mardi 26 mars 2019

IEF ou école ? Le cas Bébounette 2019-2020

Après le suspens haletant autour de la question de l'école qui accueillera F. en septembre 2019, l'énigme de ouf autour d'une fameuse annonce bébéesque, voici un autre mystère d'éclairci : la question angoissante du mode d'instruction de la Bébounette pour l'année 2019-2020 : poursuivre en instruction en famille ou scolariser ?

Contrairement à ma vile tendance à vous infliger une moitié d'article haletante avant d'enfin cracher le morceau, je casse le mystère tout de suite : je crois que ça va être la fin de l’IEF pour elle aussi, en septembre.

Ca me rend très mélancolique, disons-le 
  • j’apprécie sa présence, 
  • à l’idée d’avoir une maison vide d’enfants pendant la journée (pour la première fois depuis 6 ans) je me sens toute bizarre, 
  • je reste convaincue qu’à un âge aussi jeune la possibilité de passer de loooongs moments à jouer, courir, lire, bref s’occuper librement est un trésor. 
  • Je déplore aussi qu’elle ne soit plus comme ça exposée 2 jours par semaine à autant d’allemand non stop -dont nous voyons en ce moment les effets !- en étant gardée toute la journée par une mamie au pair
  • J’apprécie aussi énormément la différence actuelle de rythme entre mes deux Bébous
    • je peux être avec elle pendant que F. est à l’école, et me consacrer plus à F. une fois qu’il est rentré. 
    • Idem, les mercredis matin, elle va aux activités du mercredi de l’école, et j’ai une matinée seule avec son frère. (je nuance toutefois : quand je dis que j’apprécie de cumuler IEF et école, ce n’est pas le cas sur tous les plans : par exemple, je suis frustrée que les horaires d’école de F. limitent énormément ma capacité à faire des sorties IEF avec E. Cette belle liberté que j’appréciais tant s’en trouve vraiment rognée)



mais

Avec ma reprise de travail, très clairement, je ne suis pas franchement (et de moins en moins) au RDV côté IEF :

  • Oh, certes, une partie de moi-même a essayé de me dire de me détendre, me susurrant qu’au fond, ce n’est pas bien grave, Charlotte Mason dit : rien de formel avant la 6ème année, machin. 
Oui, c’est chouette, cela me permet de prendre les choses avec un détachement relatif en ce moment. Mais ces temps-ci, quand même, la zébritude d’E. crève les yeux ; elle progresse à une vitesse phénoménale et j’ai la sensation très claire de la sous-nourrir. Clairement, elle serait preneuse de plus si je pouvais lui proposer plus, ce que je ne peux pas.

  • Je peux d’autant moins que, zébritude / progression-rapide-machin obligent : la Bébounette a plus ou moins atteint le niveau qu’avait son frère en fin d’IEF. 
Ce qui implique que, pour l’accompagner dans la suite de ses apprentissages, je ne vais plus pouvoir faire comme j’ai fait depuis septembre : me reposer sur « mes acquis », en déroulant pour E., avec tout juste quelques petites adaptations, les activités préparées à l’époque pour F. Non, il me faudrait explorer la suite, donc réinvestir du temps dans le travail de préparation.
  • Réinvestir du temps… que je n’ai pas, clairement : je suis partout, mais sûrement pas là.
  • Réinvestir du temps… et de l’intérêt ! Et c’est aussi là que le bât blesse. 
Oui, je suis une dame très occupée (très, très, au point que je vous dévoilais récemment mon secret pour tout faire). Mais comment se fait-il que, quand je me retrouve avec des choix à faire dans ma to-do list à rallonge, ces choix ne me conduisent jamais à faire un truc en rapport avec l’IEF ? 
Il est en temps de me l’avouer : je me retrouve à présent dans le même cas de figure que Maman’dala dans son billet chez moi en fin d’été dernier. En ce moment, mon intérêt personnel va beaucoup moins vers des questions de pédagogies / apprentissages et cie, que vers d’autres sujets. 
  • Ce n’était pas du tout le cas à Strasbourg, et je perçois vraiment la différence. A Strasbourg, j’étais à fond. 
  • Depuis, d’autres thématiques sont venus capter mon intérêt. Si bien que ledit intérêt ne va plus tellement à la prise en charge totale de l’instruction de mon enfant, aussi gratifiante soit-elle.
Car franchement, hein, avec E., je le soulignais déjà cet automne, c’est particulièrement gratifiant l’IEF, elle est tellement preneuse, les progrès sont immédiats, c’est chouette ! Mais même cela ne suffit pas.


