lundi 4 février 2019

100 astuces infaillibles pour s'assurer un coucher paisible des enfants (ou pas!)

Le sommeil de l'enfant.... aaaah ce Graal !

L'endormissement de l'enfant : pire que la quête du Graal.
  • Quel parent de jeune(s) enfant(s) n'a pas connu, à une époque où à une autre, des soirées pourries par des refus obstinés, de ces mêmes enfants, de s'endormir ?
  • Qui n'a pas cherché ce fichu bouton OFF?

C'est pourtant un point crucial car pour pouvoir donner à nos enfants, nous avons besoin de pouvoir aussi nous recharger.

Je vous avais rebattu les oreilles de mes plaintes déchirantes parlé de nos soucis à cet égard quand, suite à notre déménagement, nous avions été confrontés, chaque soir, de longs mois durant, à cette épreuve inhumaine. À l'époque, devant la vanité des quelques trucs testés en désespoir de cause, avait germé l'idée d'un billet récapitulant toutes les astuces susceptibles d'aider

Le voici enfin ! (Vieux motard que j'aimais)
Pour notre plus grand plaisir et l’édification des foules.


A. Dans la catégorie : j’organise l’espace

  • 1. Fermer la porte
Histoire de faciliter le calme, d’éviter que l’enfant ne soit maintenu en éveil par la lumière, ou encore les bruits de la maison et/ou celui de son frère/sœur… Chez nous par exemple, fermer la porte d’E. permet non seulement de limiter ses envies de vagabondages, mais en plus, c’est le seul moyen pour que F. résiste à la tentation d’aller lui rendre visite.

  • 2. L'ouvrir 
Face aux hurlements d’angoisse générés par la tactique précédente chez certains enfants, ouvrir la porte peut au contraire permettre à l’enfant de s’endormir sereinement. Rassuré par des bruits familiers et la proximité de ses parents, il peut se laisser aller au sommeil car celui-ci n’est pas synonyme de solitude. (c’est le cas de F.. Autant E. ne proteste guère quand nous fermons sa porte, autant c’est panique à bord chez F. si nous osons le faire)

  • 3. Séparer les enfants
Malgré mon souhait initial de faire partager leur chambre à mes deux Bébous, c’est une mesure à laquelle j’ai du recourir plusieurs fois. 
Car parfois, l’excitation favorisée par la présence de l’autre, excellent public, empêche notre enfant de trouver le sommeil qui, pourtant, frappe à sa porte / ses paupières (envolée lyrique offerte)
Alors, afin d’éviter ce phénomène monstrueux qui fait de chaque bambin l’obstacle au sommeil de l’autre… on revoit la logistique quand cela est possible, en faisant une croix sur ses idéaux. Chez nous, en ce moment, je ne me vois pas revenir en arrière. Trooop risqué !

  • 4. Les faire dormir ensemble 
Inversement, parfois, les faire dormir ensemble peut assurer plus de calme : la présence du frangin rassurant l’enfant angoissé, celui-ci ne ressent pas le besoin d’appeler ses parents à l’aide. Y en chez qui c’est vraiment très efficace. 
Y en a !

  • 5. Faire dormir dans une chambre vide de jeux (en ayant une salle de jeux) 
La présence de jouets passionnants rend l’endormissement parfois vraiment difficile : comment résister à l’attrait de tel ou tel jeu captivant pour écouter son corps épuisé ? Nous en avons un exemple évident avec E., que ses Playmobils fraîchement arrivés tiennent éveillée jusque tard (= jusqu’à ce que nous les fassions dormir ailleurs, ces Playmobils). 
En vacances, nous avons remarqué une nette différence entre les chambres « nues » type chambre d’hôtel, et les chambres « meublées » type chambre chez les grands-parents, bourrée de jouets-ressortis-des-cartons.

De ce fait, aménager une pièce « nuit », quasi exempte de sollicitations, et parquer les jouets dans une pièce différente, peut être une organisation très intéressante !

  • 6. Faire s'endormir dans le lit des parents 
Variante des solutions présentées juste avant. 
Cela peut notamment être utile que la taille du logement ne permet pas de donner à chaque enfant sa chambre : on peut faire s’endormir un des enfants dans le lit parental puis, zou, une fois les deux zouaves endormis sans s’être distraits l’un l’autre, on transfère le petit squatteur dans son lit à lui. 
Chez nous, ça a marché…1 ou 2 fois peut-être. 
Sinon, notre chambre constitue un endroit bien trop passionnant : paaaas du tout exempt de sollicitations puisque, au hasard, c’est là que j’y stocke mes réserves de gommettes… Bref, trop de risque de fouille en règle de nos tiroirs.

  • 7. Aménager un lit au sol
Un matelas en hauteur peut être angoissant pour un enfant (peur de tomber, etc). Un lit au sol peut l’aider à acquérir une meilleure autonomie dans son sommeil (ou pas). 
Quoi qu’il en soit, l’an dernier il arrivait fréquemment que nous retrouvions F. endormi par terre / sur le matelas d’appoint du lit parapluie (qui était stocké dans son placard) et non dans son lit. 
Hasard ? Coïncidence ?

  • 8. Installer un lit cabane 
Oui forcément un simple matelas par terre n'aura pas suffi mais une fois que vous aurez sacrifié 300€, une journée et, peut-être, un ongle, à l'édification d'un lit cabane autour dudit matelas, peut-être votre enfant découvrira-t-il subitement l'intérêt qu'il peut y avoir à rester DANS ce lit cabane ? 
Et sinon ben au moins vous pourrez toujours vous consoler en faisant baver d'envie l'humanité par des photos bien choisies sur Instagram (photos bien choisies = PAS celles de votre ongle défoncé par un coup de marteau maladroit)

  • 9. Proposer de dormir dans la mini-tente 
Vous l’aurez compris si vous suivez ce blog depuis quelques temps (et avez lu mon billet couture, par exemple, ou celui où j’ai fabriqué mes propres boîtes à sons, ou encore, des lettres rugueuses) : les travaux manuels ne sont pas le fort de la Gwen, ni de son aimable conjoint. 
Qu’à cela ne tienne, en lieu et place de lit-cabane, la petite tente de jeux reçue l’an dernier à Noel peut tout à fait faire l’affaire. C’est en tous cas ce qu’a estimé F. à de nombreuses reprises, en décidant de s’y endormir.


