Si je voulais vous faire rire, je ferais un billet spécial "Gwen et son neurone unique", florilège de tous mes moments de solitude "spécial cerveau de grossesse". Mais nous ne sommes pas ici pour rire, oh ça non, et ce n'est pas sur ce blog que vous risquez de vous faire assaillir, de manière inopinée, par un fourbe éclat de rire. Non non non. (bref, du coup ptet qu'à mes heures perdues je vous pondrai ce billet)
Là, je vais me borner à me vanter un peu, parce que ces temps-ci, la Gwen a quand même le net sentiment d'être en service minimum
- sa production bloguesque n'est pas énorme (N'est-ce pas pour protester contre cela, d'ailleurs, qu'il y a des grèves dans les transports publics en ce moment ? #mytho #centredumonde)
- à la maison, elle ne fout plus grand chose, Monsieur Bout au foyer oblige (Vous dirai-je depuis combien de temps je n'ai pas étendu une lessive ? Hum, je risque de recevoir des colis piégés)
- niveau boulot, ouf, elle a réussi à trouver une mission compatible avec sa mise sur le flan prochaine et la nécessité de tout de même remplir les caisses avant, mais c'est assez pépère, justement. Et au fond ça lui prend le peu d'énergie qu'elle ait.
- niveau animation F&M, si, elle réussit quand même à gérer la fin de son cycle en cours d'ateliers de parents, et l'une ou l'autre conférence très prochainement aussi (pour les intéressés : au programme des prochaines semaines nous avons Rambouillet, Lyon, Vincennes), mais bon c'est parce qu'il s'agit juste de bavasser et en fait ça c'est encore ce que je fais le mieux…
(et en plus ça m'empêche de m'endormir) - bon, son bouquin va bien, mais au fond, hein, l'essentiel est fait. La promotion se confond pas mal avec le point précédent, plus moyen de mettre trop de choses sur son dos.
- avec ses mômes, elle fait son possible, mais son tour de taille imposant ainsi que sa capacité à se transformer en locomotive asthmatique dès le moindre effort physique (monter 1 étage de sa maison = exploit), ainsi que ses difficultés à reprendre une position normale dès qu'elle a eu le malheur de s'approcher trop du sol limitent pas mal : jouer à attraper, à cache-cache, aux petites voitures ? Ha. Ha. Ha. Et elle s'endort sur place dès qu'elle leur lit 4 pages d'affilée. Glorieux.
Du coup, hein, il s'agit avec ce billet d'aller chercher la gloire là où je peux encore la trouver : dans ma cuisine ! Seule tâche ménagère que je n'aie pas refourguée à Monsieur Bout.
Et donc voici que, mardi, à la faveur d'une conjonction favorable des astres (E. endormie à 17h30 sur le canapé, hop, transportée dans sa chambre pour y faire sa nuit ; Monsieur Bout tout aussi hors de combat bicoz petit virus - mais lui s'est transporté tout seul dans sa chambre), j'ai follement proposé à F. de cuisiner nos premiers gnocchis ensemble. J'avais la vague impression d'avoir lu quelque part que ce n'était pas compliqué.
Et en effet !
pour 3 personnes
(par exemple, 1 femme enceinte et 2 enfants - parce que finalement, méprisant mes pronostics, E. s'est réveillée pile poil au moment où F. et moi passions à table.
Quel instinct ! De qui le tient-elle...?)
500 g de pommes de terre cuites
(mes sources internet disaient que moins d'amidon y a dedans, plus c'est sec, mieux c'est, donc j'ai fait cuire au four même si ça dure plus longtemps)
1 œuf battu
125 g de farine
(j'ai plutôt mis un peu moins au départ, mais il s'en rajoute ensuite quand on manipule la pâte)
sel
[60g de parmesan]
= en théorie / optionnel, parce que 5 ingrédients c'est vraiment trop pour un neurone de grossesse. D'ailleurs toutes les recettes n'en prévoient pas, comme quoi on peut vraiment s'en passer.
