Il est difficile de résister à cet espèce de gigantesque aimant qu'est un smartphone. Très difficile pour moi en tous cas. (si vous vous sentez concernés, hop, la suite est pour vous. Sinon, vous pouvez quand même la lire, parfois ça fait du bien de confortablement regarder d'autres se débattre dans un problème, que, pour une fois, on n'a pas).
Et j'ai fini par admettre que l'énergie que ça me prend
- soit d'y résister
- soit de ne pas y résister (= temps perdu à rattraper)
gagnerait vraiment à être investie ailleurs. Vraiment. Vraiment vraiment. Au point qu'il devenait rentable de mettre de l'énergie dans une réflexion sur le comment.
Du coup, à un moment, je suis tombée sur l'idée des appli de blocage et ça m'a semblé pouvoir représenter une solution efficace. En effet, avec un bloqueur d'appli, à qui on dit quand et combien de temps nous donner (ou pas) accès à notre téléphone / certaines applis, on a recours à l'aménagement de notre environnement (ici, de notre smartphone), pour que celui-ci favorise ce qu'on veut faire / empêche ce qu'on veut limiter, sans utiliser notre volonté.
Laquelle se retrouve donc disponible pour autre chose, tant mieux ! Les occasions ne manquent pas qui nécessitent de la volonté, et l'enjeu pour moi est d'en conserver des stocks, plutôt que de les épuiser à contrer les assauts répétés de mon smartphone.
Le souci, c'est que les premiers bloqueurs que j'ai testés n'ont pas forcément été efficaces.
- trop mous : si un bouton "désactiver" ou encore "5 minutes en plus" est accessible, zut, là encore ça vient me demander de la volonté de ne pas appuyer dessus, et, hasard, coïncidence, ma volonté suffit pour une fois, pour deux... puis... bah raté, retour à la case départ.
- trop durs :
- bloquer tout le téléphone pendant X temps, par exemple: j'ai fait.
- Eh mais zut comment je fais si j'ai un appel important à passer ? (quand je bosse par exemple).
- Limiter le temps max passé par jour sur le téléphone ? euh... ben oui, mais ça veut rien dire, si j'ai utilisé mon téléphone 2h en GPS un jour, c'est pas ça le souci ! Idem si c'est pour des appels pro.
- Et même pour les bloqueurs qui permettent de faire des réglages appli par appli (donc autoriser le GPS et le passage d'appels, mais limiter Facebook, au hasard), ça s'est révélé souvent trop rigide :
- il y a des moments où c'est en effet inutile voire nuisible pour moi d'avoir accès à tel truc,
- mais des fois où non.
- Et des fois où un peu mais pas trop quand même...
- Le manque de souplesse/finesse de paramétrage des bloqueurs que j'ai rencontrés et testés faisait que du coup
- oui, au départ ils m'aidaient,
- mais très vite l'effet s'estompait car leur côté tranchant / sans concession finissait par me frustrer tellement... que je les désactivais / n'y avais que très peu recours, ou plutôt, de moins en moins .
- Effet bonus : un cerveau très doué pour justifier cela, puisqu'il pouvait s'appuyer sur les manques de l'appli "Nan mais là ma pauv'Gwen c'est pas POSSIBLE, tu en as vraiment besoin pour [insérer truc légitime]". Retour à la case départ, again.
- Des intervalles no-go: minuit à 8h du matin, 0 accès. De 8h du matin à 10h, accès. De 10h à 12h12 (oui, on peut programmer à la minute), 0 accès,
- Puis de 12h12 à 13h47, un temps maximum, disons, hop de 7 minutes par heure = quand j'ai fait 7 minutes sur l'heure entre 12h et 13h, pouf, plus accès à cette appli jusque 13h où je pourrai de nouveau y passer un maximum de 7 minutes.
- Je peux aussi dire : "au bout de [x] minutes passé sur l'appli, bloque là pendant [x temps]". Ces 2 manières de faire sont très efficaces contre le scrolling prolongé !
