lundi 26 avril 2021

J'ai testé pour vous : la malle de vêtements pour enfants Little Cigogne

Et c'est le moment où vous vous dites : Ah non c'est plus possible, ce blog c'est l'Île de la Tentation, je vais encore ouvrir mon portefeuilles.

Pas si sûr.

Ayant succombé, pour moi, aux charmes de la box de vêtements, je n'ai pas tardé à voir l'algorithme Facebook redoubler d'efforts pour me refourguer toute une série de produits assimilés. Y compris un produit sur lequel je louchais déjà depuis un bout de temps. 

Les publications de Little Cigogne me mettaient déjà l'eau à la bouche : 3 tenues composées par des stylistes, reçues à la maison, et on ne paie que ce qu'on garde. Et les malles postées sur le profil FB de la marque sont très jolies.

Mais j'avais résisté jusque là (clap clap), me tenant au mode de fonctionnement qui me va très bien depuis des années pour habiller les enfants. 

  • Je me fournis principalement en seconde main (au départ leboncoin, maintenant plutôt en achetant chez des copines), 
  • je complète en me faisant un peu plaisir avec un nombre très réduit de pièces neuves en ventes privées, voire en soldes, 
  • et le neuf-neuf se retrouve réservé à ce que je ne trouve pas ainsi : sous-vêtements, généralement, et pyjamas.

Mais bon voilà, numéro 3 étant né garçon, j'ai du me résoudre à ranger, peut-être définitivement, toutes les petites robes qu'a portées E., et pour être honnête, je n'en ai pas encore vraiment fait le deuil, de ces adorables petites robes. Si bien que quand Little Cigogne a sorti une promo en mode "10€ offert pour la première commande quel qu'en soit le montant final", j'ai craqué sous le prétexte de m'offrir le plaisir, pour mon unique fille, de tenues irrésistibles et colorées comme ce que l'algorithme Facebook persistait à me mettre sous le nez (vous aurez compris que c'est lui le grand coupable dans l'histoire).


Le fonctionnement : ressemble à celui de Lookiero.

  • on remplit un profil hyper détaillé, 
    • allant jusque dans le fait de se positionner par rapport aux couleurs souhaitées : veut-on des teintes rouges : un peu, beaucoup, à la folie ? 
    • On nous demande même de cliquer sur les marques qu'on achète habituellement pour notre enfant.
  • Truc en plus, une fois le profil rempli, des photos de vêtements possibles nous sont proposées et on a la possibilité d'en sélectionner jusqu'à 3 pour demander spécifiquement qu'ils soient envoyés dans notre box.

J'ai rempli tout ça avec le même enthousiasme que mon profil Lookiero, sans toutefois sélectionner de pièce précise dans la sélection proposée (aucun coup de cœur), et j'ai attendu mon colis de pied ferme.


Le colis

  • la forme m'a surprise, moins soignée que celle de Lookiero : avec le mot "malle" je m'attendais à retrouver un joli carton, mais c'est un sac souple et moche qui m'attendait. Ceci dit, ça présente peut-être des avantages niveau coût énergétique du transport, bref, pas grave en soi. En revanche les 3 petites piles (1 par tenue) joliment nouées par une ficelle sont très agréables à regarder.
  • le contenu... aussi (m'a surprise).

Dans le petit commentaire pour préciser ma demande, j'avais dit

- de la couleur, de la couleur, de la couleur

et

- pas de tissu "jean" (ayant remarqué que, dans les publi FB, il y en avait régulièrement, et ayant réalisé que ça, clairement, je n'en voulais pas)


Et j'ai reçu ça :

9 vêtements + une petite babiole (des bagues). 

Bon clairement la petite babiole permet d'arrondir allègrement la facture puisque c'est typiquement le truc qu'on n'aurait jamais acheté, mais si tout le reste convient, on gardera l'ensemble de la malle puisque cela permet d'avoir une ristourne globale. 