B. Dans la catégorie : j’aménage le temps / mon organisation


  • 10. Faire sauter la sieste 
La période 2-3 ans est souvent un âge de couchers pourris. Parmi les nombreux facteurs à incriminer, la sieste. Ah, cette fichue période charnière où l’enfant a encore besoin de dormir dans l’après-midi pour ne pas être imbuvable à 18h, mais où ce même sommeil d’après-midi l’empêche de trouver ledit sommeil le soir ! 
Ayant rechargé ses batteries, il est à fond jusque tard. C’est typiquement la phase que traverse notre E. depuis plusieurs mois. Période bénie.

Oser faire sauter la sieste et supporter quelques semaines d’enfant chouineur peut parfois être la solution pour permettre à l’enfant de se caler définitivement sur un nouveau rythme, sans sieste, mais avec un endormissement TOT et RAPIDE.

  • 11. Réintroduire la sieste 
Ben oui, parce que parfois, c’est encore pire sans sieste. Le manque de sommeil, la fatigue et la tension accumulés empêchent l’enfant de trouver le calme et le sommeil le soir. Cercle vicieux ! C’était le cas chez nous après le déménagement, et pour amorcer la sortie du tunnel il a d’abord fallu être très très ferme sur la sieste…

  • 12. Avancer l'heure du coucher 
Le sommeil fonctionne par cycles. Quand on a raté un train… On souffre jusqu’à l’arrivée du suivant. Par ailleurs, cf. point précédent, un enfant peut en arriver à être trop fatigué pour se coucher calmement. Le coucher plus tôt peut alors être la solution (au besoin, en zappant le dîner). 
Chez nous, ce serait assez adapté aux besoins de la Bébounette. Hélas, pas du tout adapté aux horaires de retour de Monsieur Bout…

  • 13. Reculer l'heure du coucher 
Admettre qu’un enfant de 2-3 ans voit souvent son horloge interne se décaler, et qu’un tel enfant traverse généralement une phase durant laquelle le train d’endormissement est plutôt vers 21h ou 22h, peut parfois être la voie de la détente. 
On décale l’heure du coucher et on arrête de s’énerver, puisque de toute manière à l’arrivée le résultat sera le même : l’enfant ne dormira qu’à 21 ou 22h. Une mesure qui peut se combiner avec des mesures que nous verrons plus loin.

  • 14. Zapper le sucre le soir 
Les enfants standards ont une nette tendance à ingérer trop de substances excitantes, le sucre figurant en bonne place. Bannir les sucres ou en réduire drastiquement la quantité, notamment le soir, peut donc être très utile pour éviter de retrouver nos enfants dans un état de surexcitation pile au moment où on voudrait les voir glisser paisiblement dans un sommeil de plomb.

  • 15. Remettre des couches 
L’acquisition de la propreté nocturne se fait plus ou moins facilement selon les enfants. Chez nous, au printemps dernier la pression que F. se mettait pour ne pas mouiller son lit (= se réveiller pour aller aux WC) contribuait à sa difficulté à lâcher prise pour se laisser aller au sommeil
En discuter avec lui et acter que son corps n’était pas encore prêt pour se passer de couches la nuit, et que nous réessayerions plus tard, a, à l’époque, bien contribué à détendre le moment du coucher.


C. Dans la catégorie : prise de substances (légales)


  • 16. L'homéopathie 
Les remèdes ne manquent pas pour détendre nos enfants. Perso, j’ai testé les gouttes de L72, et les granules de Gelsemium. Sans succès notable, mais… ce n'était pas le cas des personnes m'ayant recommandé le recours à l'homéopathie.

  • 17. Les Fleurs de Bach 
Ces petits élixirs de fleurs peuvent faire des miracles chez certains. Pleine d'espoir j'ai testé le fameux Rescue; dédié au sommeil et aux angoisses / émotions fortes. Ne passez pas à côté ! [du compte-rendu du test]

  • 18. Les huiles essentielles 
Je ne suis pas spécialiste du truc, mais nombreuses sont celles susceptibles d’avoir une influence bénéfique : lavande, mandarine, orange douce... 
C’est une chance ! On peut les tester toutes avant de 
1. Trouver celle qui marche 
OU
2. Abandonner / Passer à la suite de cette liste.

  • 19. Doliprane
Aaaah ce soir où notre enfant, fiévreux, geint à fendre l'âme. Jusqu'à ce qu'on dégaine la fameuse pipette rose et hop, nous quittons la chambre d'enfants en esquissant quelques pas de danse : au moins 4h de calme devant nous. Bon, ça risque de se payer par des pleurs nocturnes mais autant apprécier la soirée qui aura précédé !

Petit bémol : pas possible d'y avoir recours au quotidien. Mais au moins, quand l'enfant est malade, on peut toujours se consoler un chouilla en se disant qu'à quelque chose malheur est bon...

  • 20. Advil
Idem, quand la pipette rose ne suffit pas. HORMIS si varicelle, attention !

  • 21. Calmosine 
Une amie m'avait raconté avoir utilisé ce sirop, disponible en pharmacie, pour son aîné, petit. L'effet avait été tellement impressionnant, le sommeil qui s'ensuivit étant de plomb, qu'elle n'avait plus jamais osé rééditer l'expérience : trop l'impression de droguer son petit... trop de culpabilité!

  • 22. Les hormones du sommeil 
En cas de problème ancré, il peut s’avérer utile d’aller voir un médecin pour qu’il prescrive une petite cure de mélatonine, permettant de remettre d’équerre l’horloge interne perturbée.


D. Dans la série : aides symboliques / préparation à la séparation


  • 23. La photo de maman
Pour faciliter la séparation avec maman, placer sur la table de nuit une photo de maman encadrée (cadre au vernis non toxique car susceptible de récupérer moult baisers et bavouilles)

  • 24. Le petit dessin de maman 
Maman peut aussi laisser un dessin d'elle (soit elle se dessine, soit elle dessine quelque chose à la demande. Warning: la demande peut être coriace / relever d'une stratégie de la montre : « te dessiner une licorne dont chaque poil est d'une couleur différente ma chérie ?") : l’enfant peut regarder / toucher le dessin et savoir que sa maman pense à lui

  • 25. Dessiner un cœur sur la main de l’enfant 
Afin qu’il ait une marque tangible de notre amour pour le rassurer sur ce point. Utile pour faciliter la séparation, et pas que pour les couchers… 
mais je vous avertis : il n’est pas impossible qu’à la première utilisation de ce moyen magique, la réaction récoltée soit : des larmes assorties d’un déchirant et très accusateur 
"Tu m'as dessinééééé dessuuuuuus"... 
Mère indigne !

