vendredi 30 juin 2017

Se méfier de Saint Joseph

Traditionnellement, on conseille volontiers, dans les soucis immobiliers ou professionnels, d' invoquer Saint Joseph.

Nous avions entendu cela pour la première fois au moment du chômage de Monsieur Bout : 3 mois et demie n'avaient apporté qu'une demie piste vite avortée, et sinon, calme plat.
3 jours après que Monsieur Bout ait commencé à solliciter Saint Joseph, s'ouvrait une semaine de folie à l'issue de laquelle il avait QUATRE pistes en cours, dont celle qui finalement déboucha, et qui était vraiment sortie de nulle part (tombée du ciel, dites-vous?)

Avec cet historique en tête, c'est pleine de confiance qu'il y a quelques semaines de cela, alors que nous nous préparions à faire notre offre ridiculement basse sur notre appart de rêve à Strasbourg, je me suis tournée vers Saint Joseph. On  m'avait dit "sois précise", je fus donc très précise en indiquant même l'adresse du bien.
Cela n'empêcha pas notre offre de recevoir un bon gros râteau.
L'espoir faisant vivre, je ne désespérais pas d'avoir le vendeur à l'usure, d'autant qu'en torturant notre banquier notre fichier Excel de budget j'avais réussi à identifier une toute petite marge pour revenir vers lui avec une offre un poil plus haute. En parallèle, j'ai continué à visiter d'autres appartements, l'un d'entre eux prenant peu à peu la tête du classement, mais en étant loin de cocher toutes les cases.


Et voilà comment Saint Joseph, faute de réussir à nous trouver un logement strasbourgeois à la fois conforme à nos souhaits et compatible avec les nouvelles orientations pro de Monsieur, est tout simplement venu bousculer ces dernières (oh, si peu) histoire de nous trouver un logement francilien pluuus que conforme auxdits souhaits. 
  • une maison ! 
  • 4 chambres PLUS la salle de classe quand je voulais 4 chambres DONT la salle de classe ! 
  • Jardin ! 
  • proximité immédiate avec un [tout petit] centre-ville ! 
  • proximité quasi immédiate avec un immense espace vert ! 
  • et même, par dessus le marché, une cheminée, une jolie cuisine, un environnement voisinal qui semble extrêmement sympa, ...
Une maison dont le premier compromis avait explosé faute de prêt, et pour laquelle deux autres pistes étaient à deux pas d'aboutir, mais en stand-by dans l'attente de la finalisation d'un divorce pour l'une, de la vente du logement précédent pour l'autre... Bref, un joli concours de circonstances qui nous aura permis, à nous, d'arriver au bon moment pour emporter le morceau.

Saint Joseph ne s'arrête pas là.
Mon chef normand m'a rappelée cette semaine : il aurait ptet même un job pour moi !! Mon chef préféré ! Dans l'environnement pro dans lequel je me suis le plus épanouie de toute ma vie pro ! (et ce serait ok pour du temps partiel !)

N'en jetez plus !

Moralité : oui, Saint Joseph est efficace.
MAIS faites gaffe: il ne manque ni d'imagination, ni d'humour, et ceci peut préparer quelques menues surprises au passage.


J'y réfléchirais à deux fois, si j'étais vous...

lundi 26 juin 2017

Un weekend lambda

Vendredi 
  • déposer les enfants chez les amis assumant l'accueil du vendredi
  • filer dare-dare récupérer nos covoitureurs Blablacar (pour une fois qu'on a des places libres à l'arrière!!)
  • gérer les bouchons parisiens (et se dire que décidément un truc qu'on va adorer ce sera la circulation)
  • arriver juste à temps pour notre première visite; en enchaîner 4 jusqu'à 20h30
  • filer aux Tuileries pique-niquer avec des amis de promo
  • revenir (tard) en proche banlieue ouest chez les potes nous hébergeant
Samedi
  • enchaîner sur 4 autres visites + une contrevisite de la favorite;  en profiter pour visiter les alentours et tomber amoureux de la localisation de ladite maison
  • refaire le budget sur 5 ans en fonction des données correspondant à cette maison sur le trajet nous ramenant chez nos potes (je vous l'ai déjà dit que je le kiffais, mon fichier budget ? oui ?! Ben je vous le redis.)
  • appeler le beau-frère pour avoir une estimation grosse maille du coût des travaux envisagés
  • dans la voiture garée devant chez nos potes, formuler notre offre
  • profiter de la soirée d'anniversaire organisée en l'honneur de nos hôtes
Dimanche
  • au matin, filer direction Strasbourg (re Blablacar, re bouchons)
  • consulter fébrilement son téléphone tous les quarts d'heure dans l'attente d'un retour de l'agence
  • appel de l'agence, porteuse d'une contre-offre des vendeurs
  • reprendre nos calculs afin de voir si ça passe
  • rappeler l'agence, accepter la contre-offre, proposer une signature du compromis au vendredi suivant
  • déposer les covoitureurs, récupérer les enfants chez les amis ayant assumé l'accueil du weekend
  • faire une soirée crêpes pour fêter ça
  • dresser la longue liste des trucs à faire le lendemain...

