Grande première aujourd’hui : mon premier article « suite à partenariat » !
Bon, faut dire, je ne courais pas grand risque : pour
tout avouer, je lorgnais déjà sur ce dont je vais vous parler bien avant la
naissance de notre H. ; mais je me disais « Oh, oui, ça peut être
bien aussi pour des plus grands, mais bon, pas indispensable non plus, donc ce
ne serait pas raisonnable. » (or je suis quelqu’un de très raisonnable. Si
si. Tout au fond de moi-même)
Et puis un matin de ce printemps, un neurone à moi s’est
rallumé et j’ai réalisé que ça y était, avec H. j’avais l’alibi paaaarfait pour
tester enfin. Du coup, je suis rentrée en contact avec Lauren au sujet de ses
magnifiques Busyboards, car je n’avais aucun doute sur le fait que je serais
ravie d’écrire un article à leur gloire. Ce que je fais aujourd’hui, après 2 mois d’utilisation trèèèès appréciée.
What is a Busyboard ?
Bon déjà, le concept, pour la maman d’un F. passionné de trucs pratiques, avait tout pour me taper dans l’œil : une planche en bois sur lequel sont fixés différents objets fascinants pour un bébé / bambin / jeune enfant. Sur le principe, ça se rapproche de la fameuse planche à verrous qui a captivé F., et charmé E. . Avec 2 différences :
- Les objets en question sont bien plus variés que des systèmes de fermetures et
- C’est à nous de choisir ce qu’il y a dessus (dans un menu très large), et donc de concocter à notre enfant un mix au plus près de ses intérêts.
3ème différence (ben oui, j’en annonce 2,
logique !) : fabrication française par une maman qui en a fait
son activité pro.
Il s’agit donc d’un support permettant de proposer à son
enfant le libre accès à des objets absolument passionnants pour lui, y compris
le genre de machin qu’on lui retire des mains en permanence en temps
normal : une prise électrique ou une calculette.
A noter : ce genre d’équipement
- est inspiré de la pédagogie Montessori dans le sens qu’il propose à l’enfant des objets du quotidien, lui permettant de les manipuler autant qu’il le souhaite (dans l’esprit des cadres d’habillage, par exemple),
- mais s’en écarte en proposant plusieurs objets disparates, aux fonctions différentes, en même temps.
Voilà, une
personne avertie en vaut 2 ! (je viens de doubler le nombre de lecteurs du
blog.)
Comment ça se passe ?
Eh bien, c’est bien marrant, parce que le principe est donc
d’avoir le choix.
Sur le site monbusyboard.com, on choisit
- le format :
- lambda (carré, 40X40, 10 éléments)
- ou de voyage (rectangle, 20X40, 6 éléments).
- J’en ai reçu un de chaque pour H. sachant qu’il existe aussi un format XL, plutôt pour la collectivité / les ass mat ; ça fait rêver… et ça m’a subitement remis en mémoire une grande plaque de ce style accrochée à un mur du jardin d’enfants franco-allemand où F. allait occasionnellement lors de nos derniers temps strasbourgeois. Cette sublime planche avait grandement contribué à séduire ledit F.
- la couleur du support (lui-même en bois): large choix, c’est assez jouissif aussi. On peut aussi prendre l’option de faire figurer le prénom de l’enfant
- et enfin, l’ultime plaisir : on fait sa sélection parmi les 35 éléments proposés.
Une étape que Monsieur Bout et moi-même avons réalisée
ensemble avec beaucoup de plaisir.
Notre couple a survécu à des débats houleux (fallait-il privilégier l’interrupteur à bouton ou à manette, hein ? sujet capital qui divise les foules), et nous sommes également bien complétés dans l’identification des meilleures options.
