Disclaimer : ce billet est un do it presque yourself parce que, même si j'aurais pu le faire myself, le déodorant dont je vais vous vanter les charmes et l'intelligence n'a pas été fabriqué par mes petites mimines, mais par celles de ma plus jeune sœur (elle aussi active en mode Zéro Déchet).
Elle m'avait proposé un cadeau ZD pour Noël, me disant qu'elle avait trouvé une chouette recette de crème anti-vergetures. J'ai refusé (bêtement, diraient certains, en louchant sur les splendides zébrures qui s'étalent effrontément sur mes cuisses et mes hanches à présent), parce que j'avais la flemme d'étaler ça sur un aussi gros volume (oui, j'ai dit que ce refus était bête; lâchez-moi !), mais j'ai sauté sur sa proposition alternative d'un, je cite "déodorant efficace et compatible grossesse et allaitement".
J'avais déjà tenté d'abandonner le déodorant-pas-bio-du-tout qui était mon fidèle compagnon depuis des lustres, au profit d'un déodorant bio gentil tout plein. Gentil, bio, bien sous tous rapports, mais … pas efficace, si bien que j'étais vite revenue à mon déodorant initial, son efficacité prouvée, et sa liste d'ingrédients longue comme le bras d'un poulpe influent.
Mais ça me chagrinait, alors j'ai saisi cette opportunité, puisque cela me permettait un test "sans engagement", c'est-à-dire sans avoir besoin d'y investir, ni efforts, ni soussous dans l'achat d'ingrédients qui me seraient restés sur les bras ensuite en cas de flop.
Mais : pas de flop.
Ca fait depuis cet hiver que ce déodorant m'accompagne et j'en suis ravie.
- Il a fait le job cet hiver,
- il le fait cet été,
- il a accompagné les premiers jours du post-partum y compris ceux à la maternité où la combinaison hormones + chauffage à fond l'a bien mis à l'épreuve, et franchement, je l'ai kiffé. Notamment le 2è jour après la naissance de H., quand à 14h je n'avais toujours pas eu le temps de me doucher, que je ne pouvais plus me sentir (ou plutôt, si, beaucoup trop), et qu'y avoir recours a instantanément permis de me ramener du côté humain de la Force (et non du côté putois) et de pouvoir patienter plus sereinement jusqu'au moment où j'ai pu, enfin, prendre la douche convoitée.
Que dire de plus ?
- Très ponctuellement, un 2è passage à 17h a pu se révéler intéressant. Mais sinon, il dure bien toute la journée.
- Sa texture à base d'huile de coco me semblait collante ; le fait de devoir l'étaler avec les doigts me faisait craindre de me balader ensuite avec une désagréable impression de doigts poisseux. Que nenni. Même sans aller se rincer les doigts, je constate que l'huile de coco en pénètre rapidement la peau et hop, on ne "poisse" plus.
- Ma sœur me l'a offert dans un pot en verre avec un bouchon qui se visse bien, sage précaution puisque ce déodorant est plus ou moins solide selon les températures. Du coup même devenu liquide il n'a jamais fui nulle part ce dont je lui suis grandement reconnaissante. Et meme à l'état liquide il s'utilise très bien.
- Il ne semble pas laisser de traces sur les vêtements...
Bref, il est gentil tout plein.
Gentil ET efficace, en tous cas sur moi (une autre de mes sœurs a reçu le même cadeau mais hélas sans succès. Il est à noter que c'est celle de la fratrie dont la sudation est de très loin la plus coriace; il n'empêche que si vous jouez dans la même catégorie que ladite frangine, peut-être serez-vous moins satisfaite que moi).
La bonne nouvelle pour moi c'est que la recette (trouvable ici puisque non ce n'est pas ma sœur qui l'a inventée penchée sur son chaudron par une nuit de pleine lune)
- est vraiment facile à faire donc à ma portée (or le niveau dans le pot offert par ma sœur a bien baissé) : remuer des ingrédients, ça va !
- est d'une composition très simple et encore plus maintenant que son ingrédient principal, l'huile de coco, a fait son entrée triomphale dans notre cuisine grâce à l'intolérance aux protéines de lait de vache du Boubinours.
Me voici bien contente d'avoir pu faire ce petit pas supplémentaire à si peu de frais, et en plus à un moment si opportun car au moins quand les petites mains du Boubinours vont me chatouiller sous les bras je n'ai pas d'inquiétude sur ce qu'il y récupère.
Perso, je suis encore plus flemmarde: je prends juste du bicarbonate de soude sur des doigts très légèrement humides (genre essuyé sur une serviette après la toilette) et je l'applique direct sur les aisselles. Ça n'arrête pas la transpiration / c'est pas absorbant, mais ça arrête les odeurs illico. A ne pas faire les lendemains d'épilation par contre 😅
RépondreSupprimeridem, j'utilise juste le bicarbonate
RépondreSupprimerAprès 2 mois d'essai, je valide ! Facile à faire, plutôt efficace au niveau réduction d'odeur. Odeur agréable et légère (mais là, ca dépend des huiles essentielles utilisées)
RépondreSupprimerPas besoin d'en mettre beaucoup, en respectant les doses de la recette, je pense que j'en ai pour un an.
J'ai toujours en tête de faire une comparaison : une aisselle avec et une aisselle sans rien pour comparer (oui, je suis plutôt scientifique, j'aime bien faire des expériences)
Bon, je garde quand même sous le coude un déo classique pour quand je vais à la salle de sport : je me vois mal sortir mon bocal (avec encore une étiquette de foie gras dessus) dans les vestiaire collectifs :)
Merci en tous cas du partage
Merci d'avoir pris le temps de ce retour ! Je me reconnais dans la tentation scientifique... Quant à l'histoire du foie gras, merci pour le fou rire !!
SupprimerBon ça me motive à aller me mettre en popote car je suis arrivée à la fin du pot et j'ai eu la flemme. Prétexte officiel : je ne sais pas si le bicarbonate que j'ai à la maison (celui que j'utilise pour la lessive et le ménage) est assez fin pour convenir (c'est un que j'achète au rayon alimentaire de grande surface)