La vie de couple, c’est bien sympa, mais bon, hein, avouons-le : c’est pas drôle tous les jours.
Je vous avais déjà confié quelques petites choses sur les crises que Monsieur Bout et moi avons pu traverser au cours de nos dix ans de mariage (Tout frais. Ciel ! j’avoue que cela me fait tout bizarre. J’ai l’impression que c’était hier et visiblement… ça ne l’est pas. Sauf du point de vue de l’Histoire de l’Évolution / Humanité / Univers, mais honnêtement, je m’en tamponne le coquillard).
Or en début d’été, deux éléments concomitants ont abouti à une réflexion que je viens vous infliger partager ici :
- Des difficultés de couple importantes dans plusieurs couples d'amis très proches. Ça galère dur, tout n’est pas perdu, mais punaise, nous retenons notre souffle.
- La présence de ma dernière petite sœur pendant 15 jours à la maison, venue me prêter rescousse suite à mon fameux naufrage mamie-au-pairesque, qui vous aura valu, à vous, des articles hilarants, à moi, l’opportunité de passer 15 jours à m’appuyer sur ma frangine et donc d’apprendre à l’apprécier sous un nouveau jour.
- Ladite petite sœur sortant de prépa et de concours, le deal était qu’elle gérait ma progéniture sur mes créneaux boulot, qu’elle pouvait tout à fait m’aider en plus si elle le souhaitait, mais que sinon, elle avait toute latitude pour décompresser au maximum : aller voir du monde à Paris, lire, se balader, causer avec moi, bouffer, bref, open bar.
- Et j’ai poussé le vice jusqu’à lui mettre sous le nez un machin qui pour moi s’apparente à la décompression absolue : le CD du jeu PC des Sims 2.
Les deux combinés, vous avez ce billet.
Bicoz, rappelons-le, le principe des Sims c’est de gérer son Sims en assurant ses besoins de base (sommeil pipi miam miam et compagnie) tout lui faisant mener une carrière, une vie sociale et sentimentale, élever des gosses, et satisfaire ses grandes aspirations, et en lui construisant, agrandissant, meublant, au fur et à mesure que ses moyens financiers le lui permettent, une baraque de plus en plus sympa.
La partie de mon public qui n’a jamais testé ce jeu ne voit peut-être pas l’intérêt : les Sims c’est la vraie vie en fait ?
Oui.
D’ailleurs je vous l’avoue : depuis que j’ai des enfants je n’ai plus le temps ni même guère de plaisir à jouer aux Sims : gérer les besoins d’autres personnes,
- me dépêcher pour réussir à les nourrir, les divertir,
- combler leurs besoins affectifs
- et développer leurs capacités intellectuelles
- dans un temps toujours trop court ?
Je fais déjà au quotidien, merci.
N’empêche qu’avant, je me marrais bien.
Bref, donc, ces chers Sims, en plus d’avoir une maison, une carrière, etc, ont une vie sentimentale. On peut les faire tomber amoureux, les faire se draguer, s’embrasser, se marier, faire des gosses. Hihihi.
Tout comme nous.
A ceci près que : certaines choses que nous admettons volontiers pour des Sims, nous avons au fond fâcheusement tendance à les oublier pour nous-mêmes.
Alors, faut-il gérer son couple comme un couple de Sims ?
Peut-être bien. En tous cas, voici 5 points dont nous ferions bien de nous inspirer.
1. Il y a différents niveaux d’intimité, différents degrés de connexion
Chez les Sims, l’état de la relation entre deux Sims est renseigné par un nombre :
- 0 pour des inconnus,
- 4 ou 5 pour quelqu’un à qui on a dit bonjour,
- et hop, ça grimpe, on est amis à partir de 50,
- et on peut aller jusqu’à 100.
- (ça peut aussi virer dans le négatif pour les gens qu’on connaît mais qu’on a, vraiment, vraiment dans le nez).
Le joueur de Sims avisé veille sur ces jauges ; et quand il gère un couple, il veille particulièrement à la jauge de leurs sentiments l’un pour l’autre. Il sait que si il laisse la jauge baisser, le couple sera en danger, le moral de chaque Sims en berne, et les chances qu’un des membres du couple Sim ne se montre particulièrement sensible aux charmes d’un(e) charmant(e) voisin(e), de plus en plus hautes.
Prudence !