  • 26. Coucher les peluches 
On leur fait un lit (au besoin dans une boîte à chaussures), ou alors on les borde avec l’enfant, bref, les peluches vont au dodo, l’enfant AUSSI, tout est normal, tout est bien, et les peluches ADORENT dormir, n’est-ce pas ?


E. Dans la catégorie : je soigne le rituel du coucher


  • 27. Passer un moment de qualité avant 
Il est plus facile d’aller se coucher avec un réservoir d’amour plein, rassuré et gonflé à bloc. Cf mon récent billet sur les manières dont on peut maximiser l’utilité des minutes investies ainsi.

  • 28. Utiliser de la littérature spécialisée 
Connaissez-vous le livre du lapin qui veut s'endormir ? Si ce n’est pas le cas, allez donc rigoler en lisant mon billet dédié.

  • 29. Utiliser de la littérature spécialisée, bis 

Ça typiquement, c’est un investissement fait au moment où je touchais le fond l’an dernier. Encouragée que j’étais par les avis lus sur a***on, j’avais besoin de ne pas penser à l’expérience du lapin. 
Le bouquin est très mignon, les enfants l’ont adoré, en ont redemandé… Il n’a pas résolu le problème. MAIS QUAND MEME : ça m’a aidée à me détendre : le rituel du coucher lui-même était plus balisé, plus calme, même si une fois la lumière éteinte c’était la même catastrophe.

  • 30. Instituer un temps de jeux calmes 
S’efforcer de guider (en les accompagnant) ses enfants vers des jeux calmes, est une manière d’agir prisée, visant à une baisse de régime.

  • 31. Instituer un temps de jeux pas calmes du tout 
Pour évacuer l'excitation (et combler au passage le besoin de contact physique), chatouilles, batailles de coussins ou jeux de type attraper peuvent précéder la partie la plus calme du rituel du coucher. C’est le cas chez nous : tous les soirs, Monsieur Bout se bat avec les enfants sur notre lit.

  • 32. Masser 
Passer un moment à masser son enfant, juste avant le coucher, peut être l’occasion d’apaiser à la fois son cœur (par notre présence et notre attention) et son corps, permettant la détente nécessaire à l’endormissement.

  • 33. Prévoir une séance de yoga 
Il existe de chouettes petits livres adaptés aux enfants, on peut en profiter pour faire précéder le coucher d’une petite séance facilitant le lâcher-prise.


  • 34. Prévoir une séance de méditation 
Même chose qu’avec le yoga. Une référence sur le sujet est l’excellent Calme et attentif comme une grenouille, qui contient même une méditation dédiée au coucher

  • 35. Prendre une tisane 
Ici, il s’agit moins de l’ingestion de la substance « tisane » (même si évidemment, il peut être indiqué de privilégier le bon vieux tilleul…), que le calme d’un rituel où on absorbe tranquillement une boisson chaude. 
C’est quelque chose que ma mamie au pair fait souvent avec les enfants !


F. Dans la catégorie : je soigne mon positionnement


  • 36. Rester un peu / voire s’allonger pour dormir à côté de l'enfant couché
Rester un peu pour accompagner l’endormissement de l’enfant. Peut marcher… ou pas, l’enfant se réveillant dès qu’on se mêle de bouger un orteil en direction de la sortie. 
Le problème chez moi est aussi que je suis atteinte d’une forme (légère certes) de narcolepsie : je suis généralement endormie avant mon gosse. Dans le cas d’E., une fois que je dormais elle se relevait allègrement pour faire sa vie à côté de moi qui ronflais dormais délicatement.

  • 37. Faire du cododo 
Lâcher l’affaire et s’endormir tous ensemble. Pour certaines familles, c’est la bonne solution. 
Pour nous, autant je n’ai aucun souci à ce qu’ils nous rejoignent de temps à autre en cours de nuit si ils en ont besoin, autant les avoir dans mon lit dès le début de la nuit ne me convient pas. 
Bon, de toute manière, les enfants n’y étant pas habitués, les fois où j’ai essayé ça a juste été la grosse foire (hormis pendant le calendrier de l’Avent mais c’est une exception, et ce soir là nous couchons les enfants bien plus tard que d’habitude).

  • 38. Rester dans le couloir quelques minutes 
Pour rassurer et prévenir d’éventuelles sorties. Ca peut marcher…. 
Ou pas. Chez nous, il y a eu des moments où cela ne faisait qu’empirer les choses puisque faire le zouave devenait une manière de continuer à avoir de l’attention;

  • 39. S'installer dans le couloir 
Ca, j’ai fait pendant un moment. Face à la frustration ressentie par le temps pris par la stratégie précédente, je prenais direct mon ordinateur et me calais dans le couloir, au moins je ne perdais pas de temps.

  • 40. Dire qu’on va revenir dans quelques minutes 
On prétexte un truc à ranger, on dit qu’on revient dans 2 minutes, on le fait. On répète l’opération plusieurs fois, l’enfant a donc confiance dans le fait qu’on va revenir, peut donc lâcher prise et finit par s’endormir durant l’une de nos courtes absences. Pour certains enfants c’est une méthode très efficace d’apprentissage !


G. Dans la catégorie : aides matérielles

L'utilisation d’un réveil « montrant l’exemple » peut se révéler à la fois utile pour contrer les problèmes d’endormissement, et pour gérer les réveils trèèèès matinaux : quand le mouton (oui, cela tombe bien pour nous, le modèle de base c’est un mouton) : quand le mouton est en position couchée, son propriétaire est incité à faire de même. 
Chez nous, ça a eu un effet. Pas parfait, mais tout de même.

  • 42. Investir dans une veilleuse 
La veilleuse permet d’opter pour la version « porte fermée » tout en apportant un peu de réassurance à l’enfant. Pour le coup, nous ne ferions plus sans.

Des veilleuses projetant des lumières sur les murs et le plafond, des lumières obéissant à un mouvement de rotation. L’idée est que l’enfant s’absorbe, tranquillement allongé, dans l’observation de ces tâches de lumières douces et glisse lentement vers le sommeil. Tentant, hein ? Y en a pour qui ça marche. J’avoue que je n’ai pas osé tester…


H. Dans la catégorie : OK tu dors pas mais les adultes ont leur soirée. 


Il s’agit de se détendre en admettant que l’enfant ne dort pas sur commande, et de se recentrer sur les besoins de chacun
    • L’enfant a besoin de pouvoir s’endormir quand il est fatigué, il ne le fera pas avant, il ne faut pas que quelque chose l’empêche de le faire quand son heure est venue. 
    • L’adulte a besoin de souffler / ne plus être sollicité par l’enfant. / pouvoir profiter de la soirée pour recharger ses batteries ou vaquer à des occupations passionnantes telles que la gestion de la logistique du lendemain, ou celle des papiers administratifs. Ou même, soyons fous, passer du temps en couple.