- On peut même conditionner l'accès à une appli par le fait d'avoir passé du temps sur une autre : j'ai ouï dire que c'est utilisé par exemple par des usagers de Duolingo. Par exemple, devoir d'abord faire 30 minutes de Duolingo pour avoir accès à ses réseaux sociaux.
- Une autre limite possible est de limiter le nombre d'ouvertures de l'appli / du site (par heure ou par jour). Je ne l'utilise pas en ce moment mais elle m'a été trèèès utile lors de la sortie en poche de mon bouquin : les premières semaines, je passais mon temps à aller surveiller le niveau des stocks sur amazon (qui ne bougeait pas siiii vite que ça, hein, mais ... cherchez pas la logique, elle est partie), ce qui me prenait fort peu de temps (donc une limite de temps n'aurait eu aucun sens), mais interrompait splendidement ma concentration donc impliquait une perte de temps monstre, derrière, pour me reconcentrer... jusqu'à ce que je ne limite le nombre de fois, par heure, où je pouvais ouvrir la page concernée.
- je n'ai pas forcément pris les mêmes réglages pour mes jours de boulot que pour mes mercredis, ou encore mes weekends.
- ça permet de prendre en compte les cas les plus courants d'exception : par exemple, mes limites Instagram et Facebook sont un peu différentes les lundis, pour prendre en compte le temps nécessaire au partage d'un éventuel billet de blog, puisque le lundi est généralement le jour sur lequel je vais publier. Je peux donc limiter de manière différenciée, donc adaptée, donc... ça tient.
- hop, on peut régler tout ce qu'on veut joliment,
- mais on a aussi à tout moment la possibilité de retourner dans l'appli et de changer le paramètre qui nous gratouille au mauvais endroit, ou de mettre la limite sur pause "Là, juste, parce que hein franchement il faut ABSOLUMENT que je termine ce post VITAL sur Facebook, jeleferaipluspromisensuite". Moui moui moui.
- Dans un premier temps, effet lune de miel oblige, je ne suis pas allée triturer l'appli dans le mauvais sens (euh, serait-ce aussi voire même surtout parce que la fonctionnalité "pause" était assez bien cachée, que j'ai mis un peu de temps à la découvrir ? Ce n'est pas impossible...), puis, je l'ai fait une fois, puis un peu plus, puis zut.
- dans le 2ème niveau, le changement des paramètres de l'appli / l'activation du mode pause-limite est verrouillé par un mot de passe à 6 chiffres. Et moi, je suis tout simplement allée demander à Monsieur Bout de rentrer ledit mot de passe, que je ne connais donc pas. Et paf.
- Alors, je suis une grande fille: Monsieur Bout n'est pas là pour contrôler ce que je fais, donc quand je lui demande de rentrer le mot de passe, il se saisit du téléphone que je lui tends et le fait sans me poser de question ni faire de commentaires, ce serait insupportable sinon.
- Mais dans les faits, c'est parfaitement suffisant : en cas de crise de smartphonîte aigüe, aller demander à Monsieur Bout constitue un obstacle adapté, je ne le fais pas. En effet ça complique juste suffisamment les choses (sur le plan pratique et psychologique) pour que céder à l'impulsion ne soit finalement pas la voie la plus facile. Je ne lui demande que quand vraiment c'est nécessaire :
- quand oui, cette fois-ci, tel paramétrage m'empêche vraiment de faire qqch de légitime. Autant vous dire : tous les 36 du mois, et encore.
- ou quand je viens de mettre en place une nouvelle limite et qu'à l'usage, je vois que j'ai mal évalué un truc. Exemple, tout récemment j'ai introduit un mode sommeil, qui, de 23h à 6h du matin, ne me laisse accès qu'à une petite liste blanche d'applis et limite toutes les autres à un temps total combiné de 5 minutes par heure. Au bout de 3 jours (et avant de m'être retrouvée bloquée, heureusement), j'ai réalisé que j'avais oublié d'inclure, dans cette courte liste... Uber, dont je me sers à l'occasion quand je rentre très tard de déplacement pro (= après 23h justement, hum hum).
