lundi 1 avril 2019

Heurs et Malheurs dans le petit monde de TooGoodToGo

Je vous ai déjà raconté ma rencontre avec l’appli anti-gaspi TooGoodToGo, et détaillé comment je m’y étais pris pour sérieusement réduire nos dépenses alimentaires grâce à elle. Je continue à TGTGter vaillamment. Ceci dit… la vie d’une TooGoodToGoteuse n’est pas un long fleuve tranquille, oh ça non !

La vie d’une TooGoodToGoTeuse s’apparente plutôt à une série de montagnes russes, un enchaînement de trucs vraiment chouettes et d’épisodes… moins chouettes.


Jugez en plutôt :

  • Ne pas pouvoir récupérer mon panier faute de réussir à me garer. 
Bon, là, vous pourriez vous dire (en tous cas si vous me lisez régulièrement) : on sait que la Gwen n’est paaaas douée pour se garer, et d’un air supérieur, penser 
« ce n’est pas à moi que ça arriverait ». 
Moui ben figurez vous que mes piètres compétences en créneau ne sont au fond pas du tout responsables. En revanche, je crois que c’était une GROSSE ERREUR de prendre un panier TGTG au Monoprix d’un gros centre commercial un samedi une semaine avant Noël. 
Pas totalement inconsciente tout de même, je me doutais que le parking serait blindé, et j’avais prévu de me garer n’importe comment sur un côté (puisque je n’en avais que pour 5 minutes). Hélas des gens n’en n’ayant, eux, pas du tout que pour 5 minutes avaient déjà piqué l’idée (et les emplacements adaptés). Je n’ai pas osé laisser la voiture en plein milieu d’une voie et après 15 bonnes minutes à tourner en rond… je suis rentrée chez moi bredouille. 

Sentiment de désespoir…

  • Trop de poulet tue le poulet.
Au retour des congés de Noël, j’attendais mes paniers TGTG comme la hotte du Père Noël : j’étais bien décidée à hériter de tout le destockage de saumon fumé et autres bonnes choses qui allait FORCEMENT suivre les Fêtes. Et puis, on avait du monde. 
Alors j’ai pris un premier triple panier Monoprix. Mais non : ni saumon fumé ni huîtres !
Puis zou, quand plus tard la même journée ils en ont remis à disposition, je me suis dit que LA, ils allaient avoir fait leur tri et proposer d’autres trucs, donc j’en ai repris 2. 
Saumon fumé et huîtres ? Nan, vous repasserez. 
En revanche, grâce à ces 5 paniers, je me suis retrouvée avec, en plus de nombreuses autres choses : 2 poulets entiers + 4 cuisses + des blancs de poulet, des blancs de dinde et 3 sachets de manchons de poulet rôtis pour faire bon poids.

Là, j’ai admis que j’avais un peu abusé. Surtout avec un congél déjà plein… et des voisins encore tous en vacances (seuls ceux plutôt végétariens étant de retour, BIEN ENTENDU) donc pas susceptibles de pouvoir accueillir généreusement un poulet. 
Bon, en désespoir de cause, j’ai quand même réussi à trouver quelqu’un d’intéressé… avant de me rétracter parce que finalement, entre mes idées sublimes de réutilisation, et l’appétit de nos convives, ben les stocks de poulet ont finalement pu être gérés en interne.

Sentiment de déception et de perplexité (puis de fierté, quand même, dans mes capacités d’improvisation culinaire en mode Top Chef « le poulet de 656 façons » - oui, mon bestseller « 50 nuances de camembert » promet !)

Et, j’avoue aussi : à la fin, léger sentiment de trop plein de poulet ; parce que même accommodé de diverses manières, le poulet ... reste toujours du poulet.


  • Trouver porte close : 
    Vouloir profiter, pour la première fois des paniers proposés un dimanche (toujours dans mon Monoprix préféré, situé dans un centre commercial), bicoz en plus, frigo vide
    Se pointer 20 minutes avant la fermeture : tant que c'est l'heure, c'est encore l'heure ! 
    Se retrouver devant une porte automatique qui ne s’ouvre pas…. Est-ce que ça va encore être l'heure ?
    Persister, en pensant que peut-être la partie non alimentaire du Monoprix était fermée mais sûrement pas le reste (puisqu’on m’avait promis un TGTG bon sang !) : essayer une autre entrée, une encore, puis trouver une porte ouverte et descendre par les escaliers. 
    Cheminer dans des allées désertes (c’est sympa, en fait, un centre commercial vide) pour arriver, victorieuse, jusqu’à l’espace monoprix dont le rideau était impitoyablement baissé. 
    Y être cueillie par un vigile un peu méfiant, m'expliquant que non, maintenant que les Fêtes sont passées, tout est fermé ici le dimanche. 
    Mais, bonne pâte, ne pas lui en vouloir, et même, lui expliquer le concept de TGTG.

Sentiment… d’angoisse (laissez moi rentreeeeer mon TGTG m’atteeeeend) … et, un peu, de solitude, quand le vigile m’a demandé ce que je fichais là.

F. en aide-cuistot au taquet

  • Faire ma première galette des rois 
Je venais de réaliser qu’en fait la frangipane ce n’est pas non plus la mer à boire, à fabriquer soi-même. Quand, signe du destin, de petits carrés de pâte feuilletée se glissèrent dans un panier TGTG. Et c’est ainsi que, grande première, j’ai pu faire mes premières petites galettes. (le seul qui a critiqué, c’est F. : il a trouvé nul que j’aie réutilisé la fève qu’il avait déjà trouvée dans la galette achetée la semaine précédente) ; j’ai osé j’ai osé j’ai osé et en plus j’ai réussiiiiii !!
Sentiment de grande fierté #Impératricedel'univers.