  • 44. Faire écouter de la musique 
Brancher une boîte à musique ou, dans notre cas, glisser un CD dans un lecteur CD. Ça a aidé à certains moments… c’est encore utilisé par F. certains soirs, mais ça ne compte pas puisque F. n’a de toute manière plus trop de difficultés à se coucher.

  • 45. Faire écouter un livre audio 
Utile, pour permettre à l’enfant de se détendre et de glisser lentement dans le sommeil SANS avoir besoin de notre présence. 

  • 46. Lire un livre au calme 
Offrir à l’enfant la possibilité de sélectionner 1, 2, 3 livres à feuilleter tranquillement sur son lit pour s’y laisser glisser dans un sommeil de plomb…

  • 47. Confier une petite lampe de poche à l'enfant 
Aspect matériel lié au précédent. Pas de lumière trop vive, et hop, ça favorise le calme et l’endormissement.

  • 48. Investir dans une lumière douce 
Idem ! Chez nous, remplacer une grosse lampe à la lumière vive par une petite lampe dont l’abat-jour de couleur diminue encore la luminosité, a contribué aussi un peu à l’apaisement des soirs.


I. Dans la catégorie : aller chercher de l’aide à l’extérieur


  • 49. Aller consulter chez un psychologue 
Les difficultés du coucher peuvent être liées à des fragilités psychologiques. L’angoisse de séparation en est une, par exemple. Le symptôme des couchers pourris peut alerter sur le mal et une ou plusieurs consultations chez quelqu’un de spécialisé (méthode Lemoine) peut changer grandement la donne et soulager parents… et enfant, car n’oublions pas que notamment dans ce cas-là, le premier qui souffre, c’est l’enfant !

  • 50. Aller voir un micro-kiné 
Idem ! Même origine, manière différente de la soigner.

  • 51. Aller voir un kinésiologue 
Pareil ! (les deux approches, micro-kiné et kinésiologue, chercheront à débloquer des traumatismes émotionnels à travers les « nœuds » que ceux-ci auront laissés dans le corps)

  • 52. Les confier à des baby-sitters 
Comment ça c’est tricher ? Rho là là…
 (mais c’est quand même bon, hein, de temps en temps, de ne pas être responsables. Avouons.)

  • 53. Les confier à des amis 
Ca aussi c’est tricher, mais le pire, c’est qu’il y a 99% de chances que le coucher se passe très bien, chez les autres. Y a pas de justice. 
Mais autant en profiter sans vergogne. UNE soirée tranquille, ça n’a pas de prix. Osons aller chercher les bouffées d’oxygène là où nous pouvons les trouver. Question de survie !


Gardons les 3 plus efficaces pour la fin


  • 54. L’approche à la Jane Nelsen. 
J’en parle ici. Revenir coucher l’enfant avec douceur mais sans lui parler permet de bien montrer que le moment du dialogue est terminé, tout en préservant la qualité de la relation.

  • 55. Utiliser la résolution de problèmes 
Utiliser ce fabuleux outil faber et mazlishien pour trouver des solutions qui respecteront les besoins de l’enfant et ceux des parents ; a priori, les solutions trouvées seront proches de certaines listées dans ce billet. Mais l’important est que l’enfant ait pu choisir avec le parent celles qui leur convenaient le mieux. L’incitation à coopérer ensuite est bien supérieure ! (Elsa, de Merci Montessori / Coquelipop, en avait d’ailleurs fait l’expérience pour le problème des levers de weekend)

  • 56. Avoir des poissons rouges 
Alors, avant que vous ne courriez tous dévaliser les animaleries, je vous arrête tout de suite. 
Non, il n’existe (à ma connaissance) aucune étude établissant que la présence d’un aquarium, de sa lumière douce, de ses petits occupants nageant paisiblement, accompagnés du ronron du système d’aération/filtration, ne favorise l’endormissement des enfants. (pourtant, franchement, écrit comme ça, on y croirait presque…)
MAIS une chose est sûre : 
si à la place d’avoir des enfants, nous avions eu des poissons rouges, nous n’en serions pas là….



MORALITE : Attention ! Ce billet est une arnaque

  • D'abord : 100 moyens... même pas ! (Ceci dit : sur ce point je ne doute pas que, si vous êtes bavard(e)s en commentaires, vos suggestions complémentaires et autres expériences plus ou moins réussies ne finissent par permettre d'atteindre ce chiffre)
  • Ensuite : 100 manières disons le tout de suite c'est suspect : si l'une devait être infaillible il n'y aurait pas besoin de l'accompagner des 99 autres, n'est-ce-pas…
Mais bon l'avantage c'est que dans les 100 y en a forcément que vous n'aurez pas testées et donc sur lesquelles vous pourrez fonder un max d'espoirs. Or l'espoir fait vivre. Et l’espoir ne s'éteindra pas avant que vous n'ayez épuisé la liste. Ca prendra un certain temps... peut être à peu près pile poil le temps qu'il faudra à votre progéniture pour en arriver enfin au stade où elle saura d'endormir tranquillement.

  • Budget pour faire dormir un enfant : à la louche, si vous investissez dans tous ces moyens : 1000 à 2000€

[Donc si vous souhaitez dissuader votre belle-sœur de procréer, n'hésitez pas à lui envoyer ce billet. Peut-être pas très efficace en moyen d'endormissement, il peut être réemployé en moyen de contraception]



A vous les studios maintenant ! Combien de ces trucs avez-vous déjà testé ? Avez-vous d’autres astuces (in)faillibles à rajouter à cette liste ? Racontez !

28 commentaires:

  1. Oh que ce titre est alléchant !! Il faut dire que chez nous, le "coucher tôt" est plus tard que ce que tu appelles un "coucher tard" (tu me suis ?). Alors, j'ai compté et voici le verdict :
    - Dans la catégorie "Haha la bonne blague, y a vraiment des familles où ça marche ça ?" j'en compte 17
    - Dans la catégorie "Ah bon, y a des familles qui n'ont pas besoin de faire ça CHAQUE SOIR ?" nous arrivons à 9
    - Et pour finir, dans la catégorie "Oh oui, j'ai essayé, j'ai eu de l'espoir mais tu parles !" presque toutes :D (sauf côté substances, où nous n'avons rien essayé mais du coup, ça va dans la première catégorie : quels sont ces enfants qui acceptent d'ingérer quelque chose ??? Déjà malade, c'est la guerre alors si c'est "juste" pour dormir, j'imagine pas !)

