Fin du mois de septembre, le moment de venir tirer un premier bilan de cette période de rentrée riiiiiiche en nouveautés dans la famille Bout :
- première rentrée scolaire, à 5 ans, de F., ,en école Montessori, au terme de 2 années d'IEF et d'un feuilleton haletant (n'ayons pas peur des mots !)
- première vraie non-rentrée, IEF de E. (même si au fond, l'an dernier, la Bébounette avait passé autant de temps que son frère dans notre salle de classe, et n'y était pas forcément la moins active...)
- démarrage vraiment opérationnel de la nouvelle activité pro de la Gwen
le tout sur fond de
- arrivée de la nouvelle mamie au pair
- évolutions pro du côté de Monsieur Bout
Alors, commençons par le Bébou
- Rentrée ? Impec.
Il ne l'attendait pas avec impatience, mais le refus total d'il y a quelques mois avait peu à peu laissé la place à une certaine ambivalence : aux phrases de rejet "Nan, je suis pas obligé d'aller à l'école !!" s'étaient peu à peu mêlées des affirmations montrant que le jeune homme commençait à apprivoiser, se projeter dans un quotidien scolaire.
Un point qui a également contribué à cette évolution est la réalisation que sa sœur irait à l'école pour les activités du mercredi. Cela a permis une saine répartition de la semaine, en "les lundi, mardi, jeudi et vendredi, c'est moi qui vais à l'école, et les mercredi, c'est E.". Il s'est alors employé à rassurer sa sœur (pas très inquiète) sur la manière dont ça se déroulait... excellente manière de se rassurer lui-même !
- Aucun souci pour le déposer les matins à l'école (contrairement à certains mercredis matins de l'an dernier), tout au plus ai-je, de temps à autre, droit à un "j'ai pas envie d'y aller" à la dernière minute, mais prononcé sur un ton tel qu'il veut surtout dire "un dernier câlin s'il te plaît". Dernier câlin, et c'est très volontiers que le fiston franchit la porte de son école. Quand on se rappelle d'où l'on vient... on mesure le chemin parcouru !
- Bien évidemment, le premier jour, celle qui s'est retrouvée en larmes derrière la porte de l'école, c'était... moi.
- Les journées s'y passent bien, et visiblement il s'implique dans les activités. Il a été ravi de m'informer, dès le premier soir qu'il y avait "plein d'activités qu'on n'a pas à la maison".
- Il y a notamment fait de la couture, et l'éducatrice s'emploie à sonder ce qu'il a déjà vu avec moi, et compléter le reste. Elle m'a en tous cas dit qu'elle avait vu qu'il avait fait "beaucoup de choses", et qu'il était particulièrement solide au niveau des lettres et du graphisme. Ça fait toujours plaisir ;-)
- Il est généralement assez content de me raconter quelques épisodes choisis de sa journée, ce qui me change de ses activités précédentes au sujet desquelles il gardait un silence jaloux.
Bref, le Bébou à l'école va bien, le Bébou hors école, hum... n'est pas toujours une partie de plaisir, et nous cause du souci. Mais comme il a eu l'amabilité de prendre ce virage AVANT la rentrée scolaire, cela m'évite les doutes existentiels à la "c'est le fait d'aller à l'école qui cause celaaaaa". Au contraire, HEUREUSEMENT qu'il est scolarisé cette année, cela me donne le répit nécessaire pour gérer au mieux ensuite.
- Notons aussi qu'en parallèle, nous l'avions inscrit à la natation, à sa grande joie. Il était enthousiaste à l'idée d'apprendre à nager, et très déçu, à l'issue du premier cours, de ne pas avoir "apprendu à nager" cette fois là.
Hélas, c'était un groupe démarrant à 6 ans mais acceptant les CinqAns pour peu qu'ils aient le niveau, et il apparaît que ce n'est finalement pas le cas de mon Bébou : pas assez à l'aise pour mettre la tête dans l'eau, et ne sachant pas battre des pieds, F. est largué.
Cela m'a bien contrariée puis je me suis fait une raison : nous allons remplacer cela par des créneaux réguliers à la piscine, ce qui n'est pas dramatique puisque de toute manière, cette année, la dimension "socialisation par une activité collective" perd de son importance au vu de la scolarisation.
La Bébounette profite, elle, de séances en duo avec moi dans la salle de classe. Séances assez peu fréquentes (maxi 2/ semaine) en raison de mon rythme de travail assez soutenu, mais alors, intensives.
Une chose est claire : si tous mes enfants étaient du genre Bébounette, l'IEF chez les Bout aurait de beaux jours devant elle. La miss est à fond, se concentre, demande d'elle-même à répéter et répéter encore les activités, et c'est moi qui suis obligée de sonner la fin du créneau salle de classe.
Ce mois-ci, nous avons notamment
- démarré le poinçonnage, activité dont elle s'est emparée avec avidité, et pour laquelle elle démontre une grande endurance
- repris les lettres rugueuses, avec moult associations. Elle en maîtrise un certain nombre
- sorti les cartapinces de son frère, mais en ne gardant, pour le moment, que celles permettant de dénombrer jusqu'à 4. Elle adore.