- D'abord la nuit, par exemple, pour m'empêcher d'y être, allons, entre 1h et 6h du matin ("Parce que tu comprends parfois je me lève très tôt et c'est pas mal de pouvoir scroller un peu en allant prendre un TGV aux aurores" - tout ceci, hein, ce sont les petites voix vicieuses et geignardes de la partie addict de la Gwen, expertes en trouvage de prétexte pour ne pas encadrer l'utilisation de son smartphone).
- Puis peu à peu, hop, j'ai ajouté d'autres créneaux ("Tiens, on va aussi bloquer les matins, entre 10h et 11h30" petit petit peeetit)
- puis élargi un créneau :
- le 1h-6h s'est mué en minuit 30-6h30,
- puis le 10h-11h30 en 10h-12h,
- puis augmenté la limite d'un quart d'heure par-ci, une demi-heure par là,
- puis décidé que le créneau entre 12h et 14h, resté libre, eh bien, dommage pour lui, il n'allait plus être open-bar, mais être soumis à une limite de temps ("maxi 30 minutes"),
- limite de temps que j'ai ensuite sournoisement rabotée : 30 minutes ? Passons à 20...-15...
- si j'ai une limite à 5 minutes / heure sur instagram, le compteur est bloqué, je ne peux pas la passer à 6 minutes par heure sans le fameux Sésame,
- en revanche réduire à 4 minutes, 3 minutes, 2 minutes ? Mais tout de suite ma bonne dame ! En revanche une fois que c'est descendu à 4 minutes, eh, c'est sur la nouvelle limite que le verrouillage s'applique désormais, hein, donc faudra le mot de passe pour remonter ! Bien attrapée.
- J'avais notamment identifié que la force d'attraction de ce jeu était amplifiée par le fait qu'il ne me stressait pas du tout (parce que franchement les jeux où on a une contrainte de temps / un minuteur pour réussir à faire des choses ça me tue puisque ça me rajoute un stress dans une vie qui n'en manque pas, merci.) Ce jeu, lui, était tout gentil : il me laissait tout le temps du monde pour arriver à mes objectifs; et bien lui en faisait puisque du coup j'y passais effectivement tout le temps du monde. Flûte.
- 0 pression, 0 danger. Le paradis... artificiel, hélas.
- j'installe avec limite Stay Focused,
- je fais sauter la limite / l'élargis trop (oui, ce sont quasiment les seules fois où j'ai eu recours au mot de passe de Monsieur Bout),
- je désinstalle,
- et rebelote,
- Qu'il m'est plus facile de respecter qu'un blocage partiel (puisque désintox),
- et qu'il m'est plus difficile de faire sauter sur un coup de tête (puisque mot de passe) que ce que demanderait une réinstallation après désinstallation. Notez que je pourrais bloquer l'installation d'applis avec Stay Foused, mais c'est un paramètre auquel je n'ai pas recours car il m'empêcherait de faire des choses utiles, parfois. Par exemple, installer l'autre appli au sujet de laquelle je vous ai déjà annoncé monts et merveilles, et j'en rajoute une couche.
- un écran sympa, ben ça m'aide, c'est joli, ça adoucit la limite
- un message bien rédigé, c'est motivant : j'y inclus généralement deux éléments :
- un rappel du sens de la limite,
- et une redirection vers des activités à privilégier. Par exemple, mes limites du soir me rappellent que je serai mieux à dormir, d'autres limites vont plutôt me suggérer d'aller me promener, lire qqch, passer du temps avec mes enfants ou appeler une copine.
- J'en ai d'abord testé la version gratuite, qui permet de bloquer jusqu'à 5 applis, et m'a permis de vérifier qu'il était véritablement efficace sur les applis qu'il bloquait,
- puis j'ai investi dans la version payante.
