lundi 15 avril 2019

Langues (allemand) : état des lieux et (8) ressources

Hop, je prends le temps de faire un petit point sur la manière dont se portent les langues chez nous en ce moment. 
Pour rappel, 
  • nous partons d’une base essentiellement francophone 
  • avec introduction progressive de l’allemand (langue de la mère de Monsieur Bout, et langue que je parle couramment) à partir du moment où l’enfant commence à parler pas mal le français. 
  • A quoi se rajoute l’anglais pour F., maintenant qu’il est scolarisé en école Montessori trilingue (mais sans que nous fassions quoi que ce soit en plus à la maison)

Les moyens employés étant ceux détaillés dans ce billet.



Donc, quelles sont nos ressources actuelles ?


  • 1ère ressource incontestable : notre célèbre G1 
Notre mamie-au-pair de l’an dernier est de retour chez nous depuis plusieurs mois. Elle gère les enfants
  • les jours où je bosse = à peu près deux jours par semaine, 
  • ainsi que 1 à 2 soirs par semaine 
    • déplacements pro de l’un ou l’autre des parents
    • activités annexes de l’un ou l’autre également : 
      • yoga + un autre truc, un soir par semaine, dont je vous parlerai d’ici quelques mois pour Monsieur Bout, 
      • animation d'ateliers Faber et Mazlish pour la Gwen, 
    • et, accessoirement, si si, des sorties des deux ensemble !!! (parfois. Pas assez souvent)
Dans les faits cela se traduit par le fait que la Bébounette est gardée deux jours pleins en allemand par semaine, et que F. a droit à 1 ou 2 sorties d’école + babysitting du soir.

Moralité : 
  • Progrès chez F., mais encore assez discrets, puisque la plupart du temps il évite de parler allemand. En revanche, on voit bien qu’il le comprend, et qu’en fait il maîtrise pas mal de vocabulaire. Et quand il le parle, des phrases sortent.
  • Progrès ENORMES chez E., qui soutient de plus en plus de dialogues en allemand, fait des phrases, fait dialoguer ses Playmobils en allemand (au besoin en germanisant les mots : « oh, da ist die plaaageeeeuh ») et oublie souvent qu’elle veut imiter son frère en disant « Nein, kein Deutsch »

  • 2ème ressource : nous. 
La présence de G1 aidant, nous parlons beaucoup plus spontanément allemand, et l’habitude de gérer certains moments en allemand se maintient voire s’étend. 
Voire, je peux facilement, sans que cela me semble bizarre ni n’étonne les enfants, choisir de m’adresser avec eux en allemand, d’un coup, pour un point de la vie quotidienne : « E., wo sind deine Schuhe ? » (où sont tes chaussures ?) ou « F., ich hole noch meine Handtasche » (je vais chercher mon sac à main) seront émis, accueillis sans sourciller …et compris.

  • 3ème ressource : les bouquins en allemand.
Ah là là, qu’est-ce qu’ils sont chouettes ceux-là. Le gros avantage est qu’en plus, plus les points 1 et 2 se développent, plus nous pouvons intensifier notre usage de bouquins allemands. 
Et aussi, complexifier ceux-ci. 
Là, où, pour nos débuts, nous restions sur des albums très simples et répétitifs, de niveau bébé / bambin, comme ceux du « Kleiner Weisser Fisch » par exemple, nous pouvons à présent tranquillement nous aventurer plus loin. Les bouquins achetés l’été dernier sont tout à fait maîtrisés, et à présent, je monte encore d’un cran.

Ainsi, en usage intensif chez nous en ce moment, nous avons
  • Des bouquins Usborne:  
    • la version allemande de la série des P’tits curieux Usborne dont nous avions déjà 2 titres en français. J'ai l'impression que cette collection est moins riche en allemand qu'en français (= plus de titres différents en VF) mais il y a quand même largement moyen de se faire plaisir !
    • Hyyyyper bien faits, leur fonctionnement en petites phrases avec volets à ouvrir et dessins parlant est vraiment très adapté à un détournement à visée linguistique. Au besoin, on ne lit qu’une double page, rien que ça a bien fait travailler (et intéressé) le public-cible 😉 Comme le plus difficile à intéresser est F., les bouquins choisis visent à l’appâter en priorité, nous avons donc investi dans


(et moi j’apprends des choses au passage sur ces 3 thématiques…)

  • Des bouquins équivalents des imageries Fleurus (offerts par les grands-parents allemands de Monsieur Bout, et fort bien choisis !), chez Ullmann Medien
    • Un livre sur les animaux : Kinderwissen Tiere  = tout simplement la version française de l’imagerie des animaux
    • Un livre plus en mode « préscolaire » : Kinderwissen Spielen und Lernen : trèèèès adapté à l’apprentissage des langues puisqu’on a par exemple 1 page à 1 double page consacrée à chaque couleur, et qu’on va repérer les objets de cette couleur, par exemple : ce livre-là serait donc même déjà adapté à des enfants ayant un niveau inférieur à celui qu’ont atteint les Bébous (ce qui n’est pas le cas du livre sur les animaux, qui contient quasi uniquement des phrases construites, voire complexes)
Ces bouquins sont en usage quotidien chez nous.

