mardi 12 avril 2016

Nos routines en vrai - (on va tous mouriiiir)

A l'approche de la reprise pro de Monsieur Bout nous avions soigneusement construit des routines bien huilées pour nos matins et nos soirs de boulot.
Nous pensions ainsi repartir sur un mode d'organisation qui nous avait fort bien réussi après la naissance de F., puisqu'à l'époque nous parvenions à vivre des soirées assez détendues, composées d'une première partie consacrée au Bébou et à quelques menues tâches logistiques, et, à partir de 20h-20h15, d'une deuxième partie réservée à la détente et à du temps à deux.

Qu'en est-il en réalité, 2 mois et demie après la reprise de Monsieur ?

Globalement, la routine du matin tient.

Nous sommes rarement vraiment à l'heure, mais on va dire que ça roule. Avec quelques aménagements, selon si la Bébounette réclame sa tétée avant l'horaire prévu, ou si Monsieur, ayant une réunion de bonne heure, doit m'abandonner en cours de route.
Depuis la disparition de la tétée du midi, plus de préparation du tire-lait, en revanche comme dit, s'y rajoute maintenant la lecture d'un ou deux petits livres avec F.

Les routines du soir... C'est une autre histoire. 

Elles reposaient sur une douce utopie : un retour au bercail de Monsieur pour 19h15, 18h15 les lundis soirs, jour de notre cours de danse. Ha ha ha, la bonne blague.
Elles ont formidablement bien fonctionné les... 8 (ou 15, allez, je serai généreuse!) jours de boulot de Monsieur Bout. 
Depuis, en revanche,...
  • Monsieur Bout passe très rarement le pas de la porte avant 20h, et très souvent plutôt autour de 21h voire bien (bien bien) après. 
  • Non content d'allonger des journées de 12 à 14h de présence, il rallume volontiers son ordinateur en 2ème partie de soirée, ainsi que les weekends. 
  • Cerise sur le gâteau (qui s'en passerait bien), il dispose à présent d'un Iphone de boulot (ah, dans ses fonctions précédentes je ne réalisais pas ma chance d'avoir un mari bossant dans une boîte un peu vieux jeu, où la mise à disposition de ce genre de gadget nécessitant alors la bénédiction de Dieu le Père et d'une douzaine de ses Saints, ce privilège empoisonné lui avait été épargné)  sur lesquels les mails arrivent à toute heure et tout moment. Je note ainsi que son chef a visiblement une poussée créative les weekends et ressent alors un grand besoin de partager ses idées et ses interrogations avec son cher N-1, par le biais de mails, de SMS, de conversations téléphoniques (le samedi matin quand nous faisons le marché en famille par exemple).
Moralité, là où du temps du Bébou en soirée nous gérions à deux notre unique enfant, aujourd'hui je gère seule nos deux enfants.

Cette situation m'a déjà amenée à réviser l'organisation des tétées du soir : en effet être seule à ce moment-là signifiait que je devais gérer les deux enfants à un moment où le Bébou est de toute manière plus agité...et où ses pitreries finissaient par déconcentrer sérieusement la Bébounette, incapable en conséquence de rester plus de 30s d'affilée branchée à sa Maman. J'assistais, impuissante, au raccourcissement progressif des tétées du soir, qui allait finir par tarir la production vespérale et ainsi priver la Bébounette d'un quota de lait suffisant pour son âge.
J'ai donc fini par inverser l'ordre repas / tétée: cette dernière est passée en premier, en apéritif plutôt qu'en dessert (ce qui était le positionnement adopté depuis que l'augmentation des quantités solides ingérées le soir). Ouf, tétée sauvée. Plus affamée, la Bébounette se montre plus motivée pour extraire du sein sa pitance, et moins sujette à distraction. Par ailleurs, je l'allaite alors dans la cuisine, en surveillant un Bébou qui démarre son repas donc qui est encore bien concentré et autonome (c'est souvent vers la fin qu'il réclame davantage d'attention et d'aide, et là, hop, la tétée est déjà finie et je peux plus facilement me diviser en deux).