    Le conseil du poisson rouge est vraiment le plus plausible, dommage qu'on s'y soit pris trop tard !

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    1. Haha, j'adore tes stats !!

      Sur l'ingestion de substances : tes enfants rechignent à ingérer des granules d'homéopathie ? Les miens adoooorent tout ce qui est médicament. Les pauvres, n'étant presque jamais malades, n'y ont que rarement droit ;-)

      Le poisson rouge : oui, si on atterrit sur mon blog, on a de grosses chances d'avoir oublié de se limiter à ça… vraiment une arnaque je dis !

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  2. Waaaaaaaaouh mais j'adore !!!! Même si c'est une vraie arnaque car il n'y en a pas 100. Mais je te pardonne.
    Ce qui a marché chez nous :
    - séparer les enfants en toutes circonstances : chacun leur chambre, et si pas possible, lit parental
    - un sautage de sieste dès que l'heure du coucher dépasse 22h en cas de sieste (ici en plein dedans avec A. qui a 3 ans et 3 mois)
    - un rituel très fixe et rythmé dès 5/6 mois
    - une chambre pleine de jeux MAIS un lit presque vide (exit les 567 doudous,les 3 veilleuses, le réveil mouton, les 4 oreillers, la plante verte,la locomotive du petit train, le livre musical, le chat, le chien, le poisson rouge). Chaque enfant a un ou deux doudous indispensables + 1 "invité" qu'il faut câliner et endormir.
    - une résolution de problème à la Faber et Mazlish, sur tes conseils, avec possibilité de rappeler les parents 3 fois SEULEMENT en cas d'urgences faisant partie d'une liste définie (pipi, caca, gourde vide, cauchemar, maladie). Évidemment les 3 rappels sont utilisés quasi tous les soirs mais ça ne fait que 3 rappels par enfant et pas 789× 2 enfants. Les toilettes ne sont jamais aussi attirantes et sexy qu'après le coucher visiblement. Étrange ^^. Par contre, grâce à tes conseils, ces rappels se font dans le silence de notre part : on évite de parler au max.
    - le pschitt anti monstres : de l'eau vaporiser pour faire sortir les monstres, on les fait sortir par la fenêtre en ouvrant vraiment la fenêtre parce que oui, il y a des monstres et que ça ne sert à rien de dire qu'il n'y en a pas (des loups garous très exactement). Hyper efficace ici et fait partie du rituel.
    - donner mon tee shirt / robe / ou n'importe quel vêtements porté dans la journée, qui pue peut-être, mais qui a un fort fort pouvoir rassurant et magique (je te confie mon tee shirt, attention, j'y ai mis de la magie, de l'amour, serre le fort il y a mon odeur - ma puanteur de fin de journée surtout, mais passons). Ça a été très utile autour de la grossesse de numéro 3 pour numéro 2.
    - la boîte à histoires Lunii. Ne remplace pas l'histoire lue pendant le rituel mais, utilisée en cas de grosse excitation, calme bien numéro 1 ici.
    Et surtout, ne pas laisser le désespoir s'abattre sur soi au moment du coucher. Essayer, encore et encore, des solutions plutôt que de pleurer de désespoir sur son canapé (vécu avec mon numéro 1).. avec tout ça les enfants (3 et 6 ans) s'endorment entre 19h30 et 22h30, sans logique souvent, mais sans cris (aucun cris, vraiment !) et avec des parents qui peuvent dîner, et s'occuper de bébé 3 dans le calme :)

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    1. J'adoooore le descriptif du lit presque vide, et je suis toujours heureuse de contribuer au calme des soirées chez autrui (vivre sa vie par procuration, toussa. Nan mais en fait je n'ai plus trop à me plaindre. Je reste juste traumatisée de l'an dernier)

      ah ouiiiii tout à fait, le tshirt / machin à odeur ! of course !
      J'ai louché sur Lunii, j'avoue. Je me demande si ça fonctionnerait sur mon lapin Duracell (E.)… quiiiii voudrait me la prêter pour test ?

      (vous comprenez, si on prend en compte les séances de psy, j'ai probablement quasi dépassé le budget "endormissement" que je mentionne, alors avant de sortir la CB je préfère tester ^^)

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  3. Il y a aussi l'excellente méthode Pantley (à la base pour les bébés mais ça peut être appliqué aux plus grands aussi).

    Et la pierre (ou bracelet, pendentif) d'améthyste qui apaise l'atmosphère et favorise le sommeil.

    Ici le "je reviens dans deux minutes", ça a été efficace pour les réveils nocturnes de monsieur 3-ans.

    La mélatonine (qui n'est pas sur ordonnance) j'ai testé mais après 6 ans, très efficace (et après qlq jours, on remmplit le flacon avec de l'eau et de la fleur d'oranger, effet placebo très efficace !)

    La tisane juste avant le coucher n'entraîne pas trop de pipi nocturne ?

    Ici la musique est indispensable pour tous (chant grégorien ou classique doux - oui un jour j'ai mis un opéra de Verdi, c'est moins calme), la lumière allumée dans les couloirs pour n2 et n3 (mais au contraire, n1 ne supporte aucune lumière).

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    1. J'ai toujours pas lu Pantley ! Peut-être au prochain bébé ? (soupir ;-) )ou pas d'ailleurs, parce que fondamentalement, si je n'ai toujours pas lu Pantley, c'est qu'aucun de mes bébés n'a eu de vrais soucis d'endormissement / coucher… tant qu'ils ont été des bébés, justement.

      Tisane / Pipi : aucun souci chez E. Chez F., aucun lien de cause à effet visible puisque pipi nocturne avec ou sans tisane…

      Haha pour Verdi ! Dans le même genre je vois bien Monsieur Bout essayer de les bercer avec du Wagner !

