mardi 25 avril 2017

Panna cotta noix de coco - chocolat blanc : un régal !!

J'ai longtemps vécu dans un triste no-panna-cotta-land. (violons mélancoliques en fond)
Ce n'était pas un plat que cuisinait ma mère, et à vrai dire il n'a fait son entrée dans mon carnet de recettes qu'assez récemment : après avoir réalisé que c'était un plat simplissime, j'ai passé les dernières semaines de la grossesse de Bébounette à en tester moult variations.
Et depuis, je me suis bien rattrapée !

La panna cotta, c'est quand même ZE dessert idéal
  • ça prend (à peine, sauf exception) quelques minutes de préparation
  • ça n'exige pas un max d'ustensiles compliqués ni n'engendre une vaisselle monstre derrière : une casserole, une cuiller à soupe, un fouet, et éventuellement un verre doseur ou tout truc pouvant en faire office y compris votre pifomètre personnel
  • ça se fait (obligatoirement) à l'avance, donc ça limite l'effet "je suis grave à la bourre mes invités débarquent dans 5 minutes, ni mon plat ni mon dessert ni RIEN n'est prêêêt" (ah, vous n'êtes pas concernés ? Eh bien je vous préviens, si un jour je vous invite à dîner, vous avez le choix : soit arriver décemment en retard, soit être réquisitionnés pour 1. terminer de faire dîner les mômes 2. éplucher des légumes 3. remuer une sauce 4. mettre le couvert. A bons entendeurs, salut !)
  • c'est frais, un dessert d'été parfait, ou un dessert d'hiver parfait après un bon gros plat bien lourd
  • ça se marie avec beaucoup de choses (coulis de chocolat ? fruits divers ? selon si on veut se donner bonne conscience... ou pas!) ou ça reste célibataire se suffit à lui-même
  • et surtout : ça se décline dans une infinité de variations, chacune constituant en soi un dessert différent. 
    • pour vous donner une idée, j'ai notamment dans mon répertoire : vanille, fleur d'oranger, menthe-chocolat, crème de marrons, lait d'amande - fruits rouges, thé vert matcha, ...)
    • et pour tout vous dire, depuis que le curé de notre paroisse m'a dit adorer ça, je sais n'avoir plus besoin de me fatiguer à réfléchir aux desserts : ce sera panna cotta à chaque fois, mais dans différentes versions
  • et parmi ces variations, un certain nombre sont tout à fait adaptables en sans lait de vache, voire en sans lait animal!

(bon, et puis ce n'est pas qu'un dessert, en plus, retournez donc jeter un œil à ma sublime recette de panna cotta au saumon fumé)

J'ai testé pour vous, durant le weekend de Pâques, et, devant le succès, recommencé ce weekend

la panna cotta à la noix de coco et au chocolat blanc
pour 4 personnes
1 petite brique (20cl) de crème de noix de coco
35 cl de lait de chèvre  
(mais j'aurais tendance à penser que ça pourrait fonctionner, en sans lait animal, avec du lait de riz; 
si vous testez, dites-moi - enfin, sans m'insulter si en fait c'est un gros raté)
1 poil plus qu'1g d'agar agar
3 cuillères à soupe (rases) de sucre
100 g de chocolat blanc

  1. Crème de coco, lait, sucre et agar-agar vont tous ensemble dans une casserole et on porte le tout à ébullition; on laisse ensuite bouillir à petits bouillons pendant 2 minutes (indispensable pour libérer le pouvoir gélifiant de l'agar-agar !).
  2. Ensuite on sort du feu, on y ajoute le chocolat blanc découpé en morceaux, on ne remue pas mais on couvre gentiment pendant 1 à 2 minutes avant de mélanger.  (j'avais lu ce conseil sur internet et pour une fois - j'ai une fâcheuse tendance à n'en faire qu'à ma tête quand je m'inspire de recettes - je l'ai suivi; et voilà-t-y pas que mes hôtes de ce weekend m'ont expliqué le pourquoi du machin : couvrir et ne pas mélanger, c'est assurer des échanges de chaleur dans des conditions optimales, et donc une fonte parfaite harmonieuse, sans morceaux, ni grumeaux, du chocolat blanc; vous vous rendez compte que la nature elle-même a tout fait pour que le chocolat blanc fonde naturellement, parfaitement, dans une crème à panna cotta ? Si ce n'est pas une preuve de l'existence de Dieu ?!
  3. je n'ai que cette photo à vous présenter; trop pressée d'engloutir le machin ensuite !
  4. Et enfin on verse le tout dans des verrines; à nouveau, j'ai lu le conseil de faire refroidir les verrines dans un bain-marie d'eau glacée; bon, j'avais pas d'eau glacée à disposition, donc j'ai fait à l'eau froide du robinet. Ce refroidissement accéléré vise-t-il à prévenir une possible décantation de la mixture ? Je n'y ai jamais recours en général mais idem, par sécurité, j'ai suivi le conseil.
  5.  Une fois que c'est assez refroidi, hop, 4h minimum au frigo
  6. J'ai servi cela agrémenté de quelques fraises, c'était bon bon bon; sans rien ça aurait été possible aussi, et avec des framboises on doit réussir à manger le machin, en se forçant !

Nous avons encore du monde ce week-end, je vais récidiver.
Quand on aime, on ne compte pas !

2 commentaires:

  1. C'est juste que pour trouver du chocolat blanc sans PLV, c'est la galère !!!!

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    1. Ah mais oui, suis-je bête !
      Et moi qui en bourre Monsieur Bout (3 weekends d'affilée, nous avons reçu, 3 weekends d'affilée, j'ai servi cette recette)

      Ceci dit, quand je lui ai fait part de ta remarque, il a répliqué "rho oui mais je suis sûr qu'il n'y en a très peu, et c'est trop bon".
      Il a l'intolérance sélective.

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