lundi 26 novembre 2018

Dynamiter son budget courses grâce à l'appli TooGoodToGo : défi et résultat(s)

La Gwen va bien, la Gwen bosse, la Gwen (= l'ensemble de la famille Bout, puisque toutes les ressources familiales sont regroupées sur un unique compte joint) est à découvert en attendant que le trimestre maudit ( création de boîte & réception du paiement des factures en décaaaalé + soucis de bagnoles + 3ème tiers des impôts + taxe foncière + taxe d'habitation + paiement en décalé des travaux réalisés après notre emménagement) soit passé.
Un beau découvert. 
Avec beaucoup (trop) de chiffres à gauche de la virgule (ceux à droite de la virgule ne me font pas le même effet, c'est curieux). 
Trèèèès zouli.

Alors, histoire de limiter la casse en attendant que les factures soient enfin réglées, j'ai appuyé de toutes mes forces (= je me suis mise debout dessus) sur la pédale de frein des dépenses alimentaires et assimilées. Le budget courses. Budget de toute manière bien trop haut, que notre déménagement vers l'Île de France avait fait s'envoler encore. 
Sachant tout de même que je gardais un niveau d'exigences important :
  • essentiel en bio, notamment fruits et légumes
  • varié et équilibré (pas question de faire pâtes / pommes de terre / pâtes / pommes de terre /…)
  • bon, aussi. L'estomac, les papilles et le moral étant très étroitement liés. En tous cas chez moi !

Pour ceci, moi qui vous avais déjà dit grand bien de l'appli de récupération des invendus TooGoodToGo; j'ai décidé d'en intensifier l'usage : en faire la base de nos courses.
La question étant :

 jusqu'où pouvais je aller avec TGTG, et pour quel résultat ?



1. Optimiser son usage de TooGoodToGo, mode d'emploi


1.1. Optimiser les cibles

Toutes les possibilités offertes par TGTG ne se valent pas : entre les enseignes qui nous fournissent des trucs de mauvaise qualité : en petite quantité, à la limite de l'arnaque, et celles qui nous fournissent tout simplement des trucs pas intéressants du tout, …. pour ne pas perdre mon temps, mon énergie et mon argent, j'ai été amenée peu à peu faire le tri dans les enseignes affiliées TGTG que je fréquente.
Comme on peut mettre certaines en favoris dans l'appli, j'ai drastiquement réduit la liste des favoris.
  • Nan, Ikea qui va solder en fin de journée de 19h à 20h : pas la peine, jamais on n'ira
  • Telle boulangerie pas top, aux croissants tout secs et au pain sans goût ? nan plus
  • Monop' : pas rentable; comme ce sont essentiellement des produits de snacking, on récupère de la bouffe hyper transformée donc chère, et du coup en petite quantité.
  • Les vrais Monoprix en revanche : presque toujours rentables.
    • La fourchette horaire hyper large indiquée chez Monoprix + le fait qu'ils appliquent volontiers un principe de précaution sur la date (= on trouve dans le panier des choses qui périment le jour même, mais aussi le lendemain voire le surlendemain parfois) facilitent à la fois la logistique de récupération du panier, et celle de consommation de son contenu.
    • Les produits sont généralement de qualité; avec une proportion non négligeable de bio, et la quantité de produits est trèèèès respectable
    • Mais là encore, on apprend à détecter les mieux : notamment, il y a des magasins Monoprix sur lesquels on peut compter (= ceux qui, à minuit, proposent toujours des paniers; donc si comme moi on n'est pas couché - paaaas bien- à minuit, pour peu qu'on y pense et qu'on soit rapide de la gâchette à minuit pile, on est assuré de pouvoir attraper des paniers), et d'autres qui ne proposeront des paniers qu'au cours de la journée, ce qui oblige à aller regarder régulièrement voire très régulièrement l'appli : 
      • 1. chronophage 
      • 2. stressant 
      • 3. parfois décevant quand on a regardé pour rien (ou que l'appli a profité de notre demi-heure d'oubli pour proposer les paniers tant attendus et si vite disparus. Aaargh - hurlement, sorti du fond des âges, de la TooGoodToGoteuse flouée)
  • tel maraîcher ? hum, fruits et légumes souvent limite, et trop souvent des encombrements pour y aller : rapport stress / efficacité pas optimal. Après avoir tenté plusieurs fois on passe à autre chose
  • Restau japonais (très utile pour résister à la tentation du "et si on se faisait livrer ?") : parfois pas mal (beaucoup de makis), souvent décevants (des makis qu'on n'aurait vraiment pas choisis, et en quantité moindre car assortis d'une soupe et ou d'un dessert : donc pour un gain financier finalement pas énorme) ; j'ai fini par l'ôter de ma liste, et je table sur nos expéditions à Strasbourg pour me jeter sur le buffet à volonté bien garni d'un resto à 5 minutes de notre ancien chez-nous.

