lundi 27 septembre 2021

J'ai testé pour vous : la box alimentaire Hellofresh

Article pas du tout sponsorisé, mais conjugué à celui sur Lookiero, et celui sur Little Cigogne, il signale de manière assez claire à quel point, cette dernière année, j'ai eu franchement d'autres chats à fouetter que faire du shopping. Du coup, mon sens de l'aventure m'a plusieurs fois incitée à sortir de mes sentiers battus pour affronter l'inconnu, et vous faire bénéficier de découvertes phénoménales et grandes leçons de vie.

(Tant pis si ce blog se mue en succursale de Téléshopping. 

Pour tout vous dire je voulais vous pondre un billet plus orienté "éducation" cette semaine mais - peut-être parce que ce weekend nous avons géré la fête d'anniversaire en retard de F. ? -  j'ai le cerveau en compote et uniquement envie de parler bouffe. Donc je parle et j'écris bouffe)

Donc j'ai testé Hellofresh, une box alimentaire où on choisit un certain nombre de recettes pour la semaine dans une liste (qui change chaque semaine), et hop, les ingrédients nécessaires à la préparation des plats choisis nous sont livrés directement chez nous. 

Hellofresh n'est pas la seule entreprise à proposer ce genre de choses, j'ai aussi louché sur Quitoque et à vrai dire je ne sais plus exactement ce qui m'a fait tester l'un plutôt que l'autre. En tous cas je me suis lancée à l'occasion d'une promo qui réduisait substantiellement le coût des 3 premières box.


Voici donc en exclusivité : mon retour d'expérience !





  • C'est bon

Déjà, premier point essentiel : les produits sont de qualité, les recettes sont vraiment bonnes, donc à chaque fois que j'ai cuisiné un plat de la box l'intégralité de la famille s'est réjouie, ce qui est déjà un point non négligeable. Le poisson notamment est de bonne qualité, et de fraicheur irréprochable.

Après, je n'ai bien évidemment testé que quelques recettes à chaque fois, et il est indéniable que c'est à la sublime clairvoyance de mes choix (ainsi qu'à ma dextérité pour les réaliser derrière) que je dois ces bons résultats, mais quand même.


  • Ca change

Ca peut ne pas être le cas de certaines familles, mais pour moi en tous cas, un critère essentiel dans le choix des plats est que ce soit vraiment différent de ce que je fais d'habitude. C'est pourquoi, les recettes de pâtes aux champignons, hein, même pimpées avec des tomates séchées, je les ai laissées aux autres, et je suis plutôt allée tester des choses sortant plus franchement de notre ordinaire à nous.

J'en ai notamment profité pour faire plus de poisson, et j'ai découvert de nouveaux trucs genre l'orge perlé. Miam.


  • Ca change durablement

Ca je ne m'y attendais pas franchement, et c'est la meilleure surprise de cette expérience : la nouveauté n'a pas été éphémère, le temps d'un repas, mais au contraire un certain nombre de découvertes faites avec ces box se sont durablement incrustées chez nous.

Un grand merci à Monsieur Bout qui, à l'issue de la première semaine de test, m'a dit "Je fais quoi des fiches recettes ?". A ma réponse impitoyable et blasée (du plus pur style Extrêmiste Flylady pour qui "ça-pourra-toujours-servir" sent le soufre) "Ben, jette les, je doute que ça me resserve", Monsieur Bout a objecté et décidé de les ranger dans mon carnet de recettes.

Quel visionnaire, ce Monsieur Bout ! 

Car il s'avère que je suis allée repiocher dans les fiches accumulées bien souvent. Parfois, mais rarement, pour faire l'intégralité de la recette, et très régulièrement pour en piquer un bout ou un autre. Du coup, ça a effectivement enrichi mes habitudes de cuisine. A titre d'exemples, se sont installés chez nous