A noter que nous possédons également deux bouquins de cette collection-là, que je recommande également. Même si nous les utilisions depuis longtemps, nous mesurons aussi que le niveau des enfants a changé à la manière dont ils les redécouvrent en ce moment.


  • 4. un certain nombre de CDs musicaux en allemand
Ils en ont maintenant une sacrée collection, entre les cadeaux apportés par nos différentes mamies au pair, et ceux offerts par ma belle-mère. Ils les écoutent volontiers, pendant de longs moments, y compris F. d'ailleurs !
Un gros succès en ce moment : Wir tanzen, spielen, singen. Des mélodies entraînantes, du texte varié et plutôt bien articulé, mêlé de petits morceaux narrés.


  • 5. des jeux de société en allemand


Déjà, nous jouions à certains jeux "en allemand" : 
s'y prêtent très bien, de par la répétitivité des mots / petites phrases employés dans le déroulé normal du jeu.

Mais nous avons aussi rajouté plusieurs petits jeux, récemment. Deux dont je viendrai vous parler dans un prochain billet, et un, tout simple : Quatsch Kofferpacken.  
Une version ludique, pour enfant et adulte, du célèbre jeu de mémoire où on doit dire "dans ma valise je mets tel objet", et le suivant devra redire notre objet et en rajoute un, et le suivant encore, etc... et on remplit la valise jusqu'à plus soif.
Un excellent jeu à faire en allemand : non seulement on bosse la mémoire, mais bien entendu on bosse le vocabulaire des objets , et on bosse la structure de la phrase.

A noter, ce jeu pourrait se jouer sans support (une carte par objet) mais la présence de la carte 
  • stimule l'enfant, 
  • l'aide à mémoriser 
  • ET lui évite l'effort supplémentaire de chercher quel objet rajouter (voire le drame, quand on joue à plusieurs enfants, du "C'était moaaaah qui voulais prendre ça, il m'a pris mon idééééééée" [soupir] )
  • ET permet d'ancrer le vocabulaire concerné puisque d'une partie sur l'autre les mots se retrouvent. Nous avons commencé à jouer avec une quantité réduite de cartes, contenant majoritairement des objets connus des enfants, puis peu à peu nous rajoutons des mots nouveaux. 
Il n'est pas interdit de réfléchir à créer son propre jeu de cartes et/ou réutiliser des cartes de nomenclature, bien entendu…

Par ailleurs, trouvaille intéressante : le jeu contient un 2ème set de cartes avec des actions marrantes à entremêler. L'occasion de rajouter du mime … et des verbes au vocabulaire. Nous n'avons pas encore profité de cette possibilité mais elle promet !

  • 6. la télé

On en est toujours au même stade qu’à l’époque où je vous disais comment, siouxement, je ne leur faisais regarder « la télé » (= petits films Youtube sur l’ordinateur) qu’en allemand.

Si ce n’est qu’en fait, c’est quand même très rare, car notre vie nous laisse assez peu le temps… des mois entiers se passent sans télé, puis hop, j’ai un truc urgent à gérer et je les cale 45 minutes devant Youtube. Bref, effet global sur la langue assez limité, mais au pro-rata du temps d'utilisation, efficacité assez bonne.


  • 7. l’immersion

A chaque fois que nous y allons (hélas très peu fréquemment), je remarque à quel point cela booste les enfants : logique, hein, voir que ça sert c’est motivant ! Nous passerons sans doute quelques jours en Allemagne cet été, et j’espère bien que cela encouragera / ancrera les progrès faits.

C’est en point d’interrogation. Depuis que, suite à mon fameux billet sur les 100 manières de faire s’endormir un enfant, Elise, valeureuse commentatrice et copine, m’a prêté la sienne pendant quelques jours, je caresse le projet d’investir, mais de nouveau, en étant fourbe : en ne prenant que les histoires en allemand.
Un truc uniquement auditif, un peu interactif, faisant écouter un max de choses à mes enfants… hum, ça sent bon.