En bonus durant ce weekend
  • une pensée émue pour Flylady : deux maisons en particulier étaient constitués de HotSpots géants et hurlaient "désencombrement !!!!" ... cela m'a fait sourire et un peu agacée aussi : 
    • autant quand je vais chez des amies chez qui c'est le bazar, cela ne me choque absolument pas, mais au contraire m'attendrit, je vois cela d'un œil complice de la fille-qui-sait-que-c'est-dur-mais-qu'il-n'y-a-aucune-situation-désespérée-et-que-ça-viendra-en-son-temps : je vois une co-bordélique, pas au même stade que moi
    • autant là c'était certes un clin d’œil marrant à la tête qu'a eue ma maison... mais pour le coup j'étais incommodée: parce que franchement, difficile de se projeter dans ces conditions ! Les pièces avaient l'air toutes petites de ce fait.
  • un zeste d'envie : la maison que nous avons choisie est décorée avec beaucoup de goût : pas forcément le mien, mais c'est tout de même très harmonieux, y a des petites touches par-ci, des petites touches par-là, rien de trop, mais rien de vide... bref, ça me renvoie au fait que niveau déco, je suis assez nulle. Naaaaan, j'ai juste un style de déco (très) minimaliste !
  • un processus intéressant : notre future maison est la première visitée. Nous en sommes sortis tièdes. 
    • Mais à chaque maison visitée ensuite, elle a gagné des points, jusqu'à ce que nous délirions d'enthousiasme. 
    • D'ailleurs au départ nous avons failli ne pas la visiter : pas mal au-dessus de notre budget, localisation un peu différente de ce que nous pensions vouloir...
  • chaud au cœur devant la manière dont nos enfants ont été choyés par les amis qui les ont accueillis, et qui nous ont, en plus de cela, gâtés à coup d'informations et reportages photos en temps réel. C'était la première fois que nous confiions comme cela nos enfants en dehors de la famille. Moralité, nous pouvions d'autant mieux nous concentrer sur ce que nous avions à faire qu'il n'y avait pas de doute à avoir sur le fait que nos enfants passaient des moments formidables en notre absence.
  • de l'encouragement éducatif encore, sur les retours faits sur leur comportement durant ce weekend. Cela est venu dans le prolongement d'une discussion intéressante lue sur un groupe FB autour de l'éducation positive : quand le comportement de nos enfants à l'extérieur, loin de nos yeux, vient confirmer que ce que nous transmettons est solide...

Bref : un weekend shopping efficace

et une maison, une maison, une maisooooooon
qu'elle est trop belle


(Hélène: maintenant, je m'envie moi-même)


On a bien choisi, hein ?!


vendredi 23 juin 2017

Flylady à la perfection

Flylady:
la voie vers le salut, 
vers une maison étincelante 
et un nouvel âge réminiscent !

Tout récemment, une nouvelle copine découvrant Flylady m'a fait une remarque fort pertinente en observant un parallèle entre Flylady et régimes alimentaires.
Une fois n'est pas coutume, cela m'a fait réfléchir...

Quand on fait un régime ou qu'on se tient à un système d'organisation (ou plus généralement, d'ailleurs, quand on tient au quotidien une résolution difficile) chaque effort accompli fait beaucoup de bien au moral, chaque jour passé "dans les clous" nous emplit d'un bien-être, d'une fierté et d'une énergie très appréciables, et nous encourage ainsi à persévérer dans le bon chemin. En effet, cela nous procure un sentiment de maîtrise sur notre vie, sentiment dont nous avons tous besoin à un niveau ou à un autre.
Mais du coup, quand on glisse, l'effet inverse est terrible: dévalorisation, démotivation, et laisser-aller plus ou moins total: 
  • si je me suis déjà enfilé 3 barres du chocolat interdit, pourquoi ne pas finir la plaquette ou me refuser une gaufre pendant que j'y suis, hein.. 
  • et si mon évier est resté crade et mon Hot Spot vespéral en jachère, autant rester au fond du canapé plutôt qu'aller lancer ma lessive nocturne. 
  • Et le lendemain, bof, si ça fait 2 soirs que je n'ai pas fait briller mon évier, alors un 3ème ne fera pas grande différence à ce stade, hum?

C'est piégeux. Très piégeux. Car ces montagnes russes émotionnelles finissent par nous épuiser, et nous persuader que
  • la solution choisie (type de régime ou système d'organisation) ne fonctionne pas 
  • et/ou la personne (nous) est nulle / pas fichue de de se discipliner.
Et nous revoici démunis face au problème, avec en prime le découragement lié à l'échec.


Remettons-nous bien dans le crâne comment Flylady pointe du doigt le perfectionnisme comme cause principale du bordélisme. Il est capital de se rappeler que c'est ce même perfectionnisme qui peut finir par étouffer la Flylady qui s'efforce d'éclore en nous.
  • Certes, Madame Mouche nous incite à instaurer des routines et à les suivre, afin de prendre de bonnes habitudes et de diminuer l'effort demandé par les tâches concernées (petit rappel sur le sujet à lire ici
  • Certes, dans la phase de prise desdites habitudes, mieux on colle à ses routines, mieux le mécanisme d'habitude peut se mettre en place
  • MAIS cela ne signifie par pour autant qu'il faille se mettre une pression monstre pour dérouler la totalité de ses routines! La discipline ne fait pas de nous des robots, donc si on n'accomplit pas tout comme un robot cela ne signifie pas qu'on "manque de discipline" et que tout est à jeter.
Même une demi-routine fait du bien à notre maison. La seule personne à qui une demi-routine peut faire du mal, c'est nous : des sales nains peuvent s'en servir dans leur réquisitoire à charge, et tenter de nous expédier au pilori "oooouh t'as pas fait toute ta routine, ouuuuuh la nulle!". Si... on les laisse faire.

Une étude 100% fiable réalisée par votre servante vous l'affirme.

100% des Flyladies font leurs routines de manière imparfaite.