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  4. Ah ah ah !
    Je ne pensais pas avoir testé autant de trucs que ça. Au final, Nous avons un panel assez représentatif à la maison. La plus grande 5 ans 1/2 est une grosse dormeuse, le WE, elle peut faire du 20h-9h sans se réveiller. Le deuxième 3 ans 1/2 est un petit dormeur même sans sieste l'après-midi et couché à 21h, il est sur le pied de guerre à 6h... La troisième 1 an 1/2 à l'air d'être entre les deux, mais elle est encore jeune.
    Et encore, j'estime que nous sommes chanceux car en général à 21h30 tout le monde dort et ce jusqu'au lendemain matin (qui peut être tôt, mais au moins pas de multiple réveils pendant la nuit, ouf !)
    Petite revue de ce qu'on a essayé, essentiellement pour le deuxième.
    6. mon conjoint a fait ça une fois et mon fils n'a pas redemandé le lendemain.
    10. Je fais ça le mercredi, effectivement, il s'endort plus vite, mais il ne se réveille pas forcément plus tard, et le sommeil n'est pas forcement de bonne qualité.
    14. Le soir, le dessert, c'est uniquement des fruits frais, pas de gâteaux, même maison
    Les substances, nous n'y avons jamais eu recourt. En fait, on n'est pas trop désespérés non plus.
    Pour le rituel, nous avons toujours le même, notamment la lecture de deux histoires (1 histoire chacun, je ne compte pas la plus petite qui est avec son papa pendant ce temps avec ses livres)
    36. C'est ce que nous faisons en ce moment, enfin surtout moi, il ne veut que maman. Par contre, je reste assise car sinon je m'endors avant lui (mais il ne se relève pas). Finalement, ça évite qu'il ne se relève, ça évite les rappels, pipi, soif, doudou perdu, sauf en cas de besoin avéré et ça me permet d'observer qu'effectivement, il est au calme dans son lit, il respire tranquillement, mais il a les yeux ouverts (mais à quoi pense-t-il dans ces moment-là). Il finit par s'endormir doucement. Pour peu que j'attende 5 minutes après son endormissement, je peux partir du lit sans crainte de le réveiller (le lit fait un peu de bruit quand je me lève). Pendant tout ce temps, je ne dis rien, on ne parle pas. J'utilise aussi cette méthode le matin pour les réveils avant 6h. Je reste avec lui et je somnole (allongée, cette fois) et je me rends compte également que lui ne se rendors pas, mais il attend patiemment que ça passe (bon, il arrive à patienter comme ça 45 minutes pas plus, après, il faut se lever et aller avec lui jouer). Parfois, c'est lui qui nous rejoint.
    38. Non, il veut que je reste vraiment avec lui. Ma chambre n'est pas loin, et même la porte ouverte, il ne veut pas que je parte.
    40. ça a fonctionné quelques fois, quand il est proche de l'endormissement, mais sinon, il me rappelle.
    41. Nous avons un réveil soleil (quand ce sont les étoiles qui sont affichés, on reste dans son lit, quand c'est le soleil, on peut se lever. Les étoile disparaissent au fur et à mesure de la nuit et quand il n'en reste plus qu'une c'est que c'est bientôt l'heure de se lever). Acheté il y a un an à cause de réveils à 5h-5h30 le matin, on l'avait remisé car ça ne fonctionnait pas du tout, il se levait touchait les boutons et le soleil apparaissait. Nous l'avons réintroduit la semaine dernière, et pour l'instant ca fonctionne pas trop mal. Plusieurs fois, il est resté dans son lit à attendre son soleil, mais pas plus de 10 minutes.

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    1. Autrement, nous ne sommes jamais allés consulter pour ce souci, même si j'y songe de temps en temps. Le problème est de trouver quelqu’un de « bien ». J’ai un nom pour une kinésiologue dans ma ville, mais elle est en congé mat…, et effectivement le 52. fonctionne bien lorsque nous sortons.
      54. quand il se relève, c'est ce que je fais, mais souvent, il reste dans son lit et il nous appelle (et quand c'est en pleine nuit, on a la flemme de le ramener, sachant qu'il ne va pas se rendormir de suite, on le prend avec nous) donc maintenant, je reste avec lui. De temps en temps, quand je vois que ça dure, je tente une sortie, mais ça ne fonctionne que très rarement et le papa prends le relais, malgré les protestation en mode, 'non c'est maman qui reste, maman !'
      A un moment, on s'agaçait, on se fâchait, mais évidemment, ça ne changeait rien. Et finalement, je vis mieux le fait de rester à côté de lui jusqu'à ce qu'il s'endorme plutôt que de devoir le raccompagner à chaque fois dans sa chambre, ça m'agace moins. Nos chambres sont toutes à l'étage et donc on attend dans notre chambre que tout le monde dorme avant de descendre. Donc entre être dans ma chambre ou dans la sienne, après tout. Le seul truc, c'est que je ne peux pas patienter en regardant mon téléphone quand je suis avec lui.
      Nous avions essayé à un moment de le coucher plus tard que ses sœurs, mais ça retardait d'autant l'endormissement et la plus grande ne comprenait pas pourquoi lui pouvait rester avec nous et pas elle. Donc on a arrêté. Depuis septembre, il va à l'école et donc la sieste commence pour lui à partir de 12h30 et nous leur avons demandé de le réveillé à partir de 14h30, alors que lorsqu'il allait à la crèche, la sieste était plutôt vers 13h30 et même si on demandait de ne pas le laisser dormir après 15h, il dormait souvent jusque 15h30 voire 16h, car la crèche (sous couvert de respecter le rythme de l'enfant) rechigne à les réveiller (mais c'est un autre débat). Et donc le soir se passe mieux depuis que l'heure de la sieste est avancée. On a remarqué qu'en gros, il fait des journées de 6+6h.
      De temps en temps, je dirais 2-3 fois dans le mois, il se plaint beaucoup des jambes, ça serait à cause de la croissance, et ça lui ferait le même effet qu'une tendinite. Nous n'avons jamais donné de doliprane, on a un peu peur de la fausse plainte par la suite, mais on lui met une bouillote et on le masse. Même s'il arrive à s'endormir, ça le dérange dans son sommeil et ça peut le réveiller plusieurs fois dans la soirée en hurlant. (En passant, ses hurlements ne réveillent que rarement sa sœur qui dort dans la même chambre que lui, juste séparé par un rideau un peu épais).
      Allez, bon courage à toutes et tous !

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    2. Hello !
      Intéressant de lire ce que ces moyens produisent chez les autres !
      eh oui, exact, avancer l'heure de la sieste peut parfois être efficace aussi !

      et oui mon expérience aussi est que autant les enfants peuvent se déranger pour s'endormir, autant les pleurs nocturnes de l'un ne vont que très très rarement perturber le sommeil de l'autre. C'est au moins ça...