Me retiennent encore
  • Le prix : d’autant que je n’oublie pas que j’avais un tout petit peu hésité, quand à la faveur du Black Friday il y avait eu moyen d’avoir l’objet à -30%. Pas tellement envie de le payer plein pot, maintenant…
  • Le peu d’histoires déjà traduites en allemand. Le pack Dino, par exemple, si apprécié lors de notre test, n’a pas encore été traduit
  • La peur que, si il n’y a que de l’allemand dessus, ça ne les intéresse que médiocrement. (encore que… je pense que E. ça passerait très bien… quant à F…. hum… il écoute quand même très volontiers ses CD allemands alors même que de plus en plus d’entre eux contiennent de plus en plus de texte parlé en plus de la partie musicale)
  • le temps qu'il faudrait que j'investisse pour vérifier la "bienveillance" des histoires / leur relative absence d'éléments effrayants. E. a déjà tendance à avoir peur la nuit, je ne vais pas en rajouter, hein.
  • La difficile question de savoir si j’en prends une, ou 2…

J’ai encore quelques semaines avant leurs anniversaires respectifs, ça tombe bien, j’ai que ça à faire, me faire des nœuds au cerveau !


Bien évidemment
  • Ces ressources sont transférables sur une autre langue
  • Je suis preneuse de vos coups de cœur livresques pour soutenir / enrichir le point 3 !



jeudi 11 avril 2019

Couverture de Bébé

Evidemment, si vous cliquez sur ce billet en pensant découvrir le tuto DIY d'une supeeeerbe couverture réalisée au crochet ou au tricot… ben c'est raté.

Cela signifie que vous n'avez lu, ni
1. certains vieux billets ne laissant guère de doutes sur mes capacités en travaux manuels
2. le billet tout récent annonçant l'arrivée prochaine de ce fameux Bébé-surprise.
Honte sur vous.

Une fois que vous aurez remédié à cette ignorance crasse (!), prenez donc le temps d'admirer les 2 ébauches d'illustration de couverture réalisées avec amour et talent par mon amie Claire Soldaini (cœur cœur cœur).

Eh oui ! 
Comme tout bébé, ce bouquin aussi suscite, bien avant sa naissance, de nombreuses interrogations sur la meilleure manière de lui tenir chaud et de lui assurer un look attirant à même de susciter suffisamment d'intérêt pour donner envie de se pencher dessus.

Alors, profitez-en, pour une fois : votre avis sur la question ? une préférence, un coup de cœur ?




(Claire avoue volontiers qu'elle s'éclate à dessiner mes cheveux. 
Je crois que ça se voit.

Et bien évidemment, JAMAIS je ne suis aussi en colère que ce que suggère la deuxième illustration.
JAMAIS !! 
C'est rien que des mensongetés Monsieur ! - qui identifiera l'origine de la citation ? )


lundi 8 avril 2019

Au secours, je me soigne de manière alternative !

Il faut savoir qu'au départ, je DETESTE me soigner.
  • Je ne pense pas que ce soit depuis toujours, puisqu'enfant, je n'avais rien contre les sirops ultra sucrés, et que j'allais en cachette prélever des granules dans les tubes homéopathiques de ma maman (en faisant gaffe à ne pas en prendre trop d'un coup dans le même tube histoire que mes prélèvements restent indétectés).
  • Mais cet intérêt précoce pour l'homéopathie n'a pas évolué en passion à l'âge adulte, et la plupart des tubes transmis par ma maman ont eu tendance à dépasser leur date de péremption (et à partir au moment d'un désencombrement de l'armoire à pharmacie), hormis le traitement anti-infection urinaire qui, lui, a montré sa grande supériorité face aux antibiotiques, et a définitivement gagné un droit de cité à vie.
  • Et chez nous, le grand consommateur de Doliprane, c'est Monsieur Bout, puisqu'en dehors des jours ayant suivi ma sortie de l'hôpital après la naissance de Bébou (donc post-césarienne), je ne pense pas avoir du en avaler plus de 1 ou 2.
  • En médecine plus ou moins alternative, depuis
    • mes grossesses m'avaient permis de découvrir les bienfaits de l'ostéopathie et de l'acupuncture
    • j'avais testé les fleurs de Bach. Moins concluant...
Ca tombe bien, je suis peu souvent malade (idem les enfants). La plupart du temps, la méthode Coué "Je vais bien tout va bien" suffit.
Néanmoins, du coup, il y a des fois où ce que j'attrape traîne en longueur et me pourrit la vie, avouons-le. 

