lundi 3 octobre 2016

Mettez du Flylady dans votre vie pro

Flylady me permettant en ce moment de surnager malgré mon quotidien un chouilla chargé (oui oui, vraiment, je confirme, IEF + boulot à 50% = trop fastoche; et rajouter un mari, voire une vie sociale à côté, c'est du gâteau j'vous dis), je suis plus que jamais en mode disciple dévouée, éperdument reconnaissante envers ce qui me permet de ne pas sombrer totalement dans le chaos.

Du coup, ma grande foi m'a conduite à essayer un peu d'appliquer au travail ce qui me réussit si bien à la maison.
Because au travail, y a quand même deux-trois domaines qui pourraient tout à fait supporter un soutien externe
  • mon sens de l'ordre et mon amour de l'administratif ont des effets directs sur l'ordre régnant (ou pas...) dans mon bureau.
    • Vous auriez vu celui que j'occupais en Normandie... oh my god. Mais bon, c'était qu'à moitié grave, puisqu'il s'agissait d'un bureau individuel. Les personnes que j'y recevais pouvaient toujours penser qu'elles venaient tout simplement de faire irruption au milieu d'une tâche vraiment très bordélogène (excuse qui prenait un coup dans l'aile si ils étaient amenés à venir me voir plusieurs fois...) Quant à mes collègues, bon, z'étaient habitués, quoi.
    • Actuellement, je suis en open space; impossible de laisser mon bazar proliférer, du coup, car tout un chacun l'aurait en permanence sous les yeux.
  • j'ai beau être une pure déesse au niveau professionnel, ledit amour de l'administratif impacte tout de même (si peu!) ma performance concernant la gestion des papiers et tâches administratives; procrastination, bonjour ? (ah là là, JAMAIS je n'aurais pu faire mon job avant la généralisation de l'informatique ! Je haaaaais les papiers, je les hais, je les hais, je les hais)
  • mon boulot actuel recelant une part non négligeable de tâches susnommées, et étant en général quand même franchement moins passionnant que ce que j'ai vécu (aaaargh.... je [re]viendrai pleurer sur ce sujet bientôt), il m'est parfois difficile de me motiver. Et cela a été particulièrement le cas lors de mes débuts à 50%. J'y faisais allusion dans mon premier bilan, "loin des yeux, loin du cœur", j'avais clairement la tête ailleurs !

Le souci, c'est que, au travail comme à la maison, plus on procrastine une tâche, moins elle nous semble attirante, et donc mon niveau de motivation global, déjà pas forcément ultra élevé, s'est retrouvé en chute libre au mois de juillet. Moins je m'investissais dans mon boulot et notamment ses aspects un peu rébarbatifs, plus lesdits aspects prenaient de place à mes yeux, et plus mon boulot me semblait franchement insupportable.

Sur la fin de mes Babysteps, j'ai donc décidé de profiter de l'élan que ceux-ci me donnaient pour en faire bénéficier aussi la sphère pro.

1er aspect : l'ordre
  • Transfert de la technique des Hot Spot / de leur dézinguage en deux minutes : un créneau Hot Spot en fin de matinée, 1 en fin de journée juste au moment d'éteindre mon ordinateur, et le tour est joué : mon bureau demeure présentable.
  • Transfert de la philosophie anti-clutter : ne garder en papiers que ce qui est indispensable, et se montrer impitoyable envers le reste
    • franchement, qui n'a jamais récupéré d'un prédécesseur des classeurs / dossiers remplis de papiers qu'il n'a jamais ouverts, mais contemplés avec un relent de culpabilité pendant une longue période avant de finir par les passer à la déchiqueteuse quand ses propres dossiers ont réclamé la place prise inutilement dans les placards ?
    • Bon, eh bien, soyons gentils avec notre potentiel successeur, et commençons même par être gentils avec nous-mêmes : pas la peine de garder un papier si, objectivement, personne ne se donnera la peine de le chercher un jour.


2ème aspect : la procrastination / gestion des tâches rébarbatives
  • introduction du minuteur
    • malheureusement, pas moyen de prendre mon vrai minuteur au boulot (en revanche je ne m'en prive pas sur mes créneaux de télétravail !), c'est là que je regrette aussi mon bureau individuel, dans lequel je ne me serais pas privée d'y avoir recours...
    • du coup, pour le boulot en open space, j'ai recours à un minuteur en ligne : ça ne vaut certes pas le vrai minuteur, manque notamment le tic-tac, mais c'est déjà pas mal !
  • adaptation du timing Flylady aux exigences boulotesques :
    • faire par tranche d'un quart d'heure serait parfois un peu court pour les tâches concernées, notamment celles qui demandent un peu de concentration : m'arrêter au bout d'un quart d'heure me couperait dans mon élan.
    • J'ai préféré m'appuyer sur le rythme des pomodori, méthode découverte peu auparavant et assez bien expliquée ici. Et pour lequel, justement, mon minuteur en ligne propose un machin adapté. Adapté, et programmable : je peux me programmer des séquences entières alternant moments de boulot relou, moments de boulot plus intéressants, et pauses.

Des résultats ?
Le constat est très clair chez moi : l'usage du minuteur est vraiment efficace !
  • Flylady dit bien
"Make it fun and it will get done!"
Il n'y pas de miracle  :les tâches relous... demeurent relous
MAIS je dois me rendre à l'évidence : mêmes le tâches les plus rébarbatives prennent un tour plus sympa quand il s'agit de faire la course avec son minuteur. Un peu comme si la tâche en elle-même disparaissait, s'effaçait derrière le défi représenté par le minuteur.
Bien évidemment, cela ne se fait pas tout seul quand même : un peu de volonté demeure nécessaire pour se lancer effectivement dans la tâche projetée une fois le minuteur lancé... Si nous comptons sur lui pour nous prendre par le bras et nous coller au travail, les chances que quelque chose se fasse restent minimes... Mais il aide à s'y mettre, et aide à y rester.

  • Non seulement cela me permet de scander mes demi-journées, mais aussi de rendre plus productifs mes moments de pause puisque ceux-ci aussi sont limités dans le temps
Ils ont donc eux aussi un objectif précis, que ce soit d'aller faire mon Drive, ou répondre à un ou deux commentaires sur le blog.
  • La concentration est elle aussi meilleure
ce minuteur qui décompte le temps aide à rester focalisée sur la tâche d'une manière qui n'a rien à voir avec l'objectif qu'on se fixe de "bosser jusqu'à 16h sur ça". Eh oui, je suis impressionnée de constater, là encore, l'immense différence qu'il y a entre "bosser jusqu'à telle heure" et "bosser tant de temps sur". Difficile à expliquer, mais ...


Magie magie: au bout de quelques jours de ce régime, j'ai commencé à émerger de la non-motivation absyssale dans laquelle j'avais plongé, et j'ai retrouvé un peu d'entrain à me rendre au boulot.
Tout n'est pas rose, loin de là, mais Flylady m'a cependant permis d'éviter d'empirer moi-même les choses, bref, de limiter la casse, et ce n'est pas rien !
Bisou Flylady.
Tu as beau être mauve et guimauve, franchement, merci.


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