jeudi 19 avril 2018

(re)voir Strasbourg... et sourire

Le blog est terriblement délaissé ces temps-ci, les raisons en sont multiples, qu'elles soient liées au boulot généré par ma reprise pro, à celui lié à la reprise de l'IEF, à quelques rebondissements dans la vie pro de Monsieur Bout (soupir), mais aussi : à quelques jours de vacances !

Nous voilà de retour de quelques jours merveilleux à Strasbourg, jours "assez" occupés, puisque pêle-mêle
  • une nuit chez des amis. Courte la nuit, longues les discussions.
  • une matinée passée au Paradis des Enfants, sublime aire de jeux d'extérieur (avec au moins 7 toboggans différents, tous les types de balançoires qui existent, et le reste à l'avenant), combinée d'une rencontre d'une copine rencontrée sur un groupe Facebook, pour lui causer couches lavables en prévision de l'arrivée de son deuxième petit bout
  • déjeuner dans notre buffet japonais à volonté préféré, à côté de l'IKEA de Strasbourg. A volonté... Quand on pense qu'ils ne font pas payer la Bébounette vu son âge. Huhuhu.
  • des temps plus calmes dans un charmant petit appartement, loué par le biais de connaissances, à 10 numéros de notre ancien immeuble. L'arrivée y fut un très, très beau moment : j'avais fait de mon mieux pour que nous soyons logés dans notre ancien quartier et l'émotion manifestée par F. en retrouvant ses repères m'a confirmé l'intérêt de procéder ainsi. Il était vraiment tout chose :
- Oh, là, c'est... et là... !
- Je suis vraiment content ! Mais ça me fait vraiment bizarre.

et même cette très belle question :
- Est-ce que les souvenirs, ça s'efface ? On peut les garder toujours ?

  • une courte intervention auprès d'une colocation solidaire à destination de jeunes mamans en difficultés : 1h de discussion sur "les émotions du bébé et du jeune enfant".
  • une sortie au parc avec la famille de la filleule de Monsieur Bout
  • des retrouvailles avec une ancienne baby-sitter, pour qu'elle prenne en charge l'une ou l'autre soirée
  • un dîner au resto (la Cloche à fromage, fondue à volonté, je ne vous dis pas combien j'en ai demandé) avec les parents de la filleule de Monsieur
  • des ballades main dans la main de Monsieur Bout, à travers les rues de Strasbourg, dans la nuit tiède


  • une journée entière au Vaisseau, avec ma copine IEF L. et ses deux enfants. Retrouvailles des enfants entre eux, on ne les a plus vus sauf pour le pique-nique. Des heures de papote avec la copine L.
  • une razzia côté allemand: 4 sacs (dont deux Ikea) pleins de courses
C'est pas ma faute y avait une promo !
  • pause IEF, certes, mais des instants de lecture avec F. : j'avais ça dans mes valises ! 
 
  • des premiers "pas" de E. sur son nouveau vélo "de grande", cadeau de ses bientôt 3 ans, acheté à l'avance et d'occaz juste avant notre départ, pour profiter des allées plates de Strasbourg avant de se confronter aux pentes de notre nouveau chez-nous
  • une grande ballade à l'Orangerie, plus grand parc de Strasbourg, avec soleil, pique-nique, aire de jeux, glaces, cigognes (évidemment!), et même l'éternel petit circuit de voitures

  • un thé chez une ancienne voisine (non, pas celle-là)
  • 2h de discut sur un banc du parc avec une copine (impression curieuse de retrouver nos vieilles habitudes "Je suis installée sur un banc à tel endroit. - Je descends")
  • dîner de filles improvisé avec une copine de boulot
  • une messe dans notre ancienne paroisse (presque à l'heure !)
  • un pique-nique dans les vignes avec des potes, leurs enfants, du Crémant (et des coups de soleil)
  • un apéritif avec d'autres potes
  • un dîner en amoureux

Nan, ça va, nous ne nous sommes pas tellement ennuyés.

Bref, quelques jours merveilleux, avec un sentiment mitigé : vraiment, nous avons été très heureux à Strasbourg. Nous le sommes aussi dans notre nouveau chez-nous, mais de manière toute différente, et il n'est pas toujours facile d'admettre qu'on ne peut tout avoir.
Surtout quand les récents rebondissements de la vie pro de Monsieur Bout, certes totalement imprévisibles à l'époque, jettent une tout autre lumière sur la question du "était ce une bonne idée de déménager"... (re-soupir)
Heureusement que nous ne sommes pas revenus plus tôt ! il y a deux mois encore, quand les impacts positifs de notre déménagement (notamment sur mes perspectives à moi) étaient encore très peu évidents, cela aurait été autrement difficile à vivre.

(re)voir Strasbourg et... avoir hâte de re-re-revenir !



5 commentaires:

  1. Les habitudes, c'est comme les souvenirs, ça ne s'efface pas ;-)

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    1. ;-)
      euh, pour les habitudes, euh, ben, euh, les bonnes s'effacent plus vite que les mauvaises
      [n'abordons pas le sujet Flylady...]
      ^^

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  2. Et oui, on ne peut pas tout avoir... Soupir... On ne peut que faire confiance que nous avons à vivre le moment présent là où nous sommes, sans remettre en question sans cesse les choix que nous avons fait... Des grands mots tout ça, hein? ;-) Je crois pourtant que la voie de la sérénité se trouve de ce côté-là... Mais, Dieu que c'est dur à mettre en oeuvre!

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    1. C'est très juste !
      Je m'aperçois en même temps qu'en fait, le problème chez nous (peut-être bien surtout moi...) est que les dénouements inattendus suite à nos choix commencent à me fatiguer / me rendre un peu frileuse : ils entament ma confiance dans notre capacité à "bien" poser les choix importants à faire, qui nous pendent au nez.
      Allez, on va se reprendre un comprimé de Hakunamatatax, et une louchée de Ilenfopepourêtreureux.

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  3. 7 toboggans ! rôô !!
    Côté déménagement pas toujours simple... nous sommes partis moins loin il y a presque deux ans, mais sacré chamboulement et gros doutes durant un temps et puis la vie nous a fait comprendre que c'était le bon choix à ce moment là. Et puis rien n'est immuable, tu reviendras peut-être à Strasbourg plus longuement ;)

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