    • les pickles d'oignon rouge marinés, qui accompagnent si bien des plats un peu latinos. Depuis j'ai toujours des oignons rouges et des citrons verts à la maison, là où ces deux ingrédients étaient généralement absents (sauf le citron vert en période de mojitos). Parce que c'est vachement bon, et ça vous pimpe un plat très efficacement.
    • les viandes cuisinées en mode latinos : très utile pour écouler de manière très appréciée de tout le monde les tonnes de steak hachés et de blancs de poulet fournis par mes virées TGTG. C'est maintenant intégré à mon répertoire et recueille systématiquement des réactions enthousiastes
    • un accompagnement apprécié desdites viandes : du maïs grillé à la poêle. N'aimant pas franchement le maïs en boîte sous la forme à laquelle j'étais habituée (dans une salade), je n'en achetais que très rarement, et uniquement pour faire plaisir aux enfants qui adorent. La combinaison découverte avec Hellofresh a augmenté mes achats de maïs d'un sacre pourcentage (si le maïs a grimpé en flèche en Bourse vous savez maintenant pourquoi)
    • une petite salade de concombre assaisonnée différemment de mes habitudes
    • une sauce au curcuma très simple que j'utilise maintenant très facilement pour améliorer un plat de pâtes / riz fait à la va-vite (cf Gwen-très-occupée)

... et probablement encore d'autres trucs, bien que moins systématiquement réutilisés que ceux que je viens de lister.


  • C'est sympa à faire avec les enfants.

Les recettes étant bien expliquées et les ingrédients livrés tous rassemblés par recette, c'est particulièrement bien adapté à une séance cuisine en tête à tête avec un enfant. Du coup la préparation de certains plats a favorisé de beaux moments avec F. ou E., selon les jours.

(mais je casse le mythe tout de suite, hein : certains soirs mon "quiiii veut cuisiner la box avec moaaah ?" a recueilli des réactions enthousiastes. D'autres fois.... il a fait un gros bide)


  • Ca prend du temps - mais ça peut en faire gagner côté triturage de cerveau

Oui, ça prend un peu plus de temps, selon ce qu'il y a à faire, le nombre de trucs à éplucher (et selon les recettes choisies. Parmi celles proposées il y en a siglées "rapido" soit du fait de leur simplicité soit du fait que certains ingrédients soient déjà plus préparés/ coupés par exemple, comme c'est le cas sur la recette en photos), d'autant qu'évidemment comme ce sont des recettes inhabituelles pour moi, je dois prévoir le temps de vérifier régulièrement l'étape à laquelle j'en suis, plutôt que de pouvoir compter sur la rapidité permise par des automatismes

Bien évidemment, si en plus on veut profiter du point précédent, à savoir en faire un moment privilégié avec un enfant, alors cet aspect là s'en trouve décuplé.

Du coup, clairement, j'ai parfois préféré ne pas prendre de box en anticipant une semaine où je n'allais pas souhaiter du tout sortir de ma zone de confort cuisinesque.

En revanche, parfois ça fait quand même gagner du temps : celui passé à se creuser la tête d'un air perplexe en mode "j'fais quoi ce soir". De toute manière, vous l'aurez remarqué à la lecture de ce blog, j'aime bien ça, moi, cuisiner sous contrainte. Trop de choix tue le choix (eh d'ailleurs, le billet de blog que je complotais initialement pour cette semaine traitait notamment du choix en éducation. Tout se tient).


  • C'est pas super adapté aux intolérances alimentaires

C'est un des principaux points qui blessent ici. Vous l'aurez suivi, ou non, ça fait plus de 15 mois que je suis interdite de produits laitiers d'origine animale puisque Bébou number 3 y est intolérant et que je l'allaite. Ca, ça allait encore globalement : dans la vingtaine de recettes à ma dispo pour choisir les 3 repas de la semaine (c'est la taille de box que j'avais choisie), je devais éliminer certaines possibilités alléchantes, ou ajouter un ingrédient seulement une fois que je m'étais servie (parmesan, crème fraîche,...)

En revanche, j'ai commandé la 2ème box juste avant que H. ne récupère également un diagnostic d'intolérance au gluten. Bon, du coup j'ai retardé le moment de l'éviction totale chez moi à la fin de la consommation de ladite box.

Et depuis, il m'est souvent arrivé d'hésiter à re-commander puis de décider de ne pas le faire quand je voyais que dans les recettes proposées, je n'en trouvais pas 3 qui fussent à la fois compatibles avec mes contraintes (exit l'orge perlé, à peine découvert; ouiiiin) et vraiment conformes à mes attentes. 