Dans la vraie vie, c’est pareil ; et pourtant, nous nous comportons souvent comme si nous oubliions ce point-là : accaparés par les défis du quotidien, pris dans un tourbillon, nous oublions à quel point cette jauge a besoin d’être soignée.
2. Les sentiments, ça s’entretient, ça ne se maintient pas tout seul
Le quotidien érode les sentiments. Les Sims nous le montrent impitoyablement : la jauge baisse si on ne fait rien. Du coup, dans une journée, ou en tous cas, si certaines journées ne s’y prêtent pas, le plus tôt possible ensuite, le joueur de Sims est obligé d’investir du temps dans le maintien de la relation : même si il faut manger, lire, dormir, aller au boulot, il est obligé de les faire se parler, s’embrasser, etc.
Hop, un langoureux baiser.... |
...et on encaisse des points |
Rester en couple, ça prend du temps, ce n’est pas négociable.
Rappelons-nous en : prendre du temps pour son couple n’est pas égoïste, et ce temps doit être pris, jamais il ne nous sera donné. Jamais, dans les Sims ou dans la vraie vie, on ne se retrouve en mode : Tiens j’ai rien à faire, là, bon, si j’en profitais pour m’occuper de mon couple ? Jamais.
D’où il s’ensuit que, si on veut éviter que la jauge évoquée en point 1 ne baisse, on n’a pas d’autre choix que de faire de la place au couple, au besoin au bulldozer. (OUI il est légitime d’oser demander à ses parents ou toute autre personne en qui on aurait un minimum confiance de garder sa progéniture 3h un soir pour sortir « en amoureux » ; NON ce n’est pas faire sa princesse / du luxe. C’est une question de survie)
3. Il y a des activités qui font remonter la jauge, d’autres pas, ou moins
Observons les Sims dans leur quotidien :
- Échanger quelques mots en faisant la cuisine ?
- Se doucher pendant que l’autre se lave les mains au lavabo d’à côté ?
- Jouer avec le bébé pendant que l’autre arrose les fleurs ?
- Nettoyer les WC pendant que le conjoint prépare le dîner ?
Tu m’crois, tu m’crois pas : ça ne fait pas franchement remonter la jauge.
Eh non. Il faut des interactions directes.
Et les Sims nous en proposent plein :
- discuter,
- complimenter,
- partager des centres d’intérêt,
- danser ensemble,
- masser,
- embrasser,
- embrasser langoureusement (tiens, c’est bizarre, ça fait plus remonter la jauge que « faire un petit bisou sur la bouche »),
- « faire crac-crac » (oui. Les Sims mènent une vie dissolue.)
Et passer du temps ensemble à partager des trucs chouettes, ça compte aussi. Donc non, il n’est pas égoïste d’aller faire une excursion sympa SANS les enfants, de s’offrir un concert à deux plutôt qu’une sortie en famille. Ce n’est pas égoïste, c’est de l’investissement.
Ce n’est pas un investissement « sympa », optionnel, c’est absolument indispensable.
D’ailleurs je me permets une disgression : j’ai lu je sais plus trop où ni quand que ce n’était pas par hasard si les gros sites de rencontre en ligne qui organisent des évènements permettant à leurs membres de se rencontrer, prévoient des activités à émotions fortes à ce moment (type saut à élastique, etc). Il paraît que ces activités faisant battre le cœur plus vite, le cerveau humain a tendance à associer ces battements de cœur avec la personne avec qui on a vécu cette expérience, facilitant ainsi l’apparition d’un sentiment amoureux. C’est fou hein ?
Dans un couple lambda, en particulier une fois les enfants arrivés, ce phénomène joue contre le couple : avec le conjoint, on vit la routine, les discussions logistiques, les comptes-rendus de visites chez le médecin.
Soit il n'y a plus aucune place pour s'amuser un peu, et whouhou, peu à peu notre vie nous apparaît comme bien terne, ce qui facilite l'intérêt pour ... autre chose.
Soit, on est un couple qui se soutient, alors comme chacun a besoin de temps un peu pour lui, hop, on se met d’accord, l’un garde les gosses pendant que l’autre sort, et on se rend gentiment la pareille.
Et voilà comment le conjoint se retrouve associé à des activités vraiment pas fun, et comme le fun devient quelque chose qui se vit sans le conjoint… voire avec une bande de potes /collègues dans le vent avec qui on a le temps de se dire plein de trucs, et notamment à une personne en particulier, et hop… le sentiment amoureux réapparaît, mais pas là où il aurait fallu.
