de suggestions, certaines font tilt chez vous, n'hésitez pas à réagir
et puis, chères autres lectrices, n'hésitez pas à les compléter avec les vôtres !
Merci! J'étais un peu à court d'idées, et d'énergie! Bien sûr j'ai déjà testé certaines choses... mais pas tout donc je vais pouvoir essayer! Je vous tiendrai au courant! Mais Merci!!!!!!
RépondreSupprimerJe suis ravie que ça vous redonne un peu de courage, c'est bien l'un des buts de cette hotline : on souffle, on se recharge, et c'est reparti pour un tour ;-)
SupprimerJe lirai votre retour avec plaisir.
Bonjour, juste un petit mot pour vous dire que j'ai fait une petite liste de vos idées... et que l'histoire des bisous papillons, et de la poupée/doudou qui réclame son lot de bisous fonctionnent très bien!!! Et mlle 19 a appris à dire le prénom de mlle 17 (alors qu'elle possédait un vocabulaire limité à: non, pas, pain, chocolat et papa et que ledit prénom est dur à prononcer!) Quand à la diversion avec par exemple un simple lancer de balle, ou jeu qui tinte, c'est quelque chose que j'avais un peu oublié et qui fonctionne très très bien avec mlle 17 qui commence à s'affirmer d'avantage! En tout cas merci pour votre aide!
SupprimerMerci de ces nouvelles ! Je suis ravie que ça ait pu vous aider, et d'apprendre ce qui a le mieux fonctionné. Bonne continuation !
SupprimerToujours intéressant ta réflexion en parentalité positive. :)
RépondreSupprimerJe me permets de partager ma propre réaction en lien avec ce commentaire ""Ça ne m'intéresse pas de savoir qui l'a fait. Dans cette famille on aide à ranger même quand le désordre vient des autres, moi aussi je t'aide quand il faut ranger tes affaires."
De mon côté je réagis différemment. Selon moi, dire "ça ne m'intéresse pas de savoir qui l'a fait", c'est risquer le sentiment d'injustice et celui-ci a toujours été très fort chez nous...
Donc je précise (je le fais aussi pour mes neveux par exemple) "Ce n'est pas juste si ce n'est pas toi qui n'a pas tout déranger".
L'enfant est généralement soulagé, il a été entendu dans son sentiment d'injustice. Parfois il ajoute "mais je n'ai rien dérangé du tout".
Vrai ou pas d'ailleurs ;) Cependant lorsqu'on écoute l'enfant, les mensonges n'ont plus lieu d'être... ils disparaissent.
J'ajoute "surtout si tu n'as rien dérangé".
Une fois encore il est entendu, je ne me mouille pas avec le "si", je l'écoute.
Puis je conclus "Malgré tout je te propose que nous rangions ensemble, ça s'appelle l'entraide." "Il/elle est petit, il a encore besoin d'aide".
Ou bien s'il est plus grand "toi aussi, tu apprécies qu'il t'aide quand c'est ton tour".
Et lorsque l'enfant joue les durs puisqu'au fond je lui laisse le choix "je n'ai pas envie!", je précise "c'est ton droit, mais ne t'étonne pas si une autre fois ni moi ni x n'avons envie de t'aider".
C'est arrivé une fois ou deux... rarement plus et je me suis tenue à ce qui avait dit, la fois suivante, je n'ai pas été. Ranger, c'est plus rapide et amusant à plusieurs. ;)
Ah Isa merci de ce commentaire !
SupprimerJe trouve cette perspective très très enrichissante et en plus bien pratique avec tous ces exemples / formulations comme je les aime.
Va falloir que je lise et relise pour m'en imprégner. Et tester, ensuite ;-)
D'ailleurs je viens de voir que tu viens de sortir des billets sur le sujet du rangement, j'hésite entre filer les lire immédiatement, ou remettre ce plaisir à plus tard pour faire ma sieste... dur dur !
Bonne journée et merci encore !
De rien ;) J'ai moi aussi été une maman débutante et avant de tester, grande dévoreuse de psycho en tout genre. :)
SupprimerEh, moi aussi j'aime bien ce commentaire. Justement, je m'interrogeais en lisant ton utilisation de Fet M sur "ça ne m'intéresse pas", qui, pour moi, s'applique plus au cas où on chercherait le coupable (j'ai d'ailleurs un petit article là-dessus : http://les6doigtsdelamain.com/qui-la-fait/).