Y compris votre humble servante, qui constitue une part non négligeable de l'échantillon fortement représentatif sur lequel a été réalisée l'étude susmentionnée.
J'en parlais ici, mes routines ne sont pas toujours faites parfaitement, loin de là!
Mais je réalisais encore tout récemment que cela n'empêche pas ma maison de fonctionner; elle est moins propre et rangée que je ne le souhaiterais, mais bien davantage que si je déclarais que "les routines Flylady, ça marche pas" et filais me réfugier sur le canapé pour panser mes plaies d'amour-propre de fille-qui-ne-fait-pas-Flylady-parfaitement.


En effet, se libérer de la pression de la perfection permet de se botter plus facilement les fesses: quand le canapé nous tend les bras le soir, il peut être difficile de lui rétorquer un "VADE RETRO, CANAPAS, tu ne m'auras pas, je vais faire TOUTE ma routine !!" + rire triomphant.
En revanche, un truc du genre "ô mon séducteur, souffrez que je diffère de 5 minutes le plaisir immense que j'ai à m’affaler sur vos coussins, le temps que je ..." et hop on insère une des tâches de routine du soir négligée. Peut-être que du coup ça nous donnera le peps nécessaire pour en enchaîner encore une ou deux supplémentaires, peut-être pas.
On s'en fiche. Nous avons quand même tenu bon sur un point. 

En régime comme en Flylady, lâcher la mentalité du tout-ou-rien, c'est s'offrir la possibilité d'un 10%, 30%, 90%, bien plus humain, bien plus réaliste, et à la longue, bien plus efficace.

Le tout est de ne pas laisser l'imperfection siéger trop longtemps au même endroit, auquel cas il existe un risque réel de perte de l'habitude concernée. Typiquement, moi, si je vous révélais combien de fois j'ai nettoyé mon évier ces dernières semaines...
Mais  même alors ! Rien n'est perdu: 1 habitude de perdue, 10 de retrouvées il est toujours possible de renouer le fil et de domestiquer à nouveau les points qui nous ont échappé.

Alors justement, puisqu'on en parle :
Début juin, étant sur le point de partir faire ma virée dans l'ouest, j'avais prévu de meubler le silence que cette odyssée allait occasionner sur le blog par la réédition un à un, sur la page Facebook du blog, des billets Babysteps de Flylady, histoire d'offrir à certaines l'occasion de s'y mettre, de s'y remettre, ou de se réapproprier l'un ou l'autre point tombé en déshérence.
Puis j'ai changé d'avis :  j'ai gardé cela pour la semaine prochaine, car je souhaiterais justement faire d'une pierre plusieurs coups
  • donner l'occasion à des tas de personnes de découvrir et s'y mettre dans la rigolade générale (c'est pourquoi allez-y ! Likez, partagez, taguez quiconque vous semble pouvoir être séduit par ce défi, pluzonestdefouspluzonrit!!)
  • donner l'occasion à celles qui s'y sont déjà mises de retravailler un peu l'un ou l'autre point
  • me motiver, moi, pour réapprivoiser ceux que j'ai peu à peu laissés de côté : tout au long de cette réédition des Babysteps, je ferai mes routines comme à l'accoutumée (c'est-à-dire imparfaitement), mais en m'imposant a minima d'avoir bien accompli le Babystep du jour (y en a que j'attends avec une impatience sans nom #DecentHour).

Début : mercredi 28 juin !

Moralité : Flylady à la perfection... elle lui dit: "crotte!"

jeudi 22 juin 2017

C'est chouette aussi - les urgences pédiatriques

C'est la canicule ?
Vous ne savez comment faire pour réconcilier amusement de vos enfants et survie dans un climat extrême?

Plusieurs solutions testées par votre servante !
  • lundi
    • laisser se prolonger les siestes jusqu'à 18h, aller ensuite rendre visite à la voisine, dame âgée dont le salon est climatisé, sous prétexte de lui offrir des biscuits rapportés de Normandie, 
    • à 19h30 seulement, descendre au parc armée d'un pique-nique et y rester jusqu'à 22h (remercier bien fort l'IEF de n'obliger personne à se lever le lendemain)
  • mardi:  filer à la piscine avec des copines IEF dès la fin de sieste. Passer le reste de l'après-midi à infuser dans la pataugeoire, terminer par un pique-nique sur place
  • mercredi
    • programmer un pique-nique pour le déjeuner, puis, pendant que le Bébou passe l'après-midi en collectivité
    • regarder d'un air absent sa Bébounette s'amuser sur le toboggan, tomber... et s'ouvrir le menton.

Vous avez gagné le gros lot!
3 petites heures aux urgences pédiatriques, 
à profiter successivement de leurs deux salles d'attentes aux innombrables attraits, 
le tout en milieu climatisé.

photo floue car prise à la va-vite pour rassurer un papa un peu alarmé

Bref une salle de jeux climatisée, gratuite, dans laquelle la Bébounette, vite remise du choc de la chute, s'en est donné à cœur joie.
Des activités pour les adultes sont également proposées, avec en l'occurrence, une démonstration de couture en temps réel.

Et 4 points de suture offerts, 4!