Ce qui nous donne
  • au retour de chez la nounou, un temps de décompression indispensable et incompressible, qui si le temps le permet se passe au parc (nous remontons fissa dans l'appartement, je dépose les sacs, F. prend sa draisienne, E. se retrouve dans le Mei-Tai et zou, nous redescendons)
  • pas de douche / bain en semaine du coup, sauf cas particulier ou si par exemple le temps ne permet pas une sortie mais que je manque d'inspiration / les enfants de patience pour une activité qui me permettrait de gérer les deux en simultané : le bain en commun est alors une alternative ludique aussi appréciée qu'efficace.
  • au retour je gère réchauffage du dîner, un peu de rangement (vidage des sacs, voire d'un demi lave-vaisselle, soyons fous !), et des enfants grognons et affamés.
  • dîner pas avant 19h40 voire même souvent (bien) après; et bien entendu ce dîner est uniquement le dîner des enfants, je compte sur le doigt d'une main de personne ayant eu un grave accident impliquant un laminoir le nombre de dîners de semaine pris en famille depuis la reprise de Monsieur. 
  • ça + la tétée fait que je ne peux jamais démarrer la mise en pyjama / couche de nuit avant 20h30; comme j'ai les deux à faire en série ça prend un certain temps, d'autant qu'il me faut dans le même temps sortir de la chambre d'enfants tout ce qui me permettra de constituer leurs sacs du lendemain. 
    • Si la Bébounette est fatiguée je la couche avant de mettre sa couche au Bébou; dans le cas contraire une fois en pyj elle gambade sur le tapis de la chambre pendant que je m'occupe de son frère, et je la couche seulement après. 
    • Si Monsieur Bout rentre à ce moment-là, on se prend au bas mot 20 minutes dans la vue car bien entendu plus question de filer au lit alors que Papa est ENFIN là ! 
    • Mise en couche + pyj du Bébou, brossage de dents, histoire(s) ("la dernière"), prière, rituel du coucher, dodo... il est le plus souvent autour de 21h30 !
C'est à ce moment-là seulement que je peux commencer à penser à dîner, moi, que nous pouvons commencer à nous parler, nous (si et seulement si Monsieur Bout est "déjà" rentré) et nous sommes déjà morts. Dans ces conditions,
  • exit les lessives quotidiennes, je concentre tout sur les weekends: le jeudi soir voit ainsi des retrouvailles émouvantes avec ma machine à laver (lessive de couches hebdomadaire n°1), machine à laver qui enchaîne ensuite jusqu'à dimanche soir (lessive de couches hebdomadaire n°2 qui sera étendue lundi après-midi par la femme de ménage), ce qui m'oblige à décorer notre chambre et / ou notre salon d'étendoirs supplémentaires pendant tout le weekend, ce que je déteste.
  • Exit le rangement autre qu'absolument indispensable (mes routines Flyladyyyyyyiiiieuh - snif),
  • exit la gestion des problèmes administratifs,
  • exit même les coups de fil à la famille et aux amis,
tout cela aussi se retrouve condensé sur les weekends...
  • Exit le coucher à une heure décente, par la même occasion.
  • Et même parler à son conjoint relève à ce stade d'une épreuve olympique puisque le temps que nous nous retrouvions sans 1000 choses à faire, nous sommes tellement vannés que nos capacités d'écoute sont loin d'être au top... quand ce ne sont pas tout simplement nos yeux qui se ferment déjà tout seuls. Il n'est pas rare que le 2ème à raconter sa journée réalise qu'il parle tout seul, son voisin s'étant endormi.