(en revanche, ils proposent pas mal de recettes végétariennes voire véganes, pour ceux dont c'est la contrainte.)


  • Ca prend de la place dans le frigo et c'est pas ZD 

Un gros colis arrive, bien réfrigéré, et les produits de chaque recette sont regroupés tous ensemble dans un sac en papier dédié. C'est bien pratique pour retrouver ses petits, en revanche, ça prend un max de place dans le frigo. Ou alors, il faut extraire de chaque sac en papier les ingrédients n'ayant pas absolument besoin d'aller au frigo (type oignon, féculent, etc) et dans ce cas, repartir ensuite à la chasse pour reconstituer le tout à l'aide de la fiche recette.

Et c'est pas ZD car outre le carton + les sacs en papiers pas mal de choses sont emballées en plus. En revanche les quantités sont globalement bien estimées, voire un peu généreuses mais ici ça s'est traduit soit par le fait que tout le monde en a repris sans se faire prier, soit par des restes que personne non plus ne s'est fait prier pour dévorer à la première occasion.


  • L'interface de choix est un peu relou mais le SAV est plutôt sympa

Bon j'avoue ne pas avoir téléchargé l'appli donc peut-être l'appli est elle mieux fichue. Mais le site internet mobile est un peu relou à naviguer. Et surtout, c'est laborieux quand on veut "mettre en pause son abonnement". Comme il s'agit d'un abonnement, en théorie on prend une box chaque semaine et 3 repas sont automatiquement choisis pour nous, charge à nous d'aller dans l'appli jusqu'à la date butoir pour soit 1. changer le choix de recettes ou 2. "mettre l'abonnement en pause pour cette semaine" (une action qu'on peut faire pour plusieurs semaines en même temps. 4, de mémoire).

Bref, avec tout ça j'ai fait ma boulette en n'ayant pas bien validé ma fameuse mise en pause, et du coup pendant nos vacances j'ai reçu subitement un mail me confirmant une date de livraison alors que nous étions à plus de 1000 km de chez nous pour les 8 jours qui suivaient. Argh :

J'ai contacté le SAV, ça a bugué, j'ai persévéré, ça a réussi, et la solution qui m'a finalement été proposée était assez intelligente / équilibrée : ma box a été redirigée vers un don alimentaire, et son montant recrédité sur mon compte (hors les frais de livraison).


Mais clairement, ce serait plus simple de pouvoir paramétrer la mise en pause plus facilement / sur des périodes plus longues (...et probablement moins juteux commercialement, j'en conviens)


  • C'est assez cher

Le prix total d'une box varie selon le nombre de repas qu'elle contient, bien entendu, mais disons que le coût moyen par convive est supérieur à ce que j'essaie de tenir au quotidien. Ca + le côté intolérances alimentaires fait que ce n'est pas devenu quelque chose de régulier chez nous, mais que je suis contente de passer les recettes en revue de temps en temps, et, de manière très épisodique, de me laisser tenter, notamment si je peux attraper une nouvelle promo.

C'est dans la même optique que je verrai pour tester une promo Quitoque, à l'occasion !


Voilà, c'était mon moment critique culinaire. 

La prochaine fois, je vous annoncerai que j'ai été retenue pour faire partie du jury Top Chef, qui sait ?


lundi 20 septembre 2021

Chouette jouet pour bébé, bambin, et plus - J'ai testé le Busyboard

Grande première aujourd’hui : mon premier article « suite à partenariat » !

Bon, faut dire, je ne courais pas grand risque : pour tout avouer, je lorgnais déjà sur ce dont je vais vous parler bien avant la naissance de notre H. ; mais je me disais « Oh, oui, ça peut être bien aussi pour des plus grands, mais bon, pas indispensable non plus, donc ce ne serait pas raisonnable. » (or je suis quelqu’un de très raisonnable. Si si. Tout au fond de moi-même)

Et puis un matin de ce printemps, un neurone à moi s’est rallumé et j’ai réalisé que ça y était, avec H. j’avais l’alibi paaaarfait pour tester enfin. Du coup, je suis rentrée en contact avec Lauren au sujet de ses magnifiques Busyboards, car je n’avais aucun doute sur le fait que je serais ravie d’écrire un article à leur gloire. Ce que je fais aujourd’hui, après  2 mois d’utilisation trèèèès appréciée.



