lundi 18 décembre 2023

Front parental : "Ne jamais reprendre son conjoint devant les enfants" - Ben si.

Tout récemment une discussion Facebook m'a rappelé une autre de ces grandes croyances si répandues dans nos têtes de parents, et qu'il est tellement difficile de remettre en question... et tellement important car bénéfique pourtant : j'ai nommé...

La nécessité de "faire front" devant les enfants 

= se montrer d'accord avec son conjoint sur les décisions concernant les enfants, y compris le soutenir devant eux / ne pas le contredire ou contrecarrer quand il agit d'une manière qui nous semble pourtant pas ajustée voire franchement nocive.

En l'occurrence il s'agissait d'un conjoint ayant recours à des mots très blessants envers les enfants ("tu es nul"), et des mesures humiliantes, à des fins de discipline. 


Les échanges Facebook m'ayant amenée à approfondir / détailler un peu ma réflexion sur le sujet, j'ai réalisé que je tenais là une de ces fameuses #phrasàlacon, un de ces mantras dont on hérite et reprend si facilement comme une vérité de base, inquestionnable. 

Et en fait... sans l'avoir fait consciemment, je m'aperçois que, alors que c'était très clairement quelque chose dont j'étais persuadée avant d'avoir des enfants, je m'en suis bien détachée.

Alors, des fois que ça puisse vous servir, questionnons ensemble : 

En quoi est-il excellent de contredire son conjoint dans ce genre de situations ?


1. Déjà, il y a là un signal important : il est essentiel pour rassurer l'enfant, restaurer ce qui est blessé ainsi dans son intégrité

Aucun parent ne se comporte toujours parfaitement envers son enfant (sauf moi, bien évidemment... hum hum), nous blessons donc nos enfants régulièrement. Pas moyen de l'éviter totalement. 

Mais quand un parent débloque, soit par exception, ou encore davantage quand c'est régulièrement, il est très précieux que l'enfant puisse avoir la confirmation, par la réaction de son autre adulte de référence, que ce qui se passe n'est pas "normal", acceptable, et encore moins mérité.

Cela permet d'atténuer considérablement l'impact des mots / actes du parent-qui-débloque, en augmentant les chances que l'enfant puisse davantage les catégoriser comme tels, et non comme des vérités intangibles. 


Ca, c'était mon premier niveau de réponse, celui qui est sorti le plus spontanément. Et puis en fait... d'autres me sont apparus. 

En contredisant son conjoint devant ses enfants, on les protège dans l'instant, eux, et dans l'avenir (en leur montrant que personne n'a le droit de leur dire des trucs pareils)... et ...


2. On leur transmet également des messages forts et ô combien précieux sur le couple, et l'amour en général :

  • droit de penser /ressentir différemment dans un couple
  • droit de se disputer: ce n'est pas la fin du couple
  • les adultes peuvent avoir tort 
  • et on peut estimer que quelqu'un a tort et continuer à l'aimer

Droit de penser / ressentir différemment : pour être un couple, pas besoin de nier son identité, on peut ne pas être d'accord. A l'inverse de cette citation de Woody Allen (eh, je me cultive en vous écrivant : jusqu'à ce que j'aille vérifier je pensais que c'était Sacha Guitry, mais Google m'a appris le contraire).
Le mariage, c'est quand un homme et une femme ne font plus qu'un. Le plus difficile, c'est de savoir lequel.
C'est tellement important de réaliser qu'être amoureux ne signifie pas abdiquer son identité et ses ressentis propres ! Y compris dans nos petites et grandes limites personnelles : les 3 Bouts savent par exemple très bien que mon niveau de tolérance au bruit n'est pas le même que celui de Monsieur Bout, et que donc, les "règles" autour du bruit ne sont pas les mêmes selon si ce sont mes oreilles uniquement qui sont impliquées, ou celles de leur père.


Droit de se disputer : oui, en prenant le contrepied de notre conjoint devant nos enfants, on leur montre qu'un couple qui s'aime se dispute aussi. Si nos disputes n'ont jamais lieu devant eux, comment pourraient-ils vivre leurs propres disputes de couple futures comme quelque chose de normal ? 
J'ai en mémoire l'une des mes colocs autrichiennes dont les premiers mois de relation avec son petit copain ont été ponctués de plusieurs quasi-ruptures : à chaque dispute, ledit petit copain voulait rompre car à ses yeux, se disputer était le signe qu'on n'était pas faits pour être ensemble. C'est embêtant, puisque un couple, ça se construit aussi sur sa capacité à surmonter les crises, pas juste à les éviter.


Les adultes peuvent avoir tort 
Trèèèès important ça. Essentiel à l'auto-préservation de nos enfants.

On peut estimer que quelqu'un a tort et  continuer à l'aimer 
Là c'est le pompom, puisqu'il vient toucher à un des mécanismes psychologiques les plus délicats qui soient : la capacité à se remettre en cause, c'es-à-dire à repérer / reconnaître qu'on a eu tort.
Se remettre en cause est un sport extrêmement compliqué à pratiquer, qui réveille des mécanismes défensifs d'une force inouïe. Et pourtant TELLEMENT essentiel. (c'est du reste une dimension que je testais systématiquement quand je recrutais. Travailler avec / manager quelqu'un qui ne peut accepter d'avoir tort, c'est l'horreur)
Or cette difficulté à se remettre en cause est souvent bien ancrée, car liée à une croyance bien forte "quelqu'un qui se trompe, qui a tort, n'est pas digne d'être aimé" / "pour être aimé, je dois être parfait". Plutôt crever que d'admettre qu'on n'est pas parfait, alors ! 

Alors que là, en montrant à notre enfant qu'on peut estimer que notre conjoint a franchement tort et continuer à l'aimer :
  • on lui montre que lui-même peut avoir tort et continuer à être aimé... et donc profiter des ressources formidables liées à la remise en cause ! Citons notamment : 
    • apprendre de ses erreurs
    • oser faire des trucs (puisque c'est pas la mort de se tromper / ne pas y arriver)
    • pardonner et demander pardon
  • on lui montre qu'il peut considérer que son père a tort et continuer à l'aimer, plutôt que d'avoir le choix entre nier son ressenti d'enfant, ou considérer que son père est un gros c**. Dilemme qui contribue grandement à 
    • la violence des crises d'adolescence, si elles ont lieu, 
    • la difficulté à établir des relations adulte-adulte avec ses parents
    • la difficulté à remettre en cause des schémas familiaux / styles d'éducation : comment décider d'éduquer autrement mes enfants que je ne l'ai été, puisque ce serait implicitement ou explicitement, exprimer que mes parents ont eu au moins un peu tort d'agir comme ils l'ont fait avec moi, alors que j'ai intégré que je ne peux les aimer si ils ont tort ?
Et voilà comment je me retrouve devant un choix silencieux bien pourri : aimer mieux (= plus efficacement) mes enfants, ou continuer à aimer mes parents ? 
Il s'agit donc de ne pas définir la loyauté comme quelque chose qui m'empêche de penser/exprimer que l'autre a tort (une croyance bien nocive qu'on retrouve partout, jusque dans les CODIR dont je m'occupe), mais de démontrer le contraire, en live.

La vérité vous rendra libres, il paraît.

Cerise sur le gâteau : si on arrive à se disputer de manière constructive, à soigner un peu sa manière de s'exprimer à ce moment-là, nos enfants peuvent même en retirer des compétences en la matière : "Exprimer vigoureusement son désaccord sans attaquer l'autre"... des leçons étrangement similaires à l'apprentissage de l'expression de notre colère envers eux, guidé par Faber et Mazlish....

Je dis ça, j'dis rien !