Du coup, nous avons totalement revu le planning de nos lundis soirs, en abandonnant nos cours de danse. Ce n'est pas glorieux mais il a bien fallu nous montrer réalistes et donc nous y  résoudre :
  • en février des déplacements de Monsieur nous en avaient fait rater deux d'affilée, au rythme (un peu trop soutenu à notre goût) où ces cours avancent nous allions être totalement largués
  • le même Monsieur rentrait systématiquement trop à la bourre pour y arriver à temps
  • ces cours étaient de chouettes moments mais pas des moments à deux puisque hormis le tout début et la toute fin, nous ne dansons pas ensemble étant donné que nous avons l'obligation de changer de partenaire afin de "bien apprendre". Or l'urgence aujourd'hui, c'était de réintroduire, de quelque manière que ce soit, du temps à deux dans cette vie de fous.
Mais nous avons gardé notre "abonnement babysitter" : celle-ci reste désormais plus longtemps et tous les lundis soir (sauf grippe, au hasard...) c'est restaurant à deux
  • ballade main dans la main pour rejoindre notre destination (ah, la joie d'habiter à proximité immédiate du centre-ville!) et c'est parti pour 
  • 2h30 voire 3h de discussion, 
  • à une heure où nous sommes encore réveillés (Monsieur Bout fait l'effort de sortir plus tôt quand même, et le temps de donner les instructions à la babysitter, nous nous sauvons généralement vers 19h30) 
  • sans enfant 
  • ni aucune distraction d'aucune sorte (ah, si, le fameux Iphone est de la partie, mais Monsieur Bout est très conscient du risque qu'il prendrait à l'utiliser pour autre chose que la localisation de notre miam-miam ce soir-là)
C'est toujours 2h30 par semaine pour assurer la survie de notre couple.
J'avoue ne pas être ravie d'en être réduite à cet expédient pour parler à mon mari (je blaguais avec une copine en disant "je paie pour parler d'amour ; une variante du téléphone rose, en quelque sorte"), mais au point où nous en sommes c'est une question de survie, il ne s'agit pas de se montrer chiches.

Bref, dur dur.... 
Monsieur Bout se demande : "on n'est pas les seuls à gérer deux boulots et deux enfants en bas-âge, comment font les autres couples ?". 
Question que je vous pose volontiers. Couples biactifs, quelle gueule a/avait votre quotidien ? Vos soirées ? 
Vous réussissez à constituer autre chose qu'une colocation de zombies
ayant pour but la gestion de deux mômes ?

Par ailleurs je ne suis pas très convaincue que "ce sera mieux à la fin de mon CDD". Certes, ma propre fatigue joue un rôle dans notre situation, et nos soirées seront plus détendues quand elles pourront commencer plus tôt car j'aurai été présente la journée, mais.... je m'inquiète quand même de la manière dont son poste (au demeurant passionnant, gratifiant, avec des gens sains d'esprit) accapare Monsieur Bout. 
Quelle que soit ma propre disponibilité, je n'entends pas devoir compenser pour un père absent. Nous avons fait ces gosses à deux, c'est pour les élever à deux, flûte !



25 commentaires:

  1. Waouhhh et bah dis donc quel rythme!!!
    Ici nous sommes à deux à travailler mais 2 profs (dont un de Sport) donc bon les horaires ne sont pas du tout les mêmes... bien sûr l'ordinateur se rallume toujours en deuxième partie de soirée et d'éteint tard mais sinon 17h en moyenne tous les jours à la maison avec les filles et 19h30 repas et 20H on commence à faire les rituels de coucher... la grande est autonome et lit longtemps dans son lit mais 21h en général nous sommes tranquilles.
    Par contre, comme nous faisons tout de même du sport , que j'ai mas mal de réunions pour les projets en cours , les soirées à 2 sont rares (une seule en semaine et encore par contre toujours le week end)
    D'ailleurs les rituels de coucher se passe mieux quand nous sommes seuls avec les filles, quand nous sommes 4 , elles essayent de tirer en longueur et reviennent 3 ou 4 x au moins voir ce que nous faisons!!
    Bref, je me sens très privilégiée de pouvoir passer autant de temps avec mes enfants.

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    1. Aaaah Nawel c’est sûr de tels horaires me font rêver ; ceci dit d’expérience le malheur des autres ne fait pas le bonheur chez soi : certes réaliser que les voisins ont des horaires encore pires peut aider à relativiser mais bon perso quand je lis que d’autres femmes ne voient leurs gamins qu’à partir de 20h ça ne me rassénère pas, je suis juste en mode « eh non mais oh ça va pas, n’attendez jamais ça de moi !!! » …