Je me retrouve donc à me citer moi-même, dans le billet écrit il y a déjà fort longtemps, au démarrage de notre aventure IEF, quand je listais les raisons pour lesquelles nous prenions la décision de nous lancer dans cette aventure.
Parmi ces raisons, il y en avait deux en particulier
  • Nous voulions une instruction adaptée au rythme de l’enfant : ben, clairement, là, je ne suis plus capable de le suivre, ce rythme. Être instruite par moi ralentit E. C’est également une raison pour laquelle la scolariser en école « lambda » serait compliqué à mon sens : elle courrait le risque de s’ennuyer ferme
  • Nous voulions que nos enfants soient instruits par des personnes ayant vraiment envie de le faire. 
    • Tant que j’étais dans cette catégorie-là, l’IEF était le mode d’instruction présentant le plus de garanties à cet écart : 
      • 100% de chances d’un côté, : une Gwen à foooond ! 
      • une part d’inconnu de l’autre, puisque cela dépendait, justement, d’un(e) inconnu(e) et de son degré de motivation. 
    • Mais aujourd’hui où c’est mon degré de motivation à moi qui n’est pas au top, la probabilité qu’une autre personne remplisse mieux ce critère que moi est bien plus forte.

Incontestablement, ces deux points là sont très influencés par ma reprise de boulot / la création de ma micro-entreprise, et le fait que, bien qu'au départ j’aie créé cette micro-entreprise pour pouvoir bosser « un peu », et que mon objectif premier était que ce soit compatible avec l’IEF, à l’arrivée je bosse bien plus que « un peu », et cela nuit à l’IEF. 
Certes, une solution aurait pu être, maintenant que l’activité est lancée, de la réduire. J’aurais ainsi plus de temps, et puis du coup, ayant l’esprit moins occupé par ce pa- là de ma vie, je pourrais peut-être retrouver plus d’intérêt à la dimension IEF. Ou pas.

Mais là n’est pas la question, car plutôt que de réduire mon activité, il va plutôt s’agir, à la rentrée, de l’augmenter encore un peu. Les réflexions pro actuelles de Monsieur Bout le nécessitent : au vu des changements probables, la Gwen a besoin de 
1. générer du cash histoire de constituer des réserves financières 
2. Préparer une montée en puissance progressive.

Beaucoup de choses ont changé, depuis Strasbourg. Notre équilibre familial n’est plus le même, les envies et les besoins des membres de la famille ont évolué… Une page se tourne !


Pas complètement, cependant, car de ces années d'IEF il restera toujours un certain nombre de choses
  • la ferme envie de procéder ainsi pour un éventuel numéro 3 : entre une scolarisation à 3 ans et une à 4, je trouve que la différence est déjà très appréciable !
  • une bonne quantité de matériel Montessori : je vais revendre une partie de ce que j'avais acheté, mais conserver ce qui, de mon expérience, est sûr de resservir dans quelques années, si les vents nous sont favorables
  • une envie de m'impliquer, quand même, dans cette instruction, une sensibilisation aux différentes pédagogies, et l'habitude, pour les enfants, de partager cela avec moi. Même scolarisé, F. réclame toujours des moments dans notre salle de classe et même si je serai probablement amenée à réaménager un peu cet espace, je pense que de gros zestes de co-schooling demeureront
  • la ferme intention de se reposer la question, chaque année, pour chacun de nos enfants, du mode d'instruction le mieux adapté à ses besoins et à ceux des autres membres de la famille. Nos perspectives actuelles ne semblent pas laisser beaucoup de place à un retour à l'IEF dans les années prochaines, mais… depuis 3 ans 1/2 que ce blog existe, j'ai eu suffisamment d'occasions de constater qu'entre les perspectives que j'entrevois à un instant T et ce qui se passe véritablement à T+1, T+2, etc... il y a facilement un monde [soupir]. Laissons-nous surprendre...



La décision de la scolarisation de la Bébounette s’étant lentement dessinée en filigrane des derniers mois, s’est également posée la question du choix de l’école qui l’accueillerait.
  • Exit l’école publique du coin, à la fois pour des raisons éducatives, mais surtout au vu du « niveau » de la miss qui risquerait de s’ennuyer ferme dans une maternelle lambda. (par ailleurs, mon activité pro actuelle permettant de financer deux scolarités Montessori, cela facilite les choses. Il en aurait été autrement si nous n’avions vraiment pu qu’en financer une)
Restaient donc en lice
  • Ecole Montessori actuelle de F.
  • Future école Montessori de F.