Par Rundvald — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=123316058 



mercredi 22 novembre 2023

Odeur de sainteté

Jeudi dernier, les journaux ne l'ont pas mentionné, à tort, mais je suis allée chercher H.à l'école.
(Oui, c'est rare. Très rare. C'est à tout casser la 2e fois. Merci au report en last minute d'une session de coaching de CODIR pour cause de soudaine indisponibilité d'une participante indispensable).

Bref. Je vais donc fièrement chercher mon fils.
Et toute contente que je suis de ce moment inattendu, je le suis encore plus quand, au moment où je me penche sur lui pour lui boucler sa ceinture de sécurité, j'entends :
- Hum, Maman, tu sens bon. Tu sens VRAIMENT BON.
Cœur cœur cœur. Violons. C'est beau la maternité. Je ne me sens plus... [huhuhu].
- Ah tu aimes mon odeur ?
- Oui tu sens bon. 
-... [Paillettes]
- Tu sens le PARMESAN! Et c'est TROP BON le parmesan.

Bon ben ça c'est fait. Enfants boosters d'ego, le retour !

(Vous aurez noté que la chute de ce billet révèle une information annexe tout à fait pratique pour nous: la réintroduction des laitages chez notre petit intolérant a fonctionné! Il a fallu nous y reprendre à 3 fois, et son seuil de tolérance est franchi si on lui donne du lait à boire directement, mais H. peut à présent se délecter de fromage. Et comme vous pouvez le constater, il ne s'en prive pas. 
Nous entamons à présent la réintroduction du gluten. Mais très honnêtement c'est moins risqué pour moi : je veux bien avoir une odeur de brioche!) 




lundi 6 novembre 2023

La Thaïlande, au rapport ! En 12 points (le dernier vous emplira d'un profond sentiment de supériorité)

La famille Bout au non-complet (puisque sans Monsieur) vient donc de rentrer de 2 semaines en Thaïlande. 

Les yeux et le cœur pleins de supers souvenirs, construits en commun avec les cousins retrouvés avec joie ! Revoir ma sœur et mon beau-frère, regarder nos enfants renouer leurs liens, c'était chouette.

Qu'en dire d'autre ? Voyons un peu... en mode pêle-mêle :


1. Des vacances aquatiques

Nous avons passé la première semaine sur une toute petite île privée, avec comme seule question, matin et après-midi : hum, piscine splendide avec vue sur la mer, ou plage paradisiaque dans l'une ou l'autre petite crique ? (quel dilemme terrible) 

  • Vue la température de l'eau, pas besoin de se préoccuper de faire sortir les enfants de l'eau, au contraire : 
  • vue la température de l'air, j'ai trouvé que rester dans l'eau des heures en mode hippopotame était une excellente façon de passer le temps. 
Bilan des courses : les enfants ont développé leur aisance dans l'eau vitesse grand V.

Rajoutons, à ces conditions difficiles, la 2ème semaine, passée dans l'appartement de ma sœur dont l'immeuble comprend une grande piscine sur le toit. Non seulement nous avons continué à barbotter quotidiennement, mais nous en avons profité pour faire appel aux services du charmant maître nageur qui vient à domicile une fois par semaine pour mes nièces, mais en mode plus intensif, sur les créneaux où mes nièces étaient à l'école.

Chacun des 3 petits Bouts a eu droit à 5 demies heures de cours particulier, 

  • F. a donc choisi d'apprendre le crawl, 
  • E. n'a plus besoin de brassards et met la tête sous l'eau en crânant, 
  • H. se déplace dans l'eau à vitesse notable avec des brassards semi-gonflés.  
Je suis ravie d'avoir eu cette opportunité, dans des conditions logistiques inégalables (prendre l'ascenseur pour monter 2 étages) car les progrès valaient le coup !

2. Mais pas pour tout le monde

Nous avons d'autant mieux profité des piscines (de l'île puis de l'immeuble) que... nous étions quasiment les seuls à l'utiliser: j'ai été très étonnée d'apprendre que la plupart des Thaïs ne savent en fait pas nager. Sur l'île, les personnes occupant les autres bungalows ne s'aventuraient à proximité de la piscine que le temps de quelques photos, et dans la mer, qu'avec gilet de sauvetage.


3. Miam 1 - Cure de poulpe

J'ai trèèèès bien mangé pendant ces 15 jours, notamment sur l'île où la cuisine était délicieuse (une fois qu'on souligne bien qu'on souhaiterait les plats en mode "not spicy". Parce que le "spicy" à la thaï, c'est... courageux. Très courageux. Surtout que nous étions sur une destination plutôt "confidentielle", comprendre connue et prisée par les Thais, mais peu habituée aux Occidentaux, donc habituée à cuisiner pour des palais autrement construits que les nôtres.)

Et parmi les plats servis, il y avait toujours, toujours, du poulpe. Sous plein de formes différentes. Peu importe, car je ne suis pas difficile : depuis que Monsieur Bout et moi avons découvert le poulpe sur le chemin de Compostelle, j'aime le poulpe. J'adore le poulpe. MIAM. Bref, j'ai souffert.


(je vous ai dit que j'aime le poulpe ?)


4. Réflexions environnementales 1 - WC & PQ

C'était la première fois que j'étais dans un pays où l'usage de la douchette est la norme aux WC. Et sur l'île, il fallait même veiller à ne pas jeter de papier toilette dans la cuvette, mais à déposer celui utilisé (pour se sécher seulement du coup) dans une poubelle prévue à cet effet.

Eh bien... c'est franchement pas mal en fait ! Et ce petit avant-goût de ce qui nous attend m'a fait réfléchir : une douchette est en fait bien plus économe en eau et en déchets que la production et l'usage de papier toilette. Il est probable que, dans les années qui viennent, sa généralisation fasse partie des mesures recommandées pour relever les défis déchets/eau, et... ça me va.

Mention spéciale au combi douchette/coupe menstruelle : j'ai jamais trouvé ma cup aussi facile d'utilisation !


5. Réflexions environnementales 2 - vous disiez déchets ?

Se balader de ce côté du monde, ça interroge puissamment sur la gestion des déchets.

Bon, déjà, je me suis sentie super bizarre, chez ma sœur, à tout flanquer dans la même poubelle sans tri aucun.

Mais surtout, voici une des photos de la balade faite sur le pourtour de notre île.

Paysages sublimes côtoyant ce qui est rejeté par la mer lors de fortes marées / tempêtes. Ca m'a fait regarder d'un autre œil les bouteilles en plastique déposées chaque matin dans notre chambre (eau courante pas très potable oblige). On entend parfois parler de ce fameux "continent de plastique", symptôme de notre mode de vie... en voir des morceaux échoués à ses pieds rend la chose autrement plus réelle.


6. Décor sublime et son envers


Donc oui, nous disions donc, paysages sublimes avec déchets juste derrière. Mais pas que !

Nous étions sur une île assez réputée pour ses paysages instagrammables. 








Alors, c'était assez drôle de voir des couples venir se positionner sur les meilleurs spots, prendre mille poses, et hop, continuer vers le spot suivant. Ce côté "image" ressortait de manière flagrante et assez comique.

Comme j'ai l'esprit joueur, je me suis dit que j'allais faire pareil... avec un bouquin tout neuf, écrit par Soline, et dont j'avais emporté un exemplaire à destination de mes nièces. Je me suis bien marrée à lui offrir, lui aussi, ses poses instagram, et ce malgré les limites liées à l'objet livre : Soline, je suis désolée, mais j'ai des réclamations à faire : 

  • le mettre les pieds dans l'eau c'est pas trop possible, 
  • le faire se déhancher sur un ponton en tenant un paréo dans le vent, non plus. 