Or cet automne, déjà, m'a permis de faire un premier pas en me faisant découvrir un moyen naturel, non intrusif, ultra low-cost et facile d'utilisation, de soigner la famille Bout. Il y a eu, à la faveur des toux des enfants, et de l'angine de leur tendre mère, la découverte des pouvoirs de l'OTP : Oignon Tout Puissant. Je vous ai régalé d'un article, et depuis, je saoule prêche la bonne parole autour de moi. L'oignon est rentré dans les mœurs chez nous, et quand les enfants sont un peu encombrés, ce sont eux qui réclament leur oignon au moment du coucher.

Premier pas vers une médicamentation alternative.

En parallèle, il y avait eu la première conjonctivite de F., et une conversation quelques semaines plus tard, avec Coralie, m'apprenant que pour ce genre de trucs, intervenir au plus vite en nettoyant régulièrement l'œil avec une simple tisane de camomille peut permettre d'éviter l'épreuve des gouttes…

Deuxième pas.

Simultanément avec l'oignon, une de mes voisines adorées m'avait fait découvrir l'huile essentielle de Ravintsara et je m'étais dit que, quand même, ça avait l'air pas mal, et que peut-être investir dans quelques huiles essentielles bien choisies pourrait être une possibilité acceptable et réaliste. Ce dont au départ, j'étais loin. 
Les huiles essentielles, pour moi c'étaient
  • l'arbre à thé, pour désinfecter mon seau à couches lavables
  • la lavande, pour parfumer mon pschitt-pschitt Flylady
  • la menthe poivrée, pour cette recette d'After Eight faits maison qu'il est vicieux de ma part de vous remettre sous le nez. Hin hin hin.

C'est pourquoi j'ai envoyé un SMS à Clotilde pour recueillir ses précieux conseils sur le sujet, mis une étoile sur le mail où, à ma demande, elle listait quelques unes des Huiles Essentielles à avoir chez soi, et… ce fut tout : ce point est venu s'ajouter à d'autres points de ma To-Do list, la fameuse To-do list.

Jusqu'à cette fin de mois de mars. 

Je toussais déjà obstinément depuis au moins 15 jours, quand je commençai une semaine-de-la-mort : 4 jours travaillés (oui, pour la nana qui s'est mise à son compte pour ne bosser que maxi 2 jours par semaine. Oui oui, c'est bien cela. Quand je vous dis que je vous dois un billet sur la vie de mom'preneuse). 
4 jours travaillés, et pas n'importe comment. 
4 jours d'animation de formation. (pas n'importe quelle formation, du reste. Un module de formation de la mort qui tue dont je suis ultra fière et avec lequel j'ai le sentiment de semer un sacré paquet de graines dans le monde de l'entreprise. Mais ce n'est pas le sujet… aujourd'hui).
Lundi passe, mardi passe, mardi termine, en bonus, sur l'animation d'un atelier Faber et Mazlish
Qui lui, passe difficilement : 
TEUF TEUF TEUF gestion de la colère TEUF TEUF Haïm Ginott TEUF TEUF culpabilité du parent TEUF TEUF TEUFFFF RHAAAAA tenez racontez-vous vos expériences moi je meurs.

Moralité : le lendemain soir, au moment de prendre le TGV qui devait m'emmener vers l'animation de mes deux derniers jours, je n'avais plus d'illusions : ma capacité à les animer était fortement compromise. 
Ce qui me valut ce petit post Facebook très sympathique, où je montrais ce que le pharmacien de la Gare Montparnasse m'avait refilé suite à mon exposé laconique de la situation :
Je TEUF TEUF suis censée animer deux jours de formation. TEUF TEUF. Sauvez ma voix ! [voaaaahahaaaaaah] Donnez-moi tout ce que vous avez de plus efficace TEUF TEUF TEEEEUFFFF

+ grand succès obtenu auprès des hôtels où je dormais quand je demandais à avoir un oignon cru pour l'emporter dans ma chambre.

Et je survécus à ces deux jours, munie en permanence d'une tasse remplie d'eau chaude + cuillérée de miel.

Le weekend venu… ben j'avais le weekend pour, vraiment, me remettre sur pied, puisque j'enchaînais ensuite sur 2 nouveaux jours d'animation de formation.

Perdue pour perdue, je me suis botté les fesses et j'ai testé 
  • l'huile essentielle de thym, recommandée pour les affections touchant le système respiratoire, et 
  • l'huile essentielle d'arbre à thé / tea-tree, recommandée pour un peu tout (et qui m'a fait un peu l'effet d'être une couche lavable).
3 X 2 gouttes par jour dans une cuillérée de miel ou un peu d'eau (à défaut).
Donc, un truc tout petit, facile à emporter, pas bien cher, rapidement pris, au goût certes pas optimal mais très vite ingéré (alors que les pastilles du pharmacien avaient un goût immonde de mandarine)

A la fin du weekend, la toux qui me pourrissait la vie depuis 3 semaines avait quasi disparu.