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Tout de même  
  • petit pincement au cœur : l'entrée est la même que pour les urgences maternité, je suis donc déjà passée par cette porte, une nuit il y a un tooout petit peu plus de 2 ans
  • je suis contente que la Bébounette se soit cassé la figure d'une manière on ne peut plus anodine, en bas du toboggan, le truc bête impossible à empêcher, et non au cours de l'un des nombreux trucs un peu casse-cou qu'elle entreprend à longueur de journée. Ça m'épargne la tentation de la surprotection.
  • mention au personnel très prévenant et doux, qui m'a laissé le temps de calmer ma Bébounette pas très motivée pour s'allonger sur la table, et qui ne lui a pas ménagé ses encouragements (ayons un regard indulgent pour le jeune ??? - je suis nulle sur les codes couleur sensés renseigner sur les fonctions respectives des intervenants - qui a répété à plusieurs reprises "oh oui, tu es courageuse, oh oui ça c'est être grande ça"...)
  • last but not least : je mesure ma chance de faire connaissance avec ce service pour quelque chose d'aussi anodin. Durant l'attente, j'avais en tête une chronique récemment lue dans un magazine allemand sur le fonctionnement des urgences pédiatriques: "Seid froh wenn ihr warten dürft": réjouissez-vous d'avoir le droit d'attendre...  



mercredi 21 juin 2017

Si j'aurais su! - Quelques effets collatéraux, potentiels ou avérés

1. Nous bougeons à Paris, donc, 
    2. et cela au terme d'un feuilleton à l'intrigue rondement menée. 
         3. Ce léger changement d'environnement entraine en outre une série d'autres changements, que ceux-ci soient confirmés, ou qu'il s'agisse tout simplement de nouvelles pistes, nouvelles questions à creuser (des fois que je m'ennuie et ne sache plus comment occuper mon auguste cerveau).

  • sur le plan pro pour la Gwen :
    • au cours de l'opération séduction menée par son futur-ex-ex-employeur (ah, j'en ai perdu en route, là), celui-ci est même allé jusqu'à suggérer que peut-être ils pourraient me proposer un poste à moi aussi, car ils auraient des besoins. 
      • Une hypothèse que nous allons creuser, sachant qu'il est clair et net pour moi que je ne veux rien au-delà d'un 50%
      • Mais veux-je un 50%? Une chose est sûre, comme je m'amuse bien chez moi, il est impératif qu'on me propose quelque chose d'au moins aussi amusant pour m'en sortir, de chez moi! Donc cela dépendra du contenu exact du poste envisagé.
    • je vais pouvoir relancer mes recherches de cours: en IDF, nombreuses sont les écoles à statut non public donc non concernées par la disposition règlementaire à la noix au sujet de laquelle je me lamentais l'an dernier, et susceptibles d'être intéressées par les interventions que j'ai à proposer. 
      • J'ai d'ailleurs passé une partie de mon weekend à pondre un plan de cours afin de l'envoyer à l'école dont Monsieur Bout et moi-même sortons. 
      • J'avoue que pour le coup cela me plairait bigrement, je pourrais concilier 
        • le beurre: beaucoup de disponibilité à la maison, 
        • l'argent du beurre: même si le budget a été construit sans l'hypothèse d'une activité pro chez moi, à cet égard Monsieur Bout ne cache pas sa forte envie de ne pas être tout à fait seul à pourvoir aux besoins du foyer. Comme évoqué ici cette pression l'angoisse un chouilla...
        • et le c* euh la conversation de la crémière : ça serait assez intéressant car j'y serais probablement bieeeen plus libre de faire ce que je veux que je ne l'aurais été si la piste similaire que j'avais à Strasbourg s'était concrétisée.

  • sur le plan de la politique familiale : si le cas pro N°1 se concrétise, il faudra reculer l'arriver d'un numéro 3 : ne pouvant pas travailler au-delà des touts premiers mois de grossesse, ça n'aurait aucun sens pour moi de commencer un job pour tomber enceinte dans la foulée.

  • sur le plan immobilier
    • c'est cool de s'être fait la main, maintenant que nous sommes rodés nous pouvons continuer nos recherches... à quelques km de l'endroit initialement visé, hum hum.
    • en plus, ça presse, car il nous faut un toit pour les débuts de Monsieur là-bas, si bien que nous partons ce weekend faire une orgie de visites
    • mais surtout : notre cible a aussi évolué : nos vacances à peine terminées ont permis à Monsieur Bout de réaliser l’intérêt d'un jardin pour les enfants: nous cherchons donc une maison avec jardin !!
    • Et ce dernier point, voyez-vous, est capital: depuis que nous avons tranché dans ce sens, je suis enfin en mesure d'apprivoiser ce déménagement : moi aussi j'y gagne quelque chose ! Un jardin ! Pas de voisine du dessous ! être propriétaire de MON bruit !! pouvoir me contenter de faire respecter MES limites sonores à moi ! Joie et liesse.

  • sur le plan de l'IEF
    • scolarisation or not scolarisation ? (au vu de la proximité de la super école Montessori susmentionnée) 
      • Bon, ça c'est déjà tranché pour cette année : l'école est bien entendu complète pour 2017-2018. Mais F. ira probablement y profiter des activités proposées les mercredis. Et nous verrons les années suivantes. (m'enfin vu le prix, c'est surtout si je bosse que la question pourra vraiment se poser). 
      • Bref, c'est davantage que désormais, si l'IEF commence à trop me peser, je sais, dans un coin de ma tête, que j'ai éventuellement une alternative clé en mains à disposition...
    • bon, par ailleurs, j'avoue que je pleure la disparition du réseau, du Vaisseau, du jardin d'enfants, de mille autres choses encore qui contribuaient à une IEF épanouie. J'angoisse carrément... 
      • Pour m'aider à me projeter je suis déjà allée m'inscrire sur un groupe Facebook d'IEF ouest-parisienne, mais ... mes premiers pas là-bas m'ont laissé l'impression que la densité de familles IEF au m² est loin d'y égaler celle de Strasbourg. Difficile à avaler, quand durant toute cette année on a eu 2 supers copines IEF à 10 minutes de voiture de chez soi!
      • C'est pourquoi, du reste, je lance ici un appel au peuple
        • avez-vous peut-être des contacts de familles IEF à me refiler ? 
        • Des adresses de chouettes blogs IEF issus de ce coin-là, dont la lecture pourra me rassurer, que dis-je, m'enthousiasmer, du fait de toutes les chouettes activités racontées, possibilités mentionnées, etc? 
        • ATTENTION, il est important que ce soit l'ouest parisien, hein, parce qu'au vu des temps de transports en région parisienne, le contact d'une maman IEF de l'est parisien ne me sera guère d'utilité, car nos possibilités n'auront en fait rien à voir.