Et encore, je n'ai exploité qu'une partie du potentiel de l'endroit, d'autant que F. a eu, le dernier jour, une idée encore meilleure : rajouter leurs peluches sur les photos. Hélas, le temps que je trouve un moment pour mettre ce plan brillant à exécution... nos bagages avaient déjà été chargés dans le bateau du retour.





7. Miam 2 - des trop bonnes choses

L'employée de maison de ma sœur (eh oui, là bas, la quasi totalité des Occidentaux ont recours aux services d'une employée de maison, souvent à plein temps, ou, si ils sont très raisonnables, à mi temps comme c'est le cas de ma frangine) nous a régalés de plats délicieux; une soupe de poissons birmane (spicy...), des samoussas faits maison, ... et une soupe au potiron à se rouler par terre. Dès que je l'aurai refaite à la maison, je vous en posterai la recette, parce que, franchement, ben miam quoi. 


8. Sécurité routière : tout est relatif...

Clairement, c'est une autre manière de voir les choses. Peu d'Occidentaux conduisent à Bangkok car les règles de circulation ont l'air... euh... fluctuantes et/ou optionnelles. Optionnel aussi, l'usage de sièges auto ou même de la ceinture de sécurité. Celles des taxis sont fréquemment absentes / hors d'usage, ça fait bizarre de rouler allègrement avec son petit dernier sur les genoux.


9. Charmeurs de serpents

Parlons de vie dangereuse ! Le dernier jour, je suis allée avec mes 3 dans une ferme à serpents tenue par la Croix-Rouge. Elle permet notamment de récupérer les venins nécessaires à la production de sérums anti-venin. C'était super chouette, l'exposition attenante était passionnante et très instructive, et les enfants ont sauté sur l'occasion de porter leur premier boa-python vivant... (collection automne-hiver 2023, so in) Même H. s'y est enhardi !


10. Alors, les enfants justement

Bon déjà, les vols avec les 3 se sont merveilleusement passés (hormis un petit détail mineur que vous découvrirez en point 12).

Mais ce qui est méga cool, c'est que les Thaïs adorent les enfants. Plus l'enfant est jeune, mieux c'est. Du coup, ça rend la vie avec enfants sensiblement plus simple (bon, pas au niveau de la circulation avec poussette. Bangkok n'est pas pensé pour les piétons, et y circuler avec poussette avec mini-neveu dedans relève de la discipline olympique), car les enfants sont bienvenus partout.

Vous savez, cette impression de gêner un peu quand on débarque avec enfants dans un resto ? Ben... on l'oublie. 

J'ai notamment en tête un chouette endroit où nous sommes allés déjeuner, mais où H. s'est endormi, la tête sur son assiette encore vide, dans les 5 minutes qui ont suivi notre arrivée. Le serveur m'a surprise en débarquant avec un large fauteuil + des coussins supplémentaires pour remplacer la chaise sur laquelle H. était assis, + un petit tissu pour le recouvrir. H. a ainsi pu dormir confortablement jusqu'à ce que son assiette soit servie.

C'est vraiment très détendant. 


 11. Pas de shopping !

j'avais pourtant besoin d'un sac à main !
et il y avait un manteau pelucheux jaune poussin
qui aurait été parfait avec
Je venais à Bangkok avec des rêves plein les yeux. Ou plutôt, avec en tête le fait qu'une autre de mes soeurs, venue en aout, avait trouvé moult merveilles dans un magasin renouvelant une partie de son stock chaque semaine. Stock constitué de trucs immondes côtoyant lesdites merveilles, il suffisait de faire le tri.

Ben... je me suis fait eue : ma sœur a été stupéfaite car c'était la première fois que cette caverne d'Ali Baba ne proposait vraiment rien de mettable. Complot !


12. Du shopping impromptu

Complot, complot, c'est vite dit. Peut-être tout simplement la Providence veillait-elle, soucieuse d'épargner mon porte-monnaie pour une opportunité bien meilleure.

Ben oui, ne vous inquiétez pas, les accros du shopping : je l'ai eue, mon occasion de cramer ma CB !

4h avant le décollage de notre avion de retour, j'ai tout simplement réalisé que... j'avais mystérieusement retenu une date erronée (ne me demandez pas comment j'ai fait ! C'est une recette secrète. Mais c'est confusant, aussi, ces avions qui décollent à minuit...) et que donc l'avion pour lequel j'avais des billets avait en fait déjà décollé.

Voilà voilà. 

  • J'ai eu du pot, il y avait encore des places dans l'avion que je pensais prendre. 
  • J'ai aussi eu du pot : les enfants ont été tellement mignons au comptoir de l'aéroport qu'ils ont fait fondre le personnel (cf point 10). Moralité : mon achat a duré longtemps... longtemps, parce qu'après que j'aie accepté le prix proposé (j'avais pas trop le choix !), la nana a passé des coups de fil, sollicité son superviseur, causé à sa voisine, pianoté... et m'a proposé un prix inférieur, une première fois, puis un prix encore inférieur, une 2ème fois. 

Bref bref, la prochaine fois que vous faites une bonne grosse bêtise / erreur de gestion un peu coûteuse, pensez à tous ces billets d'avion long-courrier que vous n'avez, vous, PAS du acheter en double et aux sommes pharamineuses que vous avez épargnées ainsi.

Toudoum toudoum.

Le retour s'est passé sans plus d'anicroche (oui, ça suffisait, hein), en revanche le choc thermique au retour a été dur : se prendre 30 degrés dans la tronche, c'est violent. 

Mais après une journée à tourner en rond en mode "et si je reconsidérais ma vie et décidais d'être un castor ? Un castor, ça hiberne, et ça ne prend pas l'avion", j'ai repris du poil de la bête et vous ai pondu ce sublime billet, qui me classe sans nulle doute dans la catégorie des blogueuses voyage-lifestyle et poussera moult sponsors à me submerger de propositions pour m'envoyer dans d'autres destinations exotiques, genre Le Mans ou Tourcoing.

A bientôt (ou pas, si vous décidez que ce billet est le billet de trop, et que franchement vous ne pouvez décemment continuer à lire une nana pareille)

mardi 17 octobre 2023

Prendre ou ne pas prendre l'avion, telle est la question (et autres questions quand même)

Après moi, le déluge.

OU la canicule.


Quoi qu'il en soit : j'ai réalisé récemment que pendant très longtemps, j'avais considéré les efforts faits pour la préservation de l'environnement sous l'angle de quelque chose de vertueux, de moral. C'est au fond, ce que véhicule le mantra tant entendu de "préserver la planète".

Ce n'est que récemment, peut-être comme pas mal d'entre vous (ou pas), que j'ai subitement (et tardivement) pris vraiment conscience d'à quel point cette expression est en fait complètement à côté de la plaque, et génératrice d'une fausse route monumentale. Sont-ce 

  • les soucis d'énergie ? 
  • Les pénuries de carburant dues à la guerre en Ukraine mais venant donner un avant-goût de ce que pourrait être un monde n'ayant pas appris à fonctionner avec beaucoup moins de pétrole ? 
  • Les 2 canicules d'affilée ? 
  • les périodes de sécheresse, conjuguées avec le fait qu'ayant dans mes anciennes coachées une spécialiste en économie de l'eau devenue de ce fait très demandée, mon fil LinkedIn s'est teinté de ses publications / réactions / interviews dans différents médias ?


Bref la Gwen a subitement "découvert" qu'en fait la planète s'en fichait, d'avoir plus chaud, mais que l'humain, non, et que donc, faire gaffe à l'environnement c'était pas moral, c'était pas bien, c'était pas mignon-les-petits-pandas, c'était juste une question de survie. Et même, pire que la survie (dramatisante et générant des réactions de peur et donc de déni), une question de CONFORT.

Or la Gwen, elle y tient à son confort. Et à celui de ses enfants.

