lundi 13 décembre 2021

10 astuces quand on invite des gens intolérants à manger

Nan nan il ne s'agit pas de l'oncle Robert qui fera des blagues racistes.

Il s'agit de vos bons amis chez qui il y a une intolérance alimentaire. Allez savoir pourquoi, je me sens super concernée par le sujet depuis l'arrivée de notre 3ème.

Or j'ai eu du pot, Boubinours étant né au début du 1er confinement, ses intolérances alimentaires ont été relativement faciles à supporter pendant longtemps : en effet, chez moi, elles ne me gênent que médiocrement. J'ai adapté ma cuisine et, dans les milliards de possibilités culinaires qui existent, je privilégie tout simplement celles qui sont compatibles avec le régime auquel les intolérances alimentaires de H. me soumettent tant que je l'allaite encore. 

Les intolérances alimentaires deviennent franchement plus relou quand on sort de chez soi, ce qui, curieusement, ne s'est guère produit la première année de vie du jeune homme, merci COVID. Mais depuis, j'ai repris une vie sociale, je suis ressortie au restaurant, et l'accumulation de moments frustrants + une discussion avec une de mes belles-sœurs cherchant à me régaler cet été, me conduisent à écrire ce billet.

En effet, pour quelqu'un qui comme moi n'a pas droit au gluten et aux produits laitiers, sortir devient vite énervant : on n'a le droit de rien manger. On en parle, d'un de mes derniers restau en date où la mousse au chocolat initialement annoncée comme sans produit laitier (oui, la mousse au chocolat demeure une excellente alternative si pas droit aux laitages ni au gluten) m'a été retirée in extremis par le serveur qui avait été vérifier une dernière fois auprès du chef ? (je suis très reconnaissante au serveur d'avoir fait gaffe, hein, mais franchement, le voir s'éloigner dans le soleil couchant en emportant une énorme coupe d'une mousse au chocolat bien noire.... ouin ouin ouin. M'en remettrai-je un jour?).

Je suis de plus en plus blasée et habituée à être privée de dessert au restau, et honnêtement, le coup du "je vous fais une salade de fruits", ben, non, zut, se contenter d'une salade de fruits quand tous les autres s'empiffrent de trucs gourmands, y a un moment (très vite arrivé pour ma part le moment) où on en a ras-le-bol.

Idem la maison d'hôtes où Monsieur Bout et moi sommes allés passer 3 jours en amoureux cet été. J'avais précisé à l'hôte mes soucis, du coup pour l'apéro il m'avait préparé une portion de la tartinade dans une cuiller à apéritif juste pour moi "pour éviter le pain". 

Bon point. 

Moins bon point : le repas prévu en table d'hôtes était un très beau tajine. Il n'avait manifestement pas fait le lien entre couscous et gluten.

Et comment lui en vouloir ? Je n'y connaissais rien non plus, avant.


Donc, si vous êtes dans mon cas d'avant (càd pas trop au courant), mais que vous avez malencontreusement 

  • 1. repris une vie sociale (quelle idée) 
  • 2. invité des gens souffrant d'intolérances alimentaires à dîner (vous cumulez) et que
  • 3. vous avez en plus envie de leur faire plaisir (là ça confine au masochisme), 
ce billet est pour vous : voici quelques petites informations / astuces / idées utiles pour les régaler sans les empoisonner

ATTENTION : procéder ainsi vous expose à un risque élevé de déluge de gratitude

L'intolérant alimentaire est tellement habitué à devoir renoncer à la moitié des trucs bons devant lui que le moindre effort des amis / du personnel de restauration déclenche des déclarations d'amour. (oui, j'ai dit "je vous aime" au chef d'un restau récent, quand il m'a appris fièrement que son fondant au chocolat ne contenait pas le moindre gramme de farine, et que donc, j'allais avoir droit à un desseeeeert).