SupprimerCar j'ai aussi ce problème chez moi, avec un enfant qui range surtout ce que l'autre a sorti...
J'aime bien ce que dit Lise Isa, je vais le relire et le mettre en place aussi !
euh il faut lire "toi qui n'as pas dérangé", alors là je cumule !
RépondreSupprimeret pas "aidé" au lieu de "été"... m'enfin... le décalage horaire, je n'aime pas, ça décale ma réflexion orthographique ;)
RépondreSupprimerIci aussi je parle plus facilement de ma colère. Je lui explique, que là elle est dans mon ventre, qu'elle commence à me chauffer le bidou et quand ça chauffe elle monte, et quand elle est tout en haut et bien elle sort et j'ai bien du mal à la rattraper. Je crois qu'il a bien compris et qu'il a mieux compris aussi ce qui se passe pour lui...En général il cesse (un temps) le comportement qui m'horripile et vient me faire un bisou en disant "ta colère est refroidie maman ?".
RépondreSupprimerPour "anonyme" et sa petite dévoreuse de calins de 19 mois je n'ai pas grand-chose à ajouter si ce n'est : as-tu tenter le bébé-signe ? Pour mon grand, ça l'avait vraiment beaucoup aidé à s'exprimer et à réduire considérablement les grosses colères (à se taper la tête par terre...). Pour ma petite de 18 mois elle est aussi capable de signer la peur ou la colère par exemple et ça la soulage beaucoup de pouvoir se faire comprendre.
Tiens j'ai oublié de te répondre !
SupprimerOui je me souviens encore de ton partage d'expérience d'il y a quelques mois sur la colère et la manière dont tu exprimais ce qui se passait en toi à ton enfant. Il m'est précieux et j'y repense régulièrement en situation !
J'ai presque plus le temps de te lire en ce moment mais je voulais te dire qu'une de tes solutions de résolution de conflit se révélait hyper efficace ici. Il s'agissait, lors de la proposition d'une "sensation de contrôle" laissée à l'enfant ("tu préfères d'abord faire ça ou ça") de contourner l'absence de réponse, ou bien le "moi je réponds pas" par "bien, tu ne réponds pas, donc je vais choisir à ta place mais ça risque de ne pas te plaire". C'était dur de pas rigoler au début en voyant comme ça marchait bien... Toujours pas vraiment lu le Jane Nelsen, l'anglais écrit me demande plus de concentration que les dialogues de Game Of Thrones... Et puis je suis tombée sur un truc qui m'a refroidie - surgelée même : elle conseille des lectures "genrées" au 0-3 ans. p 105, je cite "Boys may not always finds book fascinating, especially when female caregivers are doing the choosing." puis l'adresse d'un site internet avec des recommandations de bouquins que "the males in your life will enjoy".
RépondreSupprimerPresque plus le temps de me lire ??? Mais c'est terrible ça. Nan mais ne vous mêlez pas d'avoir une vie en dehors de mon blog quand même...
SupprimerJ'espère que tu survis.
Et merci de ce retour sur le "je vais choisir " c'est très intéressant à entendre !!
JN: moi j'ai terminé, y a des choses intéressantes que je suis déjà en train d'intégrer du coup, d'autres que je découvrirai dans une deuxième lecture mais idem, c'est plus dur...
Lecture genrée: hum ça peut être embêtant et refroidir en effet... ta version date de quand? (Ils sont régulièrement réédités après révisions et corrections). Bon, v'ce n'est pas un gourou à suivre à 100% impérativement... l'erreur et l'errance sont humaines...
Après je me dis que ca peut aussi être interprété en mode "suivre les intérêts de l'enfant, ses besoins": si il n'accroche pas à la lecture, avoir des pistes pour des idées alternatives? Un peu comme pour l'IEF: on dit souvent, filles moins agitées que garçons qui ont besoin de plus bouger. Pour moi cela ne signifie pas qu'on ne prêtera pas attention au besoin de bouger d'une fille, ni qu'on partira forcément du principe qu'il faut proposer surtout des occasions de bouger au garçon, mais plutôt un encouragement à réfléchir aux possibilités de mouvement, si je constate que mon garçon a effectivement du mal à tenir en place. Tu vois ce que je veux dire ?
Encore un super billet, et surtout j'aime la conclusion. On oublie vite ce que c'était, et tous les progrès qu'on a déjà faits !
RépondreSupprimerEt aussi, bien sûr : dors !! Sinon, on n'arrive plus à rien !!
ouais ben c'est pas gagné !!
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