Trop facile ! Entre une personne avec qui on discute de la liste des courses, et une avec qui ce sujet n’est pas abordé, mais avec qui on peut discuter de choses drôles, et de choses profondes, y a pas de mystère: le cœur choisit très vite.
Le mécanisme que j’appellerais « du saut à l’élastique » joue donc, classiquement, contre le couple. Il est donc de très, très bonne guerre de profiter de cette prise de conscience pour inverser la tendance.
Puisque nos sentiments sont si aisément influençables, influençons-les dans le bon sens, que diable !
Pas de pitié, : tous les coups sont permis, pour que la présence de l’autre soit associée à des activités plus sympas que la lessive, la popote et les conduites à droite à gauche. Un parc d’attractions rien qu’à deux ? Ce n’est pas être des parents indignes ! Un resto rien qu’à deux ? Non plus ! Et ainsi de suite.
Pas le budget pour ces activités ? Nous y reviendrons en point 5, mais dans tous les cas, il est également légitime de siouxer (en faisant appel aux ressources mentionnées ici, par exemple, ou encore à celles-là) pour s’offrir du temps à deux low-cost mais sympa.
Pour ce qui nous concerne, les nouvelles des difficultés dans ces différents couples d'amis me sont parvenues (la même semaine), pile au moment où mon naufrage mamie-au-pairesque, non content d'avoir ruiné nos possibilités de sortir le soir, m'obligeait à avoir recours, en solution de dépannage pour quand même réussir à mener à bien mes projets, à des baby-sitters en journée. Solution fort chère en particulier en région parisienne (gloups). Et alors que je n'avais pas encore la confirmation que ça y était, j'avais ENFIN un premier client RH : donc perspectives financières assez sombres.
Il n'empêche. J'ai repris mon téléphone, rappelé une des babysitters, et lui ai demandé si, en plus de tous les créneaux que j'avais bookés auprès d'elle les jours suivants, on pouvait aussi rajouter le samedi soir. Et hop, réservé le restau grec du bout de la rue.
Oui, nos finances étaient dans le rouge, mais ... je venais de me prendre en pleine figure le rappel que ce n'était pas le pire qui pouvait nous arriver, au fond.
4. Il est souvent recommandé d'y aller progressivement dans l’intimité
Alors, mettons que, dans la vraie vie comme dans les Sims, youpi, on ait décidé d'investir un peu de dans l'interaction.
Dans les Sims comme dans la vraie vie, quand on clique sur le Sim avec lequel on veut interagir (euh… ? vous ne cliquez pas sur votre conjoint ? Ah bon ?) on a à disposition un max d’interactions différentes : discuter, masser, embrasser, draguer avec option « toucher les fesses » (si si !).
Eh bien dans les Sims, le joueur avisé choisit avec soin l’ordre dans lequel il va inciter son Sim à employer certaines de ces interactions : si ils ne se sont pas vus depuis un moment, et que la jauge est un peu redescendue, il évitera d’aller direct à la case « toucher les fesses ». Sous peine que son Sim ne se prenne un râteau / de voir la jauge baisser quand il voulait la faire remonter.
Caramba !
Et je vous raconte pas la foule d’interactions nécessaires avant que n’apparaisse, dans le fameux menu des interactions possibles, la possibilité « proposer de faire crac-crac ». Ça demande un boulot monstre !
Dans la vraie vie, on a un peu tendance à oublier tout ça. Et pourtant, prendre le temps de remonter en intimité de manière un peu progressive, c’est assurer de bien meilleures chances à la jauge de remontrer en flèche.
Je dis ça, j’dis rien !
5. Il est toujours plus rentable d’investir dans la remontée de la jauge que d’aller construire une autre relation avec un autre Sim
- une « quotidienne » (aboutissant à un cœur rose)
- et une « à long terme » (aboutissant à un cœur rouge)
= Plus la relation dure depuis longtemps, plus il y a une base solide derrière, qui permet à la jauge d’atteindre un excellent niveau d’intimité dès qu’on se mêle d’investir un peu de temps dans la relation.
Chez les vraies gens, on a un peu tendance à l’oublier, mais c’est pareil.