J’ai pas mal hésité, évidemment sur le plan logistique il serait plus simple d’avoir les deux au même endroit. Cependant les deux écoles n’étant qu’à 10 minutes l’une de l’autre, le détour impliqué n’est pas non plus ingérable : un circuit triangulaire de 30 minutes, et zou je suis de retour chez moi.

Ce qui aura finalement fait peser la balance est l’aspect linguistique : E. ira dans l’école Montessori actuelle de F. afin d’y profiter de l’allemand. Ses progrès sur ce plan sont tellement énormes ces temps-ci que j’ai vraiment à cœur de continuer à surfer sur la vague. 
Nous ne savons pas encore si nous continuerons à fonctionner avec une mamie-au-pair l’an prochain (avec une implication réduite par rapport à cette année : environ 2 sorties d'école par semaine + le babysitting du soir en cas de sortie) : la décision dépendra de l’évolution de F. et notamment de la manière dont ça se passera avec notre prochain modèle, dont l’arrivée est attendue mi-mai, une fois notre G1 partie.

Si finalement nous décidons d’arrêter, au moins momentanément, le recours à ce système ô combien pratique pour la garde d’enfants + la transmission linguistique, ce ne sera pas sans regrets, alors autant minimiser autant que possible la perte sur le plan linguistique.


Autres facteurs qui ont joué dans la décision
  • Le prix : la future école de F. est sensiblement plus chère que l’actuelle
Mais surtout
  • La minimisation du risque : la future école de F. représente quand même un pari, nous ne savons pas précisément ce que nous y attend, alors que nous connaissons déjà l’actuelle, avec ses qualités et ses défauts. Si la future école de F. devait finalement nous décevoir (en écrivant cela je ne me contente pas de toucher du bois, non, je m’allonge de tout mon long sur la table de salle à manger – en bois), au moins le problème ne concernerait « que » un enfant.


Voilà donc deux décisions supplémentaires de prises. Même si parfois des regrets me viennent encore concernant la première, je suis tellement sous l’eau en ce moment que je n’ai aucun doute sur le fait que c’est la seule solution viable ; dans les circonstances actuelles en tous cas. La vie est longue et qui sait ce qu’elle nous réserve ?

Du coup, ça tombe bien, ça me laisse de l’espace de triturage de cerveau pour d’autres décisions.

lundi 11 mars 2019

Bébé-surprise




Il y a 
  • des bébés longuement planifiés et qui arrivent pile poil, 
  • d'autres qu'on attend, 
  • d'autres qui s'invitent par surprise, 
  • d'autres encore dont l'arrivée semble une évidence.
Ce bébé-là se sera finalement imposé par surprise. 
Sans préméditation aucune. 
En mode "Eh t'as vu ? Y a un truc de fous qui a commencé à se construire"
Mais après de premiers mois sans histoires, à grossir à une rapidité vertigineuse mais tellement naturelle, il lui en aura fallu des efforts et du temps pour arriver au produit fini. 

Pensez donc: 18 mois de grossesse !
Avant de finalement accoucher d'1,5kg... de manuscrit.

(Oh non ! L'ignoble Gwen a récidivé
Eh oui, faute de véritable annonce-bébé à vous faire, je me console en vous faisant un peu frétiller. 
J'ai encore d'autres possibilités devant moi : arrivée d'un chat ou de 2 poules par exemple… 
Les idées ne manquent pas ! 
La place pour les poules et le chat, en revanche, si.)

En tous cas j'ai adoré vous torturer, et c'est avec joie que je vous révèle qu'à défaut de faire-part de naissance en bonne et due forme, ou de déclaration de grossesse, la fameuse enveloppe de mon immonde teaser contenait



un contrat d'édition signé, en double exemplaire,
pour une parution prévue début octobre.


Yes, it's a BOY....OOK.




mais un bouquin qui traite de quoi ??? 
  • A. De travaux manuels, évidemment !
  • B. D'astuces beauté : tous les rituels qui me rendent irrésistibles, en 36 étapes ultra faciles à intégrer dans un quotidien de maman.
  • C. De 50 nuances de camembert
  • D. De la fameuse réponse D (mythe ou réalité ?)
  • E. De la Gwen : sa vie, son œuvre, ses amants, son yacht. 
  • F. De parentalité (mythe ou réalité, aussi ?)