Ainsi certains objets font du bruit
(boîte à musique, sonnette de vélo), et j’allais spontanément les exclure, mais
c’est Monsieur Bout qui a tenu à ce que le format voyage ait une boîte à
musique (« Quand je conduis, je suis prêt à TOUT, tant que y a pas de
hurlements » - spoiler : il n’a pas regretté), et s’est montré ouvert
à l’inclusion de la sonnette de vélo sur le format normal. De toute manière,
comme j’en profitais aussi pour offrir, sur mes propres deniers cette fois, un
3ème Busyboard à destination de mon filleul, héhé, j’ai eu le champ
libre pour composer celui-ci (na).
Mon conseil serait d’ailleurs de prendre le temps de
visionner certaines des vidéos de la page FB par exemple : c’est l’une
d’elle qui m’a révélé l’intérêt d’associer gros boulon et petite trousse à
fermeture éclair : on y voyait l’enfant dévisser l’écrou et aller ranger
celui-ci dans la petite trousse, pile poil aux bonnes dimensions. Ça n’a pas
raté : j’ai fait la démonstration, H. a trouvé ça très intéressant, et peut
maintenant passer 10 minutes à faire naviguer l’écrou de sa vis à la petite
trousse et retour (et moi le même temps à fondre en l’observant #mamangaga).
Ensuite, y a pu qu’à attendre son colis (oui, y a du délai,
car Lauren a un carnet de commande conséquent ; vaut mieux anticiper pour
les anniversaires !) puis à aller le chercher en salivant.
Verdict d’utilisation au bout de 2 mois
- C’est très efficace en termes d'occupation intelligente de l'enfant.
- Car une chose est sûre : l’effet sur l’enfant est immédiat, durable, et s’étend à un public considérablement plus large que celui visé.
- C’est joli tout plein, et en fait, ça fait un truc occupant bien l’enfant mais facile à ranger.
Objets déco embellissant salon (nouvellement réaménagé, rappelons-le !) |
- Le truc intéressant est aussi qu’on peut vouloir faire un Busyboard proche des intérêts actuels de l’enfant (auquel cas on va peut-être devoir succomber et en rajouter un 2ème plus tard – non parce que l’enfant se sera lassé, mais pour lui proposer aussi des trucs plus complexes – ooh zut), ou mixer des choses qui lui plairont à différents moments.
- Ce qui est drôle, par ailleurs, c’est qu’on a beau avoir mis tous nos soins dans le choix des éléments, en anticipant l’intérêt que ceux-ci vont avoir pour notre enfant (que nous connaissons mieux que quiconque, zut !), eh bien, justement, zut : nos prévisions se sont révélées assez nulles. Par exemple
- nous avions inclus une mini-ardoise magique en pensant qu’elle serait cool mais pour plus tard. Que nenni ! H. a très très vite accroché et l’adore. Lui filer son Busyboard de voyage sur sa chaise haute en lui collant le stylet de l’ardoise magique dans la main pendant que je
bâclefignole la préparation du repas est une excellente recette pour avoir du calme (et pour le coup c’est un élément dont l’attrait exercé sur les plus grands est tel que nous avons du restreindre son utilisation par ceux-ci ; parce que sinon, la pauvre ardoise magique serait déjà morte – ben oui, c’est pas fait pour être un champ de bataille en mode « Moahdabor ! Nancémoahkifé ! ») - Nous étions certains que la prise électrique ferait fureur, mais pour le moment, pas tellement. En revanche, mon filleul s’est jeté dessus.
- Et j’ai regretté de ne pas avoir mis de calculette sur les nôtres quand j’ai vu avec quelle expression de profonde satisfaction H. tapotait sur celle de mon filleul.
- Nous avons inclus un labyrinthe à billes magnétiques et le concept est effectivement encore trop compliqué pour H. … ce qui ne l’empêche pas de s’éclater avec, en fait : il a repéré avant nous que le stylet aimanté était attiré par les vis qui maintiennent l’élément en place, et s’éclate donc à positionner le stylet à la verticale sur ces vis.
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