On n’est pas tombé amoureux par hasard, et donc, même si tout cela est un peu enfoui, c’est au fond bien plus fort que le sentiment encore superficiel qu’un(e) charmant(e) voisin(e) peut être en train d’éveiller en nous. Même si ce sentiment nous semble, sur le moment, tout autre que superficiel, voire même d'une profondeur et d'une fougue inouïes, à nous qui sommes nourris de conversations couches-courses-impôts depuis un bail.
Et même, prenons le problème par l'autre bout. Pour justifier qu’on ne prenne pas du temps à deux avec son conjoint, on dit toujours : « pas de temps, pas d’argent ».
Mais fondamentalement, si on se sépare et qu’on reconstruit une relation avec quelqu’un, ça va nous prendre un max de temps et d’argent ça !
- Le temps pour gérer cette nouvelle relation,
- et le temps pour gérer ce qui restera de l’ancienne,
- et les efforts de logistique pour gérer une garde partagée,
- et le temps de communication pour se mettre d’accord sur tout ça.
Quant au fric, parlons-en. Ce n’est pas un hasard si un des principaux facteurs d’appauvrissement des ménages est le divorce / la séparation. Ça coute un bras, une séparation ! Je ne vais pas énumérer tooous les coûts engendrés, mais ne serait-ce que deux :
- va falloir payer deux logements là où un seul suffisait, et pas trop petits, si il y a des enfants, puisque généralement il faudra que chacun des deux logements puisse accueillir les enfants.
- Et j’ai récemment appris que l’État prélevait une taxe correspondant à 2,5% des biens vendus par le couple à l’occasion d’un divorce.
Alors, moi qui disais déjà à Monsieur Bout, à une époque où nous prenions une babysitter pour réussir à nous parler une fois par semaine, que « ça nous coûterait toujours moins cher qu’un divorce », eh bien figurez-vous qu’avec cette dernière information notre budget « sorties à deux » vient virtuellement de gonfler énormément. Si on part du principe que divorcer nous coûterait 2,5% du prix de notre maison actuelle, ça va : se permettre certaines dépenses en prévention devient fichtrement rentable.
(c'est pour cela qu'un des tags de ce billet est "optimiser le budget"; farpaitement, la plupart du temps, conserver son "vieux" modèle de conjoint constitue une excellente manière de faire des économies. Hormis, bien évidemment, si ce conjoint est très, très, très dépensier.)
Idem quand on dit « je ne veux pas laisser mes enfants à un tiers, ils sont trop petits » ; seront-ils mieux armés pour une garde partagée, où il ne nous verront pas pendant plusieurs jours d’affilée ?
Oui, franchement, il est beaucoup, beaucoup plus rentable d’oser investir du temps dans l’entretien / le ravalement de la relation (pour peu que celle-ci soit saine, hein, soyons bien d’accord. Dans les Sims il n’y a pas la version conjoint violent physiquement ou verbalement, ni la version conjoint addict refusant de se soigner et/ou à demi fou), que dans la construction d’une toute nouvelle.
Une petite nuance toutefois : ça se saurait si il était aussi facile de gérer son couple que de gérer un couple de Sims...
- Petit détail qui a son importance : les Sims, ça se joue tout seul... Dans un couple, il faut être 2 à vouloir jouer.
- Autre détail : dans les Sims, il n’existe pas non plus l’interaction : « sortir un vieux dossier / balancer un souvenir bien douloureux dans la gueule », une activité pourtant très fréquente dans la vraie vie d'un couple. Cette capacité, bien humaine, des souvenirs douloureux à venir polluer notre capacité à rentrer en relation avec un être avec lequel nous avons pourtant tant partagé, en plus de nous demander une sacrée dose de détermination pour ne pas nous en arrêter là, peut nous obliger à avoir recours à d’autres choix eux aussi absents du jeu
- « prendre de la distance vis-à-vis du problème à l’aide de la lecture d’un bouquin »,
- « aller voir un coach / psy pour gérer son problème à soi »,
- « proposer d’aller voir un conseiller conjugal »
- ou encore, pour le Sim, euh, le bonhomme croyant : « suivre une retraite de guérison » et/ou « aller se confesser ».
Des modifications à suggérer pour les Sims 5 ?
(oui, parce que, quand même, ce billet est celui d’un dinosaure : le couple durable c’est out, il vaut mieux en changer régulièrement les Sims 2 c’est out, il serait temps de passer à une version plus récente : ils en sont aux Sims 4).