- On fait un puit avec la pomme de terre réduite en purée,
- on met les autres ingrédients au milieu (sauf le parmesan puisqu'on l'a oublié),
- et on patouille, au départ à la fourchette puis à la main. Il paraît qu'il vaut mieux ne pas exagérer dans la patouille pour éviter que ça ne devienne trop collant.
Ensuite
- on prélève des bouboules pour les transformer en boudins de 1-2 cm d'épaisseur sur lit de farine - gros succès auprès de la partie enfantine de l'équipe cuisine
- on coupe ça en tronçons de 1,5 cm - idem
- on pose ça sur une surface farinée pendant qu'on fait bouillir une grande quantité d'eau salée,
- et, vogue la galère, on balance tout à l'eau en espérant que ça remonte à la surface comme prévu.
(trop feignante et affamée, j'ai zappé l'étape esthétique qui consiste à rouler les tronçons sur le dos d'une fourchette pour leur donner les striures caractéristiques des gnocchis. Ca avait l'air fun mais … comme mes sources précisaient que ce n'était pas indispensable bien que favorable à une meilleure absorption d'une éventuelle sauce, j'ai fait au plus rapide. A ce stade F. était aussi affamé que moi donc tout à fait disposé à se passer de ce moment de motricité fine ultra Montessori)
On a balancé dans l'eau bien bouillante, on a croisé les doigts, on a arrêté parce que c'est pas bon pour la circulation d'une baleine déjà pas top à ce niveau, et ensuite, hop, le miracle s'est accompli : c'est remonté, c'était le signe que c'était cuit.
Et nous nous sommes régalés, comme vous le montre la photo du petit reste, seule photo que j'ai pensé à prendre - neurone de grossesse on a dit.
Et nous nous sommes régalés, comme vous le montre la photo du petit reste, seule photo que j'ai pensé à prendre - neurone de grossesse on a dit.
(Je précise que la couleur assez sombre des gnocchis n'est pas due à un piètre cadrage / dosage de la lumière, mais au fait que j'ai utilisé de la farine complète. Avec de la farine blanche, les gnocchis seraient bien évidemment plus jaunes que ça)
Bref, je réussis à être fière de moi, j'ai ajouté une nouvelle conquête à mon palmarès, et franchement, le résultat, striures ou pas, était miam miam (y compris sans sauce puisque, flemme toujours, ce fut beurre… et le fameux parmesan).
mais mais mais...vous ne faites pas rien : Vous créez !!!
RépondreSupprimerOuiiiiiiiii … ceci dit ce n'est pas toujours facile de faire la part des choses car "créer" ne se coche pas sur une to-do list à la fin d'une journée ^^
SupprimerAh, ce diktat du "faire" ;-)
Bonjour Gwen,
RépondreSupprimerJe poste un commentaire tout à fait à côté de la plaque, mais ai-je bien lu Vincennes ? Cela m'intéresse très fortement d'avoir la date et le lieu de cette prochaine intervention !
J'en profite pour vous remercier à nouveau pour votre blog, qui m'apporte beaucoup en réflexions et en pistes d'évolution. Chez nous, les relations avec les grands-parents sont très compliquées, votre dernier billet me donne donc du grain à moudre !
Bonjour Mag et merci ! Ah ces relations avec les grands parents… ça peut tellement, tellement apporter ou au contraire tellement alourdir le quotidien et l'esprit...
Supprimeret votre question n'est pas du tout à côté de la plaque : où voyez-vous une plaque ici d'ailleurs ? :D
Salon Vivre autrement au parc floral de Vincennes le weekend du 21-22-23 mars (samedi dimanche lundi). Je viendrai peut-êre quelques heures sur le stand des Editions l'Instant Présent durant le weekend (en fonction de mon dynamisme ^^) et ce qui est sûr c'est que j'y serai une partie du lundi puisque j'anime un atelier-conférence le lundi 23 en fin de matinée (11h30). Je serai ravie d'y retrouver des lectrices !
Oh la bonne idée ! et en plus ça doit pouvoir se faire sans gluten ;-) Merci !
RépondreSupprimerA, qui avant se plaignait quand je m'éloignais des menus hebdos, se plaint maintenant que ça soit "toujours la même chose le lundi, le mardi"... (pfff, ayez des enfants ..)