      En fait en lisant tes histoires de sport & cie, je réalise que c’est aussi ça qui m’ennuie dans notre rythme actuel : il laisse peu de place à quoi que ce soit d’autre ! Monsieur Bout s’est inscrit au yoga sur les conseils de son osthéo bicoz soucis de dos, c’est relou pour moi car c’est une soirée où il est garanti qu’il n’est pas là avant 20h30, tout en accumulant du "retard" au boulot qu'il lui faudra rattraper à nos dépens, mais au fond je trouve cela encore plus relou quand il n’arrive pas y aller à cause du boulot, car au moins ça lui fait du bien…
      Moi, c’est encore différent, le blog m’occupe ;-) mais fondamentalement je ne serais pas malheureuse d’être aussi disponible pour autre chose…

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    2. et +++ aussi sur les rituels du coucher plus calmes si je suis seule à gérer !

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  2. Et ben moi, c'est l'inverse. La routine du soir ça roule. On rentre de chez le nounou vers 17h15/30. On prend un temps de jeu (pendant lequel je lance une machine à laver car je suis en couches lavables) jusqu'à 18h30, heure du lavage des enfants. Bébé un soir sur deux, la pépette aussi selon son degré de salissure. Les enfants prennent désormais un bain commun dans la baignoire de bébé.
    On mange : soit je fais un repas de femme pressée, soit j'ai des restes du week-end ou de la veille, soit j'ai passé le temps de jeu à faire à manger avec la choupette. Nous mangeons tous ensemble, sur la grande table à 4 si mon homme et là et sur la petite table vers la canapé s'il n'est pas là pour pouvoir poser bébé qui ne tient pas encore assis donc ne va pas dans une chaise à part. Ensuite si on a le temps, un petit temps de jeu et au dodo la grande. Puis je vais me doucher, je prépare les affaires du lendemain et ensuite au dodo bébé et maman.

    Par contre le matin... Bon ma routine est pas trop mal : je me lève la première, je me prépare, puis je lève la grande, on déjeune, elle s'habille pendant que j'habille bébé et zou !.... mais c'est sans compter le fait que la grande n'arrive pas à se réveiller, puisque le soir elle ne veut pas dormir. C'est là mon plus gros souci. http://famillesenharmonie.blogspot.fr/2016/01/la-vie-sous-stress.html

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    1. Welcome to the club for ze couches lavables, heureusement j’ai un suffisamment gros stock pour tourner avec juste deux machines de couches par semaine ! (c’est d’ailleurs un point que je prévois d’évoquer dans mon billet – en gestation lui aussi – sur vie pro et couches lavables)

      Ah oui j’avais lu ton article (je grignote ton blog morceau par morceau ;-) ) et il m’avait beaucoup interpelée !
      à la fois parce qu’il résonne bcp avec les raisons de notre choix d’IEF ainsi que mes raisons pour diminuer mon temps de travail, mais aussi parce que ce que tu y exprimes concernant ta vie pro remue une RH qui estime que la priorité c’est qu’un salarié soit motivé par son job… Mais nous aurons ptet l’opportunité d’en discuter ensemble à l’occasion

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    2. Tu es en alsace c est ça ?on peut se rencontrer un de ces quatre si ça te dit. Ce sera plus simple et plus sympa

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    3. Je suis une boulette ou…? Je n’avais pas du tout capté que tu étais du coin…
      Mais oui, c’est clair, si on a moyen de se rencontrer, ce serait avec joie !

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    4. ah moi aussi je n'avais jamais compris que tu étais en Alsace Hélène, je croyais que vous étiez dans les Vosges (même si ce n'est pas bien loin)

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    5. 2 machines par semaine aussi ici quand nous étions encore en couches lavables... bon j'avoue je suis très heureuse d'ne être sortie tout de même maintenant que je n'ai plus besoins de laver, décrasser, et trouver THE couche antiquité ;-) Mais bon qu'est ce que j'ai adoré les voir avec des petites fesses rebondies toutes fleuries!!!

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    6. héhé, va vraiment falloir que j'accélère l'article sur les CL... moi ce qui m'a surprise en fait c'est qu'à l'arrivée je trouve ça bien moins contraignant que ce à quoi je m'attendais ;-)
      mais oui qu'est-ce que c'est miguenon...