C'est ainsi que la Gwen a réalisé que veiller à préserver l'environnement n'avait donc rien d'altruiste, mais était quelque chose de profondément égoïste. (certes, un égoïsme demandant un tout petit peu de vision long terme, en mode : si je mange mon gâteau maintenant, je mangerai de la poussière demain. Et c'est dégueu la poussière.)

Or, si il y a bien quelque chose de certain, c'est que le stock d'égoïsme de la Gwen est bien supérieur à son stock d'altruisme. Au vu de l'ampleur de la différence, tout de suite, les choses changent : j'ai beaucoup plus de ressources si je m'appuie sur ce stock quasi illimité d'égoïsme, que ce que je n'avais en pompant dans mon altruisme fort modéré.

Quelle excellente nouvelle.


Monsieur Bout et moi essayons donc de revoir certaines choses.

Comme ça coïncidait avec l'explosion des prix, de toute manière il fallait revoir complètement notre budget bouffe, et donc, tant qu'à faire, on l'a complètement dynamité. Mon business se portant bien, j'ai la chance de pouvoir dire "bon ben j'ai qu'à gagner plus de sous", liberté que nous n'avions pas du temps où nous étions salariés. Nous avons donc eu et utilisé ce luxe de pouvoir décider que plus de sous il y aurait, et que ce plus de sous financerait une alimentation plus saine pour nous et plus compatible avec la préservation des ressources naturelles.


  • Nous avons également voulu investir, pour remplacer notre chaudière gaz agonisante, dans une pompe à chaleur. 

Ce qui est un sport de riches si on veut s'assurer que la bête ne gênera pas les voisins. Sport de riches que nous n'avons finalement pas pu pratiquer, du fait des inquiétudes desdits voisins, exprimées par un vote très clair en AG de copro, et ce malgré un projet fort bien ficelé, dont nous étions très fiers (Monsieur Bout avait passé un temps fou à se renseigner sur ce qui se faisait de mieux) avec moult mesures de protections assorties à non moins moult mesures de décibels. (oui, nous en avons été très frustrés. Et nous nous sommes sentis très très cons à racheter une chaudière gaz, même "dernière génération", à condensation, économe et tout et tout).


Mais tout récemment ....

(j'avais plusieurs choses urgentes à faire, donc plutôt que de m'y atteler... TDA vous dites ?) je suis allée sur ce site là, construit par l'ADEME, pour mesurer notre empreinte CO2.

Ouch, je vous le conseille si votre égoïsme a besoin de munitions et d'éclairages intéressants sur l'impact réel de tel ou tel choix au quotidien. 


1er truc qui est ressorti : notre alimentation. 

La viande est vraiment quelque chose qui réjouit nos assiettes et nos papilles, et en même temps... zut, la part énorme qu'elle joue dans l'empreinte de notre famille est... ben... énorme justement. 

Alors qu'à Strasbourg, comme le montrait ce billet, nous avions amorcé un mouvement de baisse de consommation, force est de constater que ce mouvement est complètement parti dans les choux depuis un bout de temps. Nous avons donc décidé de refaire des efforts dans ce sens, sachant que je m'étais posé la question il y a un an, pour aboutir à la conclusion que mes efforts devaient d'abord être mis vers "manger plus sainement / équilibré". 

1 an plus tard, j'ai estimé avoir suffisamment progressé sur ce point pour pouvoir rajouter une contrainte additionnelle : "avec moins de viande". Nous avons retenu 3 pistes, que nous conjuguerons : 

  • revoir le ratio viande blanche / viande rouge
  • réintroduire des menus sans viande
  • diminuer la quantité de viande dans le repas lui-même : au moment de cette conversation avec Monsieur Bout, j'étais en train de faire mariner du poulet pour notre déjeuner. Alors, hop, j'ai prestement attrapé une grosse boîte de conserves de pois chiches (protéines végétales) que j'ai rajoutée à ma marinade. Et ainsi, le poulet prévu pour 1 repas m'en a finalement fait 2. On garde le goût, on divise l'impact par 2.

Babysteps, encore et toujours !

2ème truc qui est ressorti 

(ben oui, ce site est relou : une fois que tu as répondu à toutes ses questions vicieuses, il te sort une série d'actions possibles en les rangeant par ordre décroissant d'impact; histoire de pas passer plus d'énergie à économiser 40 kg de CO2 que tu n'en aurais besoin pour économiser 1 tonne. Mon côté flemmard / rentabilisateur de mes efforts apprécie)

Les transports, et pas n'importe lequel : l'avion.

Nous le prenons peu. L'avions (ah ah !) pas pris pendant plusieurs années. Mais l'an dernier

  • en février dernier nous sommes allés à Rome (Pour la toute première fois ! Et que tous les 2 ! Vous savez, une sombre histoire de Sims...). En avion. 
  • Un de mes clients m'a envoyée à Toulouse. 2 fois. En avion. 
Et là : j'emmène les enfants voir ma sœur fraîchement accouchée du 3ème. Sœur qui habite en Asie du Sud-Est depuis 3 ans et des brouettes. Du coup le train c'est compromis.

Sur ce coup-là, déjà, j'ai réalisé notre cheminement : là où il y a peu encore, je me disais qu'un jour, quand les enfants seraient ados, nous ferions un grand voyage en famille pour découvrir les USA, ce projet n'est plus à l'ordre du jour. Mes enfants n'ont pas besoin de découvrir les USA. Et là où quand ma sœur était partie en 2020 on avait déjà prévu ce voyage en mode "on viendra profiter que vous soyez là-bas pour découvrir, c'est l'occasion", la dimension découverte ne m'intéressait plus du tout au moment de prendre mes billets. 

En revanche, les liens familiaux, le soutien à une sœur vivant de manière très isolée, si. Donc j'ai fait un choix différent. Donc zut. Je sais pourquoi je le fais, mais, niak. Elle habiterait Limoges ce serait plus pratique d'aller la soutenir. Mais probablement pas nécessaire, aussi.


En parallèle, nous avons fait d'autres choix : Monsieur Bout ne part pas avec nous (oui, vous l'avez habilement déduit : je m'envole pour 12h seule aller, 12h seule retour, avec 3 enfants. Mais j'ai la foi!) car il n'en avait aucune envie. Nous avons estimé que claquer plein d'argent et plein de CO2 pour un billet d'avion de quelqu'un qui n'avait pas envie d'être dans ledit avion serait absurde. A la place, il va aller passer 2 semaines sans enfants, chez son frère à Berlin. Et en train svp. Il est tout seul, il va lire pendant 9h, ce sera très chouette.

Petit constat au passage, dans l'aventure "train plutôt qu'avion"

  • recherche de billet, round 1 : site de la SNCF : aller-retour pour plus de 550€ ! Nous refusions d'aller regarder les billets d'avion mais savions parfaitement que ceux-ci seraient bien moins chers. Quelle joie de constater par soi-même à quel point nos politiques de subvention des transports sont alignées avec les besoins long terme des populations concernées....
  • recherche de billet, round 2 : nous nous sommes rappelé l'existence de sites comme Trainline, fichtrement bien fichus (et autrement plus ergonomiques que le site de la sncf...) qui permettent de construire et réserver des trajets transfrontaliers de la manière la plus intelligente possible, en profitant des offres de chaque pays. Billets réservés pour 290€, et encore, Monsieur aura des places en première (donc surcoût minime) pour le trajet du retour.



Pensez-y si vous avez des besoins similaires...


Et puis, nous avons décidé de prévoir nos prochaines vacances en amoureux : 1 semaine, en février. Avec comme cadrage de départ : éviter l'avion. La destination envisagée serait la Sicile, et nous aurons lâché les enfants dans le Sud Est de la France. 