Warnings supplémentaire :

  • Ces astuces sont totalement non exhaustives. Vous êtes vivement encouragés à partager vos meilleures astuces à vous en commentaires. Une seule condition : l'honnêteté. C'est différent de dire "vous pouvez remplacer ça par ci, le résultat est correct" ou "remplacez ça par ci, on ne voit absolument pas la différence" (gâteau au chocolat à la courgette, si tu m'entends...)
  • parmi les astuces suivantes, certaines sont valables généralement, d'autres sont liées étroitement à MES restrictions à moi (gluten et produits laitiers animaux sauf beurre), d'autres encore y sont liées mais j'élargis à d'autres restrictions.
  • Certaines de ces astuces coûtent relativement cher (c'est le cas des produits sans gluten), mais pas besoin de se ruiner non plus : si le surcoût est un problème, il existe largement assez d'alternatives disponibles à un coût normal pour permettre un ou plusieurs repas sympas dont votre PEL sortira indemne.

1. Poser des questions

"Qu'as tu le droit de manger" et "j'ai prévu ceci et cela, c'est OK pour toi ?" voire "Comment puis-je  rendre ce plat OK pour toi ?" sont des phrases magiques. Alors, oui, les questions 2 et 3 tuent la surprise mais honnêtement, quelqu'un qui a des intolérances alimentaires perd toute appétence pour les surprises parce que hélas, la plupart des surprises deviennent de mauvaises surprises.

Le truc important est d'être précis dans les questions / prévisions. Ma BS a adapté toute une recette pour moi en me demandant scrupuleusement comment remplacer chaque ingrédient problématique... en ayant oublié de spécifier un ingrédient qui a fait que bah raté ce plat là je n'ai finalement pas pu en manger une miette. Ouin ouin mutuel.


2. Poser des questions, bis

La gravité de l'intolérance varie énormément selon les personnes. Certaines personnes intolérantes au gluten peuvent quand même prendre certaines variétés d'épeautre, pour d'autres c'est un no-go. Pour certaines, manger du miel dans lequel s'est glissée une miette de pain "normal" parce que quelqu'un avait tartiné un peu vigoureusement son pain est déjà la cata.

L'impact varie aussi : il est bon de savoir si tel aliment cause des soucis digestifs relou ou expédie à l'hôpital.


3. Lire les étiquettes des produits

C'est très relou. Mais très instructif.

Bon à savoir : quand il y a écrit "a été fabriqué dans un atelier pouvant utiliser des œufs, ... etc" ou encore "peut contenir des traces d'œuf", cela signifie clairement qu'il n'y pas d'œufs dedans MAIS qu'il peut y avoir une trace. En gros, cette mention 

  • constitue une excellente nouvelle si vous allez régaler quelqu'un de simplement intolérant aux œufs (à vérifier avec la question 2), 
  • mais au contraire est un no-go pour quelqu'un de carrément allergique (qui ne peut pas prendre le 0,0001% de risque demeurant, sous peine de finir à l'hôpital, risque dont cette mention entend protéger le fabricant).


4. Remplacer les féculents "gluten" dans un plat de résistance

Intolérance au gluten = pas de blé ni ses cousins, donc pas de pain, pas de pâtes "normales", pas de semoule, pas de boulgour, pas d'épeautre, pas d'orge, pas de seigle...


Donc si on veut un féculent / accompagnement hors légumes, on peut prendre : 

  • pâtes sans gluten au "rayon sans gluten" : le goût est correct mais sans plus, franchement ce n'est pas ce que je conseille, on peut faire plus agréable pour tout le monde.
  • pâtes asiatiques à base de riz (attention ! les nouilles chinoises sont à base de blé, les nouilles thaïlandaises, ça dépend - si elles sont blanches y a des chances que ce soit au riz ; les étiquettes sont vos amies) ; c'est bon, ça, tout le monde trouvera ça original. Le mieux est d'en profiter pour faire une recette un peu décalée de d'habitude en mode wok : on fait revenir un truc avec ou sans sauce et on rajoute les pâtes dedans pour qu'elles s'en imbibent. Par exemple : des crevettes / de la viande hachée / des blancs de poulet en lanières + quelques légumes coupés menus (carottes / champignons / haricots mange-tout / brocolis / tomates en dés /... + quelques épices et zou ! 
  • des patates sous toutes leurs formes : frites, purée (attention à la composition de la purée si on a une autre allergie), à l'eau, à l'huile,... tant que ce n'est pas en gratin avec un déluge de crème et de fromage...
  • riz
  • polenta / maïs sous toutes ses formes, notamment grillé
  • quinoa
  • sarrasin