  • Sur le plan bloguesque : bon, eh bien, y a pas à dire, je vais faire de mon mieux, j'ai un taaaas de billets qui n'attendant qu'une chose, que je les écrive / termine, mais, ouuuh que c'est frustrant pour moi : il n'est pas impossible que ma fréquence de publication ne baisse provisoirement dans les prochains temps. J'ai un petit million de choses à faire, mon BuJou lui-même y perd le latin qu'il n'a pas.

Tout ça, c'est sur le plan des projets et des aspects pratiques. Je ne mentionne même pas la recherche d'un mode de garde et autres petits travaux annexes sur lesquels je sais pouvoir compter pour égayer les prochains temps.

Concernant le reste, eh bien... dans mon cœur s'allonge la liste de tout ce, tous ceux, que nous allons laisser derrière nous...
Je ne doute pas de notre capacité à nous recreuser un trou confortable là où nous allons, mais zut, pourquoi faut-il que ce soit au prix du trou que nous avons creusé ici ? 
Partir, c'est mourir un peu...

lundi 19 juin 2017

Si j'aurais su! - Tragicomédie en 5 actes

La famille Bout de retour en IDF malgré son mot d'ordre :  "tout sauf Paris" !  
Mais pourquoi tant de haine ?



Prologue
Je m'étais longuement épanchée sur le sujet, Monsieur Bout n'était pas ravi au boulot et avait demandé un 80% afin de pouvoir trouver hors du boulot un peu plus d'épanouissement. 
Nous étions partis sur une optique de
  • réduction de temps de travail, 
  • réduction de dépenses, 
  • réduction des ambitions professionnelles voire réorientation, 
  • stabilité géographique.
 Et puis.

Acte I.
Par un beau weekend de pont, le DRH de la boîte dont il avait démissionné en Normandie a cherché à le joindre. Et s'est acharné jusqu'à l'avoir au bout du fil. Pour nous, il y avait deux possibilités : soit il avait perdu les clés du camion une nièce qui avait un besoin urgent d'un stage en Alsace, soit il avait un poste à proposer.
La réponse fut: la réponse B.
Un très beau poste.
Un poste dont le niveau de responsabilités n'a rien à voir avec ce que Monsieur Bout a pu expérimenter jusqu'à présent.

Acte II.
Du coup, s'est posée l'insidieuse question : et si Monsieur Bout s'ennuyait tout simplement parce qu'il n'était pas au bon niveau de responsabilités ??? Est-ce son boulot qui ne lui convient pas, ou le niveau auquel il l'exerce ?
La question a mijoté 2-3 semaines, durant lesquelles Monsieur Bout a cherché à préciser les contours du poste proposé, et surtout s'est attaché à percevoir ce que ça lui faisait (en s'efforçant de faire abstraction du côté flatteur de la proposition).
Au départ la démarche visait surtout à vérifier si l'orientation que nous étions en train de prendre était la bonne. Creuser les contours du poste représentait l'opportunité d'un éclairage, un miroir, un test, sur ce qui le faisait vraiment vibrer. 
Nous ne pensions pas que ces discussions aboutiraient, car une chose était sûre : hors de question de bouger de Strasbourg si c'était pour perdre en niveau de vie. Donc nous étions persuadés qu'au moment où il s'agirait de parler d'argent, la décision s'imposerait d'elle-même.

Acte III.
Et puis le poste a commencé à vraiment plaire à Monsieur Bout.
Et puis les contours se précisant, j'ai commencé à pressentir que l'aspect financier allait peut-être se révéler moins bloquant que prévu, la fourchette de salaire pour un tel poste étant nécessairement très différente de celle pour les postes tenus jusqu'alors. 
Je dis "je" car à ce stade Monsieur Bout et moi-même étions d'avis diamétralement opposés : 
  • lui avait fichtrement envie du poste mais par peur de la déception, préférait se persuader que l'aspect rémunération allait lui interdire de le prendre, 
  • moi je frémissais à l'idée qu'il prenne le poste, mais j'étais optimiste quant à ses chances d'obtenir une proposition financière acceptable.
Ceci dit, je ne perdais pas espoir pour autant : j'avais réussi à me concocter un petit scénario idéal de derrière les fagots : Monsieur avait le poste mais son employeur actuel, afin d'éviter de le perdre, lui faisait une contre proposition avec un poste d'intérêt équivalent et tout le monde était content: 
  • chouette boulot 
  • en Alsace, 
  • avec augmentation de nos moyens financiers en prime, ce qui permettait même d'acquérir l'appartement pour lequel l'offre trop basse que avions formulée avait été refusée. Si c'est pas du chouette scénario, ça. Je pourrais rajouter "scénariste à succès à Hollywood" dans ma liste d'orientations pro possibles.