A ce stade, 

  • la seule solution proposée par Trainline est un Flixbus. Pour une somme défiant toute concurrence. C'est mieux que notre bagnole et bien mieux qu'un avion, mais, outre que ça prend 24h (si si !)... Monsieur Bout a vomi l'idée instantanément. Au sens propre du terme : Monsieur Bout est affligé d'un assez sérieux mal des transports. Le train ca va bien (dans le sens de la marche), la voiture ça dépend mais clairement c'est tout à fait ok si c'est lui qui conduit, le car, même pas la peine d'y penser. Ou alors, pour le torturer. (eh eh... si il m'embête trop d'ici là... je garde l'idée !)
  • nous avons 3 options
    • soit nous trouvons une combine transports (nous avons encore des pistes à explorer, selon aussi l'endroit exact où nous lâchons 1. nos différents enfants 2. la voiture familiale avec laquelle nous aurons descendu tout ce petit monde)
    • soit nous décidons que la voiture et ses longues heures de trajet sera notre solution de compromis
    • soit nous trouvons une destination différente, combinant dépaysement, culture, repos, météo clémente et moyen de transports pas absurde.

(si vous avez des suggestions rentrant dans l'une ou l'autre catégorie....)

vendredi 13 octobre 2023

Coaching pro avec Flylady

Morte de rire, je suis.

  1. J'ai découvert le système d'organisation Flylady sur un forum doctissimo il y a... euh... 16 ans (ça ne me rajeunit pas)
  2. Je l'ai mis en place pour la première fois chez moi il y a 8-9 ans, avec un succès phénoménal pour la Bordélique invétérée que j'étais (et demeure, sous une forme moins aigüe)
  3. Et cette semaine, après moult péripéties dans ma vie terne ces dernières années... 
je me suis sans crier gare retrouvée à directement, explicitement l'utiliser lors d'un Coaching de Dirigeant, la demande en séance étant "mieux m'organiser pour gérer les sujets de fond et ne pas m'éparpiller".

De Doctissimo au Coaching de Dirigeant, jolie trajectoire !


Concernant mon client, disons qu'il

  • s'est retrouvé à fond dans le diagnostic (remettre son boulot de fond à demain afin de pouvoir "vraiment bien faire les choses"), 
  • s'est inquiété de la notion de routine, craignant de perdre en souplesse et en réactivité, jusqu'à ce qu'il voie cela sous l'angle d'une aide à la réactivité "au bon niveau" : ses équipes vont apprendre à différencier ce qui peut attendre 1h car leur chef est en mode "concentration" (DeepWork est le nom hype sur la toile), et ce qui fait vraiment brûler la maison. Son associé va apprendre à valoriser son temps autant que le sien propre.
  • a été intrigué par la perspective de prendre les habitudes une à une, en découpant la difficulté au maximum (ça pour le coup c'est une approche que j'utilise trèèèès souvent en coaching)
  • s'est pris au jeu du minuteur en réalisant qu'il tenait probablement là un bout de solution à son problème
  • s'est prêté avec intérêt et minutie 
    • à l'exercice d'identification et délimitation des premières habitudes pertinentes par rapport à son activité et ses objectifs, 
    • à leur découpage en petites marches concrètes, 
    • à la visualisation de chacune des étapes, 
    • à leur dimensionnement au bon niveau, 
    • pour se constituer un plan d'action en mode "Babysteps" qu'il va dérouler d'ici nos prochaines séances, assorti de quelques précautions d'usage visant à assurer le succès de l'implantation des premières habitudes (ex : éléments de communication envers ses équipes, y compris autour du signal voulant dire "venez pas me déranger")
il est reparti avec trois choses
- la procédure de sauvetage / son fil d'Ariane : si d'aventure l'une des habitudes qu'il va instaurer les prochaines semaines ne tenait pas, il sait ce qu'il doit faire : la redécouper en moins ambitieux, jusqu'à trouver une habitude de format suffisamment réduite pour qu'elle tienne
- un gros sourire de soulagement : "J'avais hésité à en parler, à parler juste de moi après toutes ces séances passées à améliorer la gestion de mes équipes, mais j'ai tellement bien fait. Ca m'ôte un poids."
- les références des livres sur le sujet, et le titre "Entretiens avec mon évier" l'a déjà titillé.

Je vais devoir attendre plusieurs semaines avant la prochaine séance et donc de pouvoir connaître la suite de l'histoire mais... vraiment, Flylady a plus d'un tour dans son sac ! 

Quant à vous, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour vous économiser le coût d'un coaching : aller sur doctissimo (re)faire un tour du côté de Flylady.
#votreportemonnaiemeditmerci

Les 3 bouquins parus en français sur la méthode Flylady - sur une série des cahiers qui accueillent mes coachings.
Photo allégorique célébrant la complémentarité des 2 approches

lundi 25 septembre 2023

Gwen : une folie de plus

J'abuse.

J'abuse j'abuse j'abuse.

J'abuse grave.

NON SEULEMENT je me suis permis de négliger honteusement ce blog pendant une demi-éternité. (Oui, je suis comme Chuck Norris : je sais compter jusqu'à l'infini; de ce fait, le diviser par deux ne me pose aucun souci)

MAIS EN PLUS je pousse le bouchon au point de faire du premier billet post-retrouvailles émues un billet complètement débile, traitant d'un sujet qui n'avait rien à faire sur le blog (et qui n'y faisait rien, d'ailleurs) jusqu'à ce que je me mêle d'en parler l'an dernier.

J'ai nommé LE SPORT !

Tadaaaaam

Si si, j'vous assure, j'ai écrit sur le sujet l'an dernier, c'était de la folie, un vrai RDV des NSA. (Non Sportifs Anonymes).

Et puis plusieurs d'entre vous ont bien rigolé je crois.


Bref, rions encore.

Car figurez-vous qu'après un peu plus d'un an...

  • non seulement je continue mes séances de sport et tout et tout. 
C'est vraiment rentré dans ma routine. Il y a des hauts et des bas, mais même en période basse, l'habitude reste. Que quelques minutes si je suis crevée / pressée / ... mais... l'habitude reste, elle reste, elle reeeeeste et c'est absolument inouï. 

Accessoirement, certaines de mes petites robes d'été avaient une tronche différente sur moi cet été par rapport à l'an dernier, et je l'ai constaté avec beaucoup de satisfaction. (D'aucuns diraient : de complaisance. Mais la bave du crapaud etc)

  • mais en plus... pas plus tard que ce jeudi soir dernier...

J'ai fait des folies de mon corps.


J'ai suivi ... :

A. un inconnu dans la rue ? Ouuuh là ce blog part vraiment en cacahuète.

B. une licorne, et suis partie pour un monde plein de surprises et de merveilles ? Hum, le monde est déjà plein de surprises et de merveilles.

C. Leonardo DiCarpaccio sur Insta ? Chuttt, on n'est pas obligés de tout déballer non plus.

D. ma première séance d'Aqua Gym.


Ben oui, moi, la non-sportive invétérée, et qui vous avais expliqué en long en large et en travers à quel point 

  • la pratique d'un sport en collectif c'était NO WAY et que je ne m'étais mise au sport que parce que j'avais découvert une manière de faire ça discrétos, loin du regard des autres dans le secret de ma chambre, 
  • le fait de devoir me rendre quelque part, me préparer, machin, était déjà trop fatigant pour moi et que donc faire du sport c'était devenu possible uniquement en le faisant à domicile, avec un temps de trajet entre mon lit et mon tapis estimé à 0,5s,

je suis allée, volontairement, m'inscrire dans un cours, avec d'autres personnes, ayant lieu forcément pas chez moi (ma piscine n'est pas terminée hélas. Pas vraiment commencée, non plus), avec des horaires et l'obligation de me changer (puisque l'aquagym toute habillée c'est drôle mais pas longtemps).