A part ça, en positif :

  • Niveau prix : à mes yeux OK, en particulier avec la ristourne : de mémoire j'aurais pu garder les 9 vêtements (3 tenues complètes) pour quelque chose comme 130 €. 
  • La composition des vêtements est bien aussi : du coton
  • Tenues mignonnes

Mais alors pour le respect des souhaits formulés, on repassera

  • sur 9 vêtements, 3 seulement n'étaient pas bleu marine ou blanc, et sur les 3, 2 étaient d'un bleu assez quelconque. Et 2 vêtements en jean / style jean. Le seul vêtement vraiment coloré étant la jupe jaune, en jean, donc no way.


Moi qui m'étais mentalement préparée à succomber pour la totalité de la malle (en me disant bien que ce serait juste fois bien sûûûûr), autant dire que je me suis sentie bien déçue car pas du tout, pas du tout tentée. Les tenues étaient mignonnes en soi ! Mais rien à voir avec ce que j'avais demandé.

Du coup, hop, envoi d'un mail au service client pour leur faire part de ma déception, réception ultra rapide d'une réponse se confondant en excuses, me disant que parfois les stylistes peuvent avoir besoin d'un coup d'essai pour bien comprendre nos attentes, et me proposant de me renvoyer illico une nouvelle malle. J'ai dit oui.


Entre temps, j'ai testé le renvoi

  • truc moyen : la pochette de renvoi est "chiche" en termes de contenance : visiblement il n'est pas prévu qu'on ait envie de tout renvoyer, donc ça n'a pas été facile de la refermer (là où celle de Lookiero est généreuse)
  • truc cool : là où chez Lookiero il est nécessaire d'aller déposer son colis retour dans un relais colis, avec Little Cigogne il existe l'option "déposer son colis dans sa boîte aux lettres" (sans frais additionnels, hein) et récupération par le facteur, pour peu qu'on habite dans une zone où La Poste propose ce service. Très confortable.


J'ai donc attendu quelques jours l'arrivée de ma nouvelle malle, non sans avoir encore davantage précisé mes souhaits, et sélectionné un haut qui me plaisait dans les suggestions automatiques proposées.

Et j'ai reçu ceci 

  • en positif : 
    • le haut demandé (à rayures vertes) ; 
    • la jupe de même couleur qui serait restée si... E. n'avait pas déjà possédé quasiment la même ; 
    • de jolies tenues. (Monsieur Bout en voyant le pull blanc par exemple m'a dit "oh mais c'est joli ça, cool"; avant que je lui précise que non, le joli pull blanc allait repartir car pas du tout dans mes attentes; et un pull blanc sur E., c'est à laver illico ! Argument auquel Monsieur Bout est très sensible depuis qu'il gère l'intégralité des lessives de bout en bout)
  • en négatif : ben... de nouveau pas grand chose à voir avec ma demande, puisque de nouveau du jean, et de nouveau surtout du blanc et du bleu marine. Et même : encore des bagues.

J'ai donc gardé le haut, et renvoyé le reste.... et appris au passage que du coup, la 2ème malle envoyée en remplacement de la première n'était donc plus considérée comme relevant de la promo m'offrant 10€.

Humpf.


Bref, j'ai suspendu l'abonnement.

Avec le recul je réalise que ces services de box reposent probablement beaucoup sur de l'intelligence artificielle, bien davantage que sur de vraies stylistes en chair et en os, mais avec un curseur (IA / humain) qui varie et qui peut expliquer des différences dans le niveau de satisfaction d'un service à un autre (en plus bien évidemment, de la qualité de l'algorithme en lui-même). Or cette intelligence artificielle a probablement du mal à repérer la négation, et donc, quand j'écris "pas de jean", repère "jean", et m'en inclut gentiment dans ma box. 

Par ailleurs, pour coordonner des tenues, il est plus facile de rester sur des teintes basiques (blanc et bleu marine, typiquement) et d'y ajouter une seule pièce colorée. La coordination de différentes couleurs (ce que j'attendais) est plus risquée, et probablement moins à la portée d'une intelligence artificielle...

J'imagine que si on est très très open (par exemple on n'a encore rien en stock, et/ou optimiser le nombre de vêtements présents dans le placard de son enfant n'est pas une priorité), on sera contents de ce qu'on recevra, car les tenues sont mignonnes ; mais si comme moi on a une attente particulière (de la couleeeeeur), le bilan n'est plus le même.