- le temps que ça me fait gagner
- la charge mentale en moins (énergie mentale à m'empêcher de ...)
- la culpabilité économisée ?
- fonctionne, il me semble, aussi sur PC, ce qui peut être très utile. Ma capacité à perdre du temps sur Internet est surtout favorisée par mon téléphone, donc je n'ai pas testé la version PC, mais je crois que ma plus jeune sœur y a recours.
- fonctionne sous Android, donc, si vous avez une pépite équivalente pour Apple, les commentaires, et leurs lecteurs subjugués, accueilleront vos recommandations circonstanciées avec beaucoup de considération !
Merci pour ces articles, c'est l'horreur ces téléphones !
RépondreSupprimerPour ma part, la première stratégie a été de résister à l'objet lui-même. J'ai eu mon premier smartphone en mai 2022, ce qui était très tard à en croire les regards ahuris des uns et des autres quand je sortais mon vieux "téléphone de dealer". Je ne voulais pas de smartphone car je savais justement que je ne saurai pas l'utiliser raisonnablement. Et de fait, c'est ce qui s'est passé, je vis en permanence avec une nausée au bord des lèvres d'avoir trop scrollé, pas assez dormi, plus jamais rêvassé. J'envie encore celle que j'étais il y a qq années et qui pouvaient vivre des weekends entiers sans aucune sollicitation extérieure (qq SMS et un ou deux appels, tout au plus).
Mais vivre sans smartphone, ce n'étais plus possible. Même en assumant ce côté "réfractaire", il faut reconnaitre que les téléphones basiques étaient de moins en moins performants (même recevoir des SMS, ils ne savent plus faire !), je manquais des pans de vie sociale, et surtout la vie quotidienne (banque, train, sécu etc.) étaie de plus en plus compliquée. Ce qui pose de vrais enjeux d'égalité d'accès au service public. Mais passons !
En ce moment, c'est l'horreur, car le téléphone me sert de doudou dans un quotidien compliqué. Je suis très isolée géographiquement de tout mon entourage, et avec un décalage horaire qui m'empêche de communiquer avec eux quasiment toute la journée (quitte à être vissée au téléphone, j'aurais préféré appeler mes amies que de visionner des vidéos débiles). Je prends peur quand je vois le nombre d'heures passées par jour (entre 1h30 et 4h... oui, oui) par rapport à ce que ça m'apporte (rien !)
Mes stratégies (qui ont fonctionné un temps, faut que je m'y remette). C'est pas bien ambitieux mais je pars de très, très, très bas !! C'est par niveaux, il faut valider le niveau 1 pendant une semaine pour passer au suivant :
1) pas de tel au WC (no comment)
2) pas de tel dans la chambre de mes enfants (suis-je la seule à avoir déjà lu l'histoire du soir en scrollant ? J'en suis pas fière, hein)
3) Mettre le tel en mode avion avant de monter dans la chambre se coucher
4) Débloquer le mode avion après avoir fini le petit dej (le plus utile car toute la journée s'en trouve changée !)
L'autre chose est d'avoir des pauses régulières de qq jours sans téléphone je ne prends pas de chargeur en WE ou en vacances. J'utilise le téléphone de mon conjoint si on a besoin de logistique. Mais on semble avoir perdu tout bon sens, j'ai du le recharger pour qu'on puisse passer une matinée chacun de notre côté (pendant laquelle on s'est échangé 10 messages pour savoir ou et quand se retrouver... c'est fou, fixer ces détails à l'avance ne nous est pas passé par la tête... combien de fois on a regardé la météo pour savoir s'il faisait froid dehors (on aurait pu ouvrir la fenêtre, mais non...)
J'ai déjà testé les limitateurs de temps, c'est pas mal car ça peut agir comme un déclic, et ensuite même si on augmente les plafonds, au moins prend conscience du temps passé. Je vais tester cette appli, merci du conseil !
COURAGE ET HONNEUR, NOUS VAINCRONS !!