What is a Busyboard ?

Bon déjà, le concept, pour la maman d’un F. passionné de trucs pratiques, avait tout pour me taper dans l’œil : une planche en bois sur lequel sont fixés différents objets fascinants pour un bébé / bambin / jeune enfant. Sur le principe, ça se rapproche de la fameuse planche à verrous qui a captivé F., et charmé E. . Avec 2 différences : 

  1. Les objets en question sont bien plus variés que des systèmes de fermetures et 
  2. C’est à nous de choisir ce qu’il y a dessus (dans un menu très large), et donc de concocter à notre enfant un mix au plus près de ses intérêts.

3ème différence (ben oui, j’en annonce 2, logique !) : fabrication française par une maman qui en a fait son activité pro.

Il s’agit donc d’un support permettant de proposer à son enfant le libre accès à des objets absolument passionnants pour lui, y compris le genre de machin qu’on lui retire des mains en permanence en temps normal : une prise électrique ou une calculette.

A noter : ce genre d’équipement 

  • est inspiré de la pédagogie Montessori dans le sens qu’il propose à l’enfant des objets du quotidien, lui permettant de les manipuler autant qu’il le souhaite (dans l’esprit des cadres d’habillage, par exemple), 
  • mais s’en écarte en proposant plusieurs objets disparates, aux fonctions différentes, en même temps. 
Les puristes Montessori pourront donc être scandalisés par un tel sacrilège. Cependant, une fois aspergé d’eau bénite, le résultat est vraiment chouette, il suffit de garder à l’esprit que l’objectif visé diffère puisque la maxime montessorienne de « une seule chose à la fois » vise à la concentration et la répétition, là où le principe d'un Busyboard est "simplement" que l'enfant soit occupé longuement et de manière intelligente, et donc avec un Busyboard l’enfant pourra éventuellement être distrait de ses efforts sur la fermeture éclair par l’attrait du boulon à visser juste à côté. 

Voilà, une personne avertie en vaut 2 ! (je viens de doubler le nombre de lecteurs du blog.)

 

Comment ça se passe ?

Eh bien, c’est bien marrant, parce que le principe est donc d’avoir le choix.

Sur le site monbusyboard.com, on choisit

  • le format : 
    • lambda (carré, 40X40, 10 éléments) 
    • ou de voyage (rectangle, 20X40, 6 éléments). 
    • J’en ai reçu un de chaque pour H. sachant qu’il existe aussi un format XL, plutôt pour la collectivité / les ass mat ; ça fait rêver… et ça m’a subitement remis en mémoire une grande plaque de ce style accrochée à un mur du jardin d’enfants franco-allemand où F. allait occasionnellement lors de nos derniers temps strasbourgeois. Cette sublime planche avait grandement contribué à séduire ledit F. 
  • la couleur du support (lui-même en bois): large choix, c’est assez jouissif aussi. On peut aussi prendre l’option de faire figurer le prénom de l’enfant
  • et enfin, l’ultime plaisir : on fait sa sélection parmi les 35 éléments proposés.

Une étape que Monsieur Bout et moi-même avons réalisée ensemble avec beaucoup de plaisir.

Notre couple a survécu à des débats houleux (fallait-il privilégier l’interrupteur à bouton ou à manette, hein ? sujet capital qui divise les foules), et nous sommes également bien complétés dans l’identification des meilleures options. 

Ainsi certains objets font du bruit (boîte à musique, sonnette de vélo), et j’allais spontanément les exclure, mais c’est Monsieur Bout qui a tenu à ce que le format voyage ait une boîte à musique (« Quand je conduis, je suis prêt à TOUT, tant que y a pas de hurlements » - spoiler : il n’a pas regretté), et s’est montré ouvert à l’inclusion de la sonnette de vélo sur le format normal. De toute manière, comme j’en profitais aussi pour offrir, sur mes propres deniers cette fois, un 3ème Busyboard à destination de mon filleul, héhé, j’ai eu le champ libre pour composer celui-ci (na).