C'est d'ailleurs ce qui m'a poussée à finalement écrire le billet : il y a quelques jours l'algorithme FB (oui, toujours le même, le méchant) m'a remis sous le nez une publi Little Cigogne montrant une malle colorée (des combinaisons de tons jaunes et verts du plus bel effet) et... je me suis prise en flagrant délit d'envie de retenter l'expérience. J'ai été sauvée par les commentaires sous ladite publication : un certain nombre de commentaires désabusés m'ont permis de réaliser que je n'étais pas seule à être déçue, alors du coup, hop, catharsis par le blog.

A vos frais !

(sentez-vous cependant libre de me virer la somme que grâce à moi vous allez économiser. Ou de m'envoyer des photos de la malle reçue si vous succombez malgré tout, et que vous êtes ravie. Je veux bien être contente par procuration !)

lundi 19 avril 2021

Crises et "problèmes" : notre enfant est un gros chantier

 "Au secours, mon enfant fait des colères, ment, tape, hurle, jette des objets, ne fait pas ce que je lui demande et fait ce que je lui demande de ne pas faire"...

Un constat angoissé que fait quasiment chaque parent et qui alimente des millions de publications sur des groupes Facebook d'entraide entre parents, et qu'on retrouve également, du reste sur le groupe des Moments de Parentalité Positive.

Angoissé à double titre  !

  1. Reconnaissons-le : à l'instant T c'est très désagréable à vivre pour une personne, de côtoyer au quotidien une autre personne qui hurle, tape, jette des objets et semble s'ingénier à faire le contraire de ce qu'on attend de lui et qui est, généralement 1. pour son bien (se brosser les dents, dormir à une heure raisonnable) et/ou 2. nécessaire au bien d'autres personnes (se brosser les dents; dormir à une heure raisonnable)
  2. A l'instant T se superpose l'instant F comme Futur : nous, parents, nous voyons les problèmes de l'instant T comme annonciateurs de problèmes pour l'avenir. Ce mélange présent-futur est d'ailleurs abondamment encouragé par notre entourage, comme le rappelait si brillamment mon sublime bingo des crises
    • si il nous parle comme cela à 3 ans, qu'est-ce que ce sera à 13 ? 
    • Si il ne sait pas gérer la frustration à 4 ans, comment pourra-t-il évoluer adulte, dans un monde où il ne pourra pas tout avoir ? 
    • Si il hurle quand il est en colère, comment aura-t-il des relations respectueuses et paisibles à l'âge adulte ? 
    • Si il subtilise un chocolat à 5 ans, il volera une Alfa Romeo à 25 ? 
    • Si il ne sait pas respecter les règles à 6 ans, il finira au ban de la société / en taule ?

Les premières années en particulier, notamment la zone 2-4 ans, peuvent être particulièrement difficiles à vivre au quotidien, et personnellement, il y a eu des jours où nos perspectives d'avenir me semblaient bien sombres, en mode "Mais en fait on a signé pour 20 ans de çaaaaa ?!?". 

Une anxiété qui, d'ailleurs, peut parfois être encouragée par certaines réactions venant des milieux siglés bienveillants, qui, à un parent épuisé par les nuits compliquées et/ou les crises à répétition de sa progéniture, ne répondront parfois que "T'inquiète, ça grandit tellement vite, dans 20 ans ça te manquera". Si ce n'est que retenir son souffle pendant 20 ans n'est une technique jouable pour personne et ne va pas rendre une once d'oxygène à la personne déjà menacée d'asphyxie.

De mon côté, à un moment, j'ai réalisé un truc qui m'a bien aidée, et depuis, je sais que ce changement de perspective a a aussi aidé d'autres parents à 1. vivre les choses différemment 2. trouver aussi leurs manières à eux de les gérer.


Ce qui m'a aidée, c'est de voir notre enfant / sa croissance comme un chantier.