OK. Médicamentation alternative, tu as gagné. (#jevaisfinirparhabiterdansuneyourte)



Certes, l'huile essentielle de thym coûte 3 fois plus cher que toutes les autres (rapport aux conditions très précises pour sa cueillette - il faut être nu, nuit de pleine lune, et chanter des incantations en sautillant sur son gros orteil - ou presque)
Mais tout de même, je crois que peu à peu, je commence à trouver ce qui me convient pour soigner la famille Bout d'une manière compatible avec mon aversion extrême pour tout ce qui touche au médical.
En ces temps fatigants, où je n'ai pas besoin de m'en rajouter une couche avec 
  • 1. des maladies 
  • 2. des RDV chez le médecin 
  • 3. des passages impromptus à la pharmacie 
  • 4. la gestion éventuelle de papiers de remboursement etc. (oh punaise ! c'est peut-être ZE véritable racine de mon aversion pour le médical ?!), 

en ces temps fatigants, donc, disposer d'une alternative facile d'utilisation, efficace tout en étant naturelle, c'est un vrai soulagement.

Si ça peut vous servir, n'hésitez pas. 
Si vous avez des remèdes magiques et simples dans le même genre, n'hésitez pas non plus. 
Je mettrai probablement 6 à 12 mois (ou 10 ans) avant de les tester, mais il n'est pas dit que
1. ça ne finira pas par me servir
2. le lectorat de ce blog ne sera pas plus rapide que moi pour profiter de vos tuyaux.

Bon début de semaine ! (pas-TEUF)

vendredi 5 avril 2019

Haine altermondialiste

Ciel ! 2 billets dans la même semaine !! Truc de fous !
  • Si vous pensez que c’est pour vous dévoiler des trucs sur mon futur best-seller, vous vous trompez (mais revenez peut-être faire un tour la semaine prochaine…). En plus, je suis tellement à la ramasse que j’ai même du demander un petit délai supplémentaire pour rendre le texte de base. 
  • Si vous pensez que je vais écrire un billet tout sucre tout rose rempli de bienveillance et de tranches de licorne (mais est-ce vraiment bienveillant de découper une licorne en tranches ?), c’est encore plus raté.


Le billet du jour est un billet haineux (ce qui arrive peu souvent ici, mais quand même). 
Un billet de rage 
Un billet ANTI

Un billet anti GAFA

Pour ceux qui ne savent pas de qui je parle : 
le GAFA est un acronyme désignant Google Amazon Facebook Apple, 
en clair : les suppôts du grand méchant capitalisme technologique qui nous espionne et nous exploite.


Bref

--- début du message de haine ---- âmes sensibles et / ou en besoin de croire dans la beauté du monde s’abstenir ----


C’est Facebook qui avait commencé, il y a quelques semaines, en bloquant subitement la page du blog, en m’empêchant de partager quoi que ce soit, de voir le mur de mes amis, etc. 
Sans prévenir, sans réagir à mes mails de signalement, bref, l’arbitraire le plus parfait. 
Retour à la normale soudain 15 jours plus tard, sans plus d’informations. 

Je les ai haïs, insultés. (NON je n’ai pas exprimé ma colère en mode Faber et Mazlish. F**K)


Puis Google s’y est mis.

Comme en ce moment je gère particulièrement bien ma vie, c’est dans la chambre d’hôtel où j’étais en déplacement ce 1er avril que j’ai réalisé que j’avais oublié de payer mes charges sur le chiffre d’affaires réalisé en février (délai : 31 mars). J’ai donc contacté l’URSSAF par le biais de leur site internet mais comme il était minuit j’ai un peu cafouillé et indiqué une adresse mail inexistante (= mélange de mes deux adresses habituelles). 
Eh bien figurez-vous que mercredi l’URSSAF a pris la peine de m’appeler pour régler le problème (ce qui est quand même plutôt gentil, comme quoi l’URSSAF c’est plus réactif que la CAF / le Pôle Emploi !) car ils avaient bien vu que l’adresse sur laquelle ils m’envoyaient leur RIB ne fonctionnait pas. 
La nana me demande l’adresse correcte, fait partir le mail, et me demande de rester en ligne le temps de lui confirmer la bonne réception du mail. Fin de l'histoire ? C'est sans compter la fourberie du GAFA...
Rien dans ma boîte (Gmail). 
On attend. 
Rien de rien. 
On attend encore. 
Rien de rien.
Elle raccroche des fois que ce soit la connexion internet qui soit impactée par l’appel téléphonique. Quand elle rappelle deux minutes plus tard, rien n’a bougé. 
Bien embêtée, elle me dit de rappeler le lendemain si je n’ai rien eu.

