Panier à trésors

Comme projeté ici puis différé de quelques heures là, j'ai finalement proposé à la Bébounette son premier panier à trésors. 

Au départ, je ne m'étais pas encore concrètement penchée sur le sujet en pensant qu'il fallait attendre que la miss s'asseye, ce qui n'est pas encore le cas, mais la relecture de ce billet d'Elsa ainsi que de celui d'Ecole et Cabrioles m'ont permis de réaliser que ce n'était pas nécessaire, ainsi que de rassembler une série d'idées. 

Pour un premier panier, j'ai cherché à varier les textures tout en limitant le nombre d'objets.

Une brève chasse aux trésors dans l'appartement plus tard, voici donc le résultat :

 - un pinceau à pâtisserie

- une lingette lavable, une face coton, une face velours

- un petit bol en métal

- une pince à linge en bois

- un bidule attache photo 

- une fiole en verre

Concernant cette dernière, Monsieur Bout inquiet me demanda immédiatement si cela était une bonne idée, mais, prévoyante, j'avais cogné 1 ou 2 fois ladite fiole contre un meuble et estimais avoir obtenu ainsi une preuve suffisante de sa solidité.

Ha ha ha.

Certes.
C'était sans compter avec l'âme scientifique de notre fille, qui tint à vérifier exactement combien de contacts répétés avec le carrelage de notre cuisine ladite fiole pouvait subir avant d'éclater en (tout petits, très très vicieux) éclats.

Voilà. L'épisode du recueil minutieux desdits éclats dans les moindres recoins de la mimine d'E. mis à part, ce premier panier à trésors fut tout de même un succès. 

Émerveillement en observant la Bébounette explorer longuement chacun des objets découverts (hormis la lingette lavable qui, snobée, est restée à la niche).

Joie du Bébou commentant chacun des découvertes faites par sa soeur. 

Grand vainqueur : le pinceau à pâtisserie, qui a longuement captivé notre princesse (et dont le Bébou aurait bien aimé s'emparer, du reste !) : chaleur du bois, reflets du métal, douceur des poils....