Son cerveau n'est vraiment pas autre chose qu'un giiiiigantesque chantier.  On sait grâce aux neurosciences à quel point un cerveau d'enfant est immature. Que son cortex est encore très peu développé et donc pas en mesure d'inhiber les réactions primaires du cerveau archaïque (d'où les tapes, cris, intolérance à la frustration etc). C'est normal : tout ça est en construction. En permanence, des neurones et des connexions neuronales se font et se défont. Si bien qu'en plus certains acquis d'une période peuvent être remis en cause par les acquis d'une période ultérieure. Un peu comme les artères creusées par Hausmann dans les rues de Paris au XIXème sont venues chambouler de nombreuses ruelles moyenâgeuses dont certaines pourtant sûrement charmantes et pratiques.

On peut donc regarder notre enfant comme un gros immeuble

  • Il serait absurde d'attendre du chantier de présenter dès maintenant les caractéristiques souhaitables dans le "produit" final : absurde et contre productif. Ce serait comme s'attendre à construire proprement notre immeuble en miniature, en Lego, et puis souffler dessus pour qu'il grossisse et prenne peu à peu les caractéristiques d'un immeuble "adulte". 
  • Les premières années d'un enfant, ce ne sont pas des années propres avec un adulte en Lego/miniature, c'est le moment où sont creusées les fondations, coulées les dalles de béton, où les premières poutrelles s'élancent vers le ciel. 
    • Est-ce propre, un chantier d'immeuble ? Est-ce bien rangé ? Silencieux ? Harmonieux et calme ? 
    • Et pourtant, cela laisse-t-il présager de la solidité future de l'immeuble ? Les poutres et tiges métalliques qui hérissent le début de construction sont-elles représentatives de l'esthétisme de la construction achevée? La boue et les tas de gravats qu'on voit pour le moment empêcheront-ils plus tard de belles pelouses avec des arbres et des oiseaux ? Le bruit du chantier empêchera-t-il plus tard la résidence d'offrir paix et silence à ses habitants ?

Si sur mon chantier je m'élance à chaque fois que quelqu'un dérange une poutre, histoire que celles-ci restent bien parallèles, on va pas construire grand chose. Si je mets en priorité le fait de laisser la pelouse en l'état et d'éviter que le sol ne se creuse momentanément d'ornières et de cratères, je vais laisser les tractopelles au garage et les travaux ont peu de chance d'aboutir. Si je ne veux pas gêner la vue / le paysage, je bannirai également l'usage des grues, et ça va être pratique pour monter les étages. Si j'impose au chantier les mêmes règles de silence / discrétion que celles qui seront en vigueur dans la future résidence, ladite future résidence sera construire à la petite cuiller et au pinceau. 

Ca promet.


Oui, l'éducation d'un enfant, c'est un chantier, et les premiers temps de ce chantier sont particulièrement désordonnés, bruyants, fatigants, et on n'entrevoit pas du premier coup d'œil le résultat final. A mesure que les années passent, on commence à voir se dessiner des trucs (oh tiens, une entrée de garage / un embryon de sens des responsabilités), mais le tout début du chantier est tout de même particulièrement chaotique.

C'est pourquoi distinguer le point 1 du point 2 est fondamental : 

on peut alors

  • peaufiner les plans / la méthodologie, faciliter les travaux
C'est bien joli de comprendre pourquoi c'est le bazar sur notre chantier, mais c'est un bazar utile, orienté vers une fin. Ce n'est pas nous qui avons dessiné les plans, mais ils existent ! On ne restera pas les bras ballants, mais on essaiera d'aller dans le sens de cette utilité finale, et donc de la comprendre. 

    • OK pour les colères, elles sont aussi inévitables que les tas de gravats, mais à quoi ça sert une colère ? Que pouvons-nous faire et éviter pour qu'elles permettent vraiment d'apprendre peu à peu à gérer les émotions ? Accueillons les sentiments, donnons de la sécurité affective, montrons l'exemple d'alternatives acceptables. 
    • Idem, une fois que j'admets que le désordre semé par mon bambin de 2 ans non seulement n'annonce pas une vie future dans un squat nauséabond, mais est un effet secondaire logique d'une soif de mouvement et de découverte essentielle à l'apprentissage, je ne vais pas exiger qu'il sache ranger seul sa chambre et respecter l'ordre impeccable (pffff) du logement familial, mais je vais ranger avec lui, et je vais lui donner des choses utiles à déranger, des choses qui le construisent : des cubes, des livres, plutôt que des choses qui l'immobilisent (un écran). 