Une fois ce tri fait, je tourne maintenant sur 3 magasins principalement :
  • une boulangerie bio à quelques minutes de voiture, à se rouler par terre = pain, quiches, et petites douceurs de temps en temps
  • le magasin bio le plus proche de chez nous, aux produits excellents mais trèèèès chers en temps normal  : beaucoup de légumes, un peu de fruits, quelques laitages et autres produits frais, ou des céréales ou assimilés de temps en temps
  • Monoprix, et plus particulièrement celui du grand centre commercial à quelques minutes de chez nous : toujours beaucoup de paniers y sont proposés, et il est très facile de s'y garer. (euh, rectificatif : sauf les vendredis à l'approche de Noël…)
Contenu de 2 paniers TGTG Monoprix tout à fait lambda (prix total = 8€)


1.2. Optimiser la gestion des quantités

Là aussi, j'ai appris avec l'expérience :
  • 2 paniers de ma super boulangerie c'est risqué; si il y a beaucoup de pâtisseries / brioches / quiches etc c'est OK, si c'est essentiellement du pain j'ai de quoi nourrir la terre entière et mon congélateur, lui, vomit.
  • 2 paniers du magasin bio, ce n'est envisageable que si j'ai vraiment du temps pour cuisiner immédiatement ce que j'ai reçu juste après, donc plutôt le weekend par exemple.
  • 2 paniers Monoprix en revanche c'est une excellente idée, parfois même 3 en weekend… sauf la fois où chacun des paniers contient deux sachets de salade...mais je suis joueuse.


1.3. Optimiser la planification dans la semaine

Peu à peu je repère des jours plus intéressants que d'autres :
  • les samedis des Monoprix, par exemple. On y solde beaucoup de produits de base mais qui risquent de ne pas passer le weekend; les plats préparés ont généralement été écoulés le vendredi puisqu'on sait que tout ce qui est fortement connoté "mon déj acheté à côté du boulot" ne partira pas le samedi.
  • Ma boulangerie pâtisserie bio : 
    • si je veux faire des stocks de pain, j'y vais le lundi. 
    • Si j'aimerais des choses plus fantaisie (pâtisseries, quiches, etc) j'y vais le mardi 
En effet, elle ferme le mercredi donc autant les pâtisseries du lundi soir pourront encore être vendues le mardi donc ne me seront que rarement proposées, autant celles du mardi soir ne sauraient être remises en vitrine le jeudi et atterrissent donc dans mon sac, puis, très peu de temps après, dans les gosiers de la famille Bout (ou d'autres heureux bénéficiaires, cf point suivant).

Par ailleurs, rentrer dans une routine prenant en compte mon rythme de boulot me permet également d'assurer un flux constant : généralement, je TGTGte les lundis, mercredis et vendredis et/ou samedis. (ce qui tombe fort bien puisque la plupart du temps, mes TGTG m'approvisionnent pour les 48h qui suivent). Je nous nourris donc "d'un TGTG à l'autre", en complétant avec ce que j'ai en stocks par ailleurs.

1.4. Optimiser sa capacité à utiliser les trucs

Eh oui, on ne choisit pas ce qu'on reçoit, et parfois on peine un peu à utiliser des machins pas trop faciles à écouler / reçus en grande quantité.

Mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron, et je l'avoue, j'adore la manière dont l'usage de TGTG stimule mon inventivité : comment accommoder / associer ce qu'on reçoit de la meilleure manière…
  • Ainsi, au départ, j'étais déroutée quand je recevais une masse de carottes râpées.
    • Et récemment, j'en ai reçu deux gros sachets en même temps qu'un poulet entier : j'ai fourré le poulet au four, sur un lit de carottes rapées, qui ont fondu en caramélisant avec le jus de cuisson du poulet. Et hop, j'avais mon plat + accompagnement tout prêt. J'en ai prélevé une partie que j'ai congelée, le reste a attendu au frigo le moment d'être dévoré, pour le déjeuner du lendemain.
    • J'ai gardé cela en tête et la fois suivante, où (scandale) les carottes rapées m'ont été livrées SANS le poulet qui va avec, j'ai récupéré l'andouille qui attendait au frigo (non TGTG, mais que je prends de temps en temps car 1. ça se garde assez longtemps 2. ça se marie avec beaucoup de choses 3. ça se marie AVANTAGEUSEMENT avec beaucoup de choses - pour ceux, qui, comme les Bouts, en raffolent) et zou, carottes rapées et andouille dans une poêle et miam miam.
  • Idem, saucisse de Toulouse en masse ? Eh bien, hop, on lance deux plats qu'on va congeler direct : la moitié va mijoter avec des lentilles (toujours en stock chez moi), l'autre va mijoter avec le chou blanc issu d'un précédent TGTG (mais POURQUOI caler un chou blanc en TGTG je vous le demande ? Ca se garde un demi-siècle ces trucs ! 2 ou 3 semaines se sont écoulées entre le moment où j'ai récupéré  2 choux blancs chez Monoprix, et celui où nous les avons terminés !). J'en profite pour caser, dans les plats, les deux paquets de jambon blanc (aliment que je n'achète jamais) reçus dans le même TGTG.