Acte IV.
Les contours du poste une fois éclaircis, ils ont demandé à Monsieur Bout ses prétentions salariales. Nous avions pensé à un chiffre un peu à la louche, mais avant de répondre nous avons pris le temps 
  • de ressortir le budget sur 5 ans réalisé lors de la proposition d'achat faite sur l'appart de nos rêves (ah ce que j'ai encore appprécié notre fichier magique!!)
  • de regarder ce qu'un achat en IDF impliquait en termes de mensualités, 
  • puis de changer tous les paramètres impactés dans le budget et de vérifier que le chiffre auquel nous pensions était bien cohérent. Ce qu'il était. Calcul qui fut d'ailleurs assez utile pour la négo car Monsieur Bout commençant à saliver sérieusement sur le poste, il était tenté de se montrer moins gourmand. Mais le budget établi avec précision lui permit de voir que non, en dessous du chiffre convoité il allait falloir sacrifier des choses qu'il n'était pas prêt à sacrifier.
Nous avons donc demandé.
Et obtenu. Nous avons obtenu ce que nous voulions, hein, non pas ce que nous demandions : en bons RH nous avions demandé davantage que ce que nous voulions.
Le temps de négocier quelques points annexes et pour Monsieur de prendre quelques renseignements  complémentaires auprès de son réseau et zou.

Acte V.
Son employeur alsacien s'est arraché les cheveux quand Monsieur Bout est venu parler de ce qui se tramait. Néanmoins ce dont nous commencions à nous douter s'est vérifié : la culture de l'entreprise n'est pas à confier de telles responsabilités à des "jeunes". 
En conséquence de quoi la contre-proposition alsacienne est restée vague, très vague (le même poste dans deux ans...), trop vague pour faire vaciller la détermination d'un Monsieur Bout au demeurant tout frétillant à l'idée de retrouver une boîte qui lui plaisait bien ainsi que moult collègues très appréciés.


Moralité: à partir de début octobre nos fantastiques aventures se poursuivront loin du cadre strasbourgeois, mais à proximité de Saint Germain en Laye, notre cible en termes de logement à la fois parce qu'une de mes sœurs s'y installe donc autant en profiter, et parce que s'y trouve une chouette école Montessori bilingue allemand, que nous serions contents d'avoir sous la main pour y envoyer nos enfants si un jour nous souhaitons les scolariser.

Ce léger changement de programme a des implications sur un certain nombre de plans, vous vous en doutez. 
Suite au prochain numéro ! 

samedi 17 juin 2017

Si j'aurais su! - Révélations exclusives

Vous l'attendiez, voici le mystère enfin levé! 

Savez-vous pourquoi nous avons atterri à Strasbourg il y a maintenant deux ans et demie ? 

Parce que Monsieur Bout devait être prochainement muté à Paris et que nous n'avions pas du tout envie de retourner dans cette ville monstre où nous avions commencé nos carrières et dont nous avions pu apprécier les avantages et inconvénients, lorsque nous étions encore des DINK. (double income no kids).
Il avait donc cherché du boulot ailleurs, le critère géographique étant : France entière sauf IDF. Le hasard des opportunités pro nous avait amenés à Strasbourg et nous nous en étions réjouis.

Savez-vous où Monsieur Bout travaillera à partir de début octobre (date exacte encore à définir)? 

À Paris. 
Chez son employeur de l'époque.




Gaussez-vous !

(je reviens vous expliquer le pourquoi du comment sous peu)

vendredi 16 juin 2017

Flemme ET gourmandise : Panna cotta au chocolat noir

Nous sommes enfin de retour chez nous!
Ayant accumulé un retard bloguesque monstre je commence par pondre un billet rapide pour une recette encore plus rapide, dont la simplicité m'a même permis de la servir à deux reprises pendant ces vacances (si bien que y a des gens qui attendent ladite recette).
Ben oui je sais pas vous mais j'ai toujours besoin d'un peu de temps pour me familiariser avec des fours étrangers, si bien que je pâtisse peu hors de chez moi. Alors que faire fonctionner un frigo inconnu c'est encore dans mes cordes.

Régalez-vous à peu de frais... mais avec un dessert dont la fraîcheur est fichtrement bien adaptée aux températures actuelles.
Pour 4 personnes
20 à 25 cl de crème de coco 
(petites briques qu'on trouve partout)
Même quantité de lait 
(je prends du lait de chèvre mais a priori c'est aussi compatible avec du lait de riz)
Agar agar 
(ou gélatine mais dans ce cas il faudrait l'ajouter après avoir ôté la casserole du feu)
2 cuillères à soupe de sucre
100g de chocolat pâtissier noir 
(si on souhaite que ce soit encore plus chocolaté rien n'empêche d'avoir la main lourde. Mais testez avec 100g c'est déjà pas mal )


Mode opératoire identique à celui de la panna cotta au chocolat blanc
  • faire chauffer tous les ingrédients ensemble, sauf le chocolat, 
  • puis une fois que ça a bouilli deux minutes (pour libérer le pouvoir gélifiant de l'agar agar), rajouter le chocolat coupé en morceaux sans mélanger et couvrir une ou deux minutes. 
  • Ensuite seulement mélanger, verser dans des verrines puis envoyer cela au frigo deux heures minimum.

Ch'est tellement bon que mon four ayant explosé quelques jours à peine avant les deux ans de la Bébounette, c'est venu tenir lieu de gâteau d'anniversaire. 
Accompagnée de fruits rouges cette recette est à se rouler par terre (je précise donc que je ne prends pas en charge vos factures de pressing).

À bientôt: j'en ai, des choses à vous dire! ;-)



vendredi 9 juin 2017

Zéro Déchet : remplacer Tupperware et papier cellophane par du verre

Les chamboulements se multipliant dans ma petite vie (au rythme auquel vont les choses c'est très bientôt que je pourrai venir dévoiler le prochain, évoqué en termes sibyllins dans ce mystérieeeeux billet:D), je n'ai pas beaucoup de bande passante pour intégrer également des évolutions vers le Zéro Déchet.
Ne voulant pas avoir les yeux plus gros que le ventre, je m'en console en espérant bien pouvoir avancer davantage prochainement.
Cependant, ne pas se mettre de pression a aussi l'avantage que des choses se décantent quand même toutes seules, et permettent des avancées, qui tombent comme un fruit mûr, sans effort : 
  • j'avais évoqué récemment un premier mini-pas, le zigouillage des mouchoirs en papier,
  • voici venu le moment de vous faire fièrement part d'un second pas : le remplacement du plastique des Tupperware et du papier cellophane par des récipients hermétiques en verre.