C’est à 22h que le mail fera subitement irruption dans ma boîte mail. 5h pour faire quelques malheureux kilomètres ?! Hasard ? Coïncidence ?

Nan mais oh !


Qu’est-ce que je pourrais bien reprocher à Amazon ? Hum, je ne trouve rien de spécifique. A part facturer la traduction française d’un livre passionnant dont je vous parlerai ptet (non, ce n’est pas le mien) 8 € plus cher que sa version originale. Comme ça le choix a été vite fait. Je crains qu’on ne puisse même pas imputer ce décalage de prix à Amazon mais vous savez, je m’en fiche, je ne cherche pas particulièrement à être de bonne foi aujourd’hui.


Venons en à Apple !

Je suis l’heureuse détentrice d’un Iphone 5. Je me suis convertie à l’Iphone du temps où je bossais à Strasbourg, et où mon employeur mettait à ma disposition l’un de ces appareils. Qui, bien évidemment, ne m’ont jamais posé le moindre problème et sont restés dans un état impeccable tout du long, tant que ce n’était pas à mes frais.

Et puis j’ai investi dans un modèle sur mes propres deniers (reconditionné, pour éviter de devoir louer les Bébous sur leboncoin). Depuis (2 grosses années) j’ai déjà pu changer
  • 1 fois la batterie, 
  • et 3 fois l’écran (dont deux fois en 15 jours, oui, bon, je ne suis pas très adroite, ça va, ho).

La batterie donnait à nouveau des signes de faiblesse mais … j’aurais du m’estimer heureuse, j’imagine. 
Car depuis 48h ce téléphone a perdu toute fiabilité : 
  • il a commencé par ne plus me laisser consulter certaines de mes boîtes mail. 
  • Puis What’s App. 
  • Puis mon appli bancaire. 
  • Puis il s’est mis à se bloquer à n’importe quel moment, pour une durée totalement variable, avant de refonctionner pour une durée également totalement variable ; peu importe qu’on l’éteigne brutalement, même à cette commande-là il ne répond plus, une fois en pleine crise.

Mais hier, il a osé me faire le coup alors que j’étais en voiture, sur le point d’arriver chez un client dont je maîtrise encore assez peu la localisation. Or mon téléphone, c’est mon GPS. Et mon GPS, c’est ma viiiiiiiie. Je me suis donc retrouvée à opérer un certain nombre de tours perplexes sur un certain nombre de ronds-points, puis j’ai réussi à me repérer en profitant de ce que, durant 30 secondes, le téléphone a bien voulu me montrer où j’étais avant de replanter aussi sec.

Trajet retour, il a fonctionné…. 
Jusqu’à ce que je doive sortir de l’autoroute pour faire un détour bicoz je ne rentrais pas directement chez moi (stock de miel à aller chercher). 
L’appli GPS a foiré, pile au moment où j'étais… au milieu de nulle part
La fonction téléphone étant restée opérationnelle, c’est Coralie, avec qui j’étais en ligne (merci le kit mains libres) qui, entendant mon désespoir (bicoz j'avais renoué avec les tours de ronds-points) a fini par saisir son téléphone ou son ordi ou je sais pas quoi et m’a sortie de la pampa dans laquelle j’errais… jusqu’à ce que le téléphone s’éteigne totalement. 

Je vous laisse imaginer le score au stressomètre.

Et la quantité de miel qu’il m’a fallu engloutir une fois rentrée chez moi.



Depuis ce matin mon téléphone fait l’innocent (après s’être éteint pendant la nuit si bien que j’ai failli ne pas me réveiller, quand même).

Il espère sans doute m’attirer loin de chez moi pour me perdre.

GAFA = à côté l’histoire du Petit Poucet c’est de la gnognotte.




(mais un jour je vous ferai quand même lire ma BD sur les grille-pains 
car ils sont de mèche, aussi, ceux-là)

lundi 1 avril 2019

Heurs et Malheurs dans le petit monde de TooGoodToGo

Je vous ai déjà raconté ma rencontre avec l’appli anti-gaspi TooGoodToGo, et détaillé comment je m’y étais pris pour sérieusement réduire nos dépenses alimentaires grâce à elle. Je continue à TGTGter vaillamment. Ceci dit… la vie d’une TooGoodToGoteuse n’est pas un long fleuve tranquille, oh ça non !

La vie d’une TooGoodToGoTeuse s’apparente plutôt à une série de montagnes russes, un enchaînement de trucs vraiment chouettes et d’épisodes… moins chouettes.