Ca, c'est pour l'utilisation par soi-même, mais un autre truc marrant avec TGTG est l'influence sur la vie sociale. L'entraide et la coopération sont de puissants facteurs d'efficacité de TGTG, et inversement, TGTG contribue au renforcement des liens avec l'entourage. 
Eh oui, il s'agit de tisser et développer un réseau de "seconde main" : les repreneurs des trucs que je ne vais pas utiliser moi-même. C'est sympa tout plein.
Chez moi, j'ai ainsi maintenant 5 ou 6 destinataires privilégiés de mes surplus TGTG (des voisins de la résidence, un copine habitant la rue d'à côté, ma sœur), avec un fonctionnement qui commence à être bien rodé :
  • par exemple, quand mes 3 paniers du jour m'ont laissée avec tous ces produits laitiers à base de lait de vache (en plus de tous les autres trucs que, eux, j'avais viiite remisés au frigo) donc non utilisables chez nous. Hop, photo de ce que j'avais à écouler, envoyée dans 3 SMS, et hop, le soir même tout était parti, réparti entre 3 familles de voisins.
  • pour les habitués, j'ai même une page de mon Bullet Journal sur laquelle je note (tel jour, 1€ de marchandise, tel autre jour, 0,50, etc = montant librement estimé), et au bout d'un moment, quand ça fait un billet, on solde les comptes : tout le monde y trouve son compte, et cela évite les tractations subtiles et recherches désespérées de monnaie (qui reste quand même utilisée pour les voisins avec lesquels ce genre de transaction est plus occasionnel)
  • pour la voisine chez qui je vais souvent "co-worker", c'est offert, en mode échange de bons procédés : lorsque je squatte, j'y suis (fort bien) nourrie.
Grâce à cela, on s'amuse bien, je me fais un peu l'effet du Père Noël à chaque fois, et je suis assurée de ne rien gaspiller puisque tout trouve toujours preneur.


Bref, à l'usage, une fois qu'on peaufine un peu sa stratégie, et pour peu, comme ici, que les vents soient favorables
  • localisation offrant un bon maillage de magasins TGTG à des distances raisonnables
  • un peu de souplesse dans les horaires / l'organisation personnelle; et des horaires de coucher compatibles avec la réservation des paniers
  • famille pas trop allergique / aux choix alimentaires pas trop contraignants (ah là là, si nous n'avions pas de souci avec le lait de vache, ce serait encore plus pratique !)
  • voisinage avec potentiel de récupération
TGTG peut vraiment, vraiment, remplacer une grosse partie des courses.
Et donc, comme dit, je pousse le bouchon assez loin en ce moment, où les vaches sont très maigres, et le découvert très gras.


2. Pour quel(s) résultat(s) ?


2 mois à TGTGter comme une folle, ça produit quels effets ?

2.1. les courses en grande surface ont enfin beaucoup rediminué. 

Pour atteindre un volume très inférieur même à ce qu'il était avant que nous ne quittions Strasbourg et mon panier bio chéri : ce n'est plus que tous les 10 jours (voire 15), pour les produits non alimentaires, et, en alimentaire : 
  • du beurre, des œufs (pas trop, car Monoprix m'en file parfois), du fromage et des yaourts de chèvre/brebis/soja (mais idem, moins qu'avant, cf parenthèse précédente), 
  • du pain de mie pour les enfants (et idem encore), du lait (végétal et chèvre), 
  • des fruits bio (bicoz j'en ai très rarement dans le monoprix, et assez peu dans le TGTG magasin bio), ainsi qu'un légume de secours au cas où. Mais souvent, si mon TGTG ne m'a pas fourni le moindre légume, je complète un repas avec des lentilles corail dont j'ai toujours un stock; et je m'arrange également pour avoir un légume surgelé au congél.
  • et de l'épicerie. Et encore, concernant l'épicerie, n'oublions pas qu'en TGTG on est aussi susceptible de récuperer des produits pas périmés / périssables du tout, mais dont le packaging endommagé les rend impropres à la vente. J'ai ainsi récupéré divers paquets de céréales, briques de soupes, kilos de farine (de sarrasin bio, vous savez, le truc qui se vend au prix de l'or), fruits secs, whatever.

