jeudi 17 octobre 2019

Touchée ! Prise en flag par Flylady : Petit Bout d' "Entretiens avec mon évier"

Flylady, rappelons-le, a révolutionné ma maison et m'a ouvert la voie hors du bordélisme dans lequel j'étais irrémédiablement (semblait-il) empêtrée.
Ca fait des années que j'ai découvert ce système… des années (mais moins...hum hum) que je m'y suis mise pour la première fois et que j'ai vu ma maison changer… mais je n'avais jamais lu le livre associé ! Ayant découvert le concept par le site internet dédié (et ensuite moi-même écrit d'excellents articles sur le sujet), je n'avais jamais pris le temps de regarder de ce côté. 
Jusqu'à ce que les Editions l'Instant Présent me l'offrent à l'occasion de la sortie de mon bouquin à moi.
Que je l'ouvre. 
Et que je me dise "gloups" en lisant cet extrait d'Entretiens avec mon évier, de Marla Cirley, la vraie, l'unique, Flylady.

Je retrouve dans ce bouquin un effet présent sur le site : déjà quand elle parlait du perfectionnisme à l'époque j'avais eu l'impression qu'elle parlait pour moi.
La lecture du bouquin est encore plus flippante sur ce point. 
Très souvent je me retourne en mode 
"Euh t'es chez moi là ? COMMENT tu sais tout ça ??! "
Cette histoire d'essence m'a tuée. 
BIEN ENTENDU non non tomber en panne sèche... ne m'est pas arrivé UNE SEULE FOIS ! (mais plusieurs  #oups)

Bref. 
Mardi j'ai fait le plein alors que la réserve affichait encore plus de 50km. 
  • Je n'ai pas stressé. 
  • Je n'ai pas eu la tentation de ne faire qu'un demi-plein puisque-dejà-trop-à-la-bourre-pour-mon-RDV-suivant. 
  • Je n'avais pas fait les derniers km en mode "40 km h et je maudis chaque feu qui me bouffe potentiellement mes derniers cl au démarrage." 
  • Je n'avais pas contracté les abdos (que je n'ai plus en ce moment) ni serré les fesses (que j'ai en surplus pour le coup) tout le long de l'interminable trajet jusqu'à la pompe, à l'affût d'un toussottement de moteur. 
  • Je me suis même aperçue que faire bêtement le plein sur le trajet du retour après avoir déposé F. à l'école c'était facile puisque pompe directement sur le chemin. Sans doute trop facile ?
C'était bon. 
C'était beau.

C'est vraiment le problème avec Flylady. Ça fait vivre des petits moments différents et après on n'a plus du tout envie de se retrouver englué(e) dans nos tracas habituels de bordélique.

Je ne m'attendais pas à trouver autant dans ce livre après avoir potassé longuement le site internet... Et je vous en reparlerai.

11 commentaires:

  1. Oulala. .. je viens de relire le billet sur le perfectionnisme qui mène au bordelisme. .. c'est tout à fait ça chez moi... je crois que ça me donne envie de lire ce bouquin ! !... et de m'y mettre ! !

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    1. Aaaah toi aussi prise en flag😂. C'est fou cette prise de conscience hein ?!
      Je ne peux que t'encourager dans cette voie... Tu sais pouvoir compter sur mes billets détaillés sur les petits pas en plus du bouquin 😉. Et sur tous mes encouragements !

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  2. Hello, j’ai hâte de lire ta prochaine analyse. Je suis la méthode Fly lady via un groupe fb. J’y apprends bcp de choses mais je n’ai pas l’impression que cela me convienne a 100% (mais je n’ai pas trouvé mieux).
    Ma première récrimination est ce sentiment que cette méthode s adresse aux personnes travaillant à domicile. Ex les Fly bingo à 10h à 16h... en bref durant ma journée de travail. Cela n’est pas positif pour moi de voir mon fil d’actualité fb avec ses annonces et moi bloqué à mon travail.
    Mon deuxième point tient au fonctionnement des zones, par exemple une semaine tu chouchoutes la cuisine, nettoyer les fenêtres, dépoussiérer le radiateur et autres taches des zones…. Je préfèrerai faire toutes mes fenêtres de mon domicile en une seule fois, plutôt que faire différentes taches dans une même pièce
    Un peu comme Marie Kondo qui préconise un rangement par catégorie plutôt que par pièce, je préférerai un ménage par catégorie (fenêtres) que par pièce/zones.
    Marine