Par ailleurs, ses débuts le mercredi matin à l'école Montessori où va son frère se sont passés merveilleusement bien, aucun souci de séparation, et visiblement, elle s'implique avec enthousiasme dans les activités (à mon avis ils doivent même avoir du mal à lui faire lâcher le crachoir ;-) ).
La Gwen est à fond les ballons.
J'apprécie vraiment d'avoir repris, et d'alterner entre des jours de boulot et des jours à la maison. Par ailleurs, le fait que, pour le moment en tous cas, une bonne partie de mon boulot se gère à distance, me donne la souplesse nécessaire pour m'organiser de manière à arrêter ma journée à temps pour aller chercher F. à l'école et terminer avec mes deux enfants : et ça, vraiment j'adore !
Je fais des trucs passionnants, et même si c'est parfois un peu stressant, ça me fait beaucoup de bien.
Seule ombre au tableau, mais... pas des moindres : ça se passe moyennement bien avec la mamie au pair, ce qui me complique l'organisation du quotidien et génère un stress très important.
C'est encore un cas de figure différent de nos mésaventures du mois de juin (à lire ou relire ici et là, pour votre plus grande hilarité), mais ... c'est très pesant ! Du coup, nous avons convenu ensemble que nous raccourcirons son séjour d'un mois entier, si bien qu'il prendra fin au début des vacances de Toussaint, et non fin novembre comme envisagé initialement
J'en viens à me demander si avec notre G1 nous n'étions pas juste tombés merveilleusement bien. Notre G1 chérie revient toujours à partir de début décembre, sa présence (jusqu'en avril) me donnera un peu de répit pour réfléchir et analyser : ce système de mamie-au-pair, aussi beau soit-il sur le papier, est-il ce qui convient à notre famille ?
Ce genre de soucis tombe d'autant mieux qu'outre le fait que j'ai aussi redémarré l'animation d'ateliers Faber et Mazlish (qui se passent très bien, mais évidemment, me sollicitent), Monsieur Bout change de poste et en récupère un qui implique des déplacements réguliers.
Si les deux tombent en même temps... Youpi tagada.
Je viendrai vous en parler un peu plus dans quelques temps, et vous présenter notre organisation, mais bon hein, justement, cette organisation que j'avais soigneusement peaufinée prend l'eau...
J'adore la bouille de F., son cartable sur le dos ! et la concentration enthousiaste de E. suinte sur les photos !
RépondreSupprimerBien contente d'avoir de si bonnes nouvelles mais qu'il a l'air compliqué de trouver une mamie au pair ...
Oui je suis contente d'avoir une jolie photo de rentree de F.!
Supprimer(Meme si... l'avouerai-je ? Le jour de la rentree j'étais tellement émue que j'ai oublié de le prendre en photo. Donc ce cliché date du lendemain, j'ai pensé à me rattraper. Voilà c'était les coulisses - la Gwen demeure une photographe hors pair...)
"Suinte" : c'est exactement ça !
Cette rentrée est très positive dans l’ensemble !
RépondreSupprimerLorsque je prenais des baby-sitters, j’avais constaté que les baby-sitters que je préférais étaient rarement les préférées des enfants, et réciproquement. Du coup, je vérifiais juste les références et je faisais la sélection sur un premier baby-sitting de 2h, auquel j’étais présente. Généralement, en 30 minutes, je savais si ça allait fonctionner ou pas. Dans le cas d’une mamie au pair, j’envisageais de la faire venir un week-end avant de faire un contrat. C’est cher, mais c’est peut-être le prix de la tranquillité ? Ça peut aussi permettre d’ouvrir le dialogue avec la mamie sur certaines choses dont elle n’aurait pas eu conscience par téléphone (logement, transports...) et éviter de potentielles frustrations de son côté. Je comprends tout à fait que cette situation de cohabitation puisse être compliquée et pas adaptée à tous les foyers. Peut-être qu’une au pair classique et germanophone conviendrait mieux ? D’ailleurs, peut-être que l’allemand n’est plus aussi important (les enfants en font à l’école ?) et une nounou classique serait adaptée ?
Swanilda
Merci pour toutes ces réflexions !
SupprimerLe coup du weekend test pourrait être une bonne idee... hormis que ca ne s'est pas directement mal passé avec cette mamie au pair : les 3 premiers jours c'était le pied ! Vous m'auriez croisée dans la rue, je ne touchais pas terre d'enthousiasme et d'optimisme concernant les 3 mois qui s'étalaient devant nous (tels une plaine verdoyante -WARNING: il est 23.09 et l'auteur de ce blog se sent d'humeur lyrique)
Mais en effet il va nous falloir réfléchir à nos options pour la suite. En remettant tout à plat / reconsidérant nos besoins ...
Thank you for taking the time to write this post
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