Mon conseil serait d’ailleurs de prendre le temps de visionner certaines des vidéos de la page FB par exemple : c’est l’une d’elle qui m’a révélé l’intérêt d’associer gros boulon et petite trousse à fermeture éclair : on y voyait l’enfant dévisser l’écrou et aller ranger celui-ci dans la petite trousse, pile poil aux bonnes dimensions. Ça n’a pas raté : j’ai fait la démonstration, H. a trouvé ça très intéressant, et peut maintenant passer 10 minutes à faire naviguer l’écrou de sa vis à la petite trousse et retour (et moi le même temps à fondre en l’observant #mamangaga).


Ensuite, y a pu qu’à attendre son colis (oui, y a du délai, car Lauren a un carnet de commande conséquent ; vaut mieux anticiper pour les anniversaires !) puis à aller le chercher en salivant.

 


Verdict d’utilisation au bout de 2 mois


  • C’est très efficace en termes d'occupation intelligente de l'enfant.
En ce qui nous concerne, les nôtres sont arrivés juste après l’accident à la main de Monsieur Bout alors autant vous dire que j’ai eu largement le temps de les bénir, car main de Monsieur Bout HS = incapacité totale de Monsieur Bout de gérer H. = Monopole de la Gwen sur la gestion du H . = Gwen bien contente de pouvoir occuper durablement son fiston sur quelque chose pour vaquer à ses occupations.


  • Car une chose est sûre : l’effet sur l’enfant est immédiat, durable, et s’étend à un public considérablement plus large que celui visé. 
E. et F. manipulent volontiers les Busyboards pourtant conçus pour H., et le Busyboard de voyage, emporté avec nous pendant les vacances, a également conquis mes neveux. Même effet concernant celui de mon filleul ensuite : ses 2 frères et sœurs ainsi que F. et E. ont tous passé de longs moments dessus. Je m’attendais à ce que, passé l’attrait de la nouveauté, les grands se lassent vite, mais non ! (je vous préviens, ça peut occasionner des incidents diplomatiques).



  • C’est joli tout plein, et en fait, ça fait un truc occupant bien l’enfant mais facile à ranger. 
Franchement, je ne m’attendais pas à ce constat, mais ça fait partie des jouets qu’on peut laisser dans le salon sans que ça fasse désordre. Ce qui finit par prendre son importance quand on commence à en avoir marre des duplos éparpillés partout (ce qui est clairement le cas de Monsieur Bout, et le fait que les Busyboards aient droit de cité incontestable dans le salon en dit long sur leur aspect!). 
Les finitions sont soignées, Lauren s’efforce d’assortir les coloris des différents éléments, le résultat est franchement esthétique. 
D’une certaine manière, ça m’a rappelé ce que j’écrivais (de si drôle) il y a longtemps sur l’arc-en-ciel Grimm’s : c’est presque un objet déco ! Monsieur Bout a eu la clairvoyance de suggérer de prendre le format standard dans une couleur assortie à notre salon et franchement… Monsieur Bout est un génie.

Objets déco embellissant salon (nouvellement réaménagé, rappelons-le !)


Remarques annexes

  • Le truc intéressant est aussi qu’on peut vouloir faire un Busyboard proche des intérêts actuels de l’enfant (auquel cas on va peut-être devoir succomber et en rajouter un 2ème plus tard – non parce que l’enfant se sera lassé, mais pour lui proposer aussi des trucs plus complexes – ooh zut), ou mixer des choses qui lui plairont à différents moments
Dans tous les cas, j’ai observé que pour chacun de ses 2 Busyboards (présentés de manière différée pour des raisons stratégiques #jegardedescartesdansmamanchepourleslongstrajetsenvoiture #santémentaleduparentconducteur), H. a d’abord été captivé par certains éléments, puis en a découvert d’autres, avant de finalement commencer à explorer certains plus complexes. Ainsi, ce n’est qu'au bout d'un mois qu’il s'est mis à manipuler vraiment le boulon… et je suis bluffée de la rapidité de ses progrès ! Pareil, il commence à savoir utiliser la sonnette de vélo et se montre très étonné et content de lui à chaque fois qu’il réussit à l’actionner.