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    1. Hello Marine !
      Hum je suis d'accord avec toi que le groupe FB n'est pas toujours compatible avec une bonne rentrée dans la méthode, surtout si on a effectivement une activité pro. Cette impression d'être larguée est totalement contraire à la psychologie Flylady, dont le mantra est au contraire "tu n'es pas en retard sur ton programme !"
      Je fais un peu mon autopromotion là, mais as-tu lu mes billets sur les petits pas / t'ont ils aidée ? Je trouve que y aller à son propre rythme est trèèèès important, et qu'en termes de soutien il vaut mieux une bonne copine qu'un groupe d'adjudants chefs anonymes ^^
      Concernant les zones : "faire TOUTES les fenêtre de mon domicile EN UNE SEULE FOIS" : mais dis donc ce ne serait pas l'hydre du perfectionnisme qui repointerait sa sale tête là, hum ?! :D je dis ça j'dis rieeeeen !!!!
      En tous cas je trouve justement que le travail par zone est mieux expliqué dans le bouquin… et je promets d'en reparler bien vite ! a très bientôt ;-)

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  3. Quand tu parles de Flylady, l'autre mot qui me vient en tête est ... bateau mouche lol OK, je sors :') Blague à part, je suis heureuse de découvrir que mon bordélisme patent cache un perfectionnisme exacerbé. Jusque-là je n'avais comme seul argument que le signe d'une créativité sans bornes (mais oui, les bordéliques sont créatifs, si si bord(huuuum)!). Vala, à présent que je ssais cela, vais pouvoir aller me gausser auprès de qui je pense lol

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    1. héhé ! ça fait du bien hein ?!
      c'est donc la 1ERE etape : aller te gausser auprès d'un pauvre innocent
      . 2èem étape : profiter de ton estime de toi requinquée pour commencer enfin à t'attaquer au problème, PAR EXEMPLE en profitant des SUBLIMES billets de la Gwen sur le sujet

      (et PAF)

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    2. Euuuh, de quoi on parlait déjà ? https://www.laminutebienetre.net/mauvaise-memoire/?fbclid=IwAR2q0m5zauueSIIK-4bz8hXdwyOMtN2iwoTdDtwPz1f6-5fmL2jT6FkZrZQ
      (mêmes types de causes, mêmes types de conséquence lol). Bon ça marche pas, je vois ... ah attends ! j'ai une phobie administrative (comment ça c'est quoi le rapport ? De quoi tu parlais déjà ? Oublie pas chui amnésique ;)).

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  4. Serais-tu accro à l’adrénaline ? C’est un vrai truc, je te laisse googler et si tu te reconnais dans cette addiction, je t’encourage à faire le nécessaire pour en sortir. Une grossesse en cours est une très bonne motivation pour arrêter d’inonder ton organisme, et le petit organisme en toi, d’adrénaline à longueur de journée. J’ai connu ça et la méditation m’a sorti de cette mauvaise habitude.
    Bises,
    Swanilda

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    1. Tiens c'est intéressant … j'aurais tendance à penser que non,... d'autant que de ce que je lis en regardant vite fait sur internet, y a aussi le sport, les sports extrêmes, et ça… HAHAHA ! naaaan je suis pas addict du tout, paaaaas de danger ^^
      En ce moment j'ai surtout le sentiment que ça fait surtout trop longtemps (=depuis le déménagement) que je suis en permanence sous haute pression, au four et au moulin, là où j'avais un rythme plus sain à strasbourg ; et il est temps que ça s'arrête. Les prochains changements, dont ceux liés à la grossesse, présentent peut etre cette opportunité de lever le pied. J'espère !!

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    2. J’ai l’impression que le phénomène est moins connu en France. En réalité, les accro de l’adrénaline sont plutôt : l’étudiant qui fait tout au dernier moment car il n’arrI’ve à travailler qu’avec son shoot d’adrénaline ;
      le workaholic ;
      la mère de famille ultra surchargée qui ne se sent vivante que grâce à ses décharges d’adrénaline etc
      Les décharges d’adrénaline sont suivies de dopamine, ce qui donnent une sensation de bien être (comme un orgasme).
      La prochaine fois que tu es en stress, essaie d’obsrêver ce qui se passe dans ton corps : sensations de décharge électrique ? Froid dans les membres ? Bien être physique au moment du soulagement du stress ?
      En tout cas, ta description de la conduite avec un réservoir vide colle bien à la fiche de poste. On ressent le plaisir entre les lignes.
      Swanilda

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    3. Hum tiens c'est marrant car la pour le coup je crois qu'on est en plein "distorsion de l'écrit /projection du vécu". Dans mes épisodes de pannes sèches et où de pannes sèches évitées de justesse les sensations sont très clairement désagréables aussi bien avant qu'après la résolution in extremis du problème. Je me sens tendue encore longtemps après, je rumine, ça me laisse un arrière goût très désagréable. On est loin de l'orgasme là.
      Au contraire ce plein fait bien à temps me remplit d'aise. Mais je me retrouve en fait à chaque fois coincé dans le schéma typique décrit par flylady : mon cerveau grossit le travail /désagrément lié au fait de faire ce genre de trucs (le plein, les formalités administratives, le rangement...) , je les recule jusqu au dernier moment et après je me tape les conséquences...

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