Yeaaaah Vanille ! on les aura ^^
SupprimerEn te lisant je réalise des trucs auxquels je n'avais pas pensé : oui c'est vrai que comment payer en ligne quand la CB veut une validation par téléphone ? Ca doit bien compliquer les choses en effet.
Je ne ferai aucun commentaire sur tes points 1) et 2) car BIEN ENTENDU ce n'est PAS A MOAAAAH que ça pourrait arriver. Nonononon. Et je me suis énormément retrouvée dans ton "doudou dans un quotidien compliqué", c'est exactement ce qui s'est produit chez moi quand nous avons déménagé de Strasbourg.
Pause de plusieurs jours sans téléphone je trouve le concept intéressant, et en même temps effectivement j'ai peur d'être complètement pommée sans. En revanche avec StayFocused j'ai aussi pu faire un réglage en mode "tiens, paf, une semaine sans FB ça te fera du bien" et j'avais trouvé ça très sympa, donc je vais réfléchir à rééditer cela / l'étendre à plus d'appli / en faire avec une certaine régularité. Peut-être avec l'aide de la 2ème appli que je vous présenterai sous peu ....?
Petit témoignage d'une dinosaure qui vit encore sans smartphone (eheh, je me sens de plus en plus fossile vivant et je vois ma citoyenneté se réduire comme peau de chagrin, mais je pense que je sauve encore mon cerveau).
SupprimerPour la banque sur internet, j'ai un lecteur fourni par le crédit mutuel, qui sécurise toutes les opérations qui le nécessitent en toute autonomie (c'est une sorte de télécommande avec une caméra et une antenne intégrées). Je vais sur internet sur ordi exclusivement, cela marche très bien.
Pour les QRCodes de billets divers et variés (train, musée), ou code de retour de colis mondial relay, je présente la photo du QRCode sur le petit écran d'un appareil photo numérique, et je n'ai encore jamais eu de refus ni même d'étonnement, un écran c'est un écran et tant que le lecteur décode le QRcode, tout le monde est content. Une imprimante marcherait aussi :-)
Pour pouvoir appeler le 112 en cas de pb sur la route ou si je suis témoin d'un accident, j'ai un téléphone portable que j'appelle mon "talkie-walkie", toujours en mode avion, dont je ne connais même pas le numéro et que personne ne connaît dans mon entourage. Je songe à refaire un stage de premiers secours, pour me rafraîchir la mémoire, je vois que tous les 15 ans cela me semble utile car j'oublie un peu et je vois que l'organisation des secours change.
Ce qui me pose le plus de problème, c'est de ne pas savoir à quel point les "fils whatsapp" me permettraient d'être mieux informée concernant les activités liées à mes enfants. Je soupçonne que l'amélioration serait faible pour un impact mental élevé, alors je résiste encore à cet engrenage. Cela cultive mon caractère, pour rester zen quand j'ai loupé des trucs et être dynamique quand une bribe d'info me parvient. Le tout sans regrets vu que mes compromis pour utiliser un peu MSN, les forums, les sms, les googlemaps d'associations ne m'ont rien apporté, je continuais à être un peu en marge des groupes plus "numérisés" que moi et à rater les infos.
Merci Bibi-saure ! C'est très intéressant ces perspectives / astuces, effectivement ça peut permettre de mieux évaluer l'impact d'une vie sans smartphone : savoir que certains obstacles peuvent très bien être surmontés permet de gagner en liberté de choix.
SupprimerEt je pouffe sur les fils WA des activités des enfants; qu'est ce que c'est biiiiip. Et en même temps je sais que vu ma deconnexion quasi totale de la réalité scolaire des mes enfants pour cause de non-trajets d'école donc non faisage de connaissance avec quelque parent que ce soit (sauf, bénis soient-elles, à l'occasion des fetes d'anniversaires - elles-mêmes génératrices de fil WA provisoires oscours) je passerais complètement à côté d'un peu tout.