  • Ce qui est drôle, par ailleurs, c’est qu’on a beau avoir mis tous nos soins dans le choix des éléments, en anticipant l’intérêt que ceux-ci vont avoir pour notre enfant (que nous connaissons mieux que quiconque, zut !), eh bien, justement, zut : nos prévisions se sont révélées assez nulles. Par exemple
    • nous avions inclus une mini-ardoise magique en pensant qu’elle serait cool mais pour plus tard. Que nenni ! H. a très très vite accroché et l’adore. Lui filer son Busyboard de voyage sur sa chaise haute en lui collant le stylet de l’ardoise magique dans la main pendant que je bâcle fignole la préparation du repas est une excellente recette pour avoir du calme (et pour le coup c’est un élément dont l’attrait exercé sur les plus grands est tel que nous avons du restreindre son utilisation par ceux-ci ; parce que sinon, la pauvre ardoise magique serait déjà morte – ben oui, c’est pas fait pour être un champ de bataille en mode « Moahdabor ! Nancémoahkifé ! »)
    • Nous étions certains que la prise électrique ferait fureur, mais pour le moment, pas tellement. En revanche, mon filleul s’est jeté dessus.
    • Et j’ai regretté de ne pas avoir mis de calculette sur les nôtres quand j’ai vu avec quelle expression de profonde satisfaction H. tapotait sur celle de mon filleul.
    • Nous avons inclus un labyrinthe à billes magnétiques et le concept est effectivement encore trop compliqué pour H. … ce qui ne l’empêche pas de s’éclater avec, en fait : il a repéré avant nous que le stylet aimanté était attiré par les vis qui maintiennent l’élément en place, et s’éclate donc à positionner le stylet à la verticale sur ces vis.


Coté coups de cœur

J’ai béniiiiii l’inspiration de Monsieur Bout concernant la boîte à musique puisque, main HS de Monsieur aidant, c’est finalement MOI qui ai assumé la totalité des trajets de la première partie des vacances, alors j’ai eu l’occasion de l’apprécier, l’effet calmant de la boite à musique ! Sachant que H. ne réussit pas encore à bien la manipuler, mais que du coup, eh, on a fait coup double sur la route : il y avait toujours un grand trop content de l’actionner pour apaiser un petit Bout.

Plus globalement, j’ai trouvé l’idée du format « voyage » vraiment lumineuse. Le format normal est génial pour la maison, mais un peu encombrant pour la voiture, nous l’avons donc laissé chez nous pendant les vacances. Le format voyage nous a accompagnés sans nous encombrer pendant un mois complet de trajets nous emmenant dans 8 endroits différents, et il a largement justifié sa présence, que ce soit par les précieux moments de calme sur la route, ou par sa capacité à occuper H. sans avoir besoin de trimballer une salle de jeux complète dans nos différents points de chute.

Enfin, mon préféré : le handspinner, franchement, quelle idée de génie ! Non seulement H. adooooore, non seulement le seul bruit du handspinner qu’on fait démarrer suffit à le détourner de pas mal de méfaits choses et à le faire accourir, mais en plus, ça a le même effet sur les grands. Tout bénef.



Moralité : en écrivant ce billet je réalise que H. étant un numéro 3, nous nous sommes montrés, depuis avant même sa naissance, trèèèès réticents à tout nouvel achat : la maison déborde déjà de matos pour enfants, au secours ! Mais ces Busyboards ont incontestablement su montrer l’intérêt de faire une exception. 
Ce que cette nouvelle rentrée vient confirmer puisqu’ils commencent déjà à aider Monsieur Bout à relever un défi de l’année : faire IEF pour F., avec un H. de 17 mois, remonté à bloc, dans les pattes…



lundi 13 septembre 2021

Non-Rentrée (des) classes, saut de classe, classements...


 Allez, c'est la rentrée partout, y compris sur le blog !