2.2. effet collatéral intéressant : les tentations aussi ont diminué. 

A la fois du fait de passer moins de temps dans les grandes surfaces, à "choisir" et donc être tentée, mais aussi tout simplement, parce que la mentalité change; je m'habitue à vivre de ce que je reçois, plutôt qu'à désirer des trucs que je vais prendre. Et TGTG est bien gentil avec moi et me soutient en me gâtant : nul besoin de succomber à la tentation puisqu'à un moment, je vais recevoir des trucs délicieux de toute manière.
Les petits plaisirs viennent donc désormais sous forme de surprises : oh, des queues de crevette, oh du saumon fumé (ah, le jour où les deux paniers récupérés en contenaient tout juste 700g en plus de mille autres trésors), oh, une mousse au chocolat Michel et Augustin, tiens, des chaussons aux pommes, miam, une pizza, slurp un smoothie, oh, des magrets de canards séchés, mince alors, un risotto Joel Rebuchon champignons-confit de canard…



2.3. Du coup, effet de surprise assez marrant

Franchement, on s'habitue et l'ouverture du sac, si elle peut parfois réserver quelques légères déceptions (quoi, ni saumon fumé, ni crevettes, ni magret de canard cette fois-ci ?! Scandale - au passage, je suis curieuse de voir ce que donneront les paniers après les fêtes…. je veux bien les invendus de chocolats et de foie gras moi!), a généralement la saveur d'un matin de Noël… ou alors, mettons que c'est la roue de la fortune, plusieurs fois par semaine…

En revanche, du coup, ça complique un peu la planification des repas à la semaine, en mode Flylady ;-)
Mais puisque j'ai justement redémarré Flylady, je me suis contentée d'inclure dans ma routine du soir, la planification du dîner du lendemain, et, les veilles des jours où je vais récupérer des paniers TGTG, j'écris : "TGTG ou….[plat de rechange si contenu du TGTG pas adapté à un dîner]"
Sitôt mon panier récupéré, je l'ouvre dans la voiture, et hop, sur le chemin du retour mon cerveau carbure et répartit mon butin sur les repas suivants…


2.4. Effet zéro déchet : très variable, pour le coup. 

Autant c'est assez bien sur le plan des légumes, récupérés en quasi vrac au magasin bio, autant les produits Monoprix sont, pour le coup, assez suremballés. Donc la poubelle a tendance à gonfler. 
En revanche, on sait que 1. ce sont des aliments qui ne sont pas partis à la poubelle, justement et 2. ils n'ont pas été fabriqués ainsi pour nous, on a juste évité que tout cet emballage soit encore plus inutile.


2.5. Effet sur la santé / bio

A l'arrivée, nous restons avec beaucoup de produits bio, y compris chez Monoprix. Pour les produits qui ne le sont pas, nous recevons quand même plutôt du haut de gamme : viande de poulet élevé en plein air / au grain / sans antibiotiques, par exemple, etc.


2.6. Effet sur le frigo

Il est souvent assez vide (au contraire du congél où je stocke la viande que nous ne consommons pas tout de suite), et c'est assez chouette en fait ! Il contient rarement plus de 48h de courses + mon fond de stock acheté en grande surface. 
J'aime bien la visibilité que cela offre, la légèreté que ne pas crouler sous les stocks me procure. J'essaie peu à peu d'étendre cette dynamique aux produits "secs".


Oui mais bon, avec tout ça, hein, parlons peu mais parlons bien : 


2.7. Niveau soussous, ça donne quoi ?

Oh, pas grand chose.
Disons que le budget courses de la famille Bout était astronomique (900€ en théorie voire plus en réalité. Nous avions plusieurs fois franchi la barre où y a 4 chiffres, là. Pour 3 adultes - je compte la mamie au pair + 2 enfants, en incluant dedans les dépenses de cantine pro de Monsieur Bout, et sachant que quand je bosse généralement je m'emporte ma gamelle, et que je fournis les repas que F. mange à l'école). 
  • Qu'en octobre, la Gwen a fait -300€ par rapport au budget théorique, et plutôt -400 par rapport au budget réel, puisque depuis l'emménagement en Ile de France elle n'avait réussi à tenir le budget théorique que les mois où elle avait, déjà, TGTGté un peu.
  • Qu'en novembre, on va plutôt atterrir à -400 / -500. Voilà. J'dis ça, j'dis rien, mais bon, hein, faire quasi -50% sur son budget courses ce n'est pas désagréable.