5. Remplacer la crème et le lait

Franchement, ça se fait super bien maintenant, merci les crèmes et laits végétaux.
  • Personnellement, la crème de riz est mon amie pour toutes mes sauces types carbonara. La crème d'avoine est assez neutre aussi. Depuis que j'ai de nouveau droit au beurre j'apprécie encore mieux car beurre + crème de riz = texture qui n'a presque rien à envier à de la crème liquide classique. Et du coup cela me permet d'excellentes béchamel (en remplaçant la farine par de la maïzena).
  • Pour les choses plus épicées (type curry), la crème de coco (à trouver au rayon asiatique du supermarché) apporte souvent un plus très apprécié ! 
En sucré, les laits végétaux viennent vraiment bien aider, on peut les choisir en fonction de la recette : pour des crêpes ou des gaufres par exemple le lait d'amande apporte une touche super sympa.
Certains fonctionnent au lait de soja mais moi j'en déteste le goût.
Les crèmes végétales restent également nos amies, j'ai fait des pana cotta délicieuses avec, et tout récemment j'ai même adapté avec succès ma pana cotta menthe-chocolat en faisant un mix crème de coco / crème de riz. 



6. Remplacer le beurre

Pour ceux qui n'y ont vraiment pas droit (j'ai fait 3 mois comme ça avant d'avoir le droit de le réintroduire, je m'étais plainte ici)...
Le beurre c'est la vie (pour moi), donc rien ne le remplace totalement, mais selon le besoin on peut aussi faire autrement et se régaler quand même
  • En salé : 
    • huile d'olive, évidemment, 
    • les autres huiles habituelles type tournesol colza etc
    • mais aussi graisse de canard / graisse d'oie (pour les non-végétariens of course) : sachez que c'est la seule graisse animale qui soit bonne pour la santé, que ça s'achète en conserve, ou en pot au rayon frais d'une grande surface, que ça se garde hyper bien, et que ça peut servir pour à peu près tout : les pommes de terre bien sûr, mais les légumes, le bœuf bourguignon ou les côtelettes d'agneau / le sauté de veau, le poulet au four, le risotto, tout.
  • en sucré : 
    • l'huile de tournesol (désodorisée, comme j'en ai fait l'expérience ici), 
    • ou plus original, l'huile de coco : cette dernière donnera un arrière-goût au plat, ce qui peut nuire ou au contraire être un atout. J'ai fait un crumble coco-kiwi à cause de ça, que c'en était à se rouler par terre. (ce que je n'ai pas fait car à l'époque COVID oblige on n'avait pas de femme de ménage)


7. Remplacer le pain

Pas indispensable pendant un repas, le pain... En revanche, c'est parfois pas très pratique de devoir faire sans pour un apéro / apéro dinatoire ! Sur quoi on va tartiner le foie gras / la tapenade ou poser le saumon fumé, hein ?
Bien évidemment, on peut acheter du pain sans gluten. De gros progrès ont été faits et maintenant ils en font du délicieux. Il faudra juste casser son PEL.
Moins chères et plus faciles à recaser après, les galettes de riz ou de maïs sont des copines envisageables : on les casse en petits bouts, on tartine, et miam. Franchement, saumon fumé sur galettes de maïs ça se défend hyper bien, depuis que j'avais découvert ça chez une copine je le faisais même parfois avant d'avoir des soucis d'intolérance. (c'est encore mieux si on peut rajouter une couche de chèvre frais avec mais ça...)
Les différents types de cracottes offrent aussi des possibilités.

A noter, à l'apéro : 
  • chips classiques OUI, 
  • pringles NON, 
  • nachos mexicaines (les machins triangulaires à base de maïs normalement) OUI. Le combiné Nachos guacamole est évidemment une valeur sûre (si on fait le guacamole soi-même ou en vérifie la composition...)
  • Bien évidemment si vous voulez vous la péter avec des chips de légumes faites maison, c'est le moment. #healthy #fashion.