Ce n'est évidemment pas ma faute, hein, rappelez-vous, déclencheur externe de motivation !

= fin juillet, des nanas de ma connaissance et que j'apprécie m'en ont parlé par hasard, m'ont dit que c'était chouette, qu'elles étaient plusieurs à s'y retrouver les jeudis soir à 20h45, dans la piscine à 7 minutes à pied de chez moi, que la prof était chouette, motivante, et pas chiante (sur les mouvements / le rythme / l'assiduité etc. Bref pas le modèle adjudant-chef), et m'ont sournoisement interrogée : 

"Eh mais t'as pas envie de nous rejoindre ?".

Normalement j'aurais du partir en courant.

Sauf que, pour le moment en tous cas, je n'aime toujours pas courir.

Et surtout : ma dernière réticence a explosé quand elles m'ont dit... qu'il y avait un absentéisme de malade, qu'on commençait l'année à 20 mais qu'au bout d'un mois il y avait maxi 5 à 10 nanas présentes simultanément : car je commençais déjà à invoquer mes déplacements pour dire que ça ne valait pas la peine.

Rho punaise ! Un petit rappel Flylady auquel je ne m'attendais pas : eh oui, encore une fois, le perfectionnisme = le meilleur obstacle à l'action. Je vous avoue que ça m'a fait très bizarre de me retrouver à remettre en cause, une fois de plus, un discours entendu dès ma plus tendre enfance 

"Tu t'engages, c'est pas facultatif, si tu t'inscris faut le faire sérieusement". 

J'ai réalisé qu'en fait, oui, j'allais effectivement le faire sérieusement, à ma manière : sérieusement, c'est-à-dire, à la dose faisable pour moi, compatible avec ma vie et mes contraintes; plutôt que ne pas le faire car cherchant à me conformer à des standards irréalistes pour moi. Cette activité était là pour moi, et donc, il s'agissait de la suivre au rythme qui était bon pour moi.

C'est du reste l'avantage d'une activité comme l'aquagym : c'est très différent d'une chorale ou un cours de danse, où

  • il y a une véritable dynamique de groupe ainsi qu'une progression, 
  • où donc louper une séance nous fait manquer une étape de ladite progression si bien qu'on patauge la fois d'après en essayant de rattraper (alors qu'en aquagym de toute manière on patauge tout le temps sans quoi que ce soit à rattraper...)
  • par notre absence on nuit à l'avancée du groupe, 

là, rien de tout ça. A chaque séance, on est juste là pour bouger, imiter vaguement les mouvements montrés par la coach, sans devoir produire un résultat quelconque à la fin.

Et j'ai donc réalisé que, oui, 2 séances d'aquagym par mois (c'est le rythme qui m'attend réalistement jusqu'à novembre en tous cas, si je regarde les engagements que j'ai déjà pris) vaudraient toujours mieux que "0 car je peux pas faire les 4 donc non".

Whouhou ! prise de conscience libératrice.

D'autant que, oui, si je comptais sur cette activité pour cocher la case "activité physique", bon, en effet, ce serait assez peu (mais déjà mieux que rien, eh !). Mais là, comme c'est juste un truc en plus de ce que je fais déjà, je ne vais me priver de la cerise sur le gâteau sous prétexte que la quantité de cerises est limitée !


J'ai donc 

  • hésité un peu, 
  • puis négocié avec Monsieur Bout (ça allait lui faire des soirées en plus à gérer seul, venant se rajouter à mes déplacements et aux fois où j'ai des séances de coaching en toute fin de journée; et encore, je n'ai encore rien planifié côté ateliers Faber&Mazlish). La négociation a abouti aux conditions suivantes :
    • on dîne tôt pour que le dîner soit terminé et le coucher des enfants bien amorcé quand je quitte le domicile
    • si y a un souci sur un soir, je suis vraiment ok pour annuler ma séance

et me suis inscrite.

Et c'est ainsi que donc, jeudi soir, j'ai fait une folie de plus : ma première séance d'AquaGym, avec un certain nombre de constats : 

  • ça bouge énormément ! J'ai béni mes un an de sport parce que sans eux, je ne sais pas si j'aurais 1. tenu la distance 2. apprécié la promenade. 
  • pas de souci avec le regard des autres 1. C'est un gros avantage d'une activité dans l'eau en fait : on est à moitié caché de toute manière !
  • pas de souci avec le regard des autres 2. Personne ne se met la pression et c'est cool : je faisais les mouvements n'importe comment parfois (surtout que moi la coordination hum hum) mais... j'étais pas la seule
  • J'avais peur de la température de l'eau mais en fait une fois qu'on bouge, on a bien chaud. Et en fait, moi qui déteste transpirer (ça passe quand je suis toute seule mais je déteste me sentir toute transpirante en société), j'ai réalisé qu'une activité en collectif dans l'eau est idéale sur ce plan !
  • Je me suis bien amusée et c'était super sympa en musique
  • Le côté collectif / entraînement avec coach + groupe m'a poussée à aller plus loin que je ne l'aurais fait sinon: je n'aurais pas fait 1h toute seule...

Enfin, last but not least, j'ai aussi réalisé l'intérêt d'inclure une telle activité dans mon quotidien bien rempli : elle vient rajouter un élément en fait franchement absent, et qui manquait. Voici une activité où je vais retrouver des gens, des adultes, de manière régulière, sans pression aucune sur moi. Car j'ai réalisé que du fait de mon activité pro

  • d'indépendante : même si je fais partie d'un réseau, je n'ai pas de routines où je retrouve des collègues. J'ai mon groupe de supervision tous les mois, mais c'est différent. D'ailleurs, en me rendant à cette fameuse séance, j'ai plus eu l'impression d'une rentrée scolaire, avec cette interrogation autour d'un nouveau collectif dans lequel s'intégrer, qu'avec ma reprise post-vacances
  • et coach : j'ai un boulot relationnel par essence, et donc je rencontre du monde, mes clients, régulièrement, idem quand j'anime un groupe Faber et Mazlish... et c'est avec plaisir ! Mais je suis toujours un minimum en tension pour cela : je suis là pour un objectif particulier, pour eux, ce n'est pas une rencontre symétrique. Ce sont des moments que j'apprécie énormément mais qui me demandent une sacrée concentration, bref, eh, c'est un relationnel motivant et fatigant.

Là, me voici avec un RDV régulier, pour retrouver des copines sans avoir à organiser quoi que ce soit, et sans avoir à fournir quoi que ce soit : personne n'attend rien de moi... et c'est bien agréable de temps en temps ^^.


Ma première "activité extra-scolaire" depuis des luuuuustres !!


Et vous alors, que vont venir nourrir vos choix d'activités cette année ? 


(bien évidemment, à ce rythme de progression inouï, mon prochain billet "sportif" vous fera inévitablement part de ma participation - en tant qu'athlète - aux JO)

mercredi 6 septembre 2023

7 rentrées

Et de 1 ! = c'est la rentrée sur le blog. Après un loooong silence. 

Eh bien oui. Cet hiver, j'ai voulu vous écrire quelque chose d'important, mais la charge émotionnelle liée à l'évènement déclencheur m'a empêchée de le faire tout de suite, et ensuite, eh ben, ça passait pas, ça voulait pas passer. D'autant que j'étais bien occupée par ailleurs. Je vous l'écrirai un jour, et dans tous les cas, je reprends du service bloguesque. Nanmaisoh!