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    7. Je ne suis ni en Alsace, ni dans les Vosges... Mais c'est pas ça qui m'arrête ! ^_^. Je suis en Moselle mais c'est pas le bout du monde (j'irais bien au bout du monde moi d'ailleurs...).

      Je suis du genre baroudeuse qui ne tient pas en place et en ce moment, j'ai envie de bouger, de voir du pays et de rencontrer des gens motivés et motivants. Et je me rends compte qu'en fait, j'ai plein d'opportunité avec les personnes rencontrées par internet. Parce que les écrans c'est bien mais en vrai c'est mieux.
      J'ai aussi proposé à Nadège fileuses d'âme de venir visiter sa ferme, si elle est d'accord je pourrais faire la tournée des mamans blogueuses alsaciennes. Le tout c'est de bien s'organiser. ;-)

      Sinon pour les CL moi j'avoue que j'ai quand même très souvent des fuites. N'eut été mes convictions écologiques et le gain d'argent, j'aurais laissé tomber. D'ailleurs j'ai tenté avec acharnement avec mon aînée mais les couches que j'avais à l'époque ne convenaient pas.

      Et pour finir, il y a quelques trucs qui m'ont fait tiquer quand j'ai lu ton article dont je n'ai du coup pas parler. Pourquoi tu ne manges pas avec tes enfants ? Et quand tu parles des tétées... Enfin moi j'allaite PENDANT que je mange ou que je fais la cuisine ou autre. Ça te simplifierait la vie non ?

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    8. Ah eh bien en effet, il faut s'organiser ça! C'est clair que ça sympa aussi de rencontrer les gens "en vrai" ;-)

      Pour les CL, j'ai très très peu de fuites, c'était ma hantise alors avant d'investir j'ai longuement testé et fini par choisir une valeur sûre s'adaptant à toutes les morphologies. J'ai quand meme plus de fuites pour E. que pour F. (où je n'en avais tout simplement PAS), mais c'est parce que j'ai tendance à ne pas faire suffisamment attention quand je les mets, j'étais plus soigneuse, moins "oh ça ira" avec le premier !

      merci pour tes remarques.
      Alors le soir je ne mange pas avec les enfants quand monsieur Bout va rentrer plus tard, car nous tenons à manger ensemble tous les deux (c'est différent si il ne mange pas du tout car en déplacement ou diner de boulot, mais heureusement ces deux cas de figure restent rares)
      pour les tétées : allaiter PENDANT marchait très bien quand la Bébounette était un petit bébé, mais maintenant elle est bcp trop intéressée par la vie qui l'entoure. C'était justement le problème quand je finissais son diner par la tétée, c'en était à un point où il fallait faire ça allongée dans mon lit, dans l'obscurité, et dès que son frère venait sauter sur le lit c'était la cata. Là en ayant changé mon organisation ça fonctionne assise sur une chaise de la cuisine à côté du frère absorbé par son assiette.
      (bon en revanche je n'ai jamais allaité en faisant la cuisine : jamais maitrisé un noeud d'écharpe qui le permette. Un truc à apprendre pour BB3 je suppose...)

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    9. Même pas besoin avec un sling c'est beaucoup plus facile.

      Enfin de manière générale, et de tous les retours que j'en ai, avoir de jeunes enfants ça oblige à mettre pas mal de choses en stand by. C'est ce qui fait que j'ai une admiration sans bornes pour les mamans qui font plein de bébés parce que.... Mais un jour quand même, t'as pas envie d'avoir les mains libres ??? ^_^.

      Moi j'ai appris qu'il faut en prendre son parti, de jeunes enfants ça demande de la disponibilité, mais ça ne dure qu'un temps alors autant en profiter à fond. J'ai arrêté toutes mes activités annexes pour ma part : bénévolat, cours de japonais, etc. Mais j'ai opté pour des choses que je peux faire AVEC mes enfants en sachant que le reste, ça reviendra. Vu comme ça, ça passe plus vite et mieux.

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    10. Hum oui alors en fait ça veut dire que pour un BB3 il va falloir que j'investisse dans un sling bien; parce que celui que j'ai acheté la va-vite, c'est de la daube...