  • Galette des rois, deuxième round 
Un beau soir ma boulangerie TGTG adorée a mis à disposition des paniers TGTG supplémentaires : contenant chacun l’une de leurs galettes des rois sublimes, que je n’ai fait qu’admirer jusqu’à présent sans jamais pouvoir y goûter! 
Si ce n’est que… c’était le jour où j’avais (pour la 2ème fois en 15 jours, on ne rit pas) cassé mon écran d’Iphone : sevrage forcé le temps de la réparation si bien que je je n’ai vu cela qu’après coup, sur le fil Facebook de ladite boulangerie. OUiiiiiiiiiiiinnnnnnn.

Sentiment d’injustice terrible.


  • Être prise en sandwich : 1 et 2 
Premier épisode : je passe dans ma boulangerie TGTG adorée en espérant récupérer des sandwichs pour le pique-nique de la veille. Zéro sandwich ! 
Heureusement, plein de pain, et j’ai reçu du jambon dans le TGTG Monoprix fait le même jour, donc finalement, TGTG m’a quand même fourni mes sandwichs, mais en kit à monter moi-même. (et en version dégradée : pain beurre jambon, c’est un peu le degré zéro du sandwich, rieeeen à voir avec les associations pain aux graines – jambon de Bayonne – chèvre – encoreunoudeuxtrucsbons avec lesquelles ladite boulangerie me régale)

Deuxième épisode : je passe dans la même boulangerie TGTG et je n’ai pas prévu de pique-nique, en revanche, j’ai bien besoin de faire des stocks de pain
Dommage : je récupère 3 sandwichs à manger. Et des chouquettes. Zuuuut, c’est un peu beaucoup (les sandwichs. Les chouquettes j’arrive à gérer). Heureusement que j’ai des enfants pour qui manger un sandwich, c’est un peu synonyme de fête…

Légère frustration les deux fois, quand même.


  • Test
Un café pas loin de chez moi m’avait été chaudement recommandé par une de mes chères voisines, mais vraiment, aucun moyen de tester leur TGTG au vu de l’heure auquel ledit café mettait les paniers à disposition. Et puis hop, un soir, une conjonction de circonstances favorables me permet de bondir dessus. J’avais hâte de découvrir ce que j’allais déguster. 
Moui ben zut, c’était juste moyen. J’aurais du m’en douter, ce n’est évidemment pas ce qu’ils ont de meilleur qui reste dispo à la fin de la journée.

Dé-goû-tée, quand même.

  • Se faire bousculer dans ses habitudes
il y a quelques semaines TGTG a OSE changer les règles : au lieu de "libérer" les paniers à minuit pour le lendemain, ils ont mis en place une libération progressive : à l'heure où chaque commerce ferme, il ouvre la réservation des paniers du jour suivant. Depuis, rien ne va plus. J'ai mis longtemps à m'adapter et pour certains commerces, c'est devenu mission impossible : ce n'est pas à l'heure du coucher des Bébous que je suis disponible pour sauter sur les paniers !

Sentiment de trahison TERRIBLE.
(et, non, ça ne m'aide pas davantage pour me coucher à une heure décente…)


MORALITE :
  • Huhuhu, je réalise que ce billet serait un excellent exercice dans le cadre de la séance d’ateliers Faber et Mazlish consacrée à l’accueil des sentiments : « lisez l’expérience de la Gwen et identifiez le sentiment associé »…. Quel tourbillon d’émotions. On peut s’économiser les montagnes russes, vraiment !
  • Je me rends de plus en plus compte que, certes TGTG est mon ami, mais qu’il faut quand même que je fasse gaffe : plus d’une fois, je me suis mordu les doigts d’avoir cliqué trop vite, car en ce moment, la logistique familiale étant un peu compliquée (je dois venir vous écrire un billet sur ma vie de « Mompreneuse « - oui je suis un concept à la mooooode ! – et celui-ci peut quand même pas mal se résumer à « je bosse trop »…), je ferais mieux de me simplifier un peu la tâche plutôt que de m’amuser à aller récupérer je-ne-sais-quoi à des horaires ou endroits improbables

Je crois que parfois, sous couvert du prétexte (cependant toujours vrai) de vouloir faire des économies et sauver la planète, je suis aussi, juste un tout petit peu, adrénaline-addict

4 commentaires:

  1. hahaha ! Si cela peut te rassurer, on en est à avoir une alarme à 20h14 chaque soir pour LE panier TGTG de Monop' du lendemain looooool Et de notre côté c'est plutôt la salade verte en 238 façons :-) Amélie

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    1. HAHAHA ! Je me sens moins seule.
      J'ai pensé à cette histoire d'alarme. Mais à l'idée d'en paramétrer 72 pour les différents horaires de mes différents machins, j'ai reculé.
      Surtout qu'EN PLUS parfois ils varient ! Genre mon Monoprix anciennement habituel lâche ses paniers parfois à 20h, parfois à 20h15, parfois… entre les deux, et parfois plus aucun.
      Les FOURBES.

      looool pour la salade verte. C'est bien, c'est SAIN.

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