Jugez en plutôt :

  • Ne pas pouvoir récupérer mon panier faute de réussir à me garer. 
Bon, là, vous pourriez vous dire (en tous cas si vous me lisez régulièrement) : on sait que la Gwen n’est paaaas douée pour se garer, et d’un air supérieur, penser 
« ce n’est pas à moi que ça arriverait ». 
Moui ben figurez vous que mes piètres compétences en créneau ne sont au fond pas du tout responsables. En revanche, je crois que c’était une GROSSE ERREUR de prendre un panier TGTG au Monoprix d’un gros centre commercial un samedi une semaine avant Noël. 
Pas totalement inconsciente tout de même, je me doutais que le parking serait blindé, et j’avais prévu de me garer n’importe comment sur un côté (puisque je n’en avais que pour 5 minutes). Hélas des gens n’en n’ayant, eux, pas du tout que pour 5 minutes avaient déjà piqué l’idée (et les emplacements adaptés). Je n’ai pas osé laisser la voiture en plein milieu d’une voie et après 15 bonnes minutes à tourner en rond… je suis rentrée chez moi bredouille. 

Sentiment de désespoir…

  • Trop de poulet tue le poulet.
Au retour des congés de Noël, j’attendais mes paniers TGTG comme la hotte du Père Noël : j’étais bien décidée à hériter de tout le destockage de saumon fumé et autres bonnes choses qui allait FORCEMENT suivre les Fêtes. Et puis, on avait du monde. 
Alors j’ai pris un premier triple panier Monoprix. Mais non : ni saumon fumé ni huîtres !
Puis zou, quand plus tard la même journée ils en ont remis à disposition, je me suis dit que LA, ils allaient avoir fait leur tri et proposer d’autres trucs, donc j’en ai repris 2. 
Saumon fumé et huîtres ? Nan, vous repasserez. 
En revanche, grâce à ces 5 paniers, je me suis retrouvée avec, en plus de nombreuses autres choses : 2 poulets entiers + 4 cuisses + des blancs de poulet, des blancs de dinde et 3 sachets de manchons de poulet rôtis pour faire bon poids.

Là, j’ai admis que j’avais un peu abusé. Surtout avec un congél déjà plein… et des voisins encore tous en vacances (seuls ceux plutôt végétariens étant de retour, BIEN ENTENDU) donc pas susceptibles de pouvoir accueillir généreusement un poulet. 
Bon, en désespoir de cause, j’ai quand même réussi à trouver quelqu’un d’intéressé… avant de me rétracter parce que finalement, entre mes idées sublimes de réutilisation, et l’appétit de nos convives, ben les stocks de poulet ont finalement pu être gérés en interne.

Sentiment de déception et de perplexité (puis de fierté, quand même, dans mes capacités d’improvisation culinaire en mode Top Chef « le poulet de 656 façons » - oui, mon bestseller « 50 nuances de camembert » promet !)

Et, j’avoue aussi : à la fin, léger sentiment de trop plein de poulet ; parce que même accommodé de diverses manières, le poulet ... reste toujours du poulet.


  • Trouver porte close : 
    Vouloir profiter, pour la première fois des paniers proposés un dimanche (toujours dans mon Monoprix préféré, situé dans un centre commercial), bicoz en plus, frigo vide
    Se pointer 20 minutes avant la fermeture : tant que c'est l'heure, c'est encore l'heure ! 
    Se retrouver devant une porte automatique qui ne s’ouvre pas…. Est-ce que ça va encore être l'heure ?
    Persister, en pensant que peut-être la partie non alimentaire du Monoprix était fermée mais sûrement pas le reste (puisqu’on m’avait promis un TGTG bon sang !) : essayer une autre entrée, une encore, puis trouver une porte ouverte et descendre par les escaliers. 
    Cheminer dans des allées désertes (c’est sympa, en fait, un centre commercial vide) pour arriver, victorieuse, jusqu’à l’espace monoprix dont le rideau était impitoyablement baissé. 
    Y être cueillie par un vigile un peu méfiant, m'expliquant que non, maintenant que les Fêtes sont passées, tout est fermé ici le dimanche. 
    Mais, bonne pâte, ne pas lui en vouloir, et même, lui expliquer le concept de TGTG.

Sentiment… d’angoisse (laissez moi rentreeeeer mon TGTG m’atteeeeend) … et, un peu, de solitude, quand le vigile m’a demandé ce que je fichais là.