Vous comprenez bien qu'avec une telle grossesse, tenir le rythme sur le blog a relevé / va continuer à relever du challenge. Mais on y croit ! 
Parce qu'encore une fois : "on peut faire des mirââââcles - Avec la foâââââ"

jeudi 7 mars 2019

P'tits Suisses d'une semaine

(non il ne s'agit pas d'un nouveau billet sur TooGoodToGo et les affaires faites sur l'achat de laitages)

Nous rentrons tout juste de vacances ! (d’où délaissement éhonté du blog, d’où prolongement scandaleux du terrible suspense, d’où hausse de 45% du rythme cardiaque du mon vénéré lectorat).

Ce furent des vacances suisses : une petite semaine passée dans le fin fond du Valais, canton suisse situé à l’Est de ce petit pays, où ont migré l’un de mes frères et sa femme, l’an dernier. 
Ledit frère est le parrain de la Bébounette, et nous avons toujours à cœur de favoriser le renforcement des liens entre nos enfants et leurs parrains marraines : incitation supplémentaire à venir découvrir le nouvel environnement du frérot.

Une semaine de vacances, un jour de trajet aller, un jour de trajet retour, cela nous a laissé 5 jours sur place, que nous avons largement rentabilisés !

  • Evidemment, un max de temps avec ma belle-sœur (actuellement au chômage), et mon frère une fois que celui-ci rentrait du boulot (à 17.30 généralement. Vive les horaires suisses). 
Du temps et de chouettes conversations

  • Ensuite, eh, l’objectif numéro 1 de ce voyage (hormis voir le parrain) était de poser pour la première fois les Bébous sur des skis. Objectif accompli ! 
Nous avons profité des chouettes infrastructures mises gratuitement à disposition au bas d’un des domaines skiables du coin pour faire faire aux enfants leurs premières descentes. Ils ont tous les deux apprécié, mais si la Bébounette a ensuite fatigué assez vite et était très heureuse de se faire promener en tenant un bâton de ski tiré par son père (lui-même à pied), le Bébou n’a cessé de profiter du tapis roulant pour enchaîner les descentes. Il a très vite osé lâcher ma main (moi j’étais à skis), fait ses premiers chasse-neiges, et commençait à apprendre à tourner quand nous avons mis fin à la séance au bout de 3 bonnes heures. 

J’avoue que nous avons été impressionnés tout à la fois de ses progrès, de son endurance et de sa motivation. Nous avons indiscutablement un Bébou sportif (nous ! c’est comique), et du coup nous allons devoir réfléchir à la meilleure manière de permettre à cet aspect là de s’exprimer… un sport qui le défoule, le valorise, dans un contexte bienveillant… Je suis (encore et toujours !) un être à la recherche ! 
Je regarderai les possibilités offertes par sa future école à ce niveau, il me semble qu’ils pouvaient proposer des trucs intéressants le soir, sur le temps périscolaire…

En tous cas, vraiment, je suis ravie d’avoir coché cette case. Le ski est quasiment le seul sport que j’aime, et j’avais vraiment envie de transmettre cela aux enfants. Or c’est rendu un peu compliqué par le fait que le concept de la « semaine au ski » ne peut pas vraiment correspondre à notre famille, Monsieur Bout n’aimant pas skier.


  • Objectif numéro 2, justement : permettre à la Gwen de skier elle aussi. 
Pour la première fois depuis notre mariage, ce qui veut dire que je n’avais pas chaussé de skis depuis la bagatelle de 11 ans. 
Mais tout s’est merveilleusement bien arrangé, Monsieur Bout a géré les enfants la journée du samedi, et le frérot, la belle-soeurette et moi-même avons eu droit à une très belle journée de ski. Je me demandais quelle figure je ferais après aussi longtemps mais… les réflexes sont revenus quasiment tout de suite ! 
Seule ombre au tableau : cette journée m’a bien confirmé que, vraiment, ce serait une activité très adaptée pour du temps de qualité en couple, mêlant une juste proportion de plaisir et d’excitation personnels avec une bonne dose de partage à deux (papote sur les télésièges, clins d’œil et échanges en cours de descente). 
Ce serait…pour moi. Pour moi uniquement, pas pour Monsieur Bout, cf. plus haut. Donc c'est raté. Sniiiiiiif.


  • Autre « objectif » de ce voyage (ou en tous cas, truc prévu) : rencontrer mon fan club ! 
Eh oui, celui-ci est terriblement international (huhuhu) et donc le hasard a fait qu’une lectrice du blog est devenue (sans que cela soit lié) copine avec ma belle-sœur. Une nana adorable (mais bon, ce blog est lu par des gens adorables uniquement, c'est un critère) avec qui nous avons papoté papoté papoté... Moralité nous nous sommes vues plusieurs fois bien que son mari ait menacé de s’y opposer puisque (soi-disant !!) je suis à l’origine de toutes les dépenses inconsidérées faites au sein de son foyer. Si si. (Mais elle lui a rappelé que c’était aussi un peu à cause de moi qu’ils partaient en weekend en amoureux ensuite. Donc…)
C’était chèvrement chouette !