Alors, en attendant que je vienne vous raconter des tas de choses passionnantes, un petit aperçu de la manière dont l'année s'amorce


  • F. continue en IEF avec son père (CE2)
Il a bien progressé à la maison tout au long de son année de CE1, a notamment formidablement récupéré côté mathématiques, qui sont de nouveau sa matière forte là où il avait perdu toute confiance en lui. Sur le plan social et émotionnel, il a beaucoup mûri. 

Une 2ème année à la maison nous a donc semblé intéressante afin de permettre de stabiliser tout cela. Ce qui nous laisse quelques mois pour réfléchir à la meilleure solution si nous décidons effectivement de le rescolariser pour son CM1.


  • E. a terminé son école Montessori 3-6 et les interrogations concernant la meilleure solution pour elle nous ont pas mal occupés cet hiver. 
Nous avons longuement réfléchi aux différentes options pour elle, avec trois grands aspects en tête 

  1. dimension non négligeable de nos moyens financiers : avec juste moi qui fais bouillir la marmite, continuer à payer du hors-contrat / Montessori n'est pas chose facile à envisager. 
  2. souhait très fort de lui permettre de continuer à progresser en allemand : elle a fait d'énormes progrès et atteint un niveau appréciable, et même si dans le même temps elle a aussi énormément développé ses compétences en anglais, nous priorisons l'allemand sur l'anglais. (or, par exemple, l'école Montessori dans laquelle F. a fait son CP est "juste" français-anglais).
  3. grosse hésitation entre, d'une part, le constat qu'il fallait impérativement stimuler E. bicoz en bonne petite zébrette elle prenait trèèèès clairement l'habitude de la facilité, ce qui se traduisait par une attitude d'évitement systématique de l'effort ; et le souci de ne pas non plus la faire sortir du lot, voire éviter de la mettre en difficulté non plus.

Les 2 premiers points nous ont amenés à nous pencher sur la section allemande du Lycée international qui est à 15 minutes de chez nous. Du public donc gratuit (ou presque; bonjour les frais annexes !), et de l'allemand à hauteur de 2 demi-journées par semaine consacrées à faire le programme habituel d'allemand d'un écolier allemand (le programme français est concentré sur les 3 autres jours). Le tout au sein d'une structure à l'excellente réputation concernant le rapport à l'enfant.

Le 3ème point nous a incités à envisager le saut de classe mais sans trop savoir si c'était la bonne solution. Monsieur Bout en particulier était plein d'inquiétudes et de doutes à ce sujet, alors j'ai tout bonnement proposé que nous prenions RDV avec les éducatrices d'E. histoire d'avoir leur avis sur la question. Inspiration divine, puisque l'avis a eu le mérite d'être clair, et même plutôt catégorique ; "il ne faut surtout pas qu'E. fasse de CP" répété en boucle sous diverses formes tout au long de l'entretien. 

Donc nous avons sollicité une entrée directe en CE1. Qui nous a été refusée opiniâtrement jusqu'à ce que je mentionne que c'était l'éducatrice d'E. qui l'estimait nécessaire. Le directeur connaissant ladite éducatrice, en une phrase nous sommes passés de "Non non et nooooon" à "Ah bah ok pas de problème alors". Je me suis sentie comme une nana prête à enfoncer une porte qu'on lui ouvre soudain toute grande. Un test de niveau en allemand plus tard et hop, on nous a confirmé que c'était ok, avec juste un point d'alerte sur ses capacités d'écriture. (4 mois plus tard, il n'y a plus d'inquiétudes à avoir. E. écrit fichtrement bien)

E. a donc fait sa rentrée en CE1 et elle comme nous en sommes ravis. (seul hic pour moi : la masse de devoirs qu'elle ramène; heureusement qu'elle est rapide. Et doublement heureusement que c'est Monsieur Bout qui gère cet aspect). Elle semble bien s'ajuster au fonctionnement différent d'un environnement Montessori, et l'intégration en classe se passe bien.


  • H. repart sur un temps de garde réparti entre son père, 2j par semaine avec une ass mat au top, et les mercredis avec moi (mercredi étant le "jour off" de Monsieur Bout).

