Et voilà. Ce premier jour est derrière moi.
Plein de premières fois :
- premières impressions des collègues, de l'entreprise, du poste... car c'est un nouveau boulot. Hum, il y a certains points inattendus. Tentation du "ce n'était pas forcément pour cela que je signais - est-ce que donc ça vaut d'être loin de mes gosses ?".
- première fois depuis longtemps que je bosse en open space - ha, idéal pour le billet que je vous concocte sur "l'allaitement au boulot" (edit : 1ère partie ici), je passe à un niveau de difficulté supérieur
- première journée à partir tôt, à avoir le sentiment de partir très tôt, et à réaliser que je vais devoir être forte et oser partir "tôt", parce que ici non plus, ce ne sera pas considéré comme tout à fait naturel (et il y a l'open space ! donc le passage devant une vingtaine de personnes encore toutes à leurs bureaux, et peu importe le nombre de pauses qu'elles auront prises dans la journée, au regard du fait que je pars avant elle... tôt)
- premier mail pour reprogrammer un RDV, pris pour moi sur un vendredi, mon jour off !
Mais aussi
- première journée de Monsieur Bout comme véritable homme au foyer, c'est-à-dire à gérer toute la journée, à la structurer, à jongler entre les besoins des deux enfants
- C'est à dire aussi première fois, pour lui, qu'il explique à deux schtroumpfs que l'autre parent n'est pas là, que l'autre parent est au travail, que l'autre parent est contente d'être au travail mais que lesdits schtroumpfs manquent beaucoup à l'autre parent et que l'autre parent reviendra ce soir et sera toute contente de les retrouver....
Dieu que cela fait quand même une belle différence de rentrer à la maison et de trouver des enfants qui ont passé leur journée au bercail, avec leur père. Pas de récupération chez la nounou, pas de chargement dans la voiture, pas de trajet. Mais de gros gros bisous, et un Bébou tout fier de montrer le bricolage fait avec son père.
C'est un luxe que je goûte d'autant plus que cela ne va pas durer car un autre retour au boulot se profile à l'horizon, justement. Mais ni lui ni moi ne sommes plus très pressés de voir cette période de chômage se terminer, maintenant qu'il a quelque chose de concret en vue. Que ce concret prenne tout son temps pour finir de se concrétiser, c'est toujours cela de gagné en temps familial. Et en temps d'adaptation pour une Gwen qui doit prendre ses marques face à toutes ces premières fois.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Venez enrichir ce blog (et ma réflexion ainsi que celle des autres lecteurs) de vos commentaires et expériences...