F. en aide-cuistot au taquet

  • Faire ma première galette des rois 
Je venais de réaliser qu’en fait la frangipane ce n’est pas non plus la mer à boire, à fabriquer soi-même. Quand, signe du destin, de petits carrés de pâte feuilletée se glissèrent dans un panier TGTG. Et c’est ainsi que, grande première, j’ai pu faire mes premières petites galettes. (le seul qui a critiqué, c’est F. : il a trouvé nul que j’aie réutilisé la fève qu’il avait déjà trouvée dans la galette achetée la semaine précédente) ; j’ai osé j’ai osé j’ai osé et en plus j’ai réussiiiiii !!
Sentiment de grande fierté #Impératricedel'univers.


  • Galette des rois, deuxième round 
Un beau soir ma boulangerie TGTG adorée a mis à disposition des paniers TGTG supplémentaires : contenant chacun l’une de leurs galettes des rois sublimes, que je n’ai fait qu’admirer jusqu’à présent sans jamais pouvoir y goûter! 
Si ce n’est que… c’était le jour où j’avais (pour la 2ème fois en 15 jours, on ne rit pas) cassé mon écran d’Iphone : sevrage forcé le temps de la réparation si bien que je je n’ai vu cela qu’après coup, sur le fil Facebook de ladite boulangerie. OUiiiiiiiiiiiinnnnnnn.

Sentiment d’injustice terrible.


  • Être prise en sandwich : 1 et 2 
Premier épisode : je passe dans ma boulangerie TGTG adorée en espérant récupérer des sandwichs pour le pique-nique de la veille. Zéro sandwich ! 
Heureusement, plein de pain, et j’ai reçu du jambon dans le TGTG Monoprix fait le même jour, donc finalement, TGTG m’a quand même fourni mes sandwichs, mais en kit à monter moi-même. (et en version dégradée : pain beurre jambon, c’est un peu le degré zéro du sandwich, rieeeen à voir avec les associations pain aux graines – jambon de Bayonne – chèvre – encoreunoudeuxtrucsbons avec lesquelles ladite boulangerie me régale)

Deuxième épisode : je passe dans la même boulangerie TGTG et je n’ai pas prévu de pique-nique, en revanche, j’ai bien besoin de faire des stocks de pain
Dommage : je récupère 3 sandwichs à manger. Et des chouquettes. Zuuuut, c’est un peu beaucoup (les sandwichs. Les chouquettes j’arrive à gérer). Heureusement que j’ai des enfants pour qui manger un sandwich, c’est un peu synonyme de fête…

Légère frustration les deux fois, quand même.


  • Test
Un café pas loin de chez moi m’avait été chaudement recommandé par une de mes chères voisines, mais vraiment, aucun moyen de tester leur TGTG au vu de l’heure auquel ledit café mettait les paniers à disposition. Et puis hop, un soir, une conjonction de circonstances favorables me permet de bondir dessus. J’avais hâte de découvrir ce que j’allais déguster. 
Moui ben zut, c’était juste moyen. J’aurais du m’en douter, ce n’est évidemment pas ce qu’ils ont de meilleur qui reste dispo à la fin de la journée.

Dé-goû-tée, quand même.

  • Se faire bousculer dans ses habitudes
il y a quelques semaines TGTG a OSE changer les règles : au lieu de "libérer" les paniers à minuit pour le lendemain, ils ont mis en place une libération progressive : à l'heure où chaque commerce ferme, il ouvre la réservation des paniers du jour suivant. Depuis, rien ne va plus. J'ai mis longtemps à m'adapter et pour certains commerces, c'est devenu mission impossible : ce n'est pas à l'heure du coucher des Bébous que je suis disponible pour sauter sur les paniers !

Sentiment de trahison TERRIBLE.
(et, non, ça ne m'aide pas davantage pour me coucher à une heure décente…)


MORALITE :
  • Huhuhu, je réalise que ce billet serait un excellent exercice dans le cadre de la séance d’ateliers Faber et Mazlish consacrée à l’accueil des sentiments : « lisez l’expérience de la Gwen et identifiez le sentiment associé »…. Quel tourbillon d’émotions. On peut s’économiser les montagnes russes, vraiment !
  • Je me rends de plus en plus compte que, certes TGTG est mon ami, mais qu’il faut quand même que je fasse gaffe : plus d’une fois, je me suis mordu les doigts d’avoir cliqué trop vite, car en ce moment, la logistique familiale étant un peu compliquée (je dois venir vous écrire un billet sur ma vie de « Mompreneuse « - oui je suis un concept à la mooooode ! – et celui-ci peut quand même pas mal se résumer à « je bosse trop »…), je ferais mieux de me simplifier un peu la tâche plutôt que de m’amuser à aller récupérer je-ne-sais-quoi à des horaires ou endroits improbables

Je crois que parfois, sous couvert du prétexte (cependant toujours vrai) de vouloir faire des économies et sauver la planète, je suis aussi, juste un tout petit peu, adrénaline-addict