Rentrée numéro 2 : première rentrée du dernier Bébou. H. se retrouve ainsi à être le premier de mes enfants à être scolarisé dès l'âge de 3 ans. Ca n'a pas été facile à accepter pour moi : j'ai beaucoup aimé pouvoir offrir une (pour E.) ou deux (pour F.) années supplémentaires à la maison à mes enfants, et je comptais fermement faire de même avec H., bien déterminée à ne pas me laisser freiner par les nouveaux tracas administratifs liés aux changements légaux sur ce point. 

Si ce n'est que Monsieur Bout n'était pas du tout motivé pour reprendre du service en Instruction En Famille. 

  • Le comment faire était flou à ses yeux (et je n'ai pas assez pris le temps pour retracer pour lui le chemin que j'avais suivi pour nos aînés = formaliser le mode d'emploi), 
  • et il avait très envie de davantage de temps pour lui. 
Du coup, de nouveau, les principes de discernement qui avaient éclairé nos choix précédents ont servi, bien malgré moi je vous l'avoue : l'IEF c'est une bonne idée si le parent concerné en a envie. Et là... ben non.

L'école Montessori qui avait accueilli E. avec succès ayant fermé depuis pour des soucis de bail, nous avons heureusement pu compter sur une nouvelle possibilité : une école Montessori qui a ouvert entre temps et repris une partie du personnel de l'ancienne. Ca nous sécurise ! Seul bémol : pas d'allemand dans cette école, contrairement à l'ancienne.

H. y a donc fait sa rentrée, avec énormément d'aisance. Lui n'a pas versé une larme. Je ne peux pas en dire autant.

Rentrée numéro 3 : E., toujours au même endroit, en CM1, et avec bonheur

Rentrée numéro 4 : F. Sa rescolarisation de l'an dernier ayant été un franc succès, il attendait sa nouvelle rentrée avec hâte. Lui (et nous, du coup) a rapidement dépassé les premières déceptions (zut, dans une classe double niveau; zut, pas avec ses copains), pour considérer dès la fin de sa journée que sa rentrée était "hyper méga bien". J'avoue que ça rassure. Nous sommes ravis que son CM1 se soit bien passé, qu'aucune de nos multiiiiiples craintes accompagnant sa resco ne se soit concrétisée, et sommes vigilants à lui offrir un CM2 le rendant bien solide pour affronter la rentrée en 6ème l'année prochaine (de l'inquiétude à ce niveau chez les parents ? Noooon, ou si peu...)

Rentrée numéro 5 : Monsieur Bout. Il poursuit à peu près sur sa lancée de l'an dernier. Si ce n'est qu'en fait, hein, il y a encore du suspense : le plan avant les vacances était de mettre un de ses deux Diplômes Universitaires en pause pour se dégager du temps pour autre chose, mais depuis 3 jours il hésite, donc je ne sais pas encore trop à quelle sauce il va décider de se manger lui-même. Il rajoute un engagement associatif, et sinon, fait sa rentrée de Papa au foyer, rangement de fond en comble de la maison (merci à lui !) et étiquetage des fournitures de toute la smala compris.

Rentrée numéro 6 : la mienne. J'avais

  • pris de longues vacances (5 semaines et demie. C'est bon ça) et réussi à ne pas travailler pendant. Yeah
  • programmé une reprise pas trop intensive. Bon, elle s'est remplie au dernier moment, mais pas trop quand même
  • cette reprise a vu une première : la dernière semaine des vacances scolaires = ma semaine de reprise, pour la première fois depuis que nous sommes parents, nous avons été seuls à la maison sans enfants. (jusqu'à présent, quand nous avons été sans enfants, ça a toujours été pour partir de notre côté). Eh ben... c'est un concept hyper intéressant. Je vous laisse imaginer toutes les choses croustillantes que cela nous a permis de faire (Spoiler : ranger les vêtements des enfants de fond en comble en fait partie; y compris écarter enfin les vêtements trois tailles trop petits)


La reprise s'est bien passée, je repars sur des perspectives bien sympa, avec une activité qui va probablement tourner à 70-75% de coaching, dont une majorité de dirigeants, et 25-30% de formation. Miam !


Rentrée numéro 7: ben, qui ?

Ma plus jeune sœur, celle qui m'a filé tant de coups de main précieux, par exemple lors d'un fameux naufrage-mamie-au-pair.

Ayant réussi l'agrég cet été (bravooooo ! ouiiiiiii ! hystériiiiiie dans les chaumières !), elle a fait sa rentrée de professeur stagiaire ... dans un lycée proche de chez nous ! Du coup, nous allons la voir souvent. Et j'ai passé mon dimanche après-midi à l'initier à la construction de budget, à l'aide de mon fidèle fichier Excel

Trèèèès instructif : ça m'a permis de constater de première main à quel point, avec les salaires mirobolaaaants offerts par notre Education Nationale, équilibrer un budget, c'est du sport ! Surtout en IDF. Moyennant quoi ma sœurette a non seulement pu développer des compétences en constitution de budget, mais, immédiatement ensuite, passer avec succès le module complémentaire "coupes budgétaires". 

Après tout, quelle importance cela a-t-il que nos jeunes professeurs aient à arbitrer entre 

  • un esprit sain (séances de psy), 
  • un corps sain (la pratique d'un sport) 
  • et des relations saines (billets de train pour aller voir la famille) ?
Des pâtes à tous les repas, un café en salle des profs, un forfait navigo, et un toit sur la tête, c'est bien suffisant, non ?

Nonobstant cela, nous suivons cette rentrée avec beaucoup d'intérêt.


A bientôt...



jeudi 2 février 2023

Cycle Faber et Mazlish en visio spécial blog, 2ème édition : ouverture des inscriptions !

Il y a deux ans, le contexte COVID machin toussa m'avait incitée à innover en proposant pour la première fois un cycle d'ateliers Faber et Mazlish en visio, à destination d'un public trèèès privilégié : le lectorat du blog.

Je me régale à animer les ateliers en présentiel, j'avais mes réserves quant au format visio... mais vous, moins, puisque la session s'était remplie très vite ! Puis son déroulé s'est chargé de faire sauter mes réserves à moi. 

Visiblement, personne ne s'est ennuyé.

Suite à la préconsultation du peuple opérée semaine dernière par moyen bloguesque, j'ai la joie de vous proposer une réédition :


session d'ateliers Faber et Mazlish animée par votre humble servante
sur Zoom


(toujours sur le cycle 1, "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent" ; des manœuvres ont lieu en sous-main pour m'inciter à proposer un cycle 2, "Frères et Sœurs sans rivalité" en visio l'an prochain, et, ma foi... comment, frêle agnelle que je suis, pourrais-je résister à ces influences occultes ? je vous le demande. Affaire à suivre, donc. Je précise que si ce cycle voit le jour il sera destiné à un public ayant déjà suivi le cycle 1. Avec moi ou quelqu'un d'autre, je ne suis pas sectaire :D).

Renseignements pratiques 
(je réutilise, avec les modifications pertinentes, le texte du billet d'il y a deux ans, y compris certaines petites blagues. Eh oui, ici, c'est un blog vert - ça se voit, non ? - donc on recycle, on fait de la blague durable, multi-usages, farpaitement ! on est aussi très flemmard)

QUAND

  • 8 soirs : un cycle d'ateliers "Parler pour que" c'est normalement sur 7 soirs, mais j'ai pris l'habitude d'insérer une session spéciale "colère du parent" entre le 3ème et le 4ème soir. Un hit absolu à chaque fois, allez savoir pourquoi...
  • après consultation d'un calendrier et de mon agenda pro, je reste sur des lundis soirs 
  • dates prévues : 15 jours entre chaque soir sauf 2 fois (je cherche à boucler avant que la saison des kermesses et galas de danse ne démarre), démarrage (si suffisamment d'inscrits), le 13 mars, ce qui nous donne
  1. lundi 13 mars - accueil des sentiments
  2. lundi 20 mars (donc dès la semaine suivante, comme ça on est bien chauds) - développer la coopération
  3. lundi 03 avril - la punition et ses alternatives
  4. lundi 17 avril - session spéciale "colère du parent"
  5. lundi 24 avril (donc là aussi, session 4 - celle consacrée à la colère - suivie une semaine après de cette 5ème session sur l'autonomie)
  6. lundi 08 mai (possibilité si les participants le souhaitent, de décaler cette session au lendemain 9 mai) - compliments et estime de soi
  7. lundi 22 mai - sortir nos enfants des rôles dans lesquels ils sont enfermés
  8. pour finir en beauté lundi 05 juin
  •  Horaires prévisionnels : 20h30 - 22h45 (possibilité de décaler de 30 minutes pour un démarrage à 21h si consensus au sein du groupe.... pas de trajets à prévoir hinhinhin)

POUR QUI ?

