Ces derniers mois ont été tellement intenses que la publication de ma chronique bimensuelle des progrès des enfants se s'est retrouvée décalée à plusieurs reprises… bon, du coup, voici une rétrospective des 4 derniers mois ! 2, 4, hein, quelle différence …?
Chez la Bébounette, le premier tiers de 2019 aura donc été marqué par
La miss a été bien plus impactée que son frère, et bien patraque. La varicelle aura donc entrainé
un regain de vie sociale pour cause de tentatives de contamination d'autres enfants dont les mamans souhaitaient les confronter à la varicelle pour différentes raisons
le grand retour du Mei Tai et de la veste de portage : E. ne voulait que les bras, et moi j'avais besoin de faire autre chose, le Mei Tai a donc permis à E. de faire le bébé koala pendant 48h, et à moi, d'avancer quand même dans ma vie. Ces moments m'ont rappelé ceux, strasbourgeois, où je me servais de ce chouette Mei-Tai pour neutraliser un F. grognon en fin de journée. Aaaah, le portage... un instrument pour remplir un réservoir d'amour sans les mains, en quelque sorte.
Une série de constats qui m'aura permis de finalement mettre des mots sur certaines caractéristiques / modes de fonctionnement étonnant chez la miss : la zébritude. Bon, ben maintenant qu'on sait, on s'adapte.
Elle a entamé la série rose Montessori et ses décompositions, s'est mise à écrire toute seule son prénom en en énonçant les sons (et son prénom n'est pas franchement court), et cela s'est étendu au fur et à mesure.
Les vrais débuts de la lecture datent d'avril : ça a commencé par les onomatopées des BD de Schtroumpfs (grande découverte des Bébous ce printemps :
je suis priée de les leur lire à longueur de journée), et maintenant, ce sont les premières vraies histoires, à base de mots phonétiques, qui défilent. Je prépare un billet un peu détaillé sur les outils dont je me suis servie, tant avec F. qu'avec E., pour leur permettre d'avancer peu à peu vers la lecture, donc je vous en reparle bientôt !
Face à un Monsieur Bout très énervé et rouspétant, on a ainsi pu voir ce petit bout de fille arriver, munie d'un chameau Schleich
"Tiens, voilà un chameau pour te calmer. Regarde, il t'embrasse. Tu te sens mieux ?"
A force de passer minimum 2 jours / semaines en tête à tête avec notre
mamie-au-pair, ça a payé : E. comprend maintenant énooooormément de choses et tient pas mal de conversations en allemand. C'est ce qui nous a permis d'évoluer vers
plus de complexité dans les livres en allemand lus aux enfants.
F. avait fait
les siens bien plus tôt, mais c'était à Strasbourg. Dans notre nouveau chez-nous, nous nous sommes heurtés à un obstacle de taille : le relief. Chez nous, c'est vallonné, bien loin des longues allées parfaitement planes des parcs strasbourgeois. Pas du tout idéal pour apprendre le vélo ! Ca fait peur à E., et aussi à ses parents. Mais nous avons quand même travaillé le schmilblick, notamment à la faveur d'un passage à Strasbourg, si bien que la miss sait à présent pédaler seule sur de bonnes distances… mais ne gère pas encore démarrage et arrêt.
Dernière évolution : notre E., au tempérament globalement plutôt conciliant, a montré une bonne capacité à se montrer plus relou…
Le Bébou
(caractéristique de cette période : je n'étais… pas là, bien évidemment !).
Je ne m'y attendais pas car, ayant vu ses dents apparaître très tard (la première est sortie à 13 mois), je pensais qu'elles "dureraient" plus longtemps… Qu'il est étrange de voir tomber cette première quenotte dont on a surveillé attentivement la sortie, en son temps… #ausecoursmonbébégrandit
Il écrit partout, souvent, et ceci se confirme aussi dans l'intérêt qu'il porte aux cahiers d'activité (qui n'avaient excité que peu d'intérêt chez lui au départ).
D'ailleurs je devrais ressortir celui, sublime, offert à l'époque par
Crapaud Chameau : il ne correspondait pas à son intérêt du moment mais… ce n'est plus le cas !
Notre G1 a même eu droit à une déclaration d'amour écrite en phonétique (que j'avais photographiée mais…
mon téléphone étant mort j'ai perdu la photo évidemment).
Très discret au départ : comme un escargot ses antennes, il les rentre dès qu'on y montre trop d'intérêt. J'ai cependant un peu plus stimulé ces derniers temps, en en faisant une partie intégrante, comme une introduction, de nos
moments particuliers, et du coup, des automatismes se prennent… (F. et E. sont donc globalement au même niveau sur ce plan-là).
Abonné depuis peu au magazine pour enfant Olalar (dont je reviendrai vous parler, tiens, à l'occasion), il est ravi de faire les petits bricolages.
Il s'empare volontiers de la colle et des ciseaux et de canson de couleur (merci Action pour les prix bas) pour confectionner des choses .. quand ce n'est pas des lattes de son lit... et c'est ce qui m'a poussée à venir solliciter vos
idées de cadeaux-pour-petit-bricoleur en vue de son anniversaire prochain. Les suggestions n'ont pas manqué et je suis en train de les explorer… Merci !
Quand je le vois monter à vélo la plupart des pentes autour de chez nous j'ai mal aux cuisses je suis impressionnée. Ca aussi, ça alimente des réflexions sur les propositions que je pourrais lui faire.
Le suivi dont il bénéficie depuis cet automne porte du fruit, même si… il est toujours difficile d'être patient et d'accepter les hauts et les bas / le temps nécessaire à ces évolutions pour se faire et/ ou se consolider.
Signe très clair aussi : les relations avec sa sœur ont énormément évolué, et dans un sens qui nous réjouit. Ouf !
La Gwen
passe par des hauts et des bas émotionnels qui correspondent pas mal à ceux de son fils, hasard.
A vécu la fin de la période en mode "Augen zu und durch" : on ferme les yeux et on traverse.
une période très dense professionnellement, familialement…
Plein de trucs passionnants, hein, mais… trop c'est trop ,-).. e<
t puis, aussi, hein, avec
un bébé en route ! J'ai la joie de vous dire que le texte "officiel" du livre est enfin parti chez l'éditeur à Pâques. Ne manquent plus que… des choix cornéliens concernant la couverture (mais
ça avance); les corrections à venir, la maquette.
Au four et au moulin (et à l'usine et aux champs et aux courses et aux…) : l'épuisement guette.