Encore un article qui risque de m'inspirer !
RépondreSupprimerUn autre problème avec la vraie vie c'est qu'on ne connaît pas la jauge de l'autre et qu'on peut se faire de fausses idées (dans l'un ou l'autre sens d'ailleurs : en mode "Je ne suis plus rien pour lui, ou bien si une machine à laver peut-être" ou au contraire " de toute façon lui et moi c'est pour la vie, c'est pas grave s'il ne m'a pas embrassée depuis 2 mois"). Cela dit dans un cas comme dans l'autre ça ne coûte rien d'entretenir les sentiments en cas où!
Je n'ai jamais joué à Sims mais je vais m'amuser dans la vraie vie !
Excellent point ! "On ne connaît pas la jauge de l'autre" oh que oui et en effet les effets peuvent être de diverses natures...
SupprimerT'as tout compris aux Sims. Naturtalent, diraient les teutons.
Bon jeu... ;-)
J'adore+++ j'ai envie de partager ton article à tous mes amis en couple! c'est tellement vrai!!
RépondreSupprimerNous revenons de 3 jours à 2 ( à la fin de nos 3 semaines de vacances à 5... ) ca fait vraiment vraiment du bien!
Merci pour cet article trés percutant!
Merci merci!
SupprimerMais oui: qui traverserait un désert en faisant uniquement confiance aux stocks d'eau emportés au départ, sans prévoir de pause des que possible pour renouveler les stocks ...
Je dégouline d'envie sur tes jours à deux !
Depuis que les jumeaux sont nés on s'est fixé de partir chaque année au moins 2 nuits à 2. On tient bon. (même si les enfants grandissants on a parfois l'envie de les emmener avec nous alors que bon ce n'est vraiment pas pareil ;-)
SupprimerPapaKoala m'a fait remarqué hier quand je lui racontais ton article, qu'en revanche, jouer à sims ne fait pas augmenter la jauge de notre couple ;-)
Bref, prenons soin de notre couple, le monde (et nos enfants en premier lieu) a besoin de gens qui s'aiment!
Jours à deux: pour le moment c'est surtout le manque de solutions pour accueillir les enfants qui nous pose probleme, mais... nous sommes bien motivés
SupprimerHahaha papaKo a tout compris ;-)
Et je plussoie tres tres vigoureusement ta dernière phrase. À taguer sur tous les ponts 😉
Apparemment les Sims ne connaissent pas les 5 langages de l’amour. Pour corser un peu les choses, dans la vraie vie, les jauges de deux amoureux sont généralement différentes. Apparemment, le temps passé avec l’autres est ton language de l’amour principal, mais si ce n’est pas le langage de l’am de ton conjoint, vos repas en amoureux ne remontent que ta jauge et pas la sienne. Connaître le langage de l’amour de son conjoint est un bon début!
RépondreSupprimerTres bon point !
SupprimerC'est vrai que les services rendus ne sont absolument pas pris en compte par les sims dans leur jauge
En revanche quel que soit le langage d'amour de l'un ou de l'autre, il nécessitera de consacrer du temps et de l'énergie à le parler ...
Bravo pour cet article très intéressant,avec ta chouette touche d'humour !! Je like !! Si seulement on était plus à saisir l'importance de cet investissement pour les couples ! Longue vie aux jeunes mariés.
RépondreSupprimerMaman de 7, mariée depuis 18 ans, épouse comblée ;)
Merciiiii !
SupprimerEt oui c'est si vite oublié ! Et ça se paie bien cher ...
J'adore et ça me fait prendre conscience qu'effectivement la dernière fois que j'ai joué au "vrai" sims c'était avant d'être maman (j'ai les sims sur une console nintendo DS, mais c'est un sims naufragé donc côté interaction c'est hyper limité, y a que 4 autres naufragés et je ne les ai pas encore tous trouvé, bref).
RépondreSupprimerTon article est bien écrit, plein de bon sens et totalement geek. J'adore et je partage !
Ca a l'air marrant ta version naufrage 😂
SupprimerMerci de ces mots !
J'adore cet article, qui m'a fait à la fois rigoler et réfléchir...
RépondreSupprimerIl a alors pleinement atteint son but. Merci ;-(
SupprimerErreur de smiley : bien sur je souris !