J'ai tout bonnement profité d'une vente privée pour fondre comme un rapace sur un lot de récipients de marque Glasslock.
A vrai dire, je venais de commander un autre lot, de marque Luminarc, sur un autre site de ventes privées, mais j'ai prestement annulé ma commande pour la remplacer par Glasslock. En effet, Glasslock offre l'avantage de proposer une gamme qui va non seulement au micro-ondes et au congélateur, mais également au four (jusqu'à 230°C). La perspective de pouvoir directement faire réchauffer mon surplus de lasagnes sans changer de plat m'a conquise. Par ailleurs, j'avais réfléchi à avoir un peu des deux (des plats de conservation allant au four, d'autres non), mais j'ai vite écarté cette idée malheureuse : évidemment que j'allais me mélanger les pinceaux (moi ou Monsieur Bout ou ma nounou ou qui que ce soit) et finir par expédier au four un plat pas conçu pour y aller.
(ATTENTION Glasslock produit 2 gammes, 1 allant au four, l'autre non… ne vous trompez pas ;-) )

Cela fait maintenant deux mois que ma série de plats est chez moi et j'en suis absolument ravie
  • c'est du solide, ça a très bien supporté les différents piques-niques du mois de mai (par sécurité, je tapisse le fond du sac d'un torchon, bien utile aussi pour éponger les saletés que cause un pique nique)

  • aucun souci pour le côté hermétique, j'ai transporté du houmous, de la compote, des plats en sauce

  • résistance thermique telle qu'annoncée : j'ai testé congélateur, four, passage à la vapeur (c'était un des points qui m'a fait aussi privilégier quelque chose pouvant aller au four : cuisinant à la vapeur, et n'ayant pas de micro-ondes, je réchauffe l'essentiel de mes restes à la vapeur, je tenais donc à ce que ceux-ci puissent être déposés dans le tamis de mon vitaliseur sans dommages), et micro-ondes (lors d'une sortie au Vaisseau), impeccable à chaque fois. J'ai tout de même pris soin, comme conseillé par le fabriquant, de permettre un petit sas thermique : je sors mes plats du congélateur une bonne dizaine de minutes avant de les glisser dans mon four.

  • un Monsieur Bout positivement ravi : il était très sensible au goût de plastique que prenaient selon lui les plats transportés et réchauffés dans un tupperware, et là le premier pique nique « Glasslock » qu'il a partagé avec nous l'a plongé dans une extase sans nom ;-)

  • de gros progrès dans la gestion des restes. Auparavant, ceux-ci étaient casés dans différents récipients (tasses, ramequins, saladiers) et recouverts de papier cellophane, et je les oubliais très facilement dans un coin du frigo. Dorénavant, leur présentation dans un récipient transparent m'aide à avoir mes stocks en tête, et donc à les utiliser dans un temps raisonnable, ce qui m'évite leur transformation en bouillon de culture.

  • stockage facilité : ces machins s'empilent les uns sur les autres dans mon frigo, ce qui n'est pas possible avec des récipients recouverts de papier cellophane. Je gagne donc de la place dans ledit frigo

  • finis les moments de frustration à se battre avec ce%#@£$ de rouleau de papier cellophane, qui ne se déchire jamais là où vous le souhaitez, se colle partout sauf là où vous voulez l'appliquer, bref, compte sans équivoque parmi les objets vicieux spécialement inventés pour vous pourrir la vie. Je précise que j'ai tout de même conservé un rouleau, au cas où, mais qu'il n'a du servir que deux ou trois fois sur la période. 

Superposition par mise en perpendiculaire
Seul inconvénient : il en faut un certain nombre, et je n'en avais clairement pas commandé assez (7). Ça défile vite ! Deux plats au congél (et encore, hein, c'est parce que j'ai un petit congél…), un reste de pâtes, un de quinoa, un ou deux de légumes, et zut, comment fait-on pour le pique-nique ?
Ceci dit c'est intentionnellement que j'en avais commandé une quantité inférieure à ce dont il me semblait que j'aurais besoin, je voulais tester les différentes formes à l'usage, et j'ai bien fait. 
  • J'avais pris des ronds et des rectangulaires, me disant que les ronds se prêteraient mieux au réchauffage au vitaliseur, 
  • et en fait j'ai pu m'apercevoir que non, les rectangulaires s'y prêtent vraiment très bien puisque je peux même m'amuser à les superposer.

J'ai donc (im)patiemment attendu une nouvelle vente privée pour compléter ma collection, ce qui vient d'avoir lieu, youpi tagada.



