vendredi 25 mai 2018

Heurs et malheurs d'une reprise pro en IEF

Ma reprise pro s'accélère, et cela s'est tout particulièrement vu la semaine dernière : 5 RDV d'origine pro à gérer!

C'est assez acrobatique, je ne vous le cache pas.
Et ce d'autant plus que notre prochaine mamie-au-pair, ci-après nommée G2, n'est pas encore parmi nous. Son arrivée est imminente et je l'attends comme le Messie. (elle sera là d'ici que vous lisiez ces lignes, si vous venez de voir une nana en train de danser la lambada aux arrivées de Roissy, il n'est pas exclu que ce soit moi, venue chercher notre nouvelle coloc).

Alors, pêle-mêle:

Voir mes ateliers Faber et Mazlish se développer, quel bonheur!
Cette semaine, j'avais deux soirs de pris par cela : le 4ème atelier de mon premier groupe, et le 1er atelier de mon 2ème groupe. 
  • De très beaux moments, 
  • des instants de grâce où on voit qu'en face, une porte s'ouvre, des "ah mais en fait je peux faire comme çaaaa", 
  • des témoignages enthousiastes, 
  • du désespoir et une pause au milieu du programme pour une séance de travail collectif improvisée, en mode "bon, machin nous a exposé son problème, alors zou, c'est l'occasion de consolider : appliquons-y ce que nous avons vu. Que peut-on faire ?", 
  • des "je suis émue", 
  • des jeux de rôle où chacun s'en donne à cœur joie, des rires et des instants de complicité. 
Ça me demande beaucoup de boulot mais alors, vraiment, je ne donnerais pas ma place pour un empire.
Bonheur aussi de voir que ça se développe pour l'avenir : mes dates pour septembre ne sont même pas encore définitivement fixées que j'ai déjà largement assez d'intéressés pour constituer un bon groupe !
Bonheur et stress aussi, de préparer deux conférences pour les deux weekends qui viennent... Dont l'une prévue avec un nombre de participants inconnu mais probablement pas insignifiant du tout, la salle réservée pouvant accueillir 200 personnes (lalaaaa lalalalaaaa tout est merveilleux...).


Avoir rejoint un réseau commercial pour m'accompagner dans le développement de la partie RH de mon entreprise: quel bonheur !
J'ai pu travailler dans les locaux mardi, et cette impression de retrouver un "lieu de travail", des "collègues", ... ce n'est pas désagréable !
J'ai passé mon mercredi matin à échanger avec les membres les plus frais du réseau sur nos expériences, nos manières de faire, nos stratégies. Je suis ressortie gonflée à bloc, pleine d'idées.
Et pleine de frustration aussi : pour les raisons logistiques susmentionnées, je n'ai encore que très, très peu de temps à consacrer à la mise en œuvre desdites idées.


Avoir rejoint ce réseau commercial, quel bonheur ! 
Jeudi soir c'était le pot mensuel, cela m'a permis de faire la connaissance de davantage de membres du réseau et chacune de ces rencontres me le confirme : l'éthique, l'ambiance du réseau me convient bien. Cette reprise me permet de fréquenter de belles personnes et ... j'aime !


Avoir repris ainsi, quel stress !
Je n'ai toujours rien de certain, des possibilités se dessinent, mais rien ne se confirme pour le moment, et c'est un peu stressant. Je fais connaissance avec les aléas de la vie commerciale, les prospects-qui-vont-déboucher-c'est-sûr-mais-ne-signent-jamais... Je voudrais que ça démarre, même si j'ai peur que ça démarre aussi... 
Et plus longtemps ça met à démarrer, plus c'est lourd au niveau financier. Mon fichier Excel de budget nous annonce du rouge pour très bientôt.


Avoir géré la logistique, quelle fierté, euh... et surtout quel tour de force !
Moi qui vous parlais du village nécessaire pour élever un enfant, je l'ai bien fait fonctionner cette semaine : copine, beau-frère... 
Et puis les acrobaties nécessaires ont été l'occasion de tester aussi d'autres choses, et notamment, pour mon pot du jeudi soir : d'aller passer l'après-midi à Paris avec les enfants (RDV ophtalmo, ça tombait bien !), et à 17h, de larguer lesdits enfants à leur père devant son lieu de travail, charge à lui de rentrer avec eux en RER pendant que j'allais à mon pot. 
Après-midi super avec les enfants, enfants ravis de retrouver leur père ainsi, papa tout content de constater à quel point ça se passait bien, et tout heureux de partager ce moment avec eux.
Du coup, je me dis qu'instituer un après-midi au musée-puis-retour avec papa par mois, ce serait pas mal...


Le bilan est cependant doux-amer.
Bon, OK, je suis d'autant plus fatiguée que G2 n'est pas encore là, et vraiment, vraiment, viiiiivement son arrivée. 
En parallèle, 
  • je flyladite de mon mieux, 
  • je toogoodtogote de mon mieux aussi, 
  • j'essaie de grapiller du temps pour l'IEF (ça ça va) et pour la préparation de l'IEF : ça c'est plus chaud. 
    • J'ai réussi in extremis à sortir la plastifieuse pour plastifier les supports nécessaires à l'animation de mon 4ème atelier F&M, en revanche la série rose Montessori, que je devrais présenter à F. depuis belle lurette, vient à peine de passer par la case plastifieuse. Quant à la case découpage...
    • je voudrais creuser deux ou trois autres présentations que je devrais faire depuis longtemps, mais je n'arrive jamais jusqu'à ce point de ma to-do list
    • idem, j'ai plusieurs activités que j'aimerais préparer, mais ça reste à l'état de vœu pieux.
    • je me console en disant que rien ne presse, F. n'a que (bientôt) 5 ans, mais il n'en demeure pas moins qu'à moyen terme, si le schéma IEF + Vie pro doit rester viable, il va falloir opérer des changements / sanctuariser du temps pour sa préparation.
    • (NB: vous aurez noté que ce billet a, au départ, été écrit avant qu'un énième rebondissement dans ma petite vie ne me pousse à publier celui-ci...)
Quoi qu'il en soit, je suis au four et au moulin, je coche des cases dans mon Bullet Journal qui tourne à plein régime, je suis multifonctions, je suis à fond.

Et justement : je vois à quel point cette reprise me fait du bien, j'ai envie d'y aller à fond.

Et en même temps, je mesure aussi à quel point les enfants ont besoin de moi, et à quel point je dois mesurer avec soin mon engagement. 
Leur apporter une maman pleine d'enthousiasme, oui, mais encore faut-il que ce ne soit pas une maman à doses homéopathiques !

Trouver l'équilibre entre les deux ne va pas être évident. 
Certes, pour moi qui me pose depuis toujours cette question de l'équilibre entre vie pro et vie familiale, et n'étais pas satisfaite de ce que me permettait la vie de salariée à ce niveau : le fait de m'être mise ainsi à mon compte me laisse une vraie liberté, constitue une chance unique. 

Mais discerner comment utiliser cette liberté, mettre en œuvre cette liberté dans le quotidien, ne pas basculer dans le surengagement, apprendre à recréer une frontière entre le pro et le perso... 

C'est... du travail.

concilier maternité et vie de femme

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