lundi 7 mars 2016

C'est chouette aussi - la montée du garage

Dans la série "c'est chouette aussi", l’hiver me permet d’apprécier un autre « équipement » connaissant un grand succès :

la montée du garage souterrain


Nous avons la chance de bénéficier d’une place dans le petit (donc pas trop fréquenté, hein, n’imaginez pas le Bébou batifolant dans un vaste parking soumis à une circulation permanente. Mère indigne je veux bien mais quand même) garage souterrain situé sous notre immeuble.
garage souterrain marches et pente
Admirez donc la perfection de cet équipement :
  • des marches, 
  • une pente assez forte, 
  • des voyants clignotant en haut, 
  • une porte qui s’ouvre et se ferme et avec fracas svp, 
  • un câble

Ainsi que ses moult possibilités
  • Monter et remonter les marches, 
    • à pied, 
    • à pied en poussant sa draisienne à la main, 
    • en sautant, 
    • en posant un pied sur les marches, un sur la pente,…
  • Monter et descendre la pente : 
    • à pied la plupart du temps, 
    • ou alors remonter et redescendre les tout premiers centimètres en draisienne (F. est prudent et l’angle de la pente est encore bien trop fort pour qu’il se risque à la dévaler sur sa draisienne ; ce qui me convient très très bien)
    • et enchaîner sur des grands cercles dans le parking, ou se faufiler entre les voitures garées
Ajoutez à cela
  • Sécurité : d'autant que F. a bien vite intégré que quand le voyant se met à clignoter, signe de l'arrivée d'un véhicule, il faut se positionner sur le bord. Ce qu'il fait, en choisissant une localisation d'où il peut admirer le clignotant en action, quand même, sinon ce n'est pas drôle.
  • Climat tempéré (bon c’est pas le paradis mais on ne descend pas en dessous de 8°C)
  • Et au sec !
Par les températures un peu froides que nous avons eues en janvier, certaines sorties du Bébou se sont réduites à quelques minutes dehors, suivies de longues minutes dedans…. Certes, il y a plus glamour et pour le côté contact de la nature, exercice au grand air, on repassera ; mais au moins, cela offre à F. un assez vaste terrain de jeu à l'abri des intempéries (et puis comme c'est privé et petit, on limite quand même l'effet glauque des grands parkings)

Je l'avoue, là encore accepter de passer de longues minutes (voire plus...) dans ce sous-sol me demande un effort de patience. Et ce n'est pas une mince affaire que de tenter d'écourter la séance quand nous sortons de la voiture le soir, et que, non content de porter la Bébounette, j'ai aussi dans les bras, mon sac, ma sacoche ordinateur et le sac de la nounou (+ le tire-lait jusqu'à récemment).
En revanche, et pour compenser les fois où je demande à F. d'abréger les réjouissances, je prête attention à bien le laisser en profiter quand, objectivement, hormis ma propre hâte à retrouver le charme de mon appartement, rien ne m’oblige à hâter notre retour.

Figurez-vous que pour couronner le tout, F. a récemment découvert le cagibi (situé en face de la pente) où la concierge stocke ses balais : monter et remonter pente ou marches, en trainant ou poussant un loooong balai: c'est-y pas le pied?  En se renouvelant de la sorte, la montée du garage a encore de beaux jours devant elle.

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