Cette fois encore, je ne vais pas faire beaucoup de com dessus, et ne le proposerai qu'aux lecteurs du blog (ou à leur entourage immédiat : si votre belle-sœur en rêve vous pouvez lui transmettre ; elle aura juste obligation de lire l'intégralité des 500 billets du blog avant le début de la session - ou pas) 
  • Pour des parents / adultes (j'ai déjà eu des grands-parents, des profs, des sages-femmes) ayant envie de gérer leur relation aux enfants sur la base respectueuse de l'enfant et de l'adulte que constitue l'approche Faber et Mazlish. 
  • Condition : avoir sous la main, de manière régulière, au moins un enfant âgé de plus de 18 mois. (pour pouvoir s'entrainer entre les sessions)
  • Qu'ils aient lu les livres ou pas
  • Seul ou en couple 
  • max 12 participants (mini 5)

QUOI ?

Des ateliers basés sur l'approche Faber et Mazlish, interactifs, où on découvre en groupe des outils par rapport au thème du soir, on s'entraine à les tester, et où on débriefe la fois suivante du résultat de nos tests "in vivo" : pour que les outils si beaux en théorie ne le restent pas, de la théorie !
Le principe étant que les expériences, questions et tests des autres participants viennent enrichir d'autant l'apprentissage de chacun.


INSCRIPTIONS 

Figurez-vous que je n'ai toujours pas résolu le bug affectant l'adresse mail du blog, donc en attendant que je trouve ce qui cloche, vous pouvez me contacter en MP FB/Insta, ou sur mon adresse gmail.com : prénom.nom.
Je vous invite à me faire signe le plus vite possible, non seulement pour griller la priorité à votre voisin, mais aussi parce que je vais bloquer ces dates sur mon agenda pro en provisoire, et que savoir au plus tôt si je confirme ou non leur blocage m'arrangera bien. 

TARIFS 

  • 240€ TTC (=200 € HT) pour l'ensemble du cycle pour une personne seule, 285€ TTC pour un couple 
  • + prévoir 12€ / personne pour le cahier d'exercices, indispensable au bon fonctionnement
  • (payables par virement; j'accepte aussi les lingots d'or mais c'est plus compliqué à envoyer par La Poste)
  • Arrhes de 50€ pour bloquer votre place. 
  • Je précise qu'étant une entreprise, j'émets de toute manière une facture, que je peux donc vous transmettre si votre CE ou une quelconque bonne âme est susceptible de prendre en charge tout ou partie des frais sur justificatif.

PRECAUTIONS 

Suivre un atelier en visio, c'est top et bien pratique, à quelques conditions toutefois : je vous invite à y réfléchir afin de vous assurer que vous serez dans de bonnes conditions pour en profiter
  • une pièce isolée phoniquement du reste de la famille et en particulier des enfants : pour pouvoir parler librement loin de leurs oreilles 
  • l'assurance de ne pas être dérangé 42 fois par un enfant au cours de nos soirées : pour pouvoir se concentrer sur nos échanges et profiter pleinement du ressourcement entre adultes (seule exception : les nourrissons au sein, pas encore doués de parole, ça se gère)
  • une connexion internet suffisamment stable
  • si participation en couple, un support informatique par couple (une session zoom chacun) : indispensable pour pouvoir faire les exercices

Voili voilou, dites-moi si ça vous branche, venez poser vos questions si vous en avez avant de prendre votre décision, et ensuite, hop hop, faites prestement : ce blog est un monde de chacals assoiffés de sang - et de places en ateliers F&M.
Challenge - accepted : j'ai fait plus moche

lundi 30 janvier 2023

Gagnez les 200 moments en version poche !

Comme annoncé fièrement en début de mois, le livre des "200 moments de parentalité positive (ou pas)"
existent dorénavant en deux versions : 

Pour fêter la sortie de cette édition poche, Coralie, amie très chère et blogueuse des 6 doigts de la main, et moi-même nous associons pour faire gagner un exemplaire du format poche !

Ce concours est hébergé par Coralie, en revanche, c'est moi qui enverrai le bouquin, donc, .... je pourrai en profiter pour ajouter une dédicace personnalisée si la personne qui aura gagné en exprime le souhait :-)


Pour participer :
- s’abonner à nos deux comptes @les6doigtsdelamain et @petitbout_par_petitbout (ou FB)
- liker ce post 
- inviter des amis en commentaire
- augmenter vos chances en repostant le concours en story

Fin du concours vendredi 3 février, résultats samedi !
Bonne chance...

mardi 24 janvier 2023

Dilemme et consultation du peuple (vous) - ateliers visio

Depuis novembre, je m'éclate à animer (enfiiiiin, après moult délais et péripéties) mon premier cycle d'ateliers Faber et Mazlish "Frères et Soeurs sans rivalités".

C'est tellement riche que ça me file de l'énergie au point que j'en viens à remettre en question ce que j'avais initialement clamé : un seul cycle cette année ça suffiraaaaaa.

Donc, je caresse le projet de lancer un cycle "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent".

Et j'ai deux options

  • soit je le propose comme d'hab en présentiel, dans le 78
  • soit je réédite ce qui avait eu tant de succès au premier round, il y a 2 ans, et propose une session spéciale lectorat du blog, en distanciel


Je vous avoue que 

  • ce qui me fait pencher pour l'option 1, c'est le charme du présentiel; 
  • ce qui me fait pencher pour l'option 2, c'est le plaisir de se retrouver avec des gens un minimum connus (dans le sens que même si parfois moi je ne vous ai pas repérés, vous si) ET sans gros effort de communication à fournir pour remplir (en tous cas si ça se remplit comme la dernière fois).


Bref: qui viendrait remplir, stimuler ainsi ma flemme, et faire de ce fait pencher la balance ?

A vous les studios.


On partirait sur 8 soirs, probablement de mars à fin juin / tout début juillet. Probablement du 20h30 - 23h. Et .... soir à choisir entre le lundi, mardi ou jeudi, ceux qui couineraient le plus vite et le plus fort l'emporteraient.

Si ça se fait, je ferai un billet de blog supplémentaire avec les détails pratiques, conditions financières, petits caractères à lire attentivement etc.

je crois que j'ai rarement fait plus moche comme illustration d'un article.

PS: si d'aventure vous vouliez réagir à ce billet par un mail : 
N UTILISEZ PAS L'ADRESSE MAIL DU BLOG ! 
Je n'y ai en fait plus accès depuis des lustres, et je ne me suis pas encore penchée dessus (du coup, si vous m'avez envoyé un mail par ce biais ces euh... 2 dernières années je crois, je vous ai pas répondu mais j'ai un PRETEXTE EN OR). 
Il faut que je m'en occupe et mobilise mes compétences techniques dont l'étendue n'égale que la célébrité. Bref c'est pas demain la veille.