      Oui pour les jeunes enfants, après moi ce que j'aimerais faire n'est pas tant empêché par les enfants que par l'absence de leur père : passer mes soirées avec lui à causer, jouer ou regarder des niaiseries, ou inviter / aller chez des amis causer ou jouer (nous aimons bcp les jeux de société)
      mais dans l'absolu, comme avoir plusieurs enfants est vraiment un projet que je ne saurais lâcher, ça étend les années "jeunes enfants" d'autant, donc ça diminue ma capacité à mettre tout en standby, parce que sur une longue période, comme tu le dis si bien, ben voilà c'est dur.
      Mais bon encore une fois, fondamentalement, vu ce que j'aime / comme je fonctionne, c'est pas vraiment le problème, d'autant que j'ai un rapport décomplexé à l'usage de la babysitter;-)
      mais je VEUX leur père, zut !

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    11. Ah oui une visite groupée, sympa ... surtout qu'avec Nadège on se fait déjà souvent ça ... la blogosphère m'a fait faire de belles rencontres aussi!!

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    12. Alexandra : Pas de réponse de mon côté pour Nadège, dommage :-(. Mais je peux prévenir quand je serais dans les Vosges pour organiser un truc avec d'autres mamans. Ou pourquoi pas si une occasion de sortie intéressante se profile. Si tu vas à Ste croix par exemple.

      Gwen : Je suis cernée par les couples qui se sont séparés après la naissance d'enfant. Ca me rend vigilante sur cette question. Mais j'avoue que mon homme et moi aussi avons bien du mal à passer du temps ensemble. On s'est retrouvés au jardin. Mais comme il travaille loin de chez nous et en horaire décalés, je suis en célibataire la plupart du temps. Je compatis et ne serait pas d'une grande aide sur ce point. Quant à l'usage de babysitter, financièrement c'est rarissime chez nous. Je l'ai fait une seule fois c'était pour aller voir "Etre et devenir" mais j'en ai eu pour plus cher de garde que de sortie !! :$ Ca m'a calmé....

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    13. bon, affaire à suivre pour se voir alors ;-)

      concernant le risque de séparation : oh que oui, et franchement, c'est tellement logique ! Entre la place que "ça" prend et le potentiel à conflits décuplé par la fatigue d'un côté, les divergences éducatives de l'autre, bonjour !
      oui le babysitting c'est un budget en soi, c'est clair ! Nous avons la chance de pouvoir nous le permettre, à la fois dans l'absolu, et dans le sens que nous sommes assez larges pour pouvoir faire ce choix plutôt qu'investir dans autre chose
      ça me donne envie de pondre un article sur les manières de passer du temps en couple "pas chères", bicoz bon là on se permet la version resto, mais fondamentalement, y en aurait aussi d'autres, auxquelles on a / on a eu recours aussi ! Je vais y travailler...

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  3. Ton article me rappelle quelques doux souvenirs lointains...mais avec quelques enfants en plus 😀

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    1. Tu cumulais ce quotidien avec plus d’enfants ??! Oh pinaise (dit avec la voix d’Homer Simpson)
      Haha, c’est le truc à NE PAS raconter à Monsieur Bout, qui souligne régulièrement qu’il ne se verrait JAMAIS songer à agrandir la famille dans des conditions pareilles, et à qui je rétorque que ça tombe bien puisque ces conditions vont vite évoluer … Mais c’est clairement mon seul argument de vente !

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    2. Après dans une famille nombreuse, les enfants s'occupent aussi les uns des autres. Je ne sais pas si Véronique le confirmerait mais je l'observe chez les mamans de 4 enfants que je connais.

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    3. yep, j'en discutais avec une bonne amie qui me disait bien que c'était pour cela que le passage de 2 à 3 était moins musclé que le passage de 1 à 2!

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  4. J'ai fait le choix d'élever mes enfants...et je travaille à la maison mais ça n'a pas toujours été le cas...aujourd'hui, je fais juste l'IEF en plus😀

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    1. y a des choses que je ne veux pas entendre dans cette réponse hihihi (par exemple que même sans bosser ce sera(it) quand même la course)

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  5. 😀 oui, la course mais peut être pas la même!😀

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