Autre point qui a contribué au succès de cette transition : j'ai réfléchi (si, si, cela m'arrive. Parfois) et j'ai réalisé que l'endroit où seraient stockés ces récipients influerait considérablement sur ma motivation à les utiliser. Qui n'a jamais renoncé à utiliser un tupperware par peur de se faire assommer par l'un d'entre eux en ouvrant le placard ? Ou par crainte de la difficulté à mettre la main sur le bon couvercle ?
Dès réception de ma première commande Glasslock, j'ai donc revu l'organisation de certains de mes placards de cuisine 

  • bazardé tous mes tupperware hormis un ou deux conservés « au cas où », mais remisés en hauteur
  • décalé un certain nombre de saladiers vers l'espace ainsi libéré
  • et rangé mes nouveaux petits récipients à la place desdits saladiers, c'est-à-dire juste au dessus du bout de plan de travail situé entre la plaque de cuisson (lieu de production des restes) et le frigo (lieu de destination des restes) : de ce fait, je les ai sous la main, et aucun obstacle ne vient entraver leur utilisation.
placard à l'autre bout AVANT
placard proche frigo AVANT
placard à l'autre bout APRÈS
placard proche frigo APRÈS





Moralité : avec ce petit pas là, j''avais choisi la facilité, c'est-à-dire de faire quelque chose me coûtant un minimum d'efforts pour un maximum de rendement, et j'en suis bien contente, puisque l'habitude est acquise et n'a produit qu'une chose : une envie de continuer vers d'autres petits pas !

Prochaine étape : penser à emporter lesdits petits plats lors de mes prochaines courses au marché, pour acheter ma viande en vrac...

vendredi 2 juin 2017

Point - progression en Mai 2017

Joli mois de mai derrière nous. Passé si vite ! Entre visites (familiales), visites (immobilières), et excursions et piques-niques divers afin de profiter du beau temps.


La Bébounette se développe toujours à grands pas.

Bien entendu, le développement langagier se poursuit, son vocabulaire s'enrichit, sa structure de phrases aussi (l'entendre dire "oh, j'ai trébuché", ou interroger les voisins de pelouse au parc "toi aussi tu mets crème solaire?".... rhooooo), mais peu à peu je crois que nous nous blasons ;-) 
 Nous nous sommes habitués à ce niveau d'expression!

Elle continue à s'autonomiser,
  • a appris à dénouer sa serviette seule,
  • profite de ce que ses sandales pour l'été ont de petits scratchs pour les ôter seule (à temps... et à contre-temps: pas un trajet en voiture aussi court soit-il où je ne me retrouve pas à devoir les lui renfiler, grrrr!)

au niveau motricité fine, la grande nouveauté est sa maîtrise grandissante des boutons pressions: elle a encore du mal avec ceux de notre cadre d'habillage, qui sont assez durs, mais boutonne et déboutonne avec passion les culottes de protection de ses couches (ce qui m'occasionne des fuites...)

Enfin, elle a fêté ses deux ans et notamment reçu sa première poupée. Énorme succès, elle s'entraîne donc à l'habiller et la déshabiller.



Cependant, c'est, ce mois-ci, chez le Bébou que j'ai perçu le plus d'évolutions.

Sur le plan "scolaire",
L'intérêt pour la géographie demeure : 
  • planisphère & puzzle de l'Europe, sont régulièrement à la fête. 
  • De plus en plus de pays européens sont connus, et F. commence à loucher sur les drapeaux. 
  • Par ailleurs, les fois où j'ai déniché des livres de type atlas à la bibliothèque, ceux-ci ont été lus, relus, et rererelus avec un plaisir manifeste.

La découverte des lettres rugueuses se poursuit: 
  • aux a, b, c, e, f, i, m, o, et s du mois dernier sont venues peu à peu s'ajouter : d, g, l, p, r, t et u. Et surtout, parmi ces lettres la plupart sont maintenant bien maîtrisées; seules le d et le b font fréquemment encore un gros bide.
  • F. commence à chercher à repérer les lettres qu'il connaît dans nos lectures, je m'efforce donc, en ce moment, d'avoir toujours un album de Babar à disposition, puisque ceux-ci sont écrits en lettres cursives et passionnent le fils comme ils ont captivé la mère...
  • enfin, il a fait quelques tentatives pour reproduire les tracés.
  • Par ailleurs, sur la toute fin du mois, j'ai profité de l'arrivée tant attendue de notre alphabet mobile pour le présenter au Bébou qui en est absolument ravi! Je reviendrai en parler dans un court billet prochain.

Les chiffres ont toujours la côte, F. compte à longueur de journée (du coup nous entendons aussi E. se raconter des histoires: "dix-huit, dix-neuf, cinq, sept,..."). 
La suite numérique et le dénombrement jusqu'à 20 sont désormais acquis, jusqu'à 30 c'est encore un peu fragile mais ça vient.


Sur un plan moins scolaire, 
le mois de mai a été marqué par de grands progrès vers l'autonomie
  • F. enfile désormais ses chaussures seul, 
  • se sert de l'eau (avec notre énorme carafe pas du tout montessorienne, et plus ou moins de dégâts aquatiques selon les fois), 
  • se douche de plus en plus souvent en autonomie.
Par ailleurs, mai a également beaucoup développé son implication dans le fonctionnement de la maison et notamment ses compétences en matière de rangement des espaces de jeux. Là aussi j'aimerais bien faire un petit billet sur le sujet, histoire que les leçons apprises dans l'aventure puissent éventuellement servir à d'autres.
L'intégration de certaines règles de la vie sociale progresse également : les bonjour et au revoir se font plus fréquents, notamment.


La Gwen est allée à 100 à l'heure tout le mois, elle a lu, parentalité-positivé, visité, calculé, et ... le mois de juin s'annonce dense ...
Avec une particularité toutefois : ayant bien apprécié l'Odyssée dans l'ouest de l'an dernier, je récidive. Nous partons donc demain pour une douzaine de jours. Mon activité bloguesque en sera probablement impactée, même si cette fois, au vu de l'actualité trépidante qui est la nôtre, je pars avec le PC sous le bras ;-) Je tâcherai cependant de venir livrer quelques billets tout de même.
A bientôôôt

(les bagages ne sont pas prêts, bien entendu!)