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  5. Ce qui a marché chez nous:
    - [dans un contexte où elle connaît la maison] vaquer à ses occupations (rangement, lavage de couche, toilettes...) en faisant craquer le parquet / chantant dans la pièce d'à côté. Finir par sortir subrepticement.
    - sortir de la chambre pour faire comprendre que ce n'est plus le moment de discuter, revenir au bout de 5-10min pour rassurer sur sa présence, apaiser les pleurs (inconvénient: départ compliqué par le parquet qui craque !)

    MAIS les deux (et éventuellement 3) grands champions sont sans conteste:
    - arrêter de déménager (après 1 mois de célibat géographique et 4 mois de vadrouille, tout s'est beaucoup amélioré après 2 mois de stabilité. Coïncidence? Je ne pense pas...
    - le biberon (mode mère indigne activé...) donné pour finir sans vergogne, d'abord simplement au coucher mais ensuite redonné pendant les multiples réveils nocturnes pour éviter d'avoir à rester avec elle le temps qu'elle se rendorme.
    - la psy : une seule séance pour le moment, et au moment où la stabilisation faisait son oeuvre... Mais cela fait indéniablement du bien à tout le monde de raconter une histoire douloureuse et de pouvoir dire à l'enfant que ça n'arrivera plus sans prévenir et que ce n'était pas de sa faute...

    Sinon on a essayé beaucoup de choses : cododo (très aléatoire), rester avec elle (ça l'empêchait clairement de dormir), laisser pleurer (en désespoir de cause...)...

    Je rajouterais qu'effectivement on a renoncé à la coucher tant qu'elle ne paraît pas fatiguée... Donc si sieste tard, on la laisse jouer calmement (parfois dans son lit) pendant qu'on dîne, et on la couche quand les signes de fatigue apparaissent.

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    1. Aaaaah ces fichus parquets !! on va pas regretter la moquette mais… presque !! ^^

      Tu m'étonnes pour les déménagements ! quand je vois ce que le nôtre avait produit…
      Biberon : tiens, un moyen supplémentaire ! Et de toute manière ces histoires de coucher n'ont pas leur pareil pour réveiller la mère indigne qui sommeille (enfin, qui aimerait sommeiller, justement !) en nous.

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  6. Bonbonbon moi j'ai la chance d'avoir des enfants qui n'ont pas de pb d'endormissement (enfin je laisse de coté les 6-9 premiers mois des jumeaux)
    Le soit on lit une histoire et puis voilà ils vont se coucher. Un bisou et dodo.

    On a eu une période un peu pénible avec PetitF entre 2 et 3 ans. Après avoir testé tout un tas de solutions décrites dans ton billet et comme ça ne marchait pas et que j'avais envie de ne pas perdre complètement ma soirée, j'avais investi dans une liseuse retroéclairée et je lisais assise au bout de son lit. Ca pouvait durer un long moment, j'étais beaucoup plus détendue car j'avais l'impression de répondre au besoin de mon enfant et de m'écouter aussi (au moins prendre du temps pour moi)

    De temps en temps l'un de nos jumeaux se réveille et n'arrive plus à se rendormir, il finit par monter un matelas dans notre chambre ;-)

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    1. J'ai failli te frapper (un peu) en lisant ton premier paragraphe, en mode "même pas entre 2 et 3 ans?" et puis j'ai lu la suite et j'ai posé mon baton.
      ++ pour la liseuse, c'était un peu ce qui m'a poussée à me caler dans le couloir avec mon ordi : au moins je pouvais avancer. Mais la liseuse aurait probablement été plus efficace niveau "mon besoin aussi", en effet !

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  7. Ah et PetitF dort souvent avec un de mes foulards dans son lit...

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  8. Ça sent le vécu !
    Ici la recette magique : exercice physique jusqu’à épuisement + réservoir d’amour plein. Après, tant pis, si un enfant ne dort pas pile en même temps que les autres et demande à regarder des livres dans notre chambre, au calme, nous n’avons pas de problème avec. Lorsque nous avions 1 enfant, s’il osait ne pas dormir quand nous le décidions, c’était un drame personnel pour moi. C’était, dans ma tête, l’affirmaction tonitruante du fait que j’était une mauvaise mère. Pauvre aîné, qui a du subir mes limites. Avec 4 enfants, si 3 dorment et 1 tarde à s’endormir, je le vis très bien. Les 3 qui dorment me valident en temps que mère acceptable, et le 4ème n’a pas à subir mes doutes personnels. Je le laisse lire, ou je la garde à côté de moi sur le canapé, si c’est la plus jeune, et tout le monde fini bien par dormir, dans la sérénité. Bref, j’ai aujourd’hui l’impression que lorsqu’il y avait des problèmes de coucher,le principal problème était moi, mes angoisses, ma peur de ne pas être à la hauteur.
    C’est rare de lire sur des sites français que le sucre énerve. Pour info, c’est un hoax américain mis en place par le gouvernement pendant WW2. Le sucre manquait et commençait à être rationné aux USA. Pour limiter la consommation, il y a eu une propagande (fausse, n’énerve absolument pas, toutes les études le confirment) que le sucre énervait les enfants. Il y a des gens aux USA, qui pensent réellement qu’ils peuvent se shooter au sucre...
    Swanilda

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    1. Un article (Parmi tant d’autres), sur le mythe du « sugar high » (= shooté au sucre)
      https://today.duke.edu/2002/02/mm_debunkingthe.html
      Swanilda

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    2. J'aime beaucoup le lien que tu fais avec le sentiment de mauvaisemèritude ! Je m'y retrouve un peu. Aaaah, le charme des vacances chez les parents / beaux-parents et le regard de ceux-ci quand on tarde à ressortir de la chambre des enfants…

      merci d'avoir donné des sources sur le sucre ! c'est fou ça !
      mais alors, il me semblait avoir lu des trucs récents… à moins que cela n'ait concerné que les colorants/additifs alimentaires et que j'aie allègrement mélangé le tout…

      de toute manière, limiter le sucre des enfants le soir constitue une excellente manière de se le réserver à soi : une fois les fauves endormis, miam les tablettes de chocolat.(oui, mère indigne, à fond!)

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  9. Wow!! Quelle super liste!! Trop forte de récapituler tout ça!
    Bon, en ce moment la question ne se pose pas chez nous, ouf. Il’y en a d’autres..
    Pour compléter pour les huiles essentielles: le livre de Daniele Festy « Soigner ses enfants avec les huiles essentielles » m’aide pas mal dans le choix des huiles.