Autres astuces apéros évitant pain et fromage : les petites brochettes bout de viande marinée + légume (type petite tomate ou poivron mariné ou olive). Des amis nous ont fait un pique-nique dans ce goût-là cet été, c'était à se rouler par terre.


8. Remplacer la farine de blé 

... parce que hein, en pâtisserie, on peut vite se sentir bloqué; mais non !!
Alors d'abord GAFFE : la farine de seigle et la plupart des sortes d'épeautre sont aussi interdites si intolérance au gluten.
En revanche il existe des alternatives dont la plupart vont quand même se révéler un peu coûteuses : 
  • investir dans de la farine siglée sans gluten
  • investir dans de la farine de riz et/ou de maïs. Sachant que le mieux est de mixer les 2 : chacune des deux a des propriétés complémentaires et ensemble elles imitent vraiment parfaitement la farine de blé. Mes crêpes faites à 50/50 avec n'ont (presque) rien à envier aux crêpes de blé, que ce soit en goût ou en tenue. Concernant mes gaufres, franchement, la différence devient infime.
  • Moins cher, la maïzena. Parfois on peut intégralement remplacer la farine par la maïzena et c'est le cas quand la farine n'est pas un élément central du machin (cf fondant au chocolat du chef cuistot du restau), dans le cas contraire souvent il vaut quand même mieux mixer : ainsi, on peut faire des crêpes juste à la maïzena, mais honnêtement elles seront meilleures si la proportion de maïzena ne dépasse pas les 30-40% et qu'on a pris farine de riz/maïs avec.
Il existe encore plein d'autres farines alternatives comme la farine de châtaigne mais je n'ai pas testé.
L'avantage des ingrédients mentionnés là est que, pour l'accueil ponctuel de quelqu'un, OK ça oblige à un achat inhabituel mais ça ne sort pas trop de la zone de confort, et ça se réutilisera facilement pour terminer le paquet. La farine de maïs pourra notamment utilement finir dans cette recette de gâteau absolument délicieuse.

On peut également varier un peu mais utiliser des trucs complètement "normaux" :
  • flocons d'avoine (attention, pour certaines personnes très allergiques l'avoine est aussi un no-go) : je fais pas mal de biscuits avec, et ça s'utilise très bien en crumble. Là encore, marier plusieurs choses ensemble peut donner d'excellents résultats : je fais parfois mon crumble juste avec flocons d'avoine - beurre - sucre mais la version flocons d'avoine - maïzena - (farine quelconque pas blé) - beurre - sucre est aussi très sympa
  • poudre d'amandes : ça c'est notamment top pour redonner de l'élasticité à une pâte à tarte sucrée. En fond de tarte à l'abricot ou à la poire c'est une tuerie (et ça s'utilise aussi très bien pour un crumble). C'est aussi top pour remplacer la farine dans un gâteau au chocolat, apporter du moelleux à des macarons (même "pas aux amandes" : il m'arrive d'en mettre dans mes biscuits à la noix de coco et personne ne s'en plaint ! Ils sont tous morts)

9. Faire gaffe aux trucs vicieux

Il y a des choses qui servent de cachette à des machins auxquels on n'a pas le droit.
Je citerai le boudin blanc : nous en avons fait l'expérience, le boudin blanc cache une énorme quantité de lait.
La sauce soja peut également, selon sa composition, cacher du gluten...
Bref, vigilance CONSTANTE ! (qui a la réf ?^^), et application rigoureuse de la règle n°3.


Boubinours, fasciné, à juste titre,
par un succulent
fondant chocolat marrons
10. Aller chercher des recettes complètement alternatives

Il existe des recettes où on ne remplace rien ou presque, mais où on mange tellement bien :
  • on m'a récemment régalée de burgers de butternut à l'agneau (dérivés de cette recette au canard)
  • J'use et j'abuse de gâteau au chocolat et crème de marrons
  • Niveau dessert lambda mais safe (si pas de soucis avec les œufs) : la mousse au chocolat et les meringues ! 
Et... c'est une catégorie que je me ferai un plaisir de voir augmentée de vos commentaires et trouvailles ^^


Bon fourbissage de menus et... bon appétit !

lundi 6 décembre 2021

Cadeaux de Noel : 10 valeurs sûres de 0 à 8-10 ans

En mode mauvaisemère, au milieu d'un sprint boulotesque, je suis bien entendu grave à la bourre niveau cadeaux de Noël. Bon, il faut dire que depuis 2 ou 3 ans nous ne nous simplifions pas les choses (ou si ?) en ayant déterminé que pour Noël, ce que nos enfants reçoivent de nous est de seconde main (merci Emmaus et le bon coin).