Je le vis très bien !

A noter toutefois : je n'ai pas (encore ?) modifié la somme que j'alloue au budget courses sur mon fameux fichier Excel de budget. Je pense le revoir un peu à la baisse, mais pas autant que ce que je réussis à accomplir, car le fait que ces économies reposent sur TGTG les rendent précaires à mes yeux : un souci de disponibilité de ma part, la disparition tragique de l'appli, l'abandon, par les enseignes que je fréquente, du système, et paf, tout peut s'écrouler. 


9 commentaires:

  1. Génial les économies ! As-tu tenu compte du coût des déplacements et de l’achat en ligne (temps passé en ligne + temps de déplacement) * tarif horaire que tu factures à tes clients + essence.
    Ici nous visons le 100% bio, une question de santé aux USA. Nous achetons en semi-gros, 1 à 2 fois par mois. Je congèle les viandes et une grosse partie des légumes. Ensuite, je complète une fois par semaine pour le lait (pas de lait UHT ici), les fruits, les yaourts.
    Swanilda

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    1. Bonne question !
      Je me déplace un peu plus mais autant que possible je fais "sur le chemin de"
      Pour le temps en plus, pour le coup j'en gagne aussi : aller chercher son panier c'est bien plus rapide que de arpenter les allées des magasins. Et je n'ai plus besoin de passer du temps à choisir. J'ai juste à réfléchir à ce que je peux faire avec ce que j'ai et ça je le fais en conduisant
      Oui j'ai l'impression que le différentiel de qualité bio / pas bio peut être dramatique chez toi
      Ici je fais de mon mieux mais ce n'est en effet pas du 100%

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  2. Merci pour les détails... sinon tu peux aussi viser le végétarisme, tu feras encore d'autres économies ;) Je file voir si tu as pensé à partager sur la bulle, pas sûre de l'y avoir vu ;)

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    1. Merci !
      (Végétarisme : vraiment pas à l'ordre du jour, trop gourmande !)

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  3. Dis-donc, tu n'as pas peur d'attirer des concurrents?? :D
    Hum, Gwen végane... et le mode tourne à l'envers :D :D :D

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    1. Ben en fait, d'un côté ça fait effectivement plus de concurrents... mais de l'autre ça renforce aussi la démarche : plus y a de monde plus ça envahit d'autres commerçants : ces dernières semaines, 2 ou 3 nouvelles adresses s'y sont mises autour de moi !!

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  4. De mon coté, pas de too good to go dans ma petite ville. C'est dommage sur le coup ca m'aurait bien tenté d'essayer, j'avais meme installé l'appli. Et je me posais donc la question de ce que faisait les différents commerces alimentaires de leur surplus. Qq jours plus tard, j'ai eu la réponse en voyant la camionnette des restos du coeur stationnée devant une boulangerie.
    Et là je me suis dit que finalement ce n'était pas une si bonne chose le TGTG, au lieu de donner à des assoc', les commerces préfèrent grapiller quelques euros en bradant leurs invendus.
    Je suis donc un peu mitigée.

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    1. Ah oui tgtg n'est pas répandu également partout...
      Concernant les restaus du cœur : je crois que c'est un risque ceci dit je me demande sk les commerces qui cherchent à grappiller ne sont, de toute manière, pas ceux qui auraient fait appel aux restaus du cœur (pour lesquels il faut quand même mettre en place une certaine logistique donc la motivation qui va avec)

      Et un membre du personnel d'une grande surface m'a même expliqué que les deux ne s'excluaient pas. Les restaus du cœur ayant besoin de marchandise ayant encore un petit délai avant 'à péremption ils ont droit à ce qui semble rester en grande quantité 2-3 jours avant et ce qui reste encore est proposé en last minute en tgtg... Je ne sais pas si c' est le même fonctionnement partout mais j'ai trouvé cette perspective intéressante ! Et rassurante😉

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    2. Je confirme, les associations ont besoin de choses valables plus longtemps. Une fois je récupérai des TGTG le weekend de la collecte par la banque alimentaire, et j'allais tout leur offrir quand l'employé qui venait de me donner les paniers m'a dit que je ne pouvais pas, car dates trop courtes.
      et ce même si j'ai retrouvé au fond du frigo un fois 4 mois après un yaourt nature TGTG qui était toujours bon, comme quoi les dates de péremption hein...)

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