dimanche 29 novembre 2020

Mes millions !!!

EXCLUSIF ! Le billet qui vous dévoile tout sur les millions liés à mes droits d'auteur.

(Ou pas)


Tout simplement d'abord, parce que si je me réjouis du succès des 200 moments de parentalité positive et vous invite à vous réjouir avec moi, je suis au regret de devoir décevoir ceux et celles qui pensent qu'écrire un livre rend riche, ou même, "rapporte". 

Une petite blague suffira pour éclairer ce point et démolir à jamais vos illusions éventuelles (je décline toute responsabilité pour les ravages psychologiques que je suis sur le point de provoquer).

  • Quand j'écrivais mon œuvre, Monsieur Bout me poussait au boulot en disant "au travail la Gwen, pour qu'on puisse s'offrir un manoir en Ecosse".
  • Quand le manuscrit a été finalisé et que j'ai commencé à échanger avec des maisons d'édition sur le sujet, ... la blague a évolué : l'objectif est resté "s'offrir un manoir en Ecosse"... ajouté d'une petite précision "en Playmobil". C'est bien aussi.

Eh oui, telle est la situation des auteurs / de la chaîne du livre en France, l'auteur ne perçoit le plus souvent qu'une toute petite part du prix du bouquin et encore je ne me plains aucunement, car avec les Editions de l'Instant Présent et leur manière très éthique d'envisager les choses, je suis déjà plutôt bien lotie. Mais pour devenir riche à millions avec mes bouquins, il faudrait que j'écrive un truc traduit en plein de langues, racontant les histoires d'un garçon scolarisé dans un internat où on lui apprend des trucs chelous, ou encore le roadtrip de bons copains soucieux de faire du tri sélectif avec un bijou de famille. Mais il paraît que ça a déjà été fait. 

Donc, n'achetez pas mon livre pour me "soutenir financièrement" (Sic.). Et, non, le choix que Monsieur Bout quitte son job n'a pas été facilité par la perspective de cette manne financière (re-sic); pour tout vous dire il n'y a même pas de ligne "droits d'auteur" de prévue dans mon sublime fichier Excel de budget. Si vous achetez mon bouquin, ceux que vous soutenez financièrement, ce sont les Editions de l'Instant Présent, et votre libraire chéri, et c'est déjà très bien ! Et vous contribuez ainsi à ce que le contenu de ce bouquin se répande, et c'est un peu ce pour quoi j'ai passé du temps à l'écrire (et non pour la Lamborghini. Dans laquelle caser 3 sièges auto peut s'avérer compliqué)

Surtout que, sans vouloir vous énerver, il n'empêche que depuis 2 jours je suis riche, riche, riche, et riche de VOTRE argent. (dit comme ça c'est vraiment vraiment énervant en fait, hein !? Niark niark)


Riche parce que enfin, vendredi, j'ai perçu (avec SI PEU de retard) mon congé maternité !!!! (ben oui, c'est votre argent ! Et aussi le mien, un peu celui de tout le monde non ?)

6 mois d'indemnités journalières qui tombent d'un coup, ça fait du bien.

Evidemment, ces 6 mois ne sont pas tombés sans efforts

  • Non seulement il a fallu faire un môme pour cela (argh), 
  • non seulement il a fallu exercer une activité pro avant, 
  • MAIS il a surtout fallu marquer la CPAM à la culotte pour obtenir mes sous.