Alors, dans ma grande mansuétude, je viens au secours des familles qui seraient dans le même cas (team à la bourre) et chercheraient une idée lumineuse, avec le souci d'offrir quelque chose dont l'intérêt ne périmera pas sitôt les vacances passées, mais s'étendra d'âge en âge.

Voici une petite (et rapide, pour m'arranger moi) rétrospective du Top 10 des machins offerts à nos enfants au fil des ans, et qui, vraiment, se sont révélés être des investissements extrêmement rentables.

Dans l'ordre chronologique des âges concernés




1. Busyboard : offert à 11 mois. Âge d'intérêt : de 6 mois à .... 6 ou 7 ans facile, mais à offrir plutôt avant 3-4 ans je dirais.

Celui-là, il a beau être arrivé assez récemment chez nous, il a gagné sa place direct. L'intérêt est toujours là, et Monsieur Bout est bien heureux de pouvoir s'appuyer dessus pour occuper H. pendant qu'il gère l'école à la maison pour F. Plus de détails par ici dans ce billet.


2. Toboggan à boules : offert à 1 an. Âge d'intérêt : de 9 mois à .... idem, 6 ou 7 ans facile, à offrir plutôt avant 3 ans pour un max d'utilité.

Nous l'avions offert à E. pour ses un an, en lorgnant en particulier sur son potentiel de jeu collectif, facile à apprécier en duo avec son grand frère. Il a pleinement rempli son rôle, il intéresse toujours les grands, a repris un grand intérêt avec l'arrivée de notre numéro 3.

Plus de 5 ans après son arrivée chez nous, il est toujours solide. Il lui manque juste une boule qui doit se terrer dans un recoin de notre chez nous. Il a une bonne tronche, en plus, qui fait que nous apprécions sa présence constante dans notre salon. Plus de détails sur cette pure beauté dans ce billet-là.


3. Animaux Schleich : offerts à partir de 1 an, et E. en aura encore de la part de son parrain à Noël. Âge d'intérêt : ben... je ne sais pas quand ça va s'arrêter.

Quel investissement rentable ces machins ! Nous en avons une collection impressionnante, principalement issue du temps passé aux aguets sur leboncoin, du temps de la toute petite enfance de F. et E., et complétée un peu depuis. F. les avaient trouvés intéressants, sans non plus être passionné. E, elle, s'est passionnée pour eux dès ses 1 an, et en fait l'intérêt n'a jamais, jamais décru. 

Elle y joue quotidiennement, ces animaux sont de tous ses jeux, ils se baladent dans sa chambre, se cachent partout. Ils ne sont jamais innocents, hélas, niveau désordre innommable de sa chambre dont je vous ai déjà parlé. 

Et à présent, elle partage cette passion avec H., que ce soit par des jeux en commun, ou de manière séparée. Ces animaux sont, notamment, une des choses qui aident H. à rester calme pendant les moments de change. A ce titre je leur voue une gratitude éternelle.


4. Draisienne Puky : offerte à 2 ans, âge d'intérêt : jusque 3-4 ans facile... nous avons du interdire à F. de monter dessus passés 6 ans.

J'en chantais les louanges de manière détaillée dans ce billet, et franchement, cette draisienne a ravi nos enfants, leur a facilité l'apprentissage du vélo, et a survécu à tous les mauvais traitements. 6 ans et demie après son acquisition, elle a acquis quelques rayures, et c'est tout. Elle n'a plus que quelques mois à attendre avant d'aller réjouir H.


5. Jeux Smart Games : nous avons plusieurs IQ Puzzler (cf ce billet), mais aussi celui-là, (trop meugnon les dinosaures !) et celui-là, et en avons testé beaucoup d'autres. Offerts à partir de 4-5 ans. Âge d'intérêt : au delà de 8 ans, en tous cas !