D'où l'intérêt, pour  regarder les travaux avec sérénité et savoir distinguer, dans la poutrelle toute moche, le pilier solide sur lequel notre enfant pourra s'appuyer le restant de sa vie, voire du coup venir renforcer cette poutrelle, d'acquérir des compétences en architecture / génie civil / psychologie de l'enfant...

Personnellement, c'est ce qui m'a poussée à m'outiller, puis à écrire mon propre livre : garder les yeux fixés sur l'utilité de chaque petite étape de chantier, repérer les manières dont je peux utilement contribuer à la construction, de manière à pouvoir le reproduire.

Sans se mettre la pression non plus : sur tous les chantiers, il y a des couacs. On n'aura pas planté une cloison au bon endroit, ou un peu lésiné sur la solidité d'un pilier, et il y aura peut-être des fissures dans certains murs, mais globalement, la résidence sera à même d'apporter sécurité, et d'héberger les rires de ses habitants.


  • sécuriser / border le chantier 

Oui un chantier c'est le bazar, mais même sur un chantier, y a des règles

Des règles différentes de celles qui prévaudront dans la résidence finale, adaptées à l'étape chantier, mais destinées à ce que toutes les parties prenantes des travaux puissent évoluer en sécurité et avec le moins de fatigue / désagrément possible : sur un chantier, on porte un casque, des boules Quiès, certaines personnes ne sont pas autorisées à entrer, il peut y avoir un sens de circulation des véhicules, du balisage pour interdire l'accès à certains endroits, des procédures pour le travail en hauteur, et des horaires à respecter. 

Même chose pour l'éducation de nos enfants : quelles règles et quelles ressources pouvons-nous mobiliser pour que l'étape chantier se passe le mieux possible pour eux, pour nous, pour notre entourage ? Elle restera boueuse et bruyante, fatigante physiquement et parfois peu gratifiante, mais notre objectif est que toutes les parties concernées puissent survivre au chantier et même en apprécier certaines étapes. 

    • Je peux comprendre que vouloir que mon enfant évolue à tout moment dans un environnement parfaitement rangé / le laisse parfaitement rangé est à la fois illusoire et peut nuire à son apprentissage, parce que avant de commencer à mettre des choses daaaans les boîtes, un bébé viiiiide les boîtes, par exemple. Mais je peux limiter la casse en laissant par exemple peu de jouets à disposition en même temps, comme ça le rangement m'est moins casse-pieds. Mettre les objets auxquels je tiens hors de portée, voire fermer la porte d'une pièce qui sera mon havre de paix.
    • Je peux comprendre pourquoi mon enfant me tape, me rassurer sur le fait que cela n'augure pas d'une carrière glorieuse dans la pègre, mais veiller à mon intégrité physique en attrapant la petite main, voire en m'éloignant tout en le rassurant de la voix sur le fait que ce n'est pas un rejet de lui, mais une mise en sécurité de moi.
    • Je peux admettre qu'un enfant ne va pas gérer seul son linge, mais tout de même demander le respect du travail que celui-ci me cause, et une contribution adaptée aux capacités de l'enfant : mettre le linge au sale, ranger ce qui peut encore être porté, trier le linge, aider à l'étendre, le plier...
    • Je peux prendre des intérimaires pour me relayer et m'offrir des congés bien mérités, qui me permettront d'ailleurs de mieux comprendre les plans de construction, une fois que mes yeux seront reposés.
    • Je peux prévoir des soirées teambuilding avec le reste de la team construction (mon conjoint, au hasard), histoire que l'ambiance du chantier soit la plus agréable possible, et que l'on reste bien 2 à coordonner le chantier sur toute la durée.
    • Je peux explorer les ressources de la parentalité ludique pour mettre du fun dans les travaux.
    • Je peux afficher les règles du chantier pour m'éviter d'avoir à les répéter trop souvent.

Je peux... faire vachement de choses adaptées à la situation, une fois que j'ai regardé la réalité de la situation en face : c'est un chantier.

Y compris, si certaines personnes refusent de se comporter, sur le chantier, comme on doit se comporter sur un chantier, en encadrer l'accès.


Bons travaux !