Globalement, j’étais assez modeste dans mes ambitions pour ce voyage, et donc ces points-là étaient les seuls que j’avais en tête / à cœur pour la semaine.


Maaaais nous avons eu droit à quelques bonus non négligeables

  • Un petit tour dans les thermes assez nombreux dans la région : hop, une après-midi sublime (avec temps sublime) à s’ébattre dans une eau bien chaude, à l’intérieur, à l’extérieur, avec bains bouillonnants, cascade, rivière enchantée. Les enfants étaient aux anges. Nous aussi.

  • Un carnaval suisse. 
Ce n’était pas du tout prémédité mais nous sommes tombés en plein carnaval. Et les Suisses fêtent quand même vaaachement mieux carnaval que le Français moyen ! Mon frère habitant dans un gros village, nous avons eu droit à un carnaval superbe (flonflons, chars, confettis à gogo … et bien évidemment, déguisements de la mort qui tue) sans cohue ni machins commerciaux. 
Enfants et adultes se sont bien amusés à se bombarder de confettis (en mode ultra ZD puisque nous remplissions nos sacs des confettis jetés du char précédent pour attaquer le char suivant – ou le voisin). 
Nous en découvrons encore dans certains recoins de nos vêtements. (et nous avons malencontreusement oublié les énormes sacs rapportés par les enfants. Ils sont restés sur le balcon du frangin ! C’est ballot hein. – mais c’est surtout que je me méfie de Monsieur Bout dont la fourberie confettiesque a été largement démontrée durant ces festivités)


  • Une cure de sommeil : qui dit horaires suisses dit couchers à des horaires uuuultra décents. 
Nous qui arrivions avec une dette de sommeil phénoménale, cumuler longues nuits et, parfois, courtes siestes, nous a bien requinqués.

  • La confirmation que, vraiment, non, il n’est pas encore temps de remettre F et E dans la même chambre. 
Parce que là, franchement, les couchers ont été reeeeeloooous, ça faisait vraiment longtemps ! Merci pour ce test qui nous évitera de stupides tentations / changements kamikazes.


  • La parfaite bonne conscience de n’avoir plus ou moins rien fichu de ce que j’avais prévu de faire dans mes temps morts. 
Ben oui, j’ai pas eu de temps morts… [yeux qui papillotent innocemment].

---- ne pas regarder ma to-do list, ne pas regarder ma to-do list, ne pas regarder….-----


  • Des discussions financières en voiture 
Décidément, nos trajets favorisent les longues discussions à deux, et suite aux grandes réflexions qui nous agitent en ce moment, il était temps de profiter de ce trajet pour éditer la version numéro 1000 (environ) de notre budget Excel et gagner ainsi en capacité de discernement pour l’avenir. 
Check. 
Les choses sont plus claires, tout le monde en ressort rassuré et au fait de ce qui est possible… et de ce qui ne l'est pas.

  • La découverte d’un pays vraiment sympa 
Paysages sublimes, douceur de vivre, raclette, et surtout, surtout ! Des gens gentils tout pleins. 
Des gens qui sourient, des gens qui, quand ils ont failli vous griller la priorité à un rond-point, pilent net, vous font un grand sourire en levant une main (par opposition à ceux qui vous fusillent du regard en levant un doigt, vous voyez ?)

  • Une légère envie de déménager, quand même, du coup. 
Parce que, hein, faut pas se mentir, notre vie francilienne a beau avoir beaucoup d’attraits, eh bien… je ne m’y fais pas totalement, avouons-le. 
Trop de gens, trop de gens pas contents, trop de voitures, trop de gris… 
Et là, l’émigration en Suisse, c’est tentant. Mais non, ce n’est pas (encore ^^) le scoop promis.

Parce que dans « déménagement pour la Suisse » il y a 
1. Déménagement (et vu comme le fiston digère ce genre de choses, hum, voilà, quoi) 
2. En Suisse (= pays très sympa mais qui n’a que faire des nos compétences de RH français)

Bref, I had a dream, mais ce ne sera pas pour cette fois.
Nous resterons des Suisses d'une semaine !


Et maintenant, peut-être serait il temps que je m’attaque enfin à la rédaction du billet-révélation-scoop ? 

Peut-être. 
Tout, tout, TOUT pour ne pas m’attaquer à mes lessives…