SupprimerQuel humour ! merci de ce partage je l'envoie à mon Sim à moi !!!
RépondreSupprimerMerci !
SupprimerTu veux dire que tu cliques sur ton sim et tu sélectionnes "lire" puis "l'article de la Gwen" dans les menus ? ;-) (nan ca rend pas fou ! Enfin presque pas)
En tant que grande joueuse des sims (les sims 1, la version sous évoluée mais si drôle) je n'avais pourtant jamais fait de parallèle avec la vraie vie de couple(sauf pour me lamenter que ma barre de tache était saturée de tonnes de trucs à faire)
RépondreSupprimerEt pourtant c'est tellement vrai : le quotidien fait qu'on n'a pas de temps à consacrer à l'autre, sauf si on le prend au détriment... du reste !
Bref, ça me rappelle qu'on s'était dit avec papa pas BCBG qu'on se ferait un we en amoureux à l'automne, car nous sommes partis 3 semaines cet été avec les enfants.. on était un peu en mode "bah on n'aura pas trop le temps d'ici Noël, et pas trop le budget" mais je crois que je vais bloquer un WE de ce pas, et on partira où on partira, ensemble :)
Merci pour cet article super drôle et bien écrit !!
Ah mais quelle joie de lire ça ! Moi qui suis sevrée de force de weekends-à-deux pour le moment, savoir que la lecture de cet article t'a poussée à t'en prévoir un me réjouit vraiment ("elle vit sa vie par procuration... tadatadadadadadada da daaaaa")
SupprimerAh, les sims 1... j'ai falli me fermer aux sims 2 tellement la version originale était chère à mon coeur. Ces assistantes sociales qui sont venues me chiper mes premiers bébés... la musique de violons qui se déclenchait pendant les crises d'embrassades nécessaires pour faire lesdits bébés...
Bon, en tous cas : bon weekend en amoureux, peu importe où, mais OUI, en AMOUREEEEUX !
Du coup par curiosité je suis retourné voir cet article... Mon Dieu, en octobre j'en parlais déja...4 mois pour finaliser un voyage ! Héhhé mieux vaut tard que jamais ceci dit !
SupprimerAh mais carrément ! Mais attends, ces 4 mois n'ont pas été vains ! tu as transformé un simple weekend en 5 JOURS.
SupprimerCa, tu vois, ça demande une stratégie qui dépasse carrément les Sims. C'est plutôt World of Warcraft à ce niveau. Ou Harry Potter. Mais tu as mobilisé ruse et détermination, et tu as vaincu. Force et robustesse à ton couple
(je craque un peu là… ça se voit, que moi aussi j'ai grand besoin de quelques jours n'importe où avec mon namoureux, hein…??)
Moi aussi j'étais une grande fan des Sims... avant l'arrivée de mon fils et que je ne puisse plus perdre une après-midi ou une soirée à me prendre pour dieu tout puissant :)
RépondreSupprimerEt je n'aurais jamais pensé à m'en inspirer pour ma vie de couple !
Mon beau-frère et ma belle-soeur sont en plein divorce avec tous les problèmes que tu évoques et depuis la naissance de leurs deux enfants (5 ans), ils n'ont jamais fait un seul resto ni une seule journée sans enfants. Dur de faire durer les sentiments.
De mon côté, c'est aussi une attention du quotidien et j'ai un mari qui est là pour me le rappeler régulièrement (même si parfois ça m'énerve, il a raison) ! Alors tous les été c'est 2 ou 3 jours à deux. Et parfois (merci ma meilleure amie !) c'est une soirée théatre-resto. Mais c'est clairement du boulot, car c'est beaucoup plus simple de regarder la télé... ou de jouer au Sims !
Haha bienvenue au club des SAA (Sims Addict Anonymes) !
SupprimerFlûte flûte flûte pour ton BF et ta BS. Ca doit etre très douloureux tout ça. Et c'est vraiment le souci : on a tellement l'image de sentiments "qu'on ne commande pas" qu'on ne réalise pas qu'en fait si, on a une sacrée marge de manœuvre pour les entretenir ou… les laisser crever.
hihihi pour ton mari qui t'énerve mais bravo à vous ! Car oui c'est du boulot, ca demande un sacré effort de se tourner vers l'autre quand on a déjà sa barre des tâches saturées… et que les sims nous tendent les bras ;-)