Encore une semaine de boulot terminée.
Papazofoyer-full in charge
pour Monsieur Bout.
Working Gwen
de mon côté
Après trois semaines de ce rythme inédit chez nous, voici la Monsieurboutaufoyer-itude, vécue par moi, en 3 listes :
- Bisou du matin à un Bou à peine levé, qui a le temps de rester en pyjama
- Tétée du matin à une Bébounette tout sourire, elle aussi en pyjama
- Rentrer tous les soirs dans un appartement rangé
- Y retrouver des enfants détendus et reposés
- Au fil de la soirée, s'entendre raconter par le menu tout le déroulé de leur journée, les nouveaux mots du Bébou., ses mignonitudes, ses petits moments Montessori; les sourires, rires et roulades de la Bébounette
- Savoir que l'éducation dispensée en son absence est celle qu'on a conjointement décidé de s'efforcer de mettre en place
- Lessives lancées pendant la nuit : étendues, pliées, rangées - Courrier : relevé, ouvert, trié, jeté - petite course à la pharmacie : faite
- Pouvoir embrayer sur quelques quarts d'heure de jeux, histoires, conversations, avant d'enchaîner sur le circuit bain-repas-coucher
Etre une mamanzactive / working Gwen dans ces conditions,
quel luxe !
- Pas de pression le matin pour que tout soit prêt, pas de pression le soir pour anticiper tout ce qui peut l'être en vue du lendemain
- Pas de course contre la montre pour finir pile poil à l'heure nécessaire à une arrivée à temps chez la nounou
- Pas de Halte chez la Nounou - débrief journée - emmitouflage des enfants - transbahutage des enfants vers la voiture - sanglage des enfants dans la voiture - trajet jusqu'à la maison - sortie des enfants de la voiture - transbahutage jusqu'à l'appartement - désemmitouflage des enfants : une demie-heure de vraie présence gagnée....
A présent monsieur Bout sait
- comment (et qu'il faut) gérer deux enfants ET la préparation de leurs repas
- étendre le linge correctement ET dans les temps nécessaires pour qu'il soit sec à temps pour libérer la place nécessaire à la lessive du jour suivant
- que dans une journée passée à la maison, il reste finalement très peu de temps "de loisir" pour vaquer à des occupations diverses, et qu'il n'est pas toujours facile de savoir comment prioriser, le soir venu, entre la prise de ce temps là, ou la disponibilité au conjoint
- qu'un objet laissé en plan le matin t'énerve toute la journée SI et seulement SI tu l'as vu toute la journée
- que ranger une chambre ne prend que 5 minutes, mais que l'opération se répète un certain nombre (et non un nombre certain) de fois sur les 12h d'éveil d'un Bébou.
Et moi, je comprends pourquoi ceux de mes collègues masculins dont l'épouse reste au foyer sont aussi détendus.
Ça n'aura été qu'une parenthèse, car la période de chômage de Monsieur Bout touche à sa fin, mais .... chouette parenthèse.
Monsieur piaffe un peu, et se projette à fond dans son futur job. Curieusement, moi pas trop.
En revanche, je suis intéressée de voir comment cette courte "inversion des rôles" (non ne soyez pas choqué(e)s, pas inversion dans le sens que "ça ne DEVRAIT pas être ainsi", mais tout simplement inversion dans la manière dont nous, Monsieur et Madame Bout, avons jusque là fonctionné) modifiera (ou pas) notre manière à tous les deux de nous positionner, d'abord une fois Monsieur de retour au boulot (edit : un premier bilan ici), puis une fois moi "de retour" à la maison....
Comme ça il aura expérimenté que tu n'as pas passé la journée au fond du canapé :-D
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