Il se développe vitesse grand V et nous épate notamment par sa motricité fine. Il est rentré de vacances en ne sachant plus faire de nuits complètes ni s'endormir seul (après tant d'efforts pour l'accompagner sur ce chemiiiin). Heureusement, nous avons pu mettre à profit la fin du mois d'août pour l'aider à retrouver des habitudes plus saines pour tout le monde, et je vous avoue que je kiffe doublement les moments de coucher maintenant : pouvoir le poser tranquillement, lui faire des sourires et des câlins, et s'éclipser ensuite dans la joie et la bonne humeur, ça s'apprécie d'autant plus ! (une petite voix en moi me susurre que je ne serai pas pressée de le mettre dans un lit "de grand" ; après tout le mal qu'on a eu à le faire dormir, j'ai pas hâte de remettre ce calme en question. On verra... quand il aura 8-10 ans peut-être ?). Maintenant que cet aspect est réglé, le prochain chantier est : tests de réintroduction du lait animal. Ca promet.


Mais cette rentrée s'est aussi faite dans un cadre légèrement différent.

Nos vacances nous ont donné l'occasion, à Monsieur Bout et moi, d'un double constat :

  • cela va faire 4 ans que nous sommes dans notre maison actuelle ! C'est-à-dire qu'en fait c'est l'endroit où nous avons habité le plus longtemps depuis notre mariage. Bigre. Si nous étions restés sur le même rythme que ce que nous avons connu depuis le départ, nous aurions déjà déménagé. Ca ne nous manque pas, quoique....
  • Quoique justement, notre maison nous énervait un peu, et en particulier moi. Ayant passé une année sur les chapeaux de roue, le rangement n'a pas été ma priorité, et du bazar s'est accumulé un peu partout. Bref, je ne me sentais pas super bien dans ladite maison, qui ne s'était pas vraiment adaptée, ni à nos changements de rythme pro, ni à l'arrivée d'un nouveau petit résident. Nous avons évoqué la possibilité de pousser les murs d'entreprendre des travaux mais cela nous a semblé assez peu prudent. Nous avons donc passé une partie des km des trajets du retour à réfléchir à comment faire au mieux avec ce que nous avions.

Moralité, à défaut d'un réel déménagement, nous avons tout de même joué aux déménageurs et profité de nos derniers jours avant la reprise pour ranger et réaménager la maison de fond en combles. Nous l'avons secouée, bougé des meubles, bazardé certains, investi dans d'autres, évacué des sacs et des sacs de machins et de choses, et qu'est ce que ça fait du bien ! Ce désencombrement musclé a apporté une bouffée d'air phénoménale. 

Nos discussions de trajet nous ayant aussi permis de prendre du recul sur l'utilisation des différentes pièces dans une optique d'optimisation de l'espace, nous avons notamment 

  • admis que mon mode de travail actuel nécessite un endroit adapté, et procédé enfin à l'aménagement d'un coin bureau rien que pour moi
  • recentralisé toutes les affaires de H., et H., dans un seul et même endroit.

Cette aventure m'a permis d'apprécier la force de frappe phénoménale de Monsieur Bout sur ce plan; il a réalisé au bas mot les 2/3 du travail (aussi bien de réflexion que de rangement / déménagement), et c'est venu encore alléger ma charge mentale en me montrant que je ne suis plus la personne sur qui doit reposer la responsabilité du désencombrement.

Pour le moment, je suis encore surprise à chaque fois que je franchis la porte de notre maison, le salon étant une des pièces qui a le plus bénéficié de nos efforts; mon cerveau, pas encore habitué à la nouvelle disposition, marque à chaque fois un bref temps d'arrêt (où suis-je ?) avant de réajuster ses repères.


En ce qui me concerne, ma rentrée boulotesque s'est merveilleusement bien passée, et je compte bien être un peu plus présente sur le blog cette année. Pour les semaines à venir, je vous promets un article publicitaire (si si) sur un jouet trop cool, je vous parlerai bouffe, aussi, éducation, toujours, et puis, ... ben on verra bien !

Photo de la partie berlinoise de nos vacances et qui n'a pas grand chose à voir avec le schmilblick hormis montrer que nos enfants sont en de bonnes main. ou pas !