Mais peut-être que oui, ça met en valeur un autre cas de figure : je ne sais pas si tu confirmes, mais est ce que, si c'est ton cas, causer en vrai au portail de l'école fait partie des compensations efficaces ?
Whaou Bibi, bravo de résister encore ! Comme je disais à l'époque, je préfère passer 15min à chercher le cabinet du dentiste tous les 36 du mois parce que je n'ai pas googlemaps sur mon téléphone, plutôt que de perdre chaque jour plusieurs minutes sur mon tel (si j'avais su le temps que ça prend !). Et comme me disait une amie qui n'avait pas Facebook : "s'ils ne pensent pas à m'inviter parce que je ne suis pas sur Facebook, c'est qu'ils n'avaient pas vraiment besoin de moi pour cette soirée (ni dans leur vie d'ailleurs)". Donc pas de regret à avoir je pense !!
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMerci pour cette description précise !
Une petite question : la fonctionnalité de blocage des sites web fonctionne-t-elle aussi lorsque l'on navigue avec Mozilla Firefox et le moteur de recherche Duckduckgo ?
Ravie que ça serve ! Aloooors je ne suis pas complètement sûre... j'ai regardé rapidement sur Google concernant Mozilla et j'ai l'impression qu'il est proposé un add-on qui permet de l'utiliser avec.
SupprimerMerci beaucoup pour ce billet qui m'a beaucoup intéressé et ;;; pousser à passer à l'action. J'ai eu un smartphone assez tardivement (2019), ce qui m'a pas mal préservé de l'inscription sur les réseaux sociaux. J'ai qd même installé whatsapp au confinement, mais au bout de 2 jours j'avais désactivé toutes les notifications, afin de me préserver, car je le sentais comme une mise sous pression. donc, mon usage du smartphone est historiquement assez sage.
RépondreSupprimerNéanmoins, je me vois dériver depuis 2 ans. Je le constatais, mais sans vraiment mettre d'actions en face, alors que je sentais des désagréments liés à cette situation :
- une mauvais qualité de sommeil
- une baisse de mon attention en réunion pro
- des enfants grognons le mercredi matin, car sentant que je ne suis pas vraiment avec eux.
Alors, à la lecture de ton billet, je me suis dit que c'était l'occas de mettre en place des trucs.
Du coup :
- j'ai acheté un réveil de voyage, qui ne fait que réveil et qui m'a couté 10 euros + j'ai sorti mon tel de la chambre pour la nuit (je jouais au moment de m'endormir). En effet, mon gros frein, c'était l'usage du tem comme un réveil. Du coup, je retrouve le plaisir de lire le soir, et mes yeux me disent merci tous les matins !!! L'effet sur mes maux de tête récurent est tel que la contrainte ne me pèse pas;
- j'ai changé de forfait. J'ai maintenant un forfait avec un nb de gigas assez limités (et moins cher que le précédent !), avec en plus la possibilité de convertir mes gigas non utilisés en micro dons vers des assoc, ce qui me satisfait.
Rien qu'avec ces 2 actions, je me sens plus en contrôle dans mon usage du smartphone. Cela m'a aussi mise dans une dynamique d'observation de mes usages et de mes déclencheurs pour passer à l'action. Du coup, c'est pas impossible que je rajoute des actions !
Merci encore !
Rha excellent ! Merci pour ce retour, c'est chouette de se sentir plusieurs à prendre du recul et mettre en place des choses pour s'aligner davantage avec ce qui compte vraiment pour nous. Curieusement, ce n'est pas la relation avec notre smartphone que nous avons envie de renforcer et embellir, et pourtant, c'est elle qui nous prend tant de temps^^
SupprimerEt ++ sur l'impact sur le sommeil, là je renforce des trucs car participer au challenge Habitica sur le sommeil m'a sensibilisée à l'impact du téléphone sur celui-ci / le fait qu'il venait parfois ruiner une partie de mes efforts sur le sujet.