  1. Bon, au départ, je partais mal : j'avais tardé à envoyer mon dossier (Cf. mon secret pour réussir à tout faire).
  2. Ensuite, le COVID épisode 1 est passé par là, ce qui n'a bien évidemment pas accéléré la vitesse de traitement des dossiers par la CPAM.
  3. Puis, suite à relance, celle-ci a fini par me dire qu'en fait le papier de mon arrêt maternité n'était pas le bon : celui que ma gynéco avait rempli contenait exactement les mêmes informations que le formulaire qu'ils souhaitaient que je remplisse, évidemment, mais ce n'était pas LE BON formulaire. (c'est à ce stade que j'ai commencé à me dire que j'allais avoir de quoi vous faire un billet dans le genre de celui écrit naguère sur mes démêlés CAF/Pôle Emploi. Les vieux de la vieille se souviendront, les autres... peuvent toujours aller rigoler un coup.)
  4. Donc redélai pour solliciter mon hôpital pour que ma gynéco fasse le nouveau papier (= demander, attendre, ne voir rien arriver, relancer, apprendre que ma première demande n'a jamais été transmise, obtenir enfin le papier - avoir écouté l'intégrale des 4 saisons de Vivaldi en temps d'attente au secrétariat) 
  5. puis calme plat.... longtemps.... puis durant l'été, début de relance par la Gwen : on m'informe qu'au vu des délais actuels mon dossier sera traité début septembre (2020; ça aurait pu être 2022, eh, j'ai du pot)
  6. Je scrute mon compte en  banque et mon compte ameli début septembre (Sœur Anne, Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?). Quelques jours après la date annoncée, hop, ameli est plus que jamais mon ami, je re-relance. Joie ! On m'informe que l'argent me sera réglé "dans les prochains jours".

Ce qui est approximativement ce qu'on me dira à chaque fois qu'à intervalles de 10 jours je relancerai. Avec toujours le même flou artistique sur la définition exacte du "prochains jours"

Bref, j'ai eu mes IJ vendredi.

Depuis deux jours, c'est la fête, je fais / Monsieur Bout fait tout ce que nous attendions de pouvoir faire

  • rembourser les quelques milliers d'euros empruntés à une copine pour combler un découvert abyssal
  • payer les frais de scolarité d'E.
  • payer l'avance sur travaux pour la copro
  • régler la facture d'eau
  • prendre RDV chez une psy pour enfin faire tester F.

Et surtout : arrêter de regarder notre compte tous les matins avec le fol espoir que la prédiction de la Fée Cpam se soit enfin réalisée dans la nuit.

Je vous l'avoue, ça a quand même été mon réflexe samedi matin au réveil. Et puis d'un coup hop, j'ai réalisé que non, pas besoin, tout allait bien. Ce petit pic d'adrénaline et de suspens du matin va me manquer, en fait !


(voilà, c'était un billet rapidos de circonstance, le premier après un looong silence du au fait que les dernières semaines ont été invivables professionnellement; pas de grande littérature ni de profonde réflexion pour ce coup-là, mais je vous promets de faire mieux bientôt puisque le rythme va peu à peu se normaliser. Youpi.)

mercredi 4 novembre 2020

200 moments de parentalité positive : le tirage au sort !

 3 semaines quasiment sans billet de blog, pour cause de croulage sous le boulot : passage en distanciel (so COVID, dans les tendances de l'hiverde tous mes modules de formation managériale (ou en tous cas de ceux que j'ai à dérouler en ce moment), c'est hyper chaud techniquement et passionnant pédagogiquement (et vice-versa), bref PRENANT.

Du coup voici enfin le tirage au sort du concours organisé pour les 1 an du chef d'œuvre littéraire que sont les "200 moments de parentalité positive (ou pas)" !

Les conditions du tirage au sort sont à l'image de mon quotidien :

  • réalisé avec H. dans le Mei-Tai
  • réutilisation du premier papier venu : en l'occurrence, le courrier de la CAF m'informant qu'ils réouvraient mes droits au CMG (demande traitée en quelques jours ! Gasp. Alors que j'attends toujours les millions du congé maternité que me doit la Sécu)
  • dans un pot de conservation Glasslock



selon ma devise actuelle  : Marmots, Boulot, Popots.


AND THE WINNER IS ....

myfrenchplate 


qui participait sur insta !!

Bravo et merci à elle de contacter les Editions de l'Instant Présent pour leur communiquer son adresse ^^