Ces jeux sont fichtrement bien faits, parmi tous ceux testés ils ont tous été appréciés, ils sont mignons, intelligents, se prêtent à des jeux seuls ou à des jeux en duo, et, chez nous, font notamment facilement l'objet du moment de qualité : court, et amusant aussi l'adulte, c'est parfait pour un vrai moment partagé avec plaisir avec l'enfant.


6., 7. et 8. Livres : évidemment il en existe de très nombreux différents géniaux, voici donc un petit zoom sur 3 collections particulièrement bien fichues

- les livres à rabats de la maison d'éditions Usborne. Nous en avons de nombreux, en français comme en allemand, et chacun d'entre eux est sublimement bien fait. Les premiers ont fait leur apparition chez nous vers 2 ans, et à 8 ans nous continuons à regarder ceux-ci et d'autres encore. Informations passionnantes, rabats, dessins sympas et souvent marrants... je les lis avec autant d'intérêt que ma progéniture !

- les livres des Blipoux, by Faber et Mazlish : Bastien aux prises avec les ennuis relationnels de son âge (en conflit avec sa mère, sa soeur et son meilleur copain dans le tome 1, des difficultés à s'intégrer dans sa nouvelle école dans le tome 2), apprend à utiliser les outils de la communication non-violente. Tellement bien faits ! Découverts dès 3 ans, et toujours autant de succès chez nous à 6 et 8 ans (peuvent aller tranquillement jusqu'à 10).

- une série commençante de biographies de personnage historiques, à destination des 4-10 ans : des vrais faits historiques, pas romancés pour un sou, mais présentés sous un jour passionnant les enfants, et montrant notamment les personnages enfants. Ajoutez à cela un vocabulaire choisi et de belles illustrations, et vous avez votre cadeau intelligent, particulièrement pour les parents qui, comme Monsieur Bout, ont très envie de transmettre leur passion de l'Histoire à leur progéniture. Nous avons celui sur Napoléon, et celui sur Du Guesclin. Nous attendons ceux qui sont en cours de parution...


9. Snap Circuits : offerts à 5 ans ; intérêt pas prêt de s'épuiser.

Ces machins faisaient fureur sur les blogs IEF il y a quelques années : il s'agit de pouvoir construire des circuits électriques, avec une série d'éléments et un livret contenant des plans pour 100 circuits différents (ultra sexy, on peut déclencher une sirene, une boîte à musique, une petite lampe...) et c'est effectivement un super support. Réutilisable à l'infini, F. adore, le matériel est de qualité et agréable à manipuler. Ca aussi, ça a fait l'objet de nombreux moments de qualité appréciés autant par l'adulte (y compris si on n'a au départ aucune espèce d'intérêt pour le sujet) que par l'enfant...

On en trouve évidemment sur les géants du commerce en ligne, mais aussi dans des boutiques plus discrètes; les nôtres viennent de Tangram Montessori.


10. Lego Technic : offerts à partir de 7 ans ; jusqu'à : ça ne fait que commencer...

C'est la dernière passion de F. Depuis qu'il a reçu ses premiers à 7 ans, il y passe un temps fou. Il est devenu fichtrement bon en lecture de plans grâce à ça. Lors de son goûter d'anniversaire de cette année, j'ai répondu "Lego Technic" à quasi toutes les mamans de petits invités me demandant une idée pour F. . Je savais qu'en recevoir plusieurs, loin d'être un problème, le comblerait de joie. Il a construit des trucs jusque minuit ce soir-là, et repris aussi sec dès son réveil... 

Son parrain n'aura pas trop à se creuser la tête pour lui faire plaisir dans 3 semaines.


J'espère que ces quelques idées pourront vous aider dans les choix cornéliens de la période pré-Noellesque; moi, ça ne m'avance guère. Sauf si je tombe, comme il y a 2 ans, sur un super Smart Games chez Emmaus.

Bref, si vous avez des idées de fous dans le genre à partager, les commentaires vous sont grand ouverts. Si nous ne les trouvons pas d'occasion, nous aurons toujours des suggestions à fournir aux membres de la famille demandant des idées.