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    1. en publiant le billet j'ai réalisé que j'en avais (enfin, après beaucoup de temps à l'avoir uniquement en tête) commencé la rédaction… cet été !
      merci pour la référence !

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  10. Hé je crois que j'en ai testé déjà pas mal. Il me reste le kinésio à tenter (mais j'ai déjà fait l'osthéo, l'hypno...), la baby-sitter, le réveil mouton et les hormones. En ce moment on cumule pas mal de chose sur la même nuit : endormissement chacun dans leur chambre avec l'un papa et l'autre maman à leurs côtés pour chanter des berceuses, faire des papouilles et des gratouilles..., avec possibilité d'aller rejoindre le frère ou la soeur en cours de nuit (les petits matelas d'appoint que nous utilisons pour leur endormissement sont alors libres et possiblement squattables par les enfants), et/ou possibilité de squatter la chambre parentale sur leur "matelas de secours". Pour la sieste de petite S, c'est pareil on jongle : les mercredis et week-end pas de sieste (elle refuse de toute façon), ce qui nous vaut une soirée chouineuse mais un endormissement relativement rapide, mais à l'école elle fait la sieste : donc elle est en pleine forme le soir jusqu'à 10h-10h30... Tout ça ne l'aide pas à fixer un rythme clair.
    Calmosine est la première substance testée sur notre fils à la maternité. Les sages-femmes ne savaient plus comment faire taire les hurlements de ce petit nourrisson de 2 jours... résultat : nul. Puis toutes les granules homéopathiques y sont passées, les massages, le changement de disposition du lit, le lit à barreau, le lit au sol, le lit de grand, le lit de papa et maman. Je crois qu'on a déjà fait le tout plein plein de fois et ça reste difficile... Mais c'est mieux.
    Les deux enfants ayant un sommeil plutôt pourri (dans le sens où ils me (nous) laissent assez peu de répit), je ne me sens pas vraiment une mère acceptable... mais je ne vais pas en faire 2 de plus (le risque est trop grand...).

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    1. Hé hé ! L’idée était que lorsqu’on lâche prise, tout va mieux. Non pas parce que les enfants vont miraculeusement s’endormir à la demande, mais parce que ça ne nous pose plus de problème s’ils dorment ou pas. 4 enfants aident à lâcher prise, mais ce n’est heureusement pas nécessaire !
      Swanilda

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    2. hihihi ! Quine ! Carton Plein !
      en fait ce billet c'est un peu un bingo du sommeil… combien de cases coche-t-on et que gagne-t-on à l'arrivée… hormis le droit de rejouer ouin ouin ouin.

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  11. oui, j'avais bien compris ;) ! Et en fait on a pas mal lâcher prise depuis quelques temps. Disons qu'on ne se focalise plus sur le sommeil, on n'en fait plus un combat. Tout ne va pas forcément mieux pour autant (objectivement leur sommeil est très chaotique, mais par ailleurs ils sont en pleine forme !), mais pour nous c'est un poids en moins.
    (et en fait secrètement je crois bien que j'adorerais en avoir 2 de plus, ou au moins 1...)

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  12. Je rajouterai : avoir un temps d'exposition à la lumière du jour ( naturelle) conséquent dès le matin, et passer du temps en extèrieur, si possible dès le matin aussi.

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    1. Ah mais oui tout à fait !! comment ai je pu oublier.
      Et peut-être aurais je pu mentionner : éviter les écrans juste avant. Mais bon vu la rareté des écrans chez nous, et leur confinement à certains créneaux horaires… la question ne se pose pas ainsi.

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  13. On commence tout juste à voir le bout du tunnel avec nos enfants de 7 et 3 ans et demi. Le grand est très anxieux et son sommeil est très chaotique depuis sa naissance. il ne s'était jamais endormi seul et avait besoin d'un contact physique sous peine d'hurler à la mort (même à 7 ans...). Mais même avec ce contact son endormissement prenait trèèèèèès longtemps. Il se réveille systématiquement la nuit et vient nous rejoindre dans le lit depuis que la petite soeur est née et que je suis trop épuisée pour prendre le temps de le recoucher. La petite soeur a suivi par mimétisme je pense car elle n'a pas cette angoisse.
    Nous n'en pouvions plus. Une psychologue nous a proposé un apprentissage en douceur (je pense sincèrement qu'il pensait ne pas pouvoir s'endormir seul)sur plusieurs semaines :
    - première semaine : on lui explique ce qui va suivre et qu' l'objectif est qu'il s'endorme seul (qu'il soit d'accord ou pas...) et on passe la semaine à le coucher comme d'hab (contact physique) en lui répétant la prochaine étape
    - deuxième semaine : on reste à côté de lui mais sans contact physique et on lui répète la prochaine étape
    - troisième semaine : on reste dans la chambre mais on s'éloigne jusqu'à la porte et on lui répète la prochaine étape
    - 4ème semaine : on sort de son champ de vision
    Je m'attendais à ce que ce soit très difficile et à subir ses hurlements. et bien pas du tout. On avait fait un planning et à chaque fin de semaine on fêtait ça avec une histoire en plus. il a bien rallouillé au début mais aucun cri ni pleur... et il s'endort désormais tout seul (depuis une semaine) après un petit temps de lecture de 10 minutes (en plus de l'histoire qu'il partage avec nous) !!! C'est incroyable et merveilleux (si si)je n'en reviens toujours pas.
    Je pense que ça a bien marché aussi parce que c'est le papa qui l'a accompagné (et qu'il sait bien que le papa il flanche moins...)
    Sa petite soeur idem.
    Ils se réveillent encore la nuit (c'est la prochaine étape) mais nettement moins souvent.
    Cete psychologue avait également émis l'idée de se confectionner un bracelet, le même pour tous les 4 pour qu'ils se sentent reliés à nous même la nuit, un attrape rêve ou quelque chose de symbolique et bien sûr de leur demander s'ils souhaitaient une veilleuse et la porte ouverte.
    Emilie

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    1. Bien sûr on essaye également de travailler sur ses angoisses.

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  14. J'aime beaucoup le commentaire de Swanilda : moi aussi chaque soir, je rejoue l'équation infaillible : "nombre d'heure de sommeil d'affilée²/(âge de la première nuit + durée et volume sonore de l'endormissement)" pour calculer mon score de bonnemèreitude... L'entourage se chargeant souvent de faire les calculs. Il faudrait que je trouve un moyen de me